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Une histoire poignante... ?
L
9 décembre 2019 23:14
Une histoire poignante... ?

« On m'a dit que j'étais torturée. Je crois que je le suis en effet. Torturée par le passé, qui revient parfois me gifler, même si je tente de ne pas le remuer.
Car parfois, sans le vouloir, une personne, un évènement, une parole, vont soudain venir réveiller la petite fille en moi.
Soudain l'enfant mal aimé maltraité, rejeté, apeuré refait surface et je ne parviens pas à la calmer.
J'arrive pourtant à rassurer les autres, mais pas moi.
J'arrive pourtant à aimer les autres, peut être un peu trop parfois, mais moi... Je ne sais pas.
Tout cet amour que je n'ai pas reçu alors qu'il m'était dû !
Oui il m'était dû, je n'avais rien demandé, j'aurais voulu ne pas naître, ne jamais exister.
Un enfant ne mérite que d'être aimé.
Mais voilà, j' étais là, un être en trop, un poids. Un moyen de gagner de l'argent, mais comme cela ne suffisait pas, un défouloir, une femme de ménage.
Un réceptacle à la haine, à l'humiliation, à la colère, à l'injustice.
Des coups qui pleuvent. Des claques. Des ceintures. Des ustensiles. Puis une batte de baseball. Et tout ce sang... Alors l'espoir de quitter tout ça, mais non, même pas. L'ignorance devant une enfant apeurée, ensanglantée.
Le mépris devant une enfant non désirée. La découverte des pires bassesses de l'être humain. La découverte qu'aimer les autres c'est douloureux, plus que tous ces coups,
qu'espérer c'est douloureux, plus que tous ces bleus...
Avec tout ce que j'ai reçu, j'aurais pu devenir une mauvaise personne.
Ce n'est pas le cas Al hamdullilah.
J'aurais pu intégrer toute cette colère, cette haine, cette violence, je ne l'ai pas fait.
Ma force est là.
Mais, parfois, je suis fatiguée d'être forte, je suis fatiguée d'être seule lorsque tout le monde est entouré.
À tout ça je m'étais pourtant habituée.
Mais de me retrouver hospitalisée, avec personne à mon chevet.
Personne prêt à s'inquiéter que ce monde, je puisse le quitter.
Ça m'a, inéluctablement, ramenée
à cette petite fille dont personne ne voulait.
À celle qu'on ne savait aimer.
Alors je ne sais pas m'aimer. On ne m'a pas montré. On ne m'a pas montré ce qui, chez moi, était beau, aimable, appréciable.
Alors je tente aujourd'hui je le vois, mais je n'y parviens pas.
Tout ce que je vois c'est cette enfant frêle, triste, apeurée, maladroite, pas douée.
Et qui, des coups qui pleuvent, ne sait même pas se protèger. Qui, de la souffrance que l'être humain est capable d'infliger, n'a jamais su s'accommoder...
Je la déteste parfois cette enfant, pour sa naïveté, pour sa fragilité, on dirait qu'à tout moment, elle risque de se casser, de se mettre à pleurer.
Je le sais, je ne devrais pas dire ça, je devrais vouloir la serrer dans mes bras, mais ça aussi, je ne sais pas.
Cet immense vide en moi que je ne parviens pas à combler, j'aimerai que quelqu'un vienne m'y aider...
Je recherche l'amour d'Allah, car je me dis qu'il n'y a que cela qui pourrait me sauver
Mais j'ai beau chercher,
je ne le ressens pas...
Ya Allah aide moi,
À t'aimer comme il se doit,
Ya Allah inonde moi de ta miséricorde et de ton amour,
Ya Allah je ne te demande rien d'autre, assainis mon cœur, apaise mon âme,
Ya Allah, toi qui m'a créée
Je te demande juste de m'aimer,
Car j'en suis convaincue,
Il n' y a que Ton amour qui saura me combler...»

- anonyme
9 décembre 2019 23:23
Moi je t’aime anonyme


Citation
L'Algérien07 a écrit:
Une histoire poignante... ?

