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Le hadith du jour est...
J
16 mai 2011 20:27
Un homme ilétré assistait à des cours à la Mosquée lorsque l'un des cours attira son attention.

Ce cour disait qu'il existait deux paroles légères à dire et qui pèseront très lourd sur la balance!
Ces phrases sont aimées par Allah (subhanAllah wa ta3ala) et ces phrase sont agréables pour Allah azza wajjal!

L'homme avait un problème au coeur il me semble et il était sur la table d'opération, à l'époque il criait sur tout les toits ce cour il aimait ce cour, il le disait à la boucherie à l'épicier etc... Il était présumé mort et il se réveilla d'un coup pour dire au médecin, non musulman, le cour. Une fraction de seconde après, il était mort. Il ne s'était réveillé que pour lui dire ça à croire la stupéfaction du médecin et le médecin, hamdulillah rabbi lah lamin, s'est reconverti et travaille au nom de l'Islam!

Les phrases: SubhanAllayhi wa bihamdi et SubhanRabbi al a'la (Gloire et pureté à Allah, Gloire à Allah)

Plein plein de hassanates rien qu'en disant cela avec la langue, apprenez-le et transmettez-le. La récompense qu'ils auront (ceux à qui vous l'avez appris) vous reviendra également. Et ainsi de suite, beaucoup de hassanates! Inch'Allah (subhanAllah wa ta3ala)
a
16 mai 2011 20:51
Les savants ont dit :

« Le repentir de tout péché est une obligation :
a)
S’il s’agit d’une désobéissance entre l’homme et Dieu exalté, ne se rapportant pas au droit d’un humain, le repentir
à trois conditions pour être agréé de Dieu :
1. Qu’on cesse immédiatement de désobéir.
2 Qu’on éprouve le regret d’avoir
désobéi. .
3. Qu’on décide de ne plus jamais revenir à cette désobéissance.
Si l’une de ces 3 conditions vient à manquer, le repentir n’est plus valable.


b)
Si cette désobéissance lèse un être humain, le repentir a alors 4 conditions : les trois précédentes et l’on doit
s’acquitter en outre du droit de la personne lésée. S’il s’agir d’argent ou autre chose pareille, on doit le lui restituer. S’il
s’agit d’une calomnie proférée contre lui, on doit se mettre à sa disposition pour en recevoir le châtiment, ou bien on essaie
d’obtenir son pardon. Si c’est une médisance, on doit aussi s’en excuser. On doit se repentir de tous les péchés. Si le pécheur
se repent seulement de certains de ses péchés, les gens justes disent que son repentir est valable pour ce qui concerne ces
péchés mais qu’il doit se repentir de ce qui en reste. Les arguments du Livre, de la Sunna et du consensus de la communauté
sont tous unanimes pour dire que le repentir est obligatoire.

Dieu le Très Haut a dit :

24.31 « … Revenez tous à Dieu, Ô Croyants ! Peut-être récolterez-vous le succès ».

2.3 « Implorez votre absolution de votre Seigneur puis revenez à Lui ».

66.8 « O vous qui avez cru ! Revenez à Dieu dans un retour sincère ».

Pour ce qui est des hadiths :

13. Abou Hourayra (RA) a dit : J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Par Dieu : ! Je me repens sûrement chaque
jour plus de soixante dix fois » (Rapporté par Al Boukhari)

14. Al Aghar Ibn Yasâr Al Mouzanî a dit : Le Messager de Dieu à dit : « O gens ! revenez à Dieu et implorez de Lui
votre absolution ; je me repens moi-même cent fois par jour » (Rapporté par Moslem)

15. Anas Ibn Malek Al Ansarî (RA), le serviteur du Messager de Dieu a dit : Le Messager de Dieu a dit :
« Certes Dieu se réjouit du repentir de Son esclave plus que ne se réjouit l’un de vous lorsqu’il se retrouve par hasard son
chameau après l’avoir perdu dans une terre désertique » (Unanimement reconnu authentique)
Et dans la version de Moslem : Dieu Se réjouit certainement de Son esclave quand il revient à Lui plus que ne se réjouit l’un
de vous qui était sur sa monture dans une terre désertique. Elle s’échappe tout à coup en emportant sa nourriture et sa
boisson. Il désespère de la revoir et s’allonge à l’ombre d’un arbre n’ayant aucun espoir de retrouver sa monture. Cependant
qu’il est ainsi, voilà que sa monture se tient debout devant lui. Il la saisit par la bride et dit sous l’effet de sa joie excessive :
« Seigneur Dieu ! Tu es mon esclave et je suis Ton seigneur » (s’étant embrouiller tellement il était joyeux).

