Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
El Hajeb , ya n'a marre ! ! !
28 septembre 2007 00:25
Société. La vie après le bordel

Les militants associatifs viennent
à la rencontre des prostituées.
(ASSOCIATION AL AMAL)


El Hajeb se débarrasse peu à peu de sa réputation de “ville de prostituées”. L'arrivée de la police y est pour beaucoup. Les projets de développement rural aussi. Mais les filles trouvent rarement des solutions alternatives de survie.


Hay Akechner. Situé dans l'ancienne médina, ce quartier réputé être le “Bousbir” de la ville d'El Hajeb n'est plus ce qu'il était. Les sinueuses ruelles qui le traversent sont quasi désertes.

De nombreuses maisons sont à l'abandon. Beaucoup d'entre elles sont
d'ailleurs cadenassées et mises en vente. Et puis, faute de clients, les rares commerces encore ouverts s'apprêtent à baisser définitivement leur rideau. Dans ce décor lugubre, des grappes de femmes sont accroupies par terre. Alors que les unes tamisent leur blé, d'autres donnent l'impression de regarder tout bonnement dans le vide. Un peu plus loin, quelques gamins, pieds nus, se lancent des pavés, dans l'indifférence totale. Difficile d'imaginer, pour ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, que ce sinistre quartier, appelé le “secteur”, a été depuis l'indépendance, et même avant, jusqu'à il y a un an, l'un des principaux pôles d'attraction de toute la région.

“En arrivant à El Hajeb, il suffisait de demander à la première personne que vous croisiez la direction du secteur. Une fois sur place, vous aviez des ruelles entièrement bondées de prostituées. Près de 400 à 500 filles, de tous âges et de tous genres qui s'offraient à vous pour de modiques sommes. La passe démarrait à peine à vingt dirhams”, raconte ce responsable associatif de la région avant d'ajouter que la clientèle était très diversifiée : “Il y avait de tout : des célibataires, des hommes mariés et puis tous ces jeunes garçons qui affluaient pour y abandonner leur virginité, sans oublier que la réputation d'El Hajeb avait largement dépassé les frontières. Avant leur fermeture, la ville grouillait d'Algériens ainsi que de tous les pervers sexuels à la recherche de très jeunes filles”. Alors qu'a-t-il bien pu arriver pour que ce quartier légendaire, qui a tenu des dizaines d'années durant, soit réduit à un quartier tout simplement misérable et quelconque ?
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 00:27
Enfin, l'boulisse !
Cette “révolution” est due incontestablement à l'arrivée tant attendue des forces de police à El Hajeb. Parce qu'il faut savoir que jusqu'en décembre 2005, ce sont les gendarmes qui avaient le monopole de la sécurité dans la ville. Comment alors une prostitution de cette ampleur a-t-elle pu survivre et se développer malgré leur présence ? Avaient-ils des instructions strictes pour ne pas intervenir ? Un officiel ayant requis l'anonymat avoue : “En arrêtant ces filles, nous aurions causé un drame social énorme dans la ville. Et puis il ne faut pas oublier qu'en plus de ne pas avoir les moyens nécessaires, les gendarmes ne sont pas qualifiés pour les opérations de proximité”. Autre son de cloche chez ce membre du conseil communal : “Foutaises, les gendarmes étaient plutôt dans le coup en protégeant tout ce beau monde. En contrepartie, ils étaient largement récompensés. D'ailleurs il suffit de voir toutes ces villas que certains d'entre eux ont acquises dans la région. Pour l'anecdote, on les surnommait “gendarmes 205” parce que, à peine débarqués, ils arrivaient à se payer une Peugeot 205, ou bien Imarate par exemple”. Amina, cette femme de 35 ans qui a dû travailler pendant plus de cinq ans au “secteur” pour nourrir ses deux enfants abandonnés par leur père, nous confirme cette connivence : “Tout le monde touchait sa part, du simple brigadier aux gradés. Et ils ne faisaient pas que fermer les yeux puisqu'ils participaient très souvent à nos soirées et en présence de très jeunes filles”. Selon de nombreuses sources sur place, les gendarmes ne sont pas les seuls à avoir profité de la situation. Certains magistrats de Meknès auraient mangé également dans la main de quelques grosses entremetteuses. “Quand certaines filles se faisaient arrêter exceptionnellement, parce qu'il fallait bien que les gendarmes donnent à leurs supérieurs l'impression qu'ils travaillaient, elles étaient soit relaxées soit condamnées à des peines très légères”, se souvient Amina. Mais le plus ahurissant dans l'histoire vient du côté des élus. Lors des élections, certains candidats dans l'une des quatre circonscriptions de Hay Akechner, faisaient venir des fourgons pleins de filles d'autres régions du Maroc. Celles-ci n'ayant jamais eu de carte d'identité, étaient faciles à inscrire sur les listes électorales locales. D'ailleurs, d'après ce membre du conseil communal, un des élus actuels serait un proxénète notoire. “Oui c'est vrai, nous confirme Amina, les candidats se bousculaient dans les maisons closes pour nous demander de voter pour eux. En contrepartie, ils nous offraient leur protection”. Pourquoi alors a-t-on dû attendre aussi longtemps pour que cette situation évolue enfin ?

