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Histoires & moralité
I
12 juillet 2015 02:03
Salam aleykoum wa rahmatullah wa barakatuh,


Voici quelques histoires pour méditer sur notre vie :

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LE JEUNE CHEIKH :


Un homme apprit que son fils était allé assister à un cours à la mosquée dispensé par un jeune Cheikh.

A cette nouvelle, le Père, en colère, se rendit directement à la mosquée. Il retira ses chaussures comme il est usage de le faire, pénétra à l'intérieur ; il y trouva son fils au milieu de ses amis attendant impatiemment l’arrivée du Cheikh. Furieux, il le réprimanda sévèrement devant l'assistance le saisit violemment par la main et le sortit de la mosquée.

En sortant, il trébucha sur une de ses chaussures. Un jeune, qui arrivait à ce même moment, se précipita sur lui, se baissa et lui remit la chaussure au pied.

Étonné, l’homme lui dit : « Pourquoi as-tu fait ceci ? Pourquoi t’humilier ainsi ? »

Le jeune répondit : « L’islam nous a appris à vénérer nos aînés. »

L’homme dit : « Qui es-tu ? », « Je suis le Cheikh » dit le jeune.

« C’est toi le Cheikh ? », s’exclama l’homme. « Prends mon fils que voici avec toi, et j’en ai un deuxième, je te l’envoie immédiatement. »
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LES QUATRES INDIVIDUS :

Il était une fois quatre individus qu'on appelait :

TOUT LE MONDE, QUELQU'UN, CHACUN et PERSONNE.

Il y avait un important travail à faire, et on a demandé à TOUT LE MONDE de le faire.

TOUT LE MONDE était persuadé que QUELQU'UN le ferait.

CHACUN pouvait l'avoir fait, mais en réalité PERSONNE ne le fit.

QUELQU'UN se fâchât car c'était en réalité le travail de TOUT LE MONDE.

TOUT LE MONDE pensa que CHACUN pouvait le faire et PERSONNE ne doutait que QUELQU'UN le ferait.

En fin de compte TOUT LE MONDE fit des reproches à CHACUN parce que PERSONNE n'avait fait ce que QUELQU'UN aurait pu faire.

Moralité : Sans vouloir faire de reproche à TOUT LE MONDE, il serait bon que CHACUN fasse ce qu'il doit faire, sans nourrir l'espoir que QUELQU'UN le fera à sa place, car l'expérience montre que là où on attend QUELQU'UN, généralement on ne trouve PERSONNE !


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UN RÊVE :

Un homme perturbé par un rêve qu'il avait fait la veille se rendit chez un Cheikh afin que ce dernier tente de le lui interpréter.

Il lui raconta donc son rêve :

« Dans mon rêve, j'ai vu un lion qui me pourchassait. Il m'a couru après jusqu'à un arbre sur lequel j'ai pu grimper et ainsi lui échapper ! Du haut de la branche sur laquelle je m'étais installé, je vis le lion s'allonger, attendant calmement que je descende...

Soudain derrière moi, j'aperçu deux rats rongeant la racine de la branche sur laquelle j'étais assis. L'un des deux rats était noir, l'autre blanc. La branche allait céder d'un moment à l'autre lorsqu'apparu un énorme serpent noir, sa bouche grande ouverte juste en dessous, attendant que je tombe dedans.