« On m'a dit que j'étais torturée. Je crois que je le suis en effet. Torturée par le passé, qui revient parfois me gifler, même si je tente de ne pas le remuer.
Car parfois, sans le vouloir, une personne, un évènement, une parole, vont soudain venir réveiller la petite fille en moi.
Soudain l'enfant mal aimé maltraité, rejeté, apeuré refait surface et je ne parviens pas à la calmer.
J'arrive pourtant à rassurer les autres, mais pas moi.
J'arrive pourtant à aimer les autres, peut être un peu trop parfois, mais moi... Je ne sais pas.
Tout cet amour que je n'ai pas reçu alors qu'il m'était dû !
Oui il m'était dû, je n'avais rien demandé, j'aurais voulu ne pas naître, ne jamais exister.
Un enfant ne mérite que d'être aimé.
Mais voilà, j' étais là, un être en trop, un poids. Un moyen de gagner de l'argent, mais comme cela ne suffisait pas, un défouloir, une femme de ménage.
Un réceptacle à la haine, à l'humiliation, à la colère, à l'injustice.
Des coups qui pleuvent. Des claques. Des ceintures. Des ustensiles. Puis une batte de baseball. Et tout ce sang... Alors l'espoir de quitter tout ça, mais non, même pas. L'ignorance devant une enfant apeurée, ensanglantée.
Le mépris devant une enfant non désirée. La découverte des pires bassesses de l'être humain. La découverte qu'aimer les autres c'est douloureux, plus que tous ces coups,
qu'espérer c'est douloureux, plus que tous ces bleus...
Avec tout ce que j'ai reçu, j'aurais pu devenir une mauvaise personne.
Ce n'est pas le cas Al hamdullilah.
J'aurais pu intégrer toute cette colère, cette haine, cette violence, je ne l'ai pas fait.
Ma force est là.
Mais, parfois, je suis fatiguée d'être forte, je suis fatiguée d'être seule lorsque tout le monde est entouré.
À tout ça je m'étais pourtant habituée.
Mais de me retrouver hospitalisée, avec personne à mon chevet.
Personne prêt à s'inquiéter que ce monde, je puisse le quitter.
Ça m'a, inéluctablement, ramenée
à cette petite fille dont personne ne voulait.
À celle qu'on ne savait aimer.
Alors je ne sais pas m'aimer. On ne m'a pas montré. On ne m'a pas montré ce qui, chez moi, était beau, aimable, appréciable.
Alors je tente aujourd'hui je le vois, mais je n'y parviens pas.
Tout ce que je vois c'est cette enfant frêle, triste, apeurée, maladroite, pas douée.
Et qui, des coups qui pleuvent, ne sait même pas se protèger. Qui, de la souffrance que l'être humain est capable d'infliger, n'a jamais su s'accommoder...
Je la déteste parfois cette enfant, pour sa naïveté, pour sa fragilité, on dirait qu'à tout moment, elle risque de se casser, de se mettre à pleurer.
Je le sais, je ne devrais pas dire ça, je devrais vouloir la serrer dans mes bras, mais ça aussi, je ne sais pas.
Cet immense vide en moi que je ne parviens pas à combler, j'aimerai que quelqu'un vienne m'y aider...
Je recherche l'amour d'Allah, car je me dis qu'il n'y a que cela qui pourrait me sauver
Mais j'ai beau chercher,
je ne le ressens pas...
Ya Allah aide moi,
À t'aimer comme il se doit,
Ya Allah inonde moi de ta miséricorde et de ton amour,
Ya Allah je ne te demande rien d'autre, assainis mon cœur, apaise mon âme,
Ya Allah, toi qui m'a créée
Je te demande juste de m'aimer,
Car j'en suis convaincue,
Il n' y a que Ton amour qui saura me combler...»

- anonyme
B
9 décembre 2019 23:31
c est qui cette fille sans indiscrétion son histoire est très touchante ?
3
359
10 décembre 2019 07:19
salam aleikoum

ton texte m a remué les tripes
qu' Allah t apaise ainsi que ceux qui souffrent
Amine
capable du meilleur comme du pire,mais c est souvent dans l pire que j suis l meilleur Qd mes démons m parlent,il ne faut pas qu j m écoute
n
10 décembre 2019 07:57
salam
qu'ALLAH apaise et protège notre soeur ainsi que toutes les femmes qui souffrent
y'a t'il un moyen de la contacter et de l'aider?
barak'ALLAH oufik
Citation
L'Algérien07 a écrit:
Une histoire poignante... ?