C'en est assez !
Le tournant a lieu d'abord en 1997 avec l'affaire Khadija Bahi. Cette fillette séquestrée au “secteur” durant huit longues années, réussit alors à s'enfuir et à faire éclater au grand jour son calvaire. Les projecteurs se tournent alors vers ce minuscule patelin qu'on appelle El Hajeb. Le Maroc tout entier découvre la triste réalité de toutes ces femmes, dont font partie des mineures, obligées de se prostituer pour survivre à leur misère, mais surtout l'existence de cas de séquestrations. Ce militant associatif qui a pris part à l'élaboration d'un recensement à l'époque, affirme : “Les cas de séquestration étaient très nombreux, ils se comptaient par dizaines. Ce sont généralement des petites filles kidnappées, droguées et vendues à des entremetteuses entre 1500 et 4000 dirhams. Certaines d'entres elles restaient séquestrées durant des années et ne voyaient pratiquement pas le soleil. D'ailleurs même pour aller se laver, elles étaient emmenées en groupe en pleine nuit, dans des fourgons, en direction d'un hammam loué pour l'occasion. Et je peux vous assurer que si demain on creusait à l'intérieur de ces maisons-là, on trouverait des cadavres”. A la suite des pressions des médias, des partis et surtout de la société civile, les autorités ont été obligées de réagir. C'est donc l'approche sécuritaire qui va prévaloir, puisqu'une grande campagne sera menée dans la ville. Beaucoup de filles seront arrêtées, d'autres quitteront la région… Mais ce statu quo ne durera pas longtemps. Trois ans tout au plus.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 00:28
On a tout simplement attendu que ça se tasse, le temps que tout le monde nous oublie comme cela s'est toujours fait”, raconte Amina. Mais cette fois-ci les habitants d'El Hajeb sont décidés à réagir. Ils sont agacés par la réputation que traîne leur ville. “A chaque fois qu'on dit à quelqu'un qu'on est originaire d'El Hajeb, sa première réaction est : la ville des putes, vous devez être gâtés a khouya ! On a un minimum de fierté quand même. Et encore plus agaçants sont ceux qui affirment que notre ville ne vit que grâce à la prostitution. Mais faux, il faut savoir que 95 pour cent des filles ne sont pas d'El Hajeb, qu'elles envoient donc le gros de leur argent à leur famille”, explique l'air navré ce responsable associatif. Et tous ces commerçants qui vivaient grâce aux prostituées et à leurs clients ? “Ils sont une petite poignée qui ne représente rien dans l'économie de notre ville”, répond-il. Ce qui motive encore davantage les habitant d'El Hajeb, c'est le fort taux de criminalité qu'ils incombent à la prostitution. “Beaucoup d'alcool et de drogue circulaient dans ce quartier, ce qui provoquait beaucoup de tensions. Sans oublier les règlements de compte dans ce milieu. Il ne se passait pas une semaine sans qu'il y ait un meurtre dans la ville”, rapporte cette source sécuritaire. Alors la société civile locale multiplie les actions de communication en direction des médias, tout en interpellant infatigablement le ministère de l'Intérieur quant à la précarité de sa situation. Tous ces efforts seront enfin récompensés avec l'arrivée d'un nouveau gouverneur en 2004 : “Nous avons très vite senti, dans le discours de ce monsieur, que la stratégie de l'Etat en cette matière était en pleine évolution”. Preuve en est, la rencontre ayant pour sujet la prostitution, une première, qui a réuni l'année suivante tous les acteurs concernés de la région : gouverneur, commissaire divisionnaire, membres du conseil communal, ministère de la Justice, société civile… “Au lieu de garder tout ça tabou, nous avons décidé d'en débattre pour trouver ensemble des solutions, non seulement pour la ville, mais aussi pour toutes ces jeunes femmes qui sont avant tout des citoyennes marocaines”, stipule cet officiel. Tant mieux alors !