Je cherchais alors quelque chose sur quoi je pouvais m'accrocher pour échapper à mes prédateurs. C'est alors que j'aperçu, sur une branche au dessus de moi, une ruche dont les gouttes de miel tombaient les unes après les autres. J'attrapai une goutte qui me parût si délicieuse que je me plaçai juste en dessous la bouche ouverte et avalai goutte par goutte, tout le miel qui en coulait. La seule chose qui m'inquiétait sur le moment n'était autre que les abeilles. Je fini par me perdre dans la douceur du miel, oubliant les deux rats grignotant la branche, le lion couché sur le sol et le serpent, sa bouche grande ouverte. Puis je me suis réveillé! »

Le Cheikh lui dit :

« Le lion que tu as vu est ta mort. Elle te suivra où que tu ailles même si tu l'oublis. Le rat noir est la nuit, le blanc est le jour. Ils te tournent autour l'un après l'autre, et grignotent le temps qu'il te reste à vivre pour te rapprocher de la mort. L'énorme serpent noir est ta tombe. Elle est là, elle attend juste que tu tombes. La ruche est le monde, son miel est la luxure et les jouissances de cette dernière. Nous cherchons à obtenir ces luxures, nous y goûtons, puis très vite nous y prenons goût. Jusqu'à ce que cette quête devienne une priorité...

Nous nous perdons alors dans ce monde, et nous oublions le temps... Nous oublions la mort !


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L'HOMME QUI NIAIT L'EXISTENCE DE DIEU :


On rapporte qu'un scientifique et philosophe à ses heures, athéiste convaincu, alla à la rencontre du calife et s'entretenu avec lui :

« Les savants de ta religion disent que notre univers a été créé par Dieu... Cela dit, j'ai des arguments qui établissent qu'il n'est le fruit que d'un pur hasard ! Et je suis prêt à en débattre avec eux ».

Le calife organisa une rencontre. Il envoya un sujet quérir un savant éminent pour contredire les thèses du scientifique.

Le jour arriva. Tout le monde était à l'heure au rendez-vous sauf le savant qui arriva avec un léger retard. Le calife l'accueillit et le fit asseoir au cœur de l'assemblée composée d'autres savants et de gens importants. Le scientifique s'adressa au savant :

« Tu arrives en retard mon cher, nous allions commencer sans toi ! »

Le savant lui répondit :

« Je suis vraiment désolé ! Il m'est arrivé une chose surprenante, c'est ce qui explique mon retard. En effet, ma maison se situe de l'autre côté du fleuve et lorsque j'ai voulu traverser, je n'ai trouvé qu'une vieille embarcation dont les planches de bois étaient disloquées. Au moment où mon regard s'était porté sur elles, les planches se sont mises à bouger lègèrement... puis à se rassembler. Ainsi, elles se sont jointes les unes aux autres pour constituer une barque bonne pour la navigation. Alors, je me suis assis dedans et j'ai pu traverser le fleuve. »

« Ceci est une plaisanterie ? » - demanda le scientique.

« Pas du tout mon cher ami, ceci est la pure vérité ! Qui de mieux placé que vous peut me croire dans cette assistance ? »

Le scientifique s'exclama alors :

« Gens, écoutez ce que raconte votre savant ! Avez-vous jamais entendu des paroles aussi puériles que celles-là ? Comment des planches inertes peuvent-elles se rassembler et concevoir sous nos yeux une barque. De la magie ? De la pure folie, oui ! » - Avec ironie, il reprit : « Sachez, cher savant, que la fabrication d'une barque nécessite l'intervention d'un charpentier ou d'un homme expérimenté ! Un mensonge aussi énorme, simplement pour justifier votre retard ? Voyons mon cher ? Si c'est cela mon contradicteur, ce débat n'a pas lieu d'être ! »

Alors, le savant répondu :

« Ô toi le scientifique, quelle est donc cette raison qui te pousse à nier l'existence d'une misérable barque sans charpentier mais qui te pousse à accepter un univers ô combien plus complexe sans créateur ? »


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12 juillet 2015 02:40
LA FEMME AU FOYER


Un jour, un homme, ayant finit sa journée de travail, rentra chez lui. Contrairement à son habitude, il trouva un chaos sans nom règnant dans la maison.

Ses enfants, encore en pyjama, jouaient dans la boue du jardin.

Sur le gazon, tout autour de la maison, il y avait des cartons de repas congelés et des boîtes de jus de fruits par terre.

