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Histoires de Djeha
k
19 septembre 2009 13:55
Sauvetage à la corde

Un homme grimpa à un arbre et n’arrivait pas à en descendre. Djeha, qui passait par là, lui dit qu’il pouvait l’aider. Il prit une longue corde et en donna un bout à l’homme.
- Attachez là autour de votre taille.
- Que faites-vous, Djeha ? Dirent les autres passants. Vous ne pouvez pas sauver un homme perché sur un arbre de cette manière !
- Faites-moi confiance, j’ai déjà essayé cette méthode et elle a été efficace.
L’homme attacha la corde autour de sa taille et Djeha tira sur l’autre extrémité. L’homme tomba à terre et fut sérieusement blessé.
- Regardes le résultat Djeha ! dit la foule
- J’ai pourtant sauvé un homme comme ça, mais je ne me souviens pas si c’était d’un arbre ou d’un puits !
b
19 septembre 2009 17:34
Salam ssi khalid

Iwa mouda hadi merci pour c histoire de jeha qui sont a la fois amusant et au même temps il donne un message

tchakure grinning smiley
sdate madameLes douleurs légères s'expriment ; les grandes douleurs sont muettes.
k
24 septembre 2009 23:23
Chokran bent lablade, c'est vraie rah mouda hadi, c'est que je n'en ai plus beaucoup ...

Partager dix-sept ânes en trois

Un homme du village mourut, laissant dix-sept ânes à ses trois enfants. Selon ses dernières volontés, l'aîné devait recevoir la moitié du cheptel, le second le tiers et le cadet le neuvième. Ne pouvant exécuter ces volontés, les trois enfants vinrent demander conseil à Djeha.
- Vous êtes en train de vous disputer pour rien, leur dit ce dernier. Je vais vous prêter mon âne et votre problème sera résolu.
Ajoutant son âne, il porta le troupeau à dix-huit têtes. Il donna la moitié à l'aîné, soit neuf ânes, le tiers au second, soit six ânes et le neuvième au cadet, soit deux ânes. Ce qui fit un total de dix-sept ânes. Il récupéra l'âne restant, qui était celui qu'il leur avait prêté.
k
4 octobre 2009 23:33
Roi ou Paysan ?

On demanda à Djeha :
- Qui est plus puissant, le roi ou le paysan ?
- Le paysan.
- Pourquoi ?
- Parce que si le paysan n'existait pas, le roi mourrait de faim.
k
22 octobre 2010 20:44
Merci Zohra.
Je remonte ce post pour toi.
Bonne lecture.
Z
22 octobre 2010 21:51
Merci,thumbs up je ne les connaissait pas celles là.
22 octobre 2010 22:15
Salam,

J´aime bien les histoires de Jeha, tu nous donnes la un travail à Khalid on doit lire trois pages pour être à jour sad smiley



Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/10/10 22:16 par sara**.
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D
23 octobre 2010 14:48
Salam et merci à toi Khalid.

Je viens de tout lire, un vrai plaisir de retrouver cette dimension orientale. smiling smiley
k
24 octobre 2010 23:24
Merci sara** et Djamila75, Djeha est un personnage incontournable du folklore oriental.

La belle-mère de djeha

En lavant son linge à la rivière, la belle-mère de djeha est tombée à l’eau.
Ses cris ont alerté des riverains, mais on a beau inspecter et fouiller les bords en aval, pas la moindre trace de la vieille. Le courant est fort en cette saison, et le pire devient presque certain.
Djeha se rend sur les lieux sans se presser :
-Vos recherches sont vouées à l’échec mes amis, annonce-t-il en arrivant.
-Pourquoi ! Djeha, tu as retrouvé son corps en bas ?
- Pas du tout, c’est en remontant qu’il faut chercher ! Vous ne la connaissez pas ; elle fait tout à l’inverse des autres pour les contrarier.
Z
31 octobre 2010 20:12
Salam à tous!
Voila c'est encore plusieurs histoires de Nasreddine Hodja, Djeha ou Djoha, il ne me semble pas les avoir lu dans ton topic, si c'est le cas désolé :