Que deviennent les filles ?
La grande majorité d'entre elles n'étant pas originaire d'El Hajeb, elles ont été poussées à partir. Elles se sont très probablement installées dans les patelins voisins. “L'approche sécuritaire s'imposait dans ce cas. C'est la seule manière de décourager toutes ces filles qui viennent chez nous pour survivre. C'est triste à dire mais il faut que chaque ville de ce pays assume sa pauvreté”, se justifie ce membre du conseil communal. D'après une source sécuritaire, un peu moins d'une centaine de filles ont été cependant interpellées depuis l'arrivée de la police. “Elles ont été prises en flagrant délit. En plus de devoir fournir des résultats à nos supérieurs, nous ne faisons qu'appliquer la loi. S'il y a problème par rapport à ça, c'est au législateur qu'il faut le soumettre”. Restent alors les filles d'El Hajeb. Elles sont toujours là. La plupart d'entre elles évitent de travailler au “secteur”, elles ont donc changé leurs habitudes. “C'est beaucoup plus dur aujourd'hui. Soit on fait le trottoir, soit on attend des clients qui nous appellent sur notre portable. Au final, on se fait vraiment très peu de clients”. Une chose est sûre, toutes les filles rencontrées voudraient que la situation récente en ville coïncide avec une nouvelle vie pour elles, une vie où elles n'auraient plus besoin de vendre leur corps pour se nourrir, elles et leurs proches. C'est le cas de Houria que l'on retrouve dans les locaux de l'association Amal, une ONG locale dédiée à la femme. “Bien sûr que j'ai envie d'arrêter. Est-ce que vous croyez que c'est plaisant de se faire monter par une vingtaine de gars dans la journée”. Quelles alternatives leur offre-t-on alors ? Pour le moment rien de bien concret si ce n'est quelques projets en cours de développement. “On leur propose certaines activités génératrices de revenus, notamment l'élevage d'abeilles, de chèvres ou de lapins ou la fabrication de produits artisanaux”. Reste à savoir si c'est assez pour contrebalancer le plus vieux métier du monde.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
c
28 septembre 2007 00:29
dans kel region sa?
28 septembre 2007 00:29
Relance. Ça bouge à El Hajeb

Les autorités locales se penchent sérieusement sur l'image de leur ville. Considérée à ce jour encore comme le bastion de la prostitution au Maroc, la ville s'active pour devenir dans les prochaines années une destination touristique comme les autres. En ville, si on négocie toujours l'ouverture du premier hôtel d'El Hajeb, les travaux de réaménagement des artères principales sont bien avancés, surtout le passage obligé de tous ceux qui viennent de Meknès en direction d'Ifrane et Errachidia. “Les gens qui passaient par là, surtout les familles, avaient honte de s'arrêter chez nous. Nous avons aménagé du mieux que nous pouvons cette artère, en y ouvrant des cafés, commerces et jardins, pour les inciter à s'arrêter”. D'autre part, un coup de pouce considérable est en train d'être donné au monde rural puisque de nombreux gîtes sont en cours d'installation...
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 00:31
Voila mon coup de gueule de la soirée , tout le monde parle de cet ville EL HAJEB CITY , c'est terminé BASTA , tournons la page , surtout que beaucoup parlent de cet ville , sans la connaitre réellement...angry smiley

ps: El HAJEB se situe dans le moyen-atlas , entre Meknés l'impériale et Ifrane la Suisse...
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
T
28 septembre 2007 00:36
C'est quoi ça angelo,un cas de conscience.T'es de Al hajeb?......C'est vrai qu'elle a vraiment mauvaise reputations cette ville,c'est pas trop dur pour toi a vivre au quotidien,je veux dire t'as pas un peu de mal a l'assumer?.
Nech zie Al hoceima.........Tamassint*
c
28 septembre 2007 00:36
Citation
angelo a écrit:
Voila mon coup de gueule de la soirée , tout le monde parle de cet ville EL HAJEB CITY , c'est terminé BASTA , tournons la page , surtout que beaucoup parlent de cet ville , sans la connaitre réellement...angry smiley

ps: El HAJEB se situe dans le moyen-atlas , entre Meknés l'impériale et Ifrane la Suisse...