16. Selon Abou Mûssa Al Ash’arî, le prophète a dit : « Dieu exalté tend Sa Main la nuit pour accepter le repentir du
pécheur du jour et le jour pour accepter le repentir du pécheur de la nuit ; et ce jusqu’à ce que le soleil se lève de l’Occient
(c’est à dire jusqu’à la résurrection) » (Rapporté par Moslem).

17. Selon Abou Hourayra (RA), Le Messager de Dieu a dit : « Celui qui s’est repenti avant que le soleil ne se lève de
l’Occident, Dieu agrée son repentir ». (Rapporté par Moslem).

18. Selon ‘Abdulâh Ibn ‘Omar (RA), le Prophète de Dieu a dit : « Dieu glorifié et honoré accepte le repentir de
l’esclave (=l’homme) tant qu’il n’est pas à l’agonie de la mort ». (Rapporté par Tirmidhi)

19. Zirr Ibn Houbeysh a dit : « Je me rendis chez Safwân Ibn ‘Assal (RA) pour l’interroger sur le passage des mains sur les
chaussures (permission réservée au voyageur, dans ses ablutions, de ne pas se déchausser mais de passer ses mains mouillées sur ses chaussures). Il me dit : « Qu’est ce qui te fait venir, O Zirr ? ». Je dis : « La recherche du savoir ». Il dit : « Les Anges baissent leurs ailes (par respect et humilité) devant celui qui se consacre à la recherche du savoir ». Je dis « Mon esprit n’a pas accepté la permission du passage des mains après les défections et l’urine, et tu es l’un des Compagnons du Prophète. Je suis donc venu te demander si tu l’as entendu dire pareille chose ». Il dit « Oui, et il nous ordonnait, quand nous
étions en voyage, de ne pas nous déchausser durant trois jours avec leurs nuits sauf en cas de souillure majeur (rapport sexuel)
à l’exception des défécations, de l’urine et du sommeil. » Je dis : « L’as-tu entendu dire quelque chose au sujet de ceux que
l’on aime ? ». Il dit : « Oui. Nous étions avec le Messager de Dieu dans un voyage. Alors que nous étions auprès de lui,
voilà qu’un bédouin l’appela d’une voix qu’il avait bien forte : « O Mohammad ! » Le Messager de Dieu lui répondit à
peu près sur le même ton : « Me voici ! ». Je dis au bédouin : « Malheur à toi ! Baisse un peu ta voix ! ». Il dit : « Par Dieu je
ne baisserai pas ma voix ». Puis il dit : « L’homme aime certaines gens mais ne peut atteindre leur niveau (pour être avec eux
au Paradis), dis moi ce que tu en penses ! ». Le Prophète lui dit : « Au jour de la résurrection, l’homme est avec ceux
qu’il a aimé ». Puis il ne cessa de nous parler jusqu’à ce qu’il cita une porte qui s’ouvrira de l’Occident et dont la largeur
équivaudrait au parcours du cavalier durant quarante ou soixante dix ans. Souyân, l’un des narrateurs, dit : « Cette porte
s’ouvrira du côté de la Syrie. Dieu exalté l’a créée le jour même où il créa les cieux et la terre, ouverte au repentir et ne se
refermant que lorsque le soleil se lèvera de son côté ». (Rapporté par Tirmidhi)

