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histoire banale
w
22 décembre 2008 08:08
j ouvre ce post pour qu on puisse y mettre des histoires vrais , des faits divers, des faits d'actualités... sans forcement debattre dessus. il faut juste essayer de trouver ce qui a pu nous echapper et qu on pensent etre interressant.

j ouvre donc le bal en esperant que l idée vous plaise.
w
22 décembre 2008 08:09
Les Israéliens aiment beaucoup se déguiser... notamment en Palestiniens... et c’est souvent très ressemblant. A s’y méprendre, comme Abu Daas, 70 ans, qui en est mort. Cela s’est passé aujourd’hui, près de Jénine. Nadia raconte.


"L’habit ne fait pas le moine....

Il est environ 4h du matin lorsque Abu Daas, un vieil homme du village de El Yamoun (village à environ 6 kms de Jénine) entend du bruit venant de l’extérieur.

Il faut dire que pour Abu Daas, sa ferme c’est son gagne pain, il y élève des moutons, des poules.. il dort dans une espèce de cabane non loin de celle des moutons et il n’aimerait pas qu’on les lui vole.

Il jette un coup d’oeil par la fenêtre et voit quelques personnes rôdant autour de sa ferme. Il a peur de se faire voler son troupeau, il ouvre donc la fenêtre, prend sa carabine et tire en l’air pour faire peur aux rodeurs et les faire fuir.

Malheureusement pour Abu Daas, ce ne sont pas de simples rôdeurs, mais des soldats israéliens habillés en Palestiniens. Ils l’abattent sur le champ.

Abu Daas est mort, il avait dans les 70 ans.

Il pensait que ces "rôdeurs" allaient lui voler ses moutons mais c’est sa vie qu’ils ont volée. "
22 décembre 2008 11:06
Salam

Je commence par dire la hawla wa la kowa ila billah ....

Cordialement

Esperance
e
22 décembre 2008 14:04
Ils nous ont donné de l'eau à la place de l'essence
Sénégal ... source : Le Soleil

Leidi Fall, unique rescapé d'une embarcation de 56 personnes en route pour l'Espagne a été rapatrié à Dakar en même temps que sept corps sans vie, vendredi dernier. Il raconte comment lui et ses camarades d'infortune ont vécu une odyssée dantesque.



Leidi Fall, 29 ans, travaillait à Nouadhibou comme pêcheur. Ayant déjà effectué ce genre de voyage, le propriétaire de la pirogue fit de lui le chef de l'expédition.
D'ailleurs L'embarcation de Leidi prit la mer le 3 octobre dernier, à l'aube, avec à bord, 8 Marocains, 20 Maliens, 28 Guinéens, trois Sénégalais et quatre autres personnes également originaires d'Afrique. Les voyageurs avaient pris le soin de bien se ravitailler en sacs de riz. Les problèmes surgirent au quatrième jour du voyage en mer lorsque le premier bidon de carburant s'épuisa. Lorsqu'ils ouvrirent le second bidon, ils se rendirent compte qu'on leur avait fourgué de l'eau à la place du carburant. La panique s'empara de l'embarcation, les passagers se mirent à prier tandis que d'autres « pleuraient comme de petits enfants », raconte Leidi Fall. Son espoir, c'était d'être sauvés par le Gps qui leur annonçait qu'ils se situaient à 157km des îles Canaries.

Des passagers jetés en mer

La pirogue, qui parcourut des centaines de kilomètres vers le sud, était à la merci de la mer. La nourriture commençait à s'épuiser et on assista à des scènes de bagarre pour manger, poursuit-il. Dans un élan de survie, les instincts homicides se réveillèrent. Certains passagers « profitaient des moments de sommeil des autres pour les jeter en mer sans que personne n'intervienne pour les sauver », confie le rescapé. Et lorsque la nourriture s'épuisa complètement, les gens devinrent « fous ». Selon Leidi Fall, au moins 10 personnes, principalement des Maliens, se suicidèrent en se jetant à l'eau et les autres dormaient petit à petit pour ne plus se réveiller », raconte le miraculé au quotidien El Pais. Pendant 21 jours de cauchemar, les dizaines de cadavres étaient jetés à la mer. Une séparation qui était précédée d'une petite prière. A la fin, seul en vie, Leidi Fall ne trouva plus d'énergie pour se débarrasser des sept derniers cadavres gonflés et brûlés par le soleil. Le malheureux, qui ne pouvait plus bouger, dit s'être lancé dans des prières pour que Dieu lui envoyât un sauveur.