Quand il entra dans la maison, il fût scandalisé devant le spectacle qui s'offrait à lui : la vaisselle sale était éparpillée dans toute la cuisine, le repas du chien était renversé sur le sol, la vitre était brisée et des bouts de verres étaient répandus sur une grande surface, il y avait du sable partout ; par terre, sur la table de la cuisine et les meubles. Dans la salle de séjour se trouvaient des jouets, des vêtements et une lampe renversée.

A ce moment là, l'homme eu très peur qu'un malheur eut touché sa femme. Il se précipita au premier étage affolé et fût stupéfait en voyant sa femme encore en pyjama tranquillement assise dans le lit en train de lire un livre.

Elle leva la tête en souriant et lui demanda :

- Comment était ta journée ?

- Mais que s'est-t-il passé ici aujourd'hui !?

Souriante...

- Tu sais, chaque jour en rentrant, tu me demandes ce que j'ai fait durant ma journée et lorsque je te réponds que je me suis occupée de la maison et des enfants... Tu me dis : "C'est tout ?" ...

... Eh bien, aujourd'hui, je n'ai rien fait !


^^

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12 juillet 2015 02:44
J'aime beaucoup ce genre d'histoire sous forme de rappels et pleine de sagesse, de bon sens et de verite.

Les 3 dernieres m'ont particulierement plu et la derniere sur la femme au foyer est marrante, un petit clin d'oeil aux hommes...lol
I
12 juillet 2015 03:57
Citation
casablancaise02 a écrit:
J'aime beaucoup ce genre d'histoire sous forme de rappels et pleine de sagesse, de bon sens et de verite.

Les 3 dernieres m'ont particulierement plu et la derniere sur la femme au foyer est marrante, un petit clin d'oeil aux hommes...lol

Salam aleykoum,

EXACTEMENT, D'ailleurs l'histoire de la femme au foyer est un mot pour toutes ces femmes au foyer qui passent leur journée à garder les biens de leurs maris et à se consacrer à l'éducation de leurs enfants.

Qu'Allah vous bénisse chères femmes !!!
I
12 juillet 2015 06:16
Citation
casablancaise02 a écrit:
J'aime beaucoup ce genre d'histoire sous forme de rappels et pleine de sagesse, de bon sens et de verite.

Les 3 dernieres m'ont particulierement plu et la derniere sur la femme au foyer est marrante, un petit clin d'oeil aux hommes...lol


LE PAYSON ARABE ET L'AMOUR DE SON FILS :


Un Maghrébin âgé, vivant depuis 40 ans à Bagdad, voulait cultiver des pommes de terre dans son jardin, mais labourer la terre était trop difficile à son âge.

Son fils unique, Ali, était détenu dans un camp à Guantanamo. Il décida donc de lui envoyer une lettre afin de lui expliquer la situation :

« Cher Ali, Je suis très malheureux parce que cette année je ne pourrai pas planter mes pommes de terre dans mon jardin. Je suis trop vieux pour retourner la terre seul. J'espère que tu reviendras vite et que mon problème sera résolu parce que tu le feras pour moi. Je t'aime. Ton père »

A la réception de cette lettre, Ali s'empressa de lui répondre :

« Cher père, Que Dieu nous préserve ! NE RETOURNE SURTOUT PAS la terre de ce jardin !!! C'est là que j'ai caché "tu sais quoi". Je t'aime. Ali »

A 4h00 du matin le lendemain, la police locale, des agents de la CIA accompagnés d'une délégation du Pentagone, arrivèrent et retournèrent complètement le jardin à la recherche de matières dangereuses pouvant servir à la fabrication de bombes, d'anthrax ou n'importe quoi. Ils ne trouvèrent rien et repartirent.