« On m'a dit que j'étais torturée. Je crois que je le suis en effet. Torturée par le passé, qui revient parfois me gifler, même si je tente de ne pas le remuer.
Car parfois, sans le vouloir, une personne, un évènement, une parole, vont soudain venir réveiller la petite fille en moi.
Soudain l'enfant mal aimé maltraité, rejeté, apeuré refait surface et je ne parviens pas à la calmer.
J'arrive pourtant à rassurer les autres, mais pas moi.
J'arrive pourtant à aimer les autres, peut être un peu trop parfois, mais moi... Je ne sais pas.
Tout cet amour que je n'ai pas reçu alors qu'il m'était dû !
Oui il m'était dû, je n'avais rien demandé, j'aurais voulu ne pas naître, ne jamais exister.
Un enfant ne mérite que d'être aimé.
Mais voilà, j' étais là, un être en trop, un poids. Un moyen de gagner de l'argent, mais comme cela ne suffisait pas, un défouloir, une femme de ménage.
Un réceptacle à la haine, à l'humiliation, à la colère, à l'injustice.
Des coups qui pleuvent. Des claques. Des ceintures. Des ustensiles. Puis une batte de baseball. Et tout ce sang... Alors l'espoir de quitter tout ça, mais non, même pas. L'ignorance devant une enfant apeurée, ensanglantée.
Le mépris devant une enfant non désirée. La découverte des pires bassesses de l'être humain. La découverte qu'aimer les autres c'est douloureux, plus que tous ces coups,
qu'espérer c'est douloureux, plus que tous ces bleus...
Avec tout ce que j'ai reçu, j'aurais pu devenir une mauvaise personne.
Ce n'est pas le cas Al hamdullilah.
J'aurais pu intégrer toute cette colère, cette haine, cette violence, je ne l'ai pas fait.
Ma force est là.
Mais, parfois, je suis fatiguée d'être forte, je suis fatiguée d'être seule lorsque tout le monde est entouré.
À tout ça je m'étais pourtant habituée.
Mais de me retrouver hospitalisée, avec personne à mon chevet.
Personne prêt à s'inquiéter que ce monde, je puisse le quitter.
Ça m'a, inéluctablement, ramenée
à cette petite fille dont personne ne voulait.
À celle qu'on ne savait aimer.
Alors je ne sais pas m'aimer. On ne m'a pas montré. On ne m'a pas montré ce qui, chez moi, était beau, aimable, appréciable.
Alors je tente aujourd'hui je le vois, mais je n'y parviens pas.
Tout ce que je vois c'est cette enfant frêle, triste, apeurée, maladroite, pas douée.
Et qui, des coups qui pleuvent, ne sait même pas se protèger. Qui, de la souffrance que l'être humain est capable d'infliger, n'a jamais su s'accommoder...
Je la déteste parfois cette enfant, pour sa naïveté, pour sa fragilité, on dirait qu'à tout moment, elle risque de se casser, de se mettre à pleurer.
Je le sais, je ne devrais pas dire ça, je devrais vouloir la serrer dans mes bras, mais ça aussi, je ne sais pas.
Cet immense vide en moi que je ne parviens pas à combler, j'aimerai que quelqu'un vienne m'y aider...
Je recherche l'amour d'Allah, car je me dis qu'il n'y a que cela qui pourrait me sauver
Mais j'ai beau chercher,
je ne le ressens pas...
Ya Allah aide moi,
À t'aimer comme il se doit,
Ya Allah inonde moi de ta miséricorde et de ton amour,
Ya Allah je ne te demande rien d'autre, assainis mon cœur, apaise mon âme,
Ya Allah, toi qui m'a créée
Je te demande juste de m'aimer,
Car j'en suis convaincue,
Il n' y a que Ton amour qui saura me combler...»

- anonyme
10 décembre 2019 11:25
Salam aleykoum,


Amin ya rabbi ?
Citation
nepleurepas a écrit:
salam
qu'ALLAH apaise et protège notre soeur ainsi que toutes les femmes qui souffrent
y'a t'il un moyen de la contacter et de l'aider?
barak'ALLAH oufik
 
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