C'est couché, les jambes pliées, qu'il entendit le bruit d'un moteur, il tenta alors de lever la main pour faire remarquer sa présence. Les hommes du bateau espagnol Tiburon III le sauvèrent au sud de l'archipel du Cap-Vert, 18 jours après l'épuisement du carburant. Le courant avait entraîné l'embarcation à plus de 2000 km au sud des îles Canaries et à plus de 1000km de Nouadhibou, le point de départ de l'odyssée. Selon le capitaine du bateau espagnol, qui qualifie la scène de « dantesque », la pirogue était pleine d'eau et l'odeur était insupportable. C'est ainsi que Leidi Fall fut sauvé et les sept corps sans vie récupérés. Le miraculé et les sept corps ont été acheminés sur Dakar vendredi dernier.

Bon j'avoue J'ai rajouté 8 marocains dans la pirogue..
22 décembre 2008 14:28
salam

recit d'une ecorchée de la vie

on etait dans la cuisine, une tasse de café bien chaud comme je l'aime, avec l'odeur du café moulu qui s'aggripent a mes narines, là elle me parle et me revele un lourd secret!!!!

"l'homme est un chien qui n'a peur de rien,l'homme est un chien qui n'as d'estime pour personne",

juillet 1978 il est mort deux jours apres ma mere, le sida l'a emporté, c'est mon oncle (le frere de mon pere) et ma tante (soeur de ma mere) qui m'ont elevé en nous faisant croire que nous etions leurs enfants."

elle n'avait rien demandé cette maman mais les frasques de son mari l'avait emporté
[b][color=#FF0000][center]Se tromper une fois est une erreur Se tromper deux fois est un choix[/center][/color][/b]
s
22 décembre 2008 19:46
Citation
wahed mustapha a écrit:
Les Israéliens aiment beaucoup se déguiser... notamment en Palestiniens... et c’est souvent très ressemblant. A s’y méprendre, comme Abu Daas, 70 ans, qui en est mort. Cela s’est passé aujourd’hui, près de Jénine. Nadia raconte.


"L’habit ne fait pas le moine....

Il est environ 4h du matin lorsque Abu Daas, un vieil homme du village de El Yamoun (village à environ 6 kms de Jénine) entend du bruit venant de l’extérieur.

Il faut dire que pour Abu Daas, sa ferme c’est son gagne pain, il y élève des moutons, des poules.. il dort dans une espèce de cabane non loin de celle des moutons et il n’aimerait pas qu’on les lui vole.

Il jette un coup d’oeil par la fenêtre et voit quelques personnes rôdant autour de sa ferme. Il a peur de se faire voler son troupeau, il ouvre donc la fenêtre, prend sa carabine et tire en l’air pour faire peur aux rodeurs et les faire fuir.

Malheureusement pour Abu Daas, ce ne sont pas de simples rôdeurs, mais des soldats israéliens habillés en Palestiniens. Ils l’abattent sur le champ.

Abu Daas est mort, il avait dans les 70 ans.

Il pensait que ces "rôdeurs" allaient lui voler ses moutons mais c’est sa vie qu’ils ont volée. "