Le jour même, le vieil homme reçut une autre lettre de son fils :

« Cher père, Voilà, ton champ est labouré. Je suis sûr que maintenant tu peux planter tes pommes de terre. C'est le mieux que je puisse faire dans les circonstances actuelles. Je t'aime. Ali »


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L'AMOUR D'UN PETIT GARÇON POUR SON PÈRE :


Après une longue et dure journée de travail, un homme rentra chez lui extrêmement fatigué. Il trouva son jeune garçon de 5 ans qui s'amusait seul sur les marches du perron.

- « Papa, est-ce que je peux te poser une question ? »

- « Oui fiston! Qu'y a t-il ? »

- « Maman dit que tu dois travailler pour gagner de l'argent. Tu gagnes combien d'argent par jour ? »

- « Papa il gagne 60 euros par jour, fiston ! »

L'enfant réfléchit un instant puis demanda à son père :

- « Et combien tu gagnes d'argent dans une heure ? »

- « Papa gagne environ 8 euros par heure, fiston ! »

Le petit garçon réfléchit un instant à nouveau et l'air triste entra dans la maison.

Plus tard, il revint vers son père qui était devant la télévision et lui demanda timidement :

- « Papa, est ce que tu peux me donner 4 euros ? »

- « Ah, c'est pour ça que tu voulais savoir combien je gagne petit malin! Retourne dans ta chambre fiston, je n'ai pas le temps! On verra ça plus tard ! »

Un peu plus tard, le père qui avait eu le temps de décompresser un peu se demanda s'il n'avait pas réagi un peu fort à la demande de son fils.

Il décida donc d'aller dans la chambre du petit.

- « Fiston, tu dors ? »

- « Non, papa ! »

- « Tiens, je t'apporte 4 euros. »

- « Oh merci papa ! »

Le petit garçon fouilla sous son oreiller et en sortit 4 pièces de 1€.

Le père en voyant l'argent lui demanda ce qu'il comptait faire avec autant d'argent. Son fils lui répondit :

- « C'est que... il m'en manquait. Mais maintenant j'en ai juste assez. »

- « Assez pour acheter quoi fiston ? »

Le petit garçon, hésitant, répondit avec un air embarrassé :

« Papa... Papa... Euh est-ce que je pourrais te payer une heure pour que demain tu joues avec moi après le travail s'il te plaît? »


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À MON PETIT FRÈRE :


A mon petit Frère...

Pardonne-moi si je n'ai pas été le frère que j'aurais dû être. Au lieu de t'enseigner le Coran, je t'ai enseigné les derniers raps à la mode.

Au lieu de t'apprendre à respecter nos parents, je t'ai appris à leur répondre.

Au lieu de t'emmener prier à la mosquée, je t'emmenais traîner dans les rues des banlieues.

Au lieu de te parler de notre bien-aimé Prophète Mohammad (saws), je te parlais de Tupac et de Eminem.

Au lieu de t'encourager à économiser pour aider nos pauvres frères et sœurs dans le monde, je te disais d'économiser pour t'acheter une nouvelle paire de Nike ou de Lacoste.

Au lieu de t'apprendre l'arabe pour comprendre le Coran, je t'apprenais le verlan pour comprendre les crapules du quartier.

Je t'ai appris combien il est important d'être habillé à la mode et non combien il est important de suivre la Sunna de notre bien-aimé prophète.

Durant des heures, je t'ai parlé de moi alors que j'aurais dû te parler d'Allah.

Demande à Allah de me pardonner pour ne pas avoir été un frère pour toi.

Et demande à Allah de te guider car moi je n'ai pas su le faire.

J'espère avoir appris pour ne pas faire la même erreur avec mes enfants.

Et J'espère que toi, tu ne feras pas la même chose avec ton petit frère.

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12 juillet 2015 06:36
L'HOMME QUI VALAIT 500 MILLES EUROS :


Un jour, un homme est venu se plaindre auprès d'un cheikh de son extrême pauvreté. Le pauvre homme lui raconta combien il était dans une grande détresse et à quel point il préférerait la mort à une telle vie.

