le Ministre de la Culture a consacré 3 millions 188 000 Dirhames pour la création de 61 projets d'Art ......... pour cette Année 2015
beaucoup ont posté sur ce forum que les Dessins la Sculture et l'ART la Musique ,sont Haram . le Ministère Marocain de la culture qui a accordé cette somme colossale, ignorait que le Dessin et l'Art et la Musique sont haram? [www.ahdath.info]
Modifié 1 fois. Dernière modification le 12/02/15 20:34 par sakki.
L'art n'est haram que chez ces foutus salafistes et wahhabites (musulmans sectaires et rétrogrades).
Le Coran n’interdit pas la représentation du Prophète, ni la représentation humaine en général. Ecrit dans une société où l’image est généralement absente (la péninsule arabique au VIIe siècle), le texte ne la mentionne qu’une seule fois : « Le vin, les jeux de hasard, les idoles sont des abominations inventées par Satan. Abstenez-vous en » (Sourate V, verset 90). Ce mot « idoles », littéralement « pierres dressées » (« Ansàb »), désigne les statues des païens.
La sunna, l’ensemble des paroles et actions de Mahomet, un très large corpus dictinct du Coran trié et mis par écrit entre le VIIIe et le IXe siècle, n’interdit pas non plus de représenter le Prophète. Mais elle définit une attitude méfiante vis-à-vis de la représentation des humains et des animaux. Ces images sont suspectes, associées aux idoles. Ainsi, dans le recueil de hadiths (les « dits ») de Mohammed Al-Bukhari (810-870), trois attitudes sont possibles envers elles : les tolérer, mais s'abstenir de les produire, les condamner ou les détruire. Cet article détaille les épisodes de la vie du Prophète tirés des hadiths sur lesquels la tradition se base pour bannir ces images des lieux de culte.
Ce que l’on reproche au faiseur d’images, c’est de singer le travail de Dieu : il prétend insuffler une âme à la matière façonnée. Il forme une création parallèle à celle de Dieu. « C’est ce qui fait qu’au XIXe siècle, à part quelques exceptions wahhabites [une doctrine rigoriste née au XVIIIe siècle, officielle au royaume d’Arabie saoudite], tous les théologiens acceptent la photographie et le cinéma. Elles ne font que reproduire ce que Dieu a déjà créé », précise Silvia Naef, professeure au département des études arabes à l’université de Genève.