Salam,

Allah y rahmou

sa ma plombé....
c
22 décembre 2008 19:53
Message de Amr Khaled le jeudi 25 septembre 2003 :
"Cette histoire m'est arrivé,il y a 3 semaines j'ai reçu un mail d'une jeune femme:
"Je suis d'origine libanaise,de père musulman et de mère chrétienne, j'ai vécu au Liban 10 premières années, puis mes parents ont émigrés vers l'Australie.Aujourd'hui j'ai 22 ans,et depuis mon voyage en Australie ma relation avec la religion s'est achevée, tout ce que je sais c'est que je suis musulmane!Je ne sais pas à quoi ressemble un Coran, ni a quoi ressemble Al-Fatiha,ni comment faire la prière..Mon père a quitté ma mère,et chacun d'eux s'est remarié.Je suis rentrée à l'université, puis mes parents ont quitté l'Australie.Ils m'ont laissé seule,Je vie seule depuis, j'étudiais le matin à l'université et je travaillais dans un bar le soir.J'ai eu un petit ami,Je connais peu l'arabe,et comme je suis assez belle, j'ai participé à la sélection de miss Nouvelle-zélande que j'ai gagné dans la ville,et je m'apprête à participer à la grande compétition.Je suis devenu aussi modèle pour des magazines..je suis tombée un jour sur un épisode du mois de ramadan au titre de "iffa" sur lequel il y avait l'adresse de ce site.J'ai été très émue,j'ai senti qu'il s'adressait à moi directement,et je vous demande si Dieu m'acceptera et si je peux revenir à Dieu."
Je lui ai donc répondu que Dieu l'accepterais,en lui précisant les conditions du repentir.Elle m'a recontacté après 2 jours:"je me suis repentie, j'ai quitté mon petit ami".Puis elle m'a recontacté après 2 jours me demandant:" je veux apprendre à faire la prière".Puis 2 jours après:"je veux des cassettes du Coran".Après une semaine elle a annoncé:"j'ai abandonné la compétition des miss". Puis la surprise fut qu'après quatre jours elle annonce:"j'ai mis le voile".Mais l'histoire ne s'arrête pas ici, car après 2 jours elle m'annonçait qu'elle a senti des douleurs et qu'elle a été consulter un médecin qui lui annonce qu'elle a un cancer au cerveau..Cette fille entrera en salle d' opérations vendredi pour une opération avec un pourcentage de réussite qui ne dépasse les 20%
Commentaire de Amr Khaled : Priez Dieu avec moi pour sa guérison
Message de Amr Khaled posté le vendredi 26 septembre :
"Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons.Sara 22 ans est décédée...
Elle m'a envoyé un petit message juste avant qu'elle rentre en salle d'opération où elle dit :
"J'ai vécu loin de Dieu pendant 22 ans,mais je suis revenue à Dieu depuis 3 semaines,et je vous prend en témoin que je me suis repentie,que j'ai quitté mon petit ami,mon travail dans le bar,la compétition des miss,je me suis voilée,j'ai respecté mes prières,et je vous prend en témoin que j'ai fait cela pour mon Dieu,je ne connais d'autres musulmans que vous et moi, et ce forum,alors je vous demande de prier pour moi,pour que Dieu me pardonne, et qu'il guide ma mère car elle ne sait rien sur moi."
Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l'oreille tout en étant témoin.Sourate Qaf (Verset 37) ".
m
22 décembre 2008 23:30
Un jour banal en Palestine.

Le 3 octobre 2007, une journée ordinaire débute à Al Fukhary, un paisible village à l’ouest de Rafah, en Cisjordanie. Les gens tentent de survivre et les gamins jouent dans les rues.

Un commando militaire Israélien accompagné d’une vingtaine de bulldozers, arrive en trombe dans le village, saccage les terres agricoles, détruit plusieurs maisons et tire arbitrairement sur tout ce qui bouge. Il s’agit ici « d’affaiblir psychologiquement les Palestiniens ». Un jeune civil de 23 ans, SAID AL OMOUR, est tué net par une balle dans la tête. Il avait la vie devant lui. Son crime ? Il se promenait dans la rue.

Tous les jours, partout en Palestine, la même histoire se reproduit, inlassablement.

source: [fabienbon.canalblog.com]
e
23 décembre 2008 19:17
y at il une autre histoire a part le conflit israélo-palestinien perplexe ?
d
23 décembre 2008 20:04
Inna lillah wa ina illaihi raji3oun..Pour les deux..

(espoireman) Y a t-il Quelque chose de mieux a faire Q de parler de nos freres musulmans??
w
23 décembre 2008 23:13
Citation
espoireman a écrit:
y at il une autre histoire a part le conflit israélo-palestinien perplexe ?


personne t oblige a lire si ça te plait pas. sinon si tu veux des histoie de walt disney, y en a dans toutes les lbrairie. de plus el hamani chamaliya et soltana47, a ce qu il me semble ne palent pas du massacre des palestiniens par les israeliens.
e
24 décembre 2008 00:23
TUNISIE - Furieux, il tente d’immoler son épouse ! jeudi 9 octobre 2008

Source : Le Quotidien ... Tunisie

La jeune femme n’a eu la vie sauve que grâce à ses réflexes de bonne sprinteuse, et à son instinct ! Il s’en est fallu de quelques secondes.

Cela a a commencé par un simple différend, une altercation pratiquement banale, comme ça arrive souvent au sein des ménages. Mais cette fois, l’épouse aurait «dépassé la dose... prescrite, puisqu’elle a remis sur le tapis une vieille histoire concernant sa belle-sœur. Autrement dit, la propre frangine de l’époux.