LA MENACE


Un jour; à la fin du marché, Nasreddine ne retrouva pas son âne qu'il avait attaché à un arbre. Trois hommes venaient tout juste de le voler afin de le vendre dans la ville voisine. Le plus sérieusement du monde, Nasreddine grimpa sur une terrasse et se mit à crier à qui voulait l'entendre :
- rendez moi mon âne, sinon je ferai ce qu'à fait mon père quand on lui a volé le sien."
Les gens se rassemblèrent et se demandèrent, inquiets : "est-ce que quelqu'un sait ce qu'à fait le père de Nasreddine? Est-ce que quelqu'un est au courant de son histoire?"
Mais personne n'en avait entendu parler.
La menace se propagea vite et arriva aux oreilles des voleurs. Saisis par la peur, ils s'interrogèrent :
- Sait-tu ce qu'à fait le père de Nasreddine?
- Non.
- Et toi?
- Moi non plus.
- Alors, il vaut mieux ne pas courir de risques. Nous allons lui rendre son âne.
Les trois voleurs revinrent , un peu génés :
"Tiens Nasreddine, nous voulions seulement te faire une blague."

Très dignement, Nasreddine repris son âne et se prépara à rentrer chez lui. Un homme osa enfin lui poser la question qui intriguait tout le monde
:
- Qu'à fait ton père, au juste, le jour où on lui a volé son âne?
- Que voulez vous qu'il fasse? Il en a acheté un autre!



LES DIX ÂNES


Nasreddine décida un jour de devenir commerçant. Il partit au marché de la ville, où il acheta 10 ânes. Sur le chemin du retour, alors qu'il était en pleine campagne, il commença à s'inquiéter : "il y a beaucoup de voleurs dans cette région, il vaut mieux que je vérifie si on ne ma pas déjà volé". Et, joignant le geste à la réflexion, il se retourna et entrepris de compter ses ânes.
Mais ne voyant pas celui sur le dos duquel il était assis, il ne compta que 9 ânes.
"Malheur! s'écriât il, on m'a volé un âne!" et, sautant à terre, il courut vers les collines à la poursuite des voleurs. Il chercha longtemps, mais il ne trouva personne. Alors, il revint tristement rejoindre ses ânes. Et la, quelle ne fut pas sa surprise de voir ses dix ânes qui l'attendaient paisiblement!
"HA! HA! se dit il, les voleurs ont eu peur de moi et ils ont préféré me rendre l'âne qu'ils avaient volé."
Fier et rassuré, Nasreddine enfourcha son âne et repris son chemin, suivi par les neuf autres. 300 mètres plus loin, il se dit :
"Et si les voleurs étaient revenus, profitant de ma grande confiance?" Il se retourna et compta ses ânes. Il en trouva neuf. "Malheur! s'écria t-il, ils ont recommencé! Mais je les rattraperai" Et sautant à terre, il se mit à courir dans tous les sens sans trouver la moindre trace des voleurs. "Cette fois ci, ils m'ont eu", se dit il en revenant sur ses pas. Sa surprise fut grande en arrivant près de ses ânes : il étaient 10! "les voleurs ont eut peur de moi encore une fois" pensa t-il.
Nasreddine réfléchisa longuement. Il se dit : "C'est simple, chaque fois que je suis sur le dos d'un âne, les voleurs en profitent pour m'en subtiliser un autre; il vaut mieux que je continue à pied pour leur faire échec." Et c'est ainsi qu'il arriva chez lui, transpirant et épuisé, mais fier d'avoir déjouer le plan des voleurs.
Il raconta l'aventure à sa femme, qui poussa un grand soupir et dit : "En regardant bien, je ne vois pas 10 ânes, mais 11.