Ce pauvre homme acceptait mal sa situation et semblait être prêt à accepter n'importe quoi pour rémedier à ce grand problème...

Le cheikh : « Voudrais-tu échanger tes yeux contre cent mille euros. »

Le pauvre : « Certainement pas. Et que ferais-tu de mes yeux de toute façon ? »

Le cheikh : « Cela ne te regarde en rien ! Tu as besoin d'argent alors je te propose : accepte ou refuse mais épargne moi tes questions ! Voudrais-tu échanger ta langue contre cent mille euros ? »

Le pauvre : « Naturellement pas. »

Le cheikh : « Serais-tu d'accord d'avoir tes mains et pieds coupés en échange de cent mille euros. »

Le pauvre : « Non plus ! »

Le cheikh : « Serais-tu prêt à perdre l'esprit en échange de cent mille euros ? »

Le pauvre : « Je refuserais, c'est évident ! Qui accepterait !? »

Le cheikh : « Je te propose alors cent mille euros pour tes oreilles, ça te dit ? »

Le pauvre : « Je ne vois aucune pertinence dans tes questions, cela n'a aucun sens! Une chose est certaine : je n'échangerai tout cela pour rien au monde ! »

À ceci, le cheikh répondit :

« N'as-tu pas honte de toi-même ? Tu admets qu'Allah t'a accordé tant de cadeaux précieux, dont la valeur selon ta propre évaluation, excède cinq cent mille euros et tu oses te plaindre de la pauvreté ! »


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AL HAMDOULILLAH :


Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quelque soit l'évènement qui lui arrivait dans la vie , positif ou négatif, il disait : « Al Hamdoulillah ! » (Louange à Dieu).

Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce.

Au moment où cet accident arriva, l'ami, pensant que le roi avait perdu au moins sa main et se rendant finalement compte que ce n’était que son pouce, se rassura et dit comme à son habitude : « Al Hamdoulillah ! ». Cette dernière parole renda fou furieux le roi ! Perdre son pouce et entendre son ami louer Dieu, c’était incompréhensible pour lui ! Sans hésiter, il jeta son ami en prison.

Un an plus tard, le roi chassait hors de son royaume et se fit capturer par une tribu dont il ignorait l’existence ! Trainé comme un animal jusqu’à leur village, il fut attaché à un tronc ! Tous les membres du village apportèrent du bois qu’ils déposèrent tout autour de lui et il comprit quel châtiment l’attendait : Il allait être brûlé vif ! Pour être mangé ? Pour un sacrifice pour leur dieu ? Quel importance, il était effrayé à l’idée d’une telle souffrance !

Mais au moment où, ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce. Immédiatement ils se prosternèrent devant lui et le chef du village, honteux, le détacha ! le roi remarqua que la main d’une statue représentant une de leur divinité avec une main sans pouce ! Cette tribu l’avait certainement associé à ce dieu. Il n’avait plus à s’en faire et pu s’en aller sans être inquiété par eux !

Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce. A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami.

« Tu avais raison, mon ami, j’ai perdu mon pouce Al Hamdoulillah !! »

A la fois choqué et heureux, il lui raconta toute l’histoire !

« Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela. »

Son ami lui répondit : « Mais non, Al Hamdoulillah ! »

« Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être qualifié de Al Hamdoulillah ? »

« Si je n'avais pas été en prison, j'aurais été avec toi. Penses-tu qu’ils m’auraient relâché moi ? »

« Sois attentif envers Allah, tu Le trouveras devant toi. Rappelles toi de LUI dans l'aisance, IL se rappellera de toi dans l'adversité. Sache que ce qui t'a manqué ne pouvait t'être destiné et ce qui t'a atteint ne pouvait te manquer. Sache que la victoire accompagne l'endurance, que le soulagement arrive après l'affliction comme la facilité après la difficulté. » Hadith rapporté par Thirmidi.


