Officiellement l’homosexualité n’existe pas au Maroc. L’homosexualité est un délit : L’article 489 du code pénal condamne l’homosexuel à des peines allant de 6 mois à 3 ans de prison ou à des amandes allant de 120 à 1200DH.
La diversité de la population marocaine : berbères, romains, byzantins, phéniciens, arabes et juifs. Ceux qui croient que l’arrivée des Arabes et de l’Islam au 7è siècle a pu effacer toutes les traces des autres religions et traditions ancestrales qui sévissaient au Maroc depuis des siècles se trompe. Le Maroc reste la société arabe bèrbère la plus africaine avec tout ce que porte le mot en sens profond.
Le Maroc est la société arabo-berbero-musulmane la plus ouverte, occidentalisée (avec la Tunisie). C’est la société qui a su, le plus, préserver ses coutumes et ses traditions et les marier avec un certain modernisme modéré. Elle a toujours été une société d’ouverture d’esprit, de liberté de mœurs mais cherchant toujours et par tous les moyens de rester intact par rapport aux civilisations étrangères qui ont, le long de l’histoire, essayé de la conquérir. L’homosexualité a toujours existé et a toujours été plus ou moins tolérée au Maroc. Depuis toujours et jusqu’aux années quarante, la culture des éphèbes, musiciens, chanteurs, serviteurs et accompagnateurs lors des voyages, a été monnaie courante dans certains milieux bourgeois et politiques de la société marocaine. Ces éphèbes célébraient mariages, baptêmes, circoncisions et autres fêtes, mais pour une somme symbolique, ils étaient à la disposition du hôte pour le laver, le masser et lui procurer d’autres plaisirs physiques.
Avec l’indépendance, les nationalistes, les Imams et d’autres blocs exerçant du pouvoir au Maroc, ont essayé de diaboliser ces pratiques douces et ancestrales. Ils ont réussi, enfin à moitié. L’homosexualité, tout comme la prostitution féminine et surtout masculine, est presque tolérée à condition qu’on s’exhibe pas, qu’on s’affiche pas et surtout, qu’on en parle pas. Deux cas dans la société marocaine :
1- l’homosexuel qui ne s’affiche pas, il peut se marier, avoir des enfants tout en continuant à forniquer avec les pédé de service (donc c’est un bisexuel). 2- l’homosexuel qui s’affiche : soit il est accepté et dans ce cas il y a deux cas aussi, l’homosexuel qui s’affirme et qui réussit à se faire respecter (c’est souvent un macho qui se dit actif donc on lui pardonne son petit vice passager) ou l’homosexuel qui ne veut pas parler de sa sexualité et qui réussit, lui, à imposer le silence, le non dit. Soit il est rejeté et à ce moment là il quitte la famille, les amis et peut-être son quartier ou carrément sa ville. Famille : la famille marocaine est comme beaucoup de famille méditerranéenne est assez machiste. Elle préfère le garçon à la fille et le garçon viril, solide, costaud à son frère chétif, fragile, fin ou efféminé. Dès que le garçon atteint la vingtaine on cherche à le marier. Malgré l’interdiction par la religion d’avoir des relations sexuelles avant le mariage, la famille pardonne les fracas d’un garçon coureur des jupons. Ca la rassure ! Si le garçon est homosexuel, passif donc, il est tout de suite amené chez un charlatan, un sorcier, une voyante ou dans la société citadine chez un psychologue. Il est malade et il faut absolument le guérir. S’il ne veut pas guérir, donc il est hanté, il faut le rejeter avant que le mal s’empare de toute la famille.
Le pauvre homosexuel va se trouver contraint de quitter une famille qui l’a peut-être longtemps chéri. L’homosexualité chez les femmes : elle est malheureusement très méconnue. Pour les raisons suivantes : • la femme a toujours été et reste encore soumise et effacée. Elle est pudique, intimidée, elle a peur, donc elle a plus du mal à chercher à s’épanouir dans sa sexualité. Déjà avec un homme, on lui interdit de prendre du plaisir. La femme est faite pour procréer. Elle ne doit pas gémir. Elle ne doit en aucun cas manifester à son mari un fantasme qu’elle a envie de réaliser. Elle risque d’être considérée comme une dévergondée, une @#$%&, et peut être répudiée. • la femme a moins accès à l’éducation que l’homme. Elle est très souvent analphabète. Elle connaît rien de ce qu’on peut appeler une sexualité. Dès qu’elle ouvre les yeux, sa mère, sa grande soeur ou sa voisine, lui inculque des " valeurs " qu’il faut absolument respecter à la lettre. Elle doit se soumettre corps et âme à son père, son frère et plus tard à son mari. Lorsqu’elle commence à sentir des pulsions, elle cherche à les réprimander. Elles sont sataniques.
• Je pense qu’une étude sur l’homosexualité chez les femmes doit être faite par une femme. Malheureusement jusqu’à maintenant aucune femme marocaine n’a pu ou voulu étudier ce volet. Ce texte, développé, accompagné d’un sondage sur l’homosexualité au Maroc et d’une nouvelle intitulé : " Joseph " qui a été publié en 2002.
Ogre de Barback J'ai posté à 23h27 un sujet qui te concerne peut être et t'as répondu en quelque seconde en me posant une question débille ça prouve que t'es pas là pour lire et apprendre ....Bonne continuation KoKo !
Et bonne nuit
Modifié 1 fois. Dernière modification le 19/04/06 23:47 par UN AMI.
et t'as répondu en quelque seconde
en me posant une question débille
ça prouve que t'es pas là pour lire et apprendre
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