mieux vaut tard que jamais ....comme dirait l'autre
jeudi 3 août 2006, mis à jour à 14:49
L'OCI, Iran en tête, réclame une trêve immédiate au Liban Reuters Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et les dirigeants de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) ont réclamé un cessez-le-feu au Liban et à Gaza ainsi que la participation de pays membres à une future force internationale.
"Bien que le remède principal (à cette situation) soit l'élimination du régime sioniste, à ce stade un cessez-le-feu immédiat doit être appliqué", a déclaré Ahmadinejad.
"La Grande-Bretagne et l'Amérique, en tant que principaux associés du régime sioniste, doivent indemniser le Liban pour les dommages subis. Ces gouvernements doivent répondre pour leurs crimes au Liban", a-t-il ajouté dans son discours.
Le président iranien a exhorté les pays arabes et musulmans à ne plus entretenir de relations politiques ou économiques avec Israël.
"Nous devons nous montrer prêts à contribuer aux opérations de maintien de la paix sous la bannière des Nations unies", a pour sa part déclaré Abdullah Ahmad Badawi, chef du gouvernement malaisien, dans un discours rédigé en vue de la clôture de cette réunion extraordinaire organisée trois semaines après le début des hostilités au Liban. "La Malaisie est prête à le faire", a-t-il ajouté.
CASQUES BLEUS MUSULMANS
Exprimant la frustration ressentie dans le monde musulman, le Premier ministre bangladais Khaleda Zia s'est interrogé sur la tenue tardive de cette conférence.
"La question qui pourrait surgir au cours de cette réunion est 'pourquoi n'a-t-elle pas eu lieu avant?'", a-t-il dit.
Le chef du gouvernement indonésien Susilo Bambang Yudhoyono et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan ont également fait le déplacement, ainsi que des représentants de l'Egypte et du Pakistan.
Tandis que les délégations débattaient à huis clos, les diplomates des Etats représentés ont fait savoir que circulait un projet de déclaration finale appelant à un cessez-le-feu immédiat et souhaitant la participation de casques bleus musulmans à la force internationale qui devrait voir le jour.
Le document plaide en outre pour l'ouverture d'une enquête sur d'éventuels crimes de guerre imputables à Israël.
"De nombreux pays se sont dits prêts à envoyer des troupes sous la bannière des Nations unies", s'est félicité Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l'OCI, lors d'une pause dans les débats.
A l'issue de la séance, l'OCI, dans une déclaration, n'a pas exclu de contourner le Conseil de sécurité de l'Onu et le droit de veto américain pour se tourner directement vers l'Assemblée générale des Nations unies.
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