20. Selon Abou Sa’id Al Khoudri (RA), Le Messager de Dieu a dit : « Parmi ceux qui vivaient avant vous il y avait un
homme qui avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Il demanda quel était le plus grand savant de la terre. On lui désigna un
moine. Il alla le trouver et lui dit qu’il avait tué quatre vingt dix neuf personnes. Est-ce qu’il restait quelque possibilité de se
repentir ? « Le moinde dit aussitôt : « Non ». Il le tua sur le coup et compléta ainsi à cent le nombre de ses victimes. Puis il
demanda quel était l’homme le plus savant de la terre. On lui en désigna un. Il lui dit : « J’ai tué cent personnes. Ai-je encore
quelque possibilité de me repentir ? » Il Lui dit : « Oui et qu’est ce qui suppose à ton retour à Dieu ? Va à tel pays. Là vivent
des gens qui ne font qu’adorer Dieu exalté. Adore Dieu avec eux et ne te retourne plus à ton pays car c’est une terre de
mal ». Il se mit donc en marche et lorsqu’il fut à la moitié du chemin il fut atteint par la mort. Les Anges de la miséricorde
(ceux qui accueillent les mourant agréés par Dieu) se disputèrent à son sujet avec les Anges des tourments (les uns voulant le
destiner au Paradis les autres voulant le destiner à l’Enfer). Les Anges de la miséricorde dirent : « Il est venu plein de repentir
désirant de tout son coeur retourner à Dieu ». Les Anges des tourments dirent : « Il n’a jamais fait de bien dans sa vie ». C’est
alors qu’un Ange vint à eux sous une apparence humaine. Ils le prirent comme arbitre. Il leur dit : « Mesurez la distance qui
le sépare de la terre du mal et celle qui le sépare de la terre du bien. Destinez le ensuite à celle dont il est le plus proche ». Ils
mesurèrent et trouvèrent qu’il était plus près de la terre qu’il voulait rejoindre et ce furent les Anges de la miséricorde qui lui
retirèrent son âme. (Unanimement reconnu authentique).
Dans une autre version : « La cité vertueuse était plus proche d’une seule palme et c’est pourquoi il fut compté de ses
habitants ». Dans une troisième version : « Dieu exalté inspira à la terre du mal de s’éloigner et celle du bien de se
rapprocher. Puis Il dit : « Mesurez la distance qui les sépare ». Ils trouvèrent qu’il était plus proche d’une palme de la cité du
bien. Aussi fut-il absout de ses péchés..
a
16 mai 2011 20:54
Attention, le hadith qui suit est un peu long, mais il est magnifique