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LE PANIER DE CHARBON :

Un vieux Musulman habitait une ferme dans les montagnes du Kentucky avec son petit-fils. Chaque matin le Grand-père s'asseyait à la table de la cuisine pour lire son Coran. Il était un modèle pour son petit-fils qui voulait simplement être en tentant de l'imiter de toutes les façons qu'il le pouvait.

Un jour le petit-fils demanda : « Grand-père ! J'essaie de lire le Coran juste comme toi mais je ne le comprends pas, et ce que je comprends je l'oublie aussitôt que je ferme le Coran. A quoi ça sert de le lire ? »

Le Grand-père s'arrêta silencieusement de mettre du charbon dans le four et répondit :

« Prend ce panier de charbon et amène moi un panier d'eau de la rivière ».
Le garçon fit comme il lui a été dit mais toute l'eau coula avant qu'il ne soit retourné à la maison. Le grand-père rit et dit : « Tu devras aller un peu plus vite la prochaine fois ! » et il le renvoya à la rivière avec le panier pour ressayer de ramener de l'eau. Cette fois, le garçon couru plus rapidement ! Mais une fois encore le panier était vide avant qu'il n'atteigne la maison. Hors d'haleine, il dit à son grand-père que c'était impossible de porter de l'eau dans un panier et il proposa de prendre le seau.

Le vieil homme lui dit : « je ne veux pas un seau d'eau ; je veux un panier d'eau. » Et il sortit pour regarder le garçon essayer encore une fois.

Le garçon avait bien compris que c'était impossible, mais il voulait montrer à son grand-père que même s'il courait aussi vite qu'il le pouvait, l'eau s'écoulera avant qu'il ne soit retourné à la maison.

Le garçon plongea le panier dans la rivière et couru très vite, mais quand il atteignit son grand-père le panier était encore vide. Essoufflé, il dit : « Tu vois grand-père, c'est inutile ! »

« Donc, tu penses que c'est inutile ! » Le vieil homme dit : « Regarde le panier ».

Le garçon regarda le panier et pour la première fois il se rendit compte que le panier était différent. Il s'est transformé d'un vieux panier de charbon sale en un panier propre, à l'intérieur comme à l'extérieur.

« Mon fils, c'est ce qui se passe quand tu lis le Coran. Tu ne peux pas tout comprendre ou tout te rappeler, mais quand tu le lis, tu purifies ton intérieur et ton extérieur.


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Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/07/15 06:38 par I.A.S.H.
I
12 juillet 2015 06:46
LA CIGARETTE : DÉCONSEILLÉE OU ILLICITE ?

Un jour, un homme rentra dans une mosquée et au moment de prier une forte odeur de cigarette commença à le perturber et le déconcentra dans sa prière. A la fin de la prière, il s'est aperçu que l'odeur provenait d'un frère, près de lui, qui avait des lèvres noires à force de fumer.

L'homme se dit, qu'après la prière en commun, grâce à Allah, il lui parlerait et essaierait de le convaincre d'arrêter de fumer.

C'est alors qu'un enfant est entré dans la mosquée, son âge ne devait pas dépasser les 9 ans. Cet enfant s'est assis à coté du fumeur, et une discussion commença entre eux :

L'enfant : « Assalamou Alaykoum, mon oncle (signe de politesse). »

L'homme : « Wa Alaykoum Salam. »

L'enfant : « Connais-tu Cheikh 'Abdalhamid Kishk ?" (Nom d'un imam célèbre en Égypte) »

L'homme : « Bien sûr, je le connais. »

L'enfant : « Et Jaad al Haqq, tu le connais? (Nom d'un savant égyptien) »

L'homme : « Oui, je le connais lui aussi. »

L'enfant : « Et Muhammad AL Ghazali, aussi? (Nom d'un autre savant égyptien) »

L'homme : « Eh bien oui, lui aussi, je le connais. »

L'enfant : « As tu déjà assisté à des conférences ou même écouté des cassettes de ces imams et savants de l'islam ? »

L'homme : « Oui, bien sûr, pourquoi toutes ces questions ? »

L'enfant : « Et bien alors, tu dois savoir que tous ces Cheikhs et savants ont expliqué que le tabac est interdit et illicite, pour les musulmans. Pourquoi fumes-tu alors ? »

L'homme tenta, par un raisonnement simpliste, de convaincre l'enfant que le tabac n'était pas interdit.