La corde à linge


Son voisin vint un jour voir Nasreddine pour lui emprunter sa corde à linge.
- Malheureusement, elle n'est pas disponible, lui dit Nasreddine.
- Je viens de passer devant et je n'y ai vu aucun vêtement suspendu.
- J'y fais sécher de la farine
Le voisin le regarda avec de gros yeux :
- Soit honnête, Nasreddine, as tu jamais vu quelqu'un faire sécher sa farine sur une corde à linge?
- Oui! Celui qui ne veut pas prêter sa corde à linge!
Z
31 octobre 2010 20:20
Le prix du clou


Pendant le mois du ramadan, les musulmans ne se contentent pas de jeuner de l'aube jusqu'au coucher du soleil, ils doivent partager leurs biens avec les pauvres et faire l'aumône.
Nasreddine, lui ne faisait rien.
-Pourquoi ne donnes tu jamais rien aux pauvres? lui dit un jour son voisin.
-Parce que je n'ai rien, lui répondit Nasreddine, mais le jour où je vendrai ma maison qui est sur la colline, je donnerai tout l'argent aux pauvres.
Le voisin sourit. La "maison" sur la colline n'était qu'une ruine invendable qui n'intéressait personne.
Mais un jour, un émir passa par la ; il tomba amoureux de la colline et décida d'y construire un palais.
- Cherchez moi le propriétaire de cette ruine et achetez la au plus vite.
La nouvelle arriva aux oreilles de Nasreddine.
Se souvenant de sa promesse, il courut jusqu'à sa ruine et planta un clou dans le pan du mur qui tenait encore debout. Les serviteurs de l'émir finirent par le trouver :
- Quelle prix demande tu pour ta maison?
- Ah! la maison ne vaut pas grands chose, j'en demande un seul dinar, mais, dans un mur il y a un clou auquel je suis très attaché, et je ne le vendrai que pour cent mille dinars.
Les hommes payèrent cent mille et un dinars et partirent. Nasreddine, comme il l'avait promis, donna un dinar, le prix de la maison, aux pauvres et garda le prix du clou pour lui.



Prudence!


Nasreddine discutait avec un ami, sur le marché, lorsqu'un jeune homme s'arrêta devant un étalage, en écrasant de sa lourde chaussure les orteilles de Nasreddine.
- Tu es sans doute, le fils de notre khalife bien aimé, lui dit Nasreddine en souriant.
- Pas du tout! répondit le jeune homme sans bouger d'un pouce.
- Alors tu es le fils du vizir?
-Encore moins!
- Le fils d'un magistrat?
-Mais non! Mon père est portefaix, il travaille sur le marché.
- Alors, enlève ton pieds imbécile, si tu ne veux pas que je te casse les côtes avec mon bâton!



La nuit où il a plus du couscous


Un jour, en labourant son champ, Nasreddine trouva une jarre remplie de pièces d'or, Il se hâta de la cacher sous un arbre, en attendant la nuit pour la transporter sans être vu. Mais possédé par une folle envie de partager sa joie avec quelqu'un, il courut jusque chez lui. Il ferma la porte à clé, tira sa femme par le bras vers la pièce la plus éloignée de la maison, regarda autour de lui pour vérifier qu'il n'y avait personne et lui chuchota à l'oreille la bonne nouvelle, en lui enjoignant de n'en souffler mot à âme qui vive.
Une fois couché Nasreddine se renda compte de la bêtise qu'il venait de faire. Il était le premier à savoir que sa femme ne pourrait pas tenir sa langue et que, le lendemain, la nouvelle serait diffusée partout. Il réfléchit et trouva une idée. Pendant que sa femme dormait, Nasreddine alla chercher la jarre et la cacha dans un lieu sur; ensuite, il monta sur le toit, chargé de 2 seaux pleins de couscous. Il fit le bruit pour imiter l'orage, puis il dispersa le couscous sur le toit, dans la cour et autour de la maison, avant d'aller se recoucher.
Au réveil sa femme l'appela
- J'ai eu peur cette nuit, avec tout ces orages. Le linge que j'avais laissé dehors doit être trempé.
La femme sortit pour ramasser son linge; mais en arrivant dehors elle poussa un cri de surprise :
-Viens voir, il a plu du couscous!
-Rien n'est impossible à Allah, lui répondit Nasreddine avec un air de grand philosophe.
Comme Nasreddine l'avait prédit, sa femme ne put tenir sa langue. Dans la journée, elle annonca la nouvelle du trésor à tous les voisins en leur faisant promettre de ne surtout rien dire à personne.
La nouvelle circula et finit par arriver aux oreilles du sultan, qui convoque Nasreddine.

Le jour de l'audience, le sultan lui dit :
-Ne sais tu pas que tout ce qui se trouve sous la terre appartient au sultan? Selon la loi, tu dois me remettre la jarre que tu as trouvée.
- De quelle jarre parles -tu? A vrai dire, je ne comprends rien à ce que tu m'annonces.
-Arrêtes de faire le main, c'est ta femme qui en a parler à tout le monde.
- Oh, mais tout le monde sais que ma pauvre femme est un peu simple d'esprit; elle fait des rêves la nuit et elle les prend pour la réalité.
Le sultan fit venir la femme de Nasreddine.
- Racontes nous la vérité, lui dit le sultan
-La vérité vraie est que mon mari a trouvé une jarre pleine de pièces d'or.
- Peux tu nous dire quel jour c'était?
- C'est simple, je m'en souviens très bien, c'est le soir où il a plu du couscous.
- C'est bien , dit le sultan. Maintenant Nasreddine, tu peux rentrer avec ta femme à la maison, et qu'Allah te vienne en aide pour la supporter.



La vie appartient à celui qui se lève tard


Nasreddine aimait faire la grasse matinée, mais son voisin ne cessait de lui reprocher cette paresse :
- La vie appartient à celui qui se lève tot, lui répétait-il souvent
-Parole d'ignorant, répliquait Nasreddine Rien ne vaut le sommeil du matin.
Un jour, le voisin enthousiasmé, vint frapper à la porte :
- lève toi, Nasreddine, lève toi!
- Que se passe t-il? C'est la fin du monde?
-Écoute moi bien : ce matin, en allant travailler très tôt, j'ai trouvé sur le chemin une pièce d'or.
- Félicitations! Et alors?
- Tu vois donc que c'est bien de se lever tôt!
- Ah non! Réfléchis un peu et tu comprendra que cette pièce a été perdue par quelqu'un qui s'est levé plus tot que toi.
Puis Nasreddine se recoucha et se mit à ronfler.
k
4 novembre 2010 16:27
Chokran zohra.
smiling smiley
w
30 janvier 2014 21:26
merci c'est une belle histoire et c'est très amusante !!!thumbs up
b
5 janvier 2015 12:25
quelle est la morale de l'histoire djeha et les brochettesa
S
7 octobre 2016 22:49
Salam !merci pour ces merveilleuses histoires que j'adors ,j'en avais besoin pour la lecture plaisir et le les séances de t.d comme pièce théâtrale. sa va faire plaisir à mes élève.bonne réussite!
J
15 janvier 2017 17:19
Quand j'étais PETIT mon prof d'arabe nous avait appris une histoire de Djeha au MAROC .Quelqu'un pourrait-il me transmettre le texte en Arabe ? Cela fait très longtemps que je le cherche sans succès . Grosso modo l'histoire est :" Djeha se rend dans un village pour voler des poules . Il se fait surprendre et pour se défendre il dit:"je ne fais rien de mal , je ne fais qu'apprendre à ce coq comment chanter......"
Ce n'est pas la meilleure histoire de Djeha mais vous ne pouvez pas imaginer sa valeur affective!!!
Je précise que c'est le texte Arabe que je cherche .Un grand , grand merci d'avance.
Norbert JULLIEN
h
1 juillet 2018 19:21
thumbs upune bonne histoire ...
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