21. ‘Abdullah Ibn Ka’b Ibn Malek (RA) a dit : « J’ai entendu Ka’ab Ibn Malek (RA) raconté sa fameuse histoire lorsqu’il
faussa compagnie au Messager de Dieu lors de l’expédition de Tabuk. Ka’b a dit : Je n’ai jamais faussé compagnie au
Messager de Dieu dans aucune de ses campagnes sauf celle de Tabuk. Cependant je n’ai pas participé à la bataille de
Badr et, à ce moment, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cela de reproche. C’est que Messager de Dieu
n’était sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Qoreysh jusqu’à ce que Dieu exalté
les mît face à face avec leur ennemi, sans rendez-vous préalable. J’ai effectivement été témoin avec le Messager de Dieu
de la nuit de ‘Aqaba où nous avions signé notre pacte sur la base de l’Islam. Or je ne donnerai pas un tel honneur en
échange de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que l’alliance d’Al ‘Aqaba en
question.
Pour ce qui est de ma défection de l’expédition de Tabuk, je n’ai jamais été plus fort, ni plus riche que lorsque j’y fis défaut.
Par Dieu, je n’ai jamais possédé avant elle deux montures à la fois. Le Messager de Dieu n’entreprenait jamis une
expédition sans faire semblant de se diriger vers une autre (pour tromper les espions de l’ennemi) ; jusqu’à ce que vînt le tour
de cette expédition qu’il fit dans une période de très grandes chaleurs. Il se mit donc en route pour un long voyage (les
confins de la Palestine) dans un immense pays désertique et aride. Il devait en outre rencontrer un ennemi très nombreux.
Aussi dit-il cette fois aux Musulmans leur vraie destination afin qu’ils prennent leurs dispositions en conséquence. Les
musulmans étaient nombreux avec lui, mais aucun registre ne les mentionnait. Ka’b a dit : « Si bien que celui qui voulait
déserter était presque sûr de passer inaperçu, à moins que Dieu ne fasse une révélation coranique à son sujet. Donc le
Messager de Dieu entreprit cette expédition à un moment où les fruits étaient mûrs et où l’ombre était bien désirable.
Or j’étais l’homme le plus désireux de jouir de ces fruits et de cette ombre. Le Messager de Dieu s’était équipé de
même que les Musulmans avec lui. Quant à moi, je sortais tous les matins pour m’équiper mais je rentrais sans en avoir rien
fait, me disant, à chaque fois, que je pourrais le faire à l’heure que je voulais. Cette situation dura jusqu’à ce que les
musulmans eussent redoublé d’efforts dans leurs préparatifs et, le lendemain matin, ils prirent le chemin de la guerre avec le
Messager de Dieu . Je n’avais pourtant rien préparé pour être des leurs. Je rentrai donc chez moi, cette fois encore,
sans avoir rien fait. Si bien qu’ils prirent sur moi une trop grande avance. A un moment donné, pourtant, j’ai voulu partir à
leurs traces (et combien j’aurais voulu l’avoir fait !) mais Dieu ne me prédestinait pas à cet honneur. Chaque fois que je me
mêlais aux gens après le départ du Messager de Dieu je ne me voyais semblable qu’à quelqu’un sur qui pesait
lourdement une ombre d’hypocrisie ou à l’un de ces faibles que Dieu avait exemptés pour cause de maladie. Le Messager de
Dieu ne cita pourtant pas mon nom jusqu’à son arrivée à Tabuk. Cependant qu’il était assis avec un nombre de gens, il
dit par la suite : « Qu’a donc fait Ka’b Ibn Malek ? ». Quelqu’un des Banni Salam dit : « O Messager de Dieu ! Il a été sans
doute retenu à Médine par la beauté de ses habits et par sa vanité ». Mou’adh Ibn Jabal (RA) lui dit alors : « Quelles bien
vilaines paroles tu viens de proférer ! O Messager de Dieu ! Nous n’avons jamais entendu dire à son sujet que du bien ». Le
Messager de Dieu ne dit rien. Sur ces entrefaites apparut à l’horizon un homme vêtu de blanc s’avançant dans le
mirage. Le Messager de Dieu dit : « Sois Abou Khaythama ! », et ce fut effectivement Abou Khaythama l’Ansarite.
C’était lui qui avait fait jadis aumône de quelques poignées de dattes, ce qui lui valut les sobriquets des hypocrites. Ka’b dit :
« Lorsque j’appris que le Messager de Dieu avait pris le chemin de retour de TAbuk, je fus envahi d’une grande
tristesse. Je me mis à penser à quelque mensonge pour me disculper en me disant en moi-même : « Quelle excuse va bien
me sortir de sa colère ? » Je rpis conseil en cela auprès des gens de ma famille. Quand on m’a appris que le Messager de Dieu
était désormais tout proche, toutes mauvaises inspirations disparurent de mon esprit et je sus ainsi que rien ne pouvait
me sauver de sa colère. Aussi ai-je décidé de choisir plutôt la voie de la sincérité. Le lendemain matin il était de retour. Or,
lorsqu’il rentrait d’un voyage, il réservait toujours sa première visite à la mosquée. Il y fit deux unités de prières puis s’assit
pour accueillir les gens. C’est alors que vinrent à lui ceux qui ne l’avaient pas suivi,lui présentant leurs excuses avec force
serments. Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur éta apparent, agréa leur allégeance et implora pour eux
l’absolution divine tout en laissant à Dieu le Très-Haut le soin de juger ce qu’ils cachaient en eux-mêmes.
C’est alors que je vins moi-même. Quand je le saluai, il sourit de la façon de quelqu’un en colère puis me dit : « Viens ici ! ».
Je m’avançai et je m’assis devant lui. Il dit : « Qu’est-ce donc qui t’a empêché de te joindre à nous ? N’avais-tu pas déjà
acheté ta monture ? » Je dis : « O Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant devant un autre que toi de tous les
habitants de ce monde, j’aurais certainement jugé que je m’en sortirais par quelque excuse, d’autant plus que j’ai le don de la
polémique. Mais, par Dieu, j’ai bien su que si je te racontais aujourd’hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait
pas loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais
espérer une conclusion heureuse de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n’avais aucune excuse de rester à l’arrière.
Par Dieu, je n’avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t’ai fait détection ».
Le Messager de Dieu dit alors : « Voilà quelqu’un qui a parlé sincérement. Debout et va-t-en de là en attendant que
Dieu prononce sur toi Son jugement ! ». Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma suite et me dirent : « Par Dieu,
nous n’avons jamais appris sur toi que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t’excuser auprès du
Messager de Dieu comme se sont excusés les autres déserteurs. Il t’aurait largement suffi auprès de Dieu que Son
Messager priât pour ton absolution ». Il dit : « Par Dieu, Ils n’ont pas cessé de me faire des reproches jusqu’à ce que j’ai
voulu retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières déclarations. Puis je leur dis : « Est-ce que
d’autres sont dans mon cas ? » Ils dirent : « Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et