L'enfant : « Bien sûr que si, le tabac est interdit, Allah dit bien dans le coran : [...] Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, [...] (Sourate 7 - Al-A'râf, Verset 157). Mais si tu persistes à croire que le tabac n'est pas interdit, cela signifie que, quand tu commences à fumer, tu dis Bismillah (Au nom de Dieu)! Et quand tu t'arrêtes dis-tu Al Hamdoulillah (Louange à Dieu) ? »

L'homme : « Non! Car c'est déconseillé, mais pour que le tabac soit interdit il faudrait qu'il y ait un verset dans le coran qui dise : "le tabac est interdit". Et bien sûr, ce n'est pas le cas... »

L'enfant : « Ô mon oncle, le tabac est interdit, tout comme le sont les pommes ! »

L'homme s'énerva : « Tu dis que les pommes sont interdites, mais qu'est ce qui te prend. Tu rends licite ou illicite comme bon te semble ??? »

L'enfant : « Eh bien donne-moi un seul verset du coran qui dise : "Manger des pommes est permis" ? »

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Institut Avicenne des Sciences Humaines
I
12 juillet 2015 06:56
S'ENTRAIDER OU COURIR À SA PERTE ?


Une souris regardait un jour à travers le trou d'un mur et vit le paysan et sa femme en train de déballer un paquet. Quelle nourriture pouvait-il bien contenir ? Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris. Le pire c'est que le couple avait l'air très enthousiaste et avait l'air très pressé de tester cette nouveauté !

Fuyant vers l'arrière de la ferme, la souris criait de tous côtés :

« Il y a une trappe à souris dans la maison, une trappe à souris dans la maison ! »

Le poulet leva la tête, se gratta et dit :

« Excusez-moi, Madame Souris, je me rends bien compte que c'est une grande inquiétude pour vous, mais cela ne me regarde pas. Que voulez-vous que j'en fasse ? »

La souris se tourna alors vers le cochon qui répliqua :

« Oh, je suis désolé Madame Souris, la seule chose que je puisse faire pour vous est de prier. Soyez assurée que je vous porte dans mes prières »

La souris se tourna enfin vers le bœuf. Celui-ci se moquait de la souris :

« Ohlala, Madame Souris, mais c'est terrible, une trappe à souris ! Mais je suis gravement en danger, n'est-ce pas ? »

Finalement, la souris se décida d'affronter la trappe à souris seule.

Dans la nuit, on entendit un bruit dans la maison qui ressemblait à celui d'une trappe à souris se refermant sur une souris. La femme du paysan s'en alla voir ce qui avait été pris. Dans la nuit, elle ne vit malheureusement pas le serpent venimeux dont le bout de la queue avait été pris dans la trappe. Le serpent mordit la femme du paysan.

Ils durent se rendre à l'hôpital. La femme revint avec de la fièvre. Or, comme tout le monde le sait, il est fortement conseillé de faire boire à quelqu'un qui a de la fièvre une bonne soupe au poulet. Le paysan prit donc sa hache et coupa le cou du poulet. Malheureusement, la maladie continua et beaucoup de gens vinrent pour garder la malade. Le paysan dut tuer son cochon pour nourrir tout le monde. Finalement, la femme mourut et le paysan dut abattre son bœuf pour nourrir les personnes venues pour l'enterrement.

Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous de la trappe à souris. Lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger.