Tu as bien raison, c'est comme ça qu'on avance au lieu de ressasser encore et encore les mêmes histoires!
28 septembre 2007 00:45
Citation
ixccen- a écrit:
C'est quoi ça angelo,un cas de conscience.T'es de Al hajeb?......C'est vrai qu'elle a vraiment mauvaise reputations cette ville,c'est pas trop dur pour toi a vivre au quotidien,je veux dire t'as pas un peu de mal a l'assumer?.

Exact , je suis né en France , mais je suis berbére de cet ville , j'y habite l'été...

Pourquoi tu veux que se soit dur franchement/honnétement ...

Je l'assume pleinement , mais certaine personne inculte , parle de cet ville sans la connaitre réellement, et se permettent de la critiqué ...

EL HAJEB= maison closes...
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 01:01
Géographie :

Située à la charnière de la riche plaine du Saïs et des premiers contreforts du Moyen Atlas, la ville se trouve à 30 km au sud de Meknès, à 60 km au sud-ouest de Fès, à 30 km au nord d'Azrou, à 70 km au sud-est de Khémisset, et — à vol d'oiseau — à 200 km à l'est de Casablanca.


Données climatiques :

Le climat est de type continental , froid l'hiver et chaud l'été. El Hajeb Haut — les quartiers situés sur les falaises (Cantina, Chiba...) — connaissait jadis d'importantes chutes de neige en hiver, mais depuis les années quatre-vingts, la neige se fait rare à cette période de l'année (effet de serre ?). Avec une variation moyenne de 5%, le climat est semblable à celui de Meknès — toutefois un peu moins chaud en été.


Histoire :

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Urbanisme :

Caractéristiques générales de l'habitat :

En dehors des cas particuliers constitués par le quartier Cantina ou la kasbah, la plupart des maisons d'El Hajeb ont à peu de chose près la même structure que dans le reste de la région du Saïs : une forme cubique, un rez-de-chaussée occupé par un garage, un atelier ou une boutique, un ou deux étages d'habitation, et tout en haut, une terrasse, souvent agrémentée d'une pièce d'appoint. Le plus souvent, ce type de maison est dépourvu de cour ou de jardin. On notera que tous les quartiers neufs suivent ce modèle architectural.

D'une manière générale, il existe peu d'immeubles dépassant trois étages — ainsi qu'on en rencontre fréquemment dans les banlieues des grandes villes (Fès ou Meknès, pour ne citer que les plus proches). Ceci confère à El Hajeb un aspect « gros village » qui n'est pas le moindre de ses charmes.


Évolution et projets :

Depuis ces dernières années, on note de réels efforts — d'origine publique ou privée — concernant l'amélioration de l'environnement urbain.

Progressivement, les vieilles maisons sont reconstruites ou restaurées — notamment dans les quartiers situés au sud de l'avenue Hassan II, juste au-dessous de la falaise ;
Les rues commencent à être correctement goudronnées ;
Des arbres sont plantés le long de certains axes principaux qui jusque là en étaient dépourvus ;
Les jardins publics sont mis en valeur (celui de la source Ain Khadem, par exemple) ; de nouveaux sont parfois créés (celui à côté du marché ou celui en face de la mairie), etc.
Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Économie :

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Administration :

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Démographie :

La population urbaine d'El Hajeb est d'environ 80 000 habitants.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 01:01
Émigration :

Dans les années 60 et 70, de nombreux habitants ont émigré vers l'Europe — en France surtout, mais également en Italie ou en Espagne, et, dans une moindre mesure, en Suisse, en Allemagne, en Hollande...

En ce qui concerne la France, on peut noter qu'une forte proportion d'émigrants d'El Hajeb ou de sa province s'est installée à Nîmes ou dans ses environs, ce qui a permis de nouer des liens très forts — quoique non officiels — entre les deux villes.