Celui-ci n’a pas du tout apprécié, d’autant qu’il y avait des précédents du genre. C’était en fait la goutte qui a fait déborder le vase.

Pis encore, après lui avoir balancé une belle tirade à la figure, l’épouse est allée ramasser ses fringues, décidée de quitter le foyer conjugal et aller se réfugier chez ses parents !

C’est alors que son conjoint aurait vu rouge, perdant tout contrôle. Aussi, s’est-il précipité sur un récipient contenant du pétrole pour en asperger sa douce moitié. Il a ensuite rejoint la cuisine afin de ramener une boîte d’allumettes, dévoilant ainsi, on ne peut mieux, ses intentions criminelles.

La jeune femme a eu cependant le don de prévoir le geste à venir, s’empressant de vider les lieux et rejoindre directement le poste de police de Sidi El Bechir pour déposer une plainte à l’encontre de son mari, lequel a été rapidement arrêté

Passé récemment en jugement, il a soutenu qu’il n’avait nullement l’intention de donner la mort à son épouse, agissant tout simplement sous le coup d’une colère subite !

Saura-t-il, toutefois, ainsi que son avocat par ailleurs, convaincre la cour? En attendant, l’affaire a été mise en délibéré...
e
24 décembre 2008 00:42
Mali ... Source : Mali We

En vérité, Dame D. D. est une personne libérée de toute contrainte morale et spirituelle. Or, les lois de Dieu constituent des freins et des barrières aux passions humaines et à nos débordements. La loi divine ne dit-elle pas qu’il est formellement interdit d’avoir commerce avec son propre sang. Voila une immorale et inconsciente, qui ne s’est point gênée de coucher avec son propre fils.

LES FAITS : Lorsque son mari décéda en 2005, dame D. D. déménagea avec son fils M. D. à Djikoroni Para dans la nouvelle concession que son époux y avait construite avant de prendre sa retraite existentielle .Là-Bas, elle vécut en peaux avec son fils. Mais, au fil de chaudes nuits de jeux de jambes en l’air, tous les voisins ne tardèrent pas à remarquer que la griotte du coin était trop attentionnée envers son fils. Mais, jusqu’en 2002, personne n’imagina la relation intime qui liait la mère à son rejeton.

En fin 2008, plus précisément en novembre, la Dame D. D. tomba en grossesse à la grande surprise générale. Jusque-là, nul n’avait souvenance de l’avoir vu fréquenter un homme.

Dans le quartier, on commença à jaser et tout le monde finit par se lasser à la fin.

Apres neuf longs mois de grossesse, elle finit par accoucher. Contrairement à la coutume, elle n’organisa pas de cérémonie de baptême. Et le temps s’écoula allégement. Mais, en ce mois d’août, elle fut terrassée par un mal insidieux. Elle fit le tour des hôpitaux sans pouvoir guérir .Comble de malheur ! Le mal empirait de jour en jour, sans lui laisser une minute de répit. On se tourna alors vers les «soma» .Consultés sur l’origine du mal, ces charlatans furent unanimes : «Madame, votre mal n’est pas une maladie ordinaire et si vous ne faites pas attention, elle risque de vous coûter la vie». Dans l’espoir de guérir, elle dépensa sans compter, jusqu’au jour où, elle se rendit chez Monsieur S., un soma réputé de Sebenikoro. Lequel ne mâcha ses mots : «Vous avez commis un acte impur... Je dirais même... ignoble. Si vous permettez le terme. Et, les mannes de vos ancêtres n’ont pas apprécié .Confessez-vous et vous serez libérée de ce mal insidieuse qui vous dévore. Sinon, je ne donne pas cher à votre vie. Mais, bien avant, voilà les sacrifices que vous devez faire. Et, il énuméra lesdits sacrifices».

Désorientée, la dame D. D. réunit quelques vieilles personnes et leur avoua son forfait .Mais, hélas ! Comme les murs ont des oreilles, la nouvelle ne tarda pas à faire le tour du quartier. La dame D. D., confuse et abattue, s’enferma chez elle, ne mettant le bout du nez dehors que lorsqu’elle n’en avait pas le choix. Fin Août, le fils inceste, accablé par les jaseries, disparut de la circulation sans laisser de trace.

Une mère et son fils pris en flagrant délit d’adultère, quel inceste !
c
24 décembre 2008 11:12
- PARTIE I -

Ayant vécu en France pendant plus de vingt ans, du jour au lendemain, N. s'est retrouvée projetée un siècle en arrière au fin fond du pays. Mariée contre son gré et emprisonnée, elle subit depuis sa vie et son calvaire. Son tort : avoir aimé un homme d'une autre confession. Propos recueillis par Dounia Z. Mseffer.


Je suis née et j'ai vécu en France jusqu'en 1995 où j'habitais avec mes parents et mes 5 frères et sœurs dans la banlieue parisienne. J'étais la benjamine, et aussi la plus brillante dans les études.
Toute la famille était fière de moi. De mon côté, j'essayais d'harmoniser ma vie de Française et ma petite vie de Marocaine avec tout ce que ça comporte comme contradictions ; et cela grâce à mes parents, résidents en France depuis les années 60, qui ont toujours essayé de créer à la maison une ambiance marocaine afin que l'on ne se sente pas déracinés. Malgré le fait qu'ils n'ont jamais eu la chance d'accéder aux études et à l'alphabétisation, ma famille m'a toujours soutenue, du mieux qu'elle pouvait, pour que je réussisse mes examens. Douée en mathématiques, j'ai réussi à intégrer les classes préparatoires de math sup et spé dans un grand lycée de Paris. Mon rêve de devenir ingénieur allait enfin se réaliser. Après avoir réussi ma première année, j'ai voulu travailler pendant les vacances, histoire de me faire un peu d'argent de poche. Rapidement, j'ai déniché un emploi d'assistante provisoire chez un comptable. Mon patron était un homme très bien, respectable et de confession juive. Une semaine après mon arrivée au cabinet, nous avons reçu la visite de son fils aîné. Je me souviens à ce jour de son entrée : un garçon magnifique… Il a posé son regard sur moi et tout a basculé. Nous avons tout de suite sympathisé et pendant les jours qui ont suivi, il est revenu très souvent au bureau, cherchant à chaque fois des prétextes pour me voir. Une belle histoire d'amour est née entre nous, comme celle des grandes histoires de cinéma. J'étais folle amoureuse de lui et lui de même. Nous sommes sortis ensemble pendant deux mois sans que personne ne s'en rende compte, jusqu'au jour où je me suis retrouvée face à face avec un ami de mon père.
Mis aussitôt au courant, la première réaction de mon père a été de m'en parler calmement et de me dire que ce n'était pas bien de sortir avec un “nasrani” ! Mais il n'a pas tardé à savoir que c'était un juif ! Ceci a mis toute la famille hors d'elle ! La rentrée à ma 2ème année s'est faite sous les menaces et les injures de ma famille. Ils m'ont traitée de tous les noms : traîtresse, traînée, “yhoudia” et m'ont forcée à leur promettre de ne plus le voir, me menaçant des pires sanctions.
J., de son côté, a supporté le refus de sa famille, mais vous imaginez que ce n'était pas aussi grave que pour moi !
J'avais promis de laisser tomber J. et de renoncer à mon amour, mais je n'ai pas réussi à tenir le coup. Sa religion et ses origines m'importaient peu. Ayant grandi dans une société où tous les mélanges raciaux et religieux cohabitent, comment pouvait-on me demander de vivre au milieu de tout ce monde, mais de choisir mes compagnons seulement entre les musulmans ? Bravant la famille et notre entourage, J. et moi avons continué à nous voir en cachette. Malheureusement, mes proches n'ont pas tardé à s'en rendre compte. Pendant toute ma deuxième année, j'ai vécu l'enfer entre mes études et ma famille. N'en pouvant plus, un jour, j'ai clairement dit à mes parents que rien ni personne n'avait le droit de m'éloigner de lui. Je leur ai rappelé qu'en étant majeure et française (j'avais 20 ans), j'avais tous les droits de vivre ma vie comme je le souhaitais. Choqué par mes propos, mon père a tout simplement décidé de couper les ponts. Cela a été très dur, mais J. a réussi à me faire oublier mes malheurs et m'a fait vivre les plus beaux jours de ma vie. Jonglant entre l'internat et mes cours, je passais tous les week-ends et les vacances scolaires chez lui afin de vivre pleinement notre amour.
Huit mois après, ma sœur m'a contactée pour me dire que mes parents souffraient de mon absence et qu'ils étaient d'accord pour que je reste avec J. Je n'en ai pas cru mes oreilles. J'étais la femme la plus heureuse du monde. Ce fut alors les grandes retrouvailles. Par la suite, pour montrer leur bonne volonté, mes parents nous ont invités à maintes reprises à dîner. Le même été, toute la famille a décidé d'aller au Maroc et ils m'ont proposé de me joindre à eux. Histoire de revoir tous mes proches restés au pays. J'ai hésité pendant longtemps et J. n'était pas vraiment d'accord pour que je parte. Cependant, comme cela faisait trois ans que je n'y étais pas allée, j'ai fini par accepter et convaincre J. de mon départ.
c
24 décembre 2008 11:13
- PARTIE II - SUITE ET FIN

Après trois jours de voyage en voiture, nous sommes arrivés à notre ville d'origine à l'est du pays. Une grande fête nous attendait. On aurait dit un mariage… C'était un mariage… C'était mon mariage ! Arrangé depuis la France avec mes oncles et tantes qui étaient tous au courant de mon “aventure” et qui ne ressentaient pour moi que haine et mépris. Bouleversée plus que choquée, je me suis révoltée, débattue. J'ai menacé de me tuer… Pour éviter que je fasse un scandale, ils m'ont attachée et ont présenté une autre fille pour signer l'acte de mariage. Mes parents et mon futur mari ont brûlé mon passeport français et ont pris tous mes papiers d'identité. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Etait-ce bien mes parents qui me faisaient ça ? J'étais sur le point de devenir folle. Je ne connaissais même pas l'homme qui allait rentrer dans ma chambre d'un instant à l'autre ! Je n'arrêtais pas de me dire qu'il y aurait bien quelqu'un qui aurait pitié de moi et qui me sortirait de ce cauchemar. En vain ! Personne ne voulait m'aider. Mes frères et mes sœurs, eux aussi, m'ont abandonnée.
Quand mon “mari” est entré dans la chambre pour consommer le mariage, je me suis évanouie. A mon réveil, tout le monde était parti, les invités et ma famille. Le cauchemar continuait : j'ai épousé un homme analphabète, de 20 ans plus âgé que moi, en qualité de 3ème femme. En l'espace d'une soirée, j'ai été projetée un siècle en arrière. Dans ma tête revenait une seule question en leitmotiv : est-ce que je méritais tout ce qui m'arrivait ? Certaines répondront peut-être oui, m'accuseront d'avoir passé un pacte avec le diable. Je répondrais que ce n'est pas aussi monstrueux de tomber amoureuse et que J. et moi n'avions rien à voir avec toute cette haine et ces guerres que connaissent nos deux peuples.
Emmurée dans un environnement dont j'ignorais même l'existence, j'ai été violée, maltraitée et menacée du pire au cas où je songerais à m'enfuir. Je suis tombée enceinte très vite, et à plusieurs reprises et j'ai accouché d'enfants indésirables. Je suis consciente que c'est dur de dire cela sur mes enfants, mais c'est la vérité. Mon rêve de devenir ingénieur s'est envolé en même temps que mes illusions et ma liberté. Mon cœur et mon âme se sont brisés en mille morceaux ; je n'ai même plus le courage de mettre fin à ma vie.
J'ai pourtant tout tenté pour échapper à ce quotidien inadmissible et invivable. Mon seul recours a été une cousine qui était contre tout ce qu'on m'avait imposé et qui m'a toujours discrètement aidée quand c'était possible. Je l'ai suppliée d'appeler J. et de tout lui raconter. Entre-temps, n'ayant pas eu de mes nouvelles pendant tout l'été, J. est allé voir mes parents qui lui ont raconté que je me suis mariée et que je ne voulais plus de lui. Il ne les a bien sûr pas cru et il a alerté la police française qui, par faute de preuve, a dû abandonner l'enquête. Contacté par ma cousine, il est venu au Maroc pour me chercher. Personne n'a voulu l'aider et un jour, quelqu'un l'a même appelé à son hôtel pour le menacer. Las et à bout de ressources, il est reparti bredouille en France. J'ai failli devenir folle de douleur en apprenant son départ. J'étais donc bel et bien finie. Morte. Prisonnière à jamais d'un homme très influent, riche et prêt à tout pour me garder auprès de lui.
Aujourd'hui, mon seul contact avec la civilisation est ma cousine qui me rend visite de temps en temps et qui ne peut que compatir à mon sort. D'ailleurs, c'est par son intermédiaire que je reçois votre magazine et c'est elle qui vous fera parvenir ma lettre.
Je vis depuis bientôt 8 ans ce cauchemar. Je n'ai toujours pas le droit de sortir, ni de téléphoner, ni de recevoir du courrier. J'habite avec mes enfants dans la même maison que les deux premières femmes de mon mari et leurs enfants qui ne nous rendent pas la vie facile. Ma mère est venue me rendre visite, mais j'ai toujours refusé de la voir. Je lui en veux trop pour lui pardonner.
Je n'espère pas par cette lettre retrouver ma vie d'avant. Il est évident que je ne suis plus la même. Je veux seulement vous faire partager mon histoire incroyable d'horreur mais vraie, et en faire profiter d'autres filles qui pourraient être prises au piège comme moi. Expliquer aussi à J. si jamais il lit ces mots, que je ne l'ai jamais quitté… et dire à ma famille que je leur pardonne leur haine, leur ignorance, que je leur pardonne ma vie, mais pas celle de mes trois enfants.
c
24 décembre 2008 11:28
Perdre son Amour, c'est se perdre soi-même. Je l'ai compris lorsque j'ai perdu un de mes enfants.

La vie n'est pas toujours aussi simple, on essaie de faire face mais parfois c'est trop difficile. Je fais partie de ces personnes qui ne se laissent pas abattre facilement et comme la plupart d'entre vous je pense, j'ai eu mon lot de désillusions et de malheurs. Je ne sais pas par quels miracles, je suis parvenue à surmonter pas mal de choses mais à ce moment précis j'ai l'impression d'avoir atteint mes limites, l'impression d'être vide de moi-meme, d'être au fond du gouffre.
J'aimais tant la vie...
Tout a changé, si brusquement... Je ne sais plus, je ne vis plus.
J'ai l'impression d'avancer dans un brouillard épais et je ne trouve pas l'issue.
Je suis perdue et j'ai si mal au fond de moi, j'ai l'impression d'être à vif, l'impression que le douleur m'étouffe, qu'elle se répand dans tout mon corps, dans ma tête et dans mon coeur.
J'ai envie de pleurer mais les sanglots je les ressens à l'intérieur de moi.


Pourquoi ?

Cette question me hante et me hantera à jamais.
Je crois qu'on se la pose tous à un moment ou à un autre, quand le malheur s'abat sur nous et que l'on cherche une hypothétique réponse !
Je crois devenir folle à force de chercher à savoir. Pourquoi, pourquoi lui, pourquoi cela m'arrive-t-il à moi alors que j'ai tant souffert par le passé !! Je suis en colère et résignée à la fois, je n'ai plus de forces, je suis à bout.
Je ne dors plus, je ne mange plus, je ne sors plus... Je ne vis plus.
Je survis !
je survis pour les autres, car une partie de moi-meme s'est éteinte.
Je survis pour ceux qui sont vivants.


Il était si petit

Tout est arrivé si subitement...
Des contractions, très intenses, très proches alors que j'étais dans le 5ème mois de grossesse !!!
Ca ne pouvait pas être ça, c'était beaucoup trop tôt ! Et puis les 2 ainés étaient arrivés à terme, il n'y avait aucune raison que le 3ème arrive maintenant !
J'ai attendu...
Une heure plus tard, j'étais à la maternité. Les douleurs s'étaient intensifiées et j'avais peur.
L'équipe de médecins s'affolait autour de moi, je les voyais aller-venir, parfois courir...
J'étais en salle de travail, j'avais l'impression qu'il y avait une assemblée autour de moi; mais ce n'était pas qu'une impression;gynécos, anesthésistes, pédiatres, réanimateurs, sages-femmes... Et moi je me sentais si seule...
L'accouchement n'a pas duré longtemps.
Je n'ai pas entendu son cri.
J'ai vu quelqu'un l'envelopper dans une couverture et s'en aller en courant...
Je ne sais pas ce qu'il s'est passé à ce moment là, et je ne veux pas le savoir.
Je suis restée dans cette salle froide, j'ai attendu.
Une infirmière est venue à coté de moi, m'a pris la main et à cet instant précis, j'ai su, j'ai compris...
Elle n'a pas eu besoin de me parler, j'ai vu la compassion et la pitié dans son regard.
Je suis allée voir mon fils au bout de 3h. J'avais peur.
Il était si petit...
l
24 décembre 2008 13:34
elle est vraie l'histoire du mariage forcé? perplexe
parce que je vois mal comment on peut retenir autant de temps une personne en captivité si ce n'est en la mettant dans un cachot. surtout une mere avec des enfants. ça me parait pas si credible. surtout à notre epoque. et puis elle me parait bien résignée. ou alors c'est moi qui n'ai connu que des femmes de caractere.
s
24 décembre 2008 14:02
""elle est vraie l'histoire du mariage forcé?""