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INSTITUT AVICENNE DES SCIENCES HUMAINES
Établissement privé d'enseignement supérieur
I
12 juillet 2015 07:01
LES 3 FILTRES : ANTI-MÉDISANCE ET ANTI-CALOMNIE :

A l’époque des califes abbassides, dans la capitale musulmane Bagdad, un grand savant était réputé par sa sagesse. Cet homme qui avait passé sa vie à l’étude du Coran et à celles des paroles du Prophète (Que la Paix et la Bénédiction de Dieu soit sur lui) était d’une piété incommensurable.

Jamais on ne l’entendait dire du mal de quelqu’un, jamais on ne voyait se moquer des autres, ni parler pour ne rien dire.

Par ces qualités, il était aimé de tous car il avait toujours une parole gentille ou un sourire pour les gens qu’il rencontrait, et il était toujours prêt à aider son prochain.

Un jour, il croisa le chemin d’un de ses voisins :

Le voisin : « As-salamou Alaykoum ! »

Le savant : « Wa alaykoum salam »

Le voisin : « As-tu pris connaissance du bruit qui court au sujet de ton ami Abdellah ? »

Le savant : « Attends un peu ! Je vois que l’envie te brûle de m’annoncer quelque chose. Mais avant que tu t’avances, j’aimerais te faire passer un petit test. Cela s’appelle le test des trois filtres. »

Le voisin : « Des trois filtres ? »

Le savant : « Exactement ! Avant que tu ne me parles de mon ami, ce serait une bonne idée de prendre le temps de filtrer ce que tu comptes me dire. Nous allons faire passer ce que tu voulais me dire dans trois filtres : ce qui en restera, tu pourras me le dire. C’est pourquoi j’appelle cela le test des trois filtres. Es-tu prêt ? »

Le voisin (très étonné) : « Euh… Oui d’accord… si tu le souhaites… »

En effet, quand il bavardait avec ses voisins, il n’avait pas l’habitude d’autant de précautions de leur part…

Le savant : « Commençons ! Le premier filtre est celui de la vérité. As-tu bien vérifié que ce que tu veux me dire est vrai ? »

Le voisin : « Euh… Non ! En fait on vient juste de me l’annoncer et… »

Le savant : « Bien ! Donc, tu n’es pas du tout sûr que ce soit vrai. Le filtre de la vérité n’a pas gardé ce que tu voulais me dire. Essayons maintenant le second filtre, celui du bien. Est-ce que ce que tu voulais me dire sur mon ami est quelque chose de bien ? »

Le voisin : « Euh… Non, bien au contraire… »

Le savant : « Ah... Donc tu voulais me dire quelque chose de mal sur mon ami, mais tu n’es pas certain que ce soit vrai. Je ne sais pas si je vais pouvoir t’écouter… Mais peut être réussiras-tu malgré tout le test, car il reste encore un filtre : le filtre de l’utilité. Si tu me dis ce que tu voulais me dire sur mon ami, est-ce que cela me sera utile ? »

Le voisin (très embarrassé) : « Euh bien…non, pas vraiment… »

Le savant : « Résumons mon cher voisin ! Ce que tu souhaites me dire sur mon ami est mauvais, certainement faux et ne me sera d’aucune utilité sinon me donner injustement une mauvaise image de mon ami… Cela vaut-il vraiment la peine que tu me racontes ? »

« Ô vous qui croyez ! Ne vous moquez pas les uns des autres, car il se peut que ceux-ci soient meilleurs que ceux-là. Que les femmes ne se moquent pas les unes des autres, car il se peut que celles-ci soient meilleures que celles-là. Ne vous calomniez pas les uns les autres, et ne vous donnez pas de sobriquets injurieux. Quel vilain mot que « perversion », quand on a déjà la foi. Ceux qui ne se repentent pas, voilà les injustes. » Sourate 49, verset 11


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Institut Avicenne des Sciences Humaines
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