Berbères :

Une très grande partie de la population d'El Hajeb est composée de Berbères, appartenant à la tribu confédérée des Zayanes et parlant le dialecte « tamazight du Maroc central » — parfois appelé « braber » ou « zayane ».

Il n'est pas facile de chiffrer exactement la proportion de Berbères sur l'ensemble de la population, d'autant plus que tous les Berbères ne sont pas nécessairement berbérophones — certains d'entre eux, en effet, sont exclusivement arabophones — mais on peut avancer, pour donner un ordre d'idée, que plus d'un habitant sur deux est d'origine et de culture berbère.


Sport :

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Culture et loisirs :

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Marchés :

Il existe trois marchés à El Hajeb.


Le marché couvert :
Le marché couvert est ouvert tous les jours dans les halles situées sur l'avenue Hassan II, à côté de la mairie. Il est centré essentiellement sur l'alimentation : fruits et légumes, viande, poisson, épices...


Le marché découvert :

Situé près du quartier El Moradi, le marché découvert est ouvert tous les jours également. Il est lui aussi essentiellement centré sur l'alimentation.


Le marché hebdomadaire :

Tous les lundis, un marché se tient sur un immense terrain vague situé sur le plateau, sur la droite à la sortie de la ville, en direction d'Azrou. Ce marché propose, en plus de l'alimentation, des articles de bazar, des vêtements, du tissu, de l'outillage, etc. Il s'agit d'un marché très important, attirant des commerçants et des clients des villes voisines.


Lieux et monuments :

Les falaises :

La ville d'El Hajeb est traversée du nord-est au sud-ouest par une ligne de falaises séparant les quartiers « d'en bas » — en direction de Fès ou Meknès — de ceux « d'en haut », situés sur le plateau, au sud-est — Cantina, Chiba, etc. Depuis ces falaises — qui constituent précisément la limite du Moyen Atlas — on peut découvrir un panorama imprenable sur la plaine du Saïs.

Ces mêmes falaises sont par ailleurs trouées d'un certain nombre de grottes. L'entrée de l'une d'elles, nettement visible depuis la route en direction de Fès, ressemble à la gueule ouverte d'un lion. Une autre curiosité : quelques habitations troglodytiques ont été construites au pied même de ces falaises, dans les vieux quartiers situés derrière le marché couvert.

Pour toutes ces raisons, les falaises d'El Hajeb constituent un lieu de randonnée exceptionnel, à quelques pas du centre-ville.


Les sources :

La ville d'El Hajeb est réputée pour les nombreuses sources qui coulent sur son territoire. Certaines d'entre elles jaillissent même au cœur de la ville — par exemple, la source Ain Khadem, située au milieu d'un très agréable jardin public adossé à la falaise.

Dans les environs immédiats de la ville, on peut citer également la source Boubouda, qui jaillit au milieu de rochers entourés de figuiers — sur le plateau, à quelques kilomètres au sud-est, après le hameau de Boukhou— et qui peut faire l'objet d'une excursion très attrayante.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 01:02
L'avenue Hassan II :
La ville d'El Hajeb semble s'organiser autour d'un axe essentiel : l’avenue Hassan II, qui dessert la plupart des quartiers de la ville.

Cette longue artère de quatre voies, orientée nord-est (en direction de Fès) et sud-ouest (en direction de Meknès), est à peu près parallèle à la ligne des falaises qui surplombent la ville. On y trouve, entre autres choses, de nombreux commerces (cafés, épiceries, bazars et boutiques diverses), un bureau de poste, deux banques, la grande mosquée, la mairie, le marché couvert, etc.

L'avenue Hassan II est empruntée quotidiennement par de nombreux véhicules faisant le va-et-vient entre le Saïs (Fès, Meknès...) et le Moyen Atlas (Azrou, Ifrane...), ce qui génère parfois quelques encombrements. Malgré cela, cette avenue constitue un lieu privilégié de rencontre et d'échange entre les citadins et les paysans des environs, ce qui en fait un endroit toujours très animé, et très agréable à parcourir.


La kasbah :

La kasbah d'El Hajeb est située entre les quartiers Cantina et Ciba. Elle est entourée de remparts relativement bien conservés.