Depuis lontemps qu'elles preparent le terrain avec "contes et legendes" .

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« Ni Putes Ni Soumises » s’installe au Maroc

mercredi 24 décembre 2008

Zineb Doulfikar, fondatrice et présidente de « Ni Putes Ni Soumises » dans les Alpes-Maritimes, a révélé dans un entretien accordé au quotidien d’informations Aujourd’hui Le Maroc que l’association « Ni Putes Ni Soumises » allait prochainement s’installer au Maroc : « Je suis heureuse d’annoncer qu’une antenne de l’association sera prochainement créée à Rabat et qui coïncidera avec la Journée de la femme qui se tiendra le 8 mars. A l’occasion des deux journées des « Marocaines d’ici et d’ailleurs », j’ai pu rencontrer quelques présidentes d’association à Rabat. Nous avons discuté d’une éventuelle implantation de « Ni Putes Ni Soumises » au Maroc. Je reviendrai au mois de mars prochain au Maroc, afin d’organiser une grande réunion avec plusieurs associations marocaines. L’implantation officielle de l’association au Maroc se fera en 2009. »
siryne
w
24 décembre 2008 15:25
si tu pouvais te contenter de lire comme tout le monde ça serait pas mal. essaye de t imaginer dans une bibliotheque en evitant de poluer ce post, je ne pense pas que je sois le seul a vouloir qu il reste comme ça.

merci
w
24 décembre 2008 16:15
dimanche 16 novembre 2008, par Alain Gresh

partie 1

dimanche 16 novembre 2008, par Alain Gresh

Cette histoire m’a été transmise par un internaute. Elle s’est déroulée au mois d’octobre et est rapportée par un témoin israélien.

« Récemment, j’ai participé à un rassemblement palestino-israélien appelé Soulha. Il y avait quelques centaines de Palestiniens et d’Israéliens à la recherche de la paix. À Soulha, j’ai rencontré Sami (j’ai changé son nom pour protéger sa vie privée), un jeune Palestinien de 22 ans d’un village de Cisjordanie. Sami a travaillé dans un supermarché à Tel-Aviv au cours des six dernières années pour aider sa famille. Il a été très heureux de rencontrer des Israéliens qui sont intéressés par la paix. Il m’a dit qu’il a toujours su qu’il y avait de bonnes gens des deux côtés, et il a voulu les rencontrer, et les faire rencontrer à ses amis et la famille. »

« Après la rencontre à Soulha, Sami a voulu poursuivre ses contacts avec ses nouveaux amis israéliens, et m’a invité, avec quelques autres personnes qu’il a rencontrés à la Soulha, à célébrer l’Aïd el Fiter (fête de fin de ramadan), à son domicile. Je ne pouvais pas y aller, parce que je partais en vacances le lendemain, mais deux Israéliens s’y sont rendus. Ils ont été reçus très chaleureusement par sa famille et d’autres personnes dans le village, et ils ont apprécié le grand festin. »

« Quelques heures après et alors qu’ils étaient encore là, Sami a reçu un appel sur son portable, d’un homme qui s’est identifié comme un policier palestinien, qui lui a dit de mettre les Israéliens hors du village, car il leur est interdit par la législation israélienne d’être là. »

« Quelques minutes après, Smadar, une Israélienne, a reçu un appel sur son portable, d’un homme parlant l’hébreu, qui s’est identifié comme Shabak (services secrets) et lui a dit qu’ils devaient quitter cet endroit. Alors, mes amis ont pris leur voiture et, ensemble, avec Sami, sont allés au plus proche point de contrôle. »

« Au point de contrôle, tous les trois ont été arrêtés, et emmenés à l’interrogatoire à la police d’Ariel. Là, ils ont été séparés. Les Israéliens ont été interrogés pendant quelques heures, après quoi ils ont été renvoyés chez eux par le bus (leur voiture a été confisquée pendant une semaine, à titre de punition). »
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