Du temps du Protectorat, les vieilles maisons sans étage de sa médina étaient affectées aux soldats. Elles sont encore occupées pour la plupart, mais sont pauvrement entretenues. Certaines d'entre elles sont pourvues de modestes jardins, ce qui, ajouté à la tranquilité des lieux — les remparts isolent la médina du reste de la ville —, confère un certain charme à ce quartier, malgré l'insuffisance évidente des équipements.

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Le quartier Cantina :

Cantina se trouve sur le plateau sur la route menant à Azrou et Ifrane.

Il s'agit d'un quartier édifié — pour l'essentiel — au cours de la première moitié du XXe siècle, sous le Protectorat, ce qui explique le style de bon nombre d'habitations du type villas « à la française » : une maison coiffée d'un toit de tuiles, le plus souvent entourée d'un jardin.

Cet aspect résidentiel « à l'occidentale » tranche un peu avec le reste de la ville mais ne nuit pas à l'agrément de ce quartier, apprécié par les habitants autant que par les gens de passage.

Cette section est vide ou n'est pas assez détaillée, votre aide est la bienvenue !

Tourisme :

Le tourisme est, pour l'instant, très peu développé à El Hajeb. Il est permis de s'en étonner si l'on considère les nombreuses potentialités que renferment cette cité et ses environs immédiats.

La ville en elle-même offre déjà un certain nombre de curiosités, certes modestes, mais qui ne demandent qu'à être mises en valeur pour constituer un projet de visite ou d'excursion. Citons l'avenue Hassan II et les vieux quartiers (en cours de rénovation), la kasbah, le quartier Cantina, le grand marché du lundi, etc.

Mais les véritables richesses sont un peu à l'extérieur : tout d'abord la célèbre falaise ; ensuite, les non moins fameuses sources ; l'immense plateau au sud-est, premier escarpement du Moyen Atlas ; sans oublier bien sûr la proximité immédiate de la riche campagne du Saïs.

Ajoutons à tout cela les traditions berbères, encore très vivaces dans toute la région : fantasia, ahidous, musique berbère, poésie amazighe, etc.
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
28 septembre 2007 01:05
Voila quelques photos de la ville : [elhajeb.aa4l.fr]
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
c
28 septembre 2007 01:13
pa mal le site il es bien fait en tou ca

jverai sa demin
28 septembre 2007 01:54
Citation
lila3802 a écrit:
pa mal le site il es bien fait en tou ca

jverai sa demin

Merci pour l'attention...smiling smiley
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
a
28 septembre 2007 07:27
salam

je n'y suis jamais allé et je ne savais pas que la ville avait cette reputation la.
en fait je croyais que c'etait ma ville vu qu'a chaque fois que je dis que je viens de la, on me dit, ah ouais la ville des p****! il faudrait que j'aille faire un tour a el hajeb pour voir (je sais que j'y suis allé petite mais je m'en rappelle pas) pour voir a quoi ca ressemble.
Il faut se garder de trois fautes : parler sans y être invité, ce qui est impertinence ; ne pas parler quand on y est invité, ce qui est de la dissimulation ; parler sans observer les réactions de l'autre, ce qui est de l'aveuglement. [Confucius]
m
28 septembre 2007 13:35
Citation
aela.91 a écrit:
salam


en fait je croyais que c'etait ma ville vu qu'a chaque fois que je dis que je viens de la, on me dit, ah ouais la ville des p****! .


t'es de kel ville ?
c
28 septembre 2007 15:02
winking smiley en tout les cas jen avai jamais entendu parlé auparavent

Citation
angelo a écrit:
Citation
lila3802 a écrit:
pa mal le site il es bien fait en tou ca

jverai sa demin

Merci pour l'attention...smiling smiley
c
28 septembre 2007 15:10
Ce sont de belles photos en tout cas, une belle ville à visiter, bravo pour le site, c'est une très bonne initiative, il n'y a que la connerie qui empêche d'avancer. Tu peux être fier de ta région.
28 septembre 2007 19:03
Citation
coccinel a écrit:
Ce sont de belles photos en tout cas, une belle ville à visiter, bravo pour le site, c'est une très bonne initiative, il n'y a que la connerie qui empêche d'avancer. Tu peux être fier de ta région.

Salam , la ville est en pleine extension de travaux : le premier hotel de la ville qui sera immense , ainsi que son restaurant pour attirer les touristes de passage en direction d'Azrou ou Ifrane ...

Merci smiling smiley
Un Chleuh parmi tant d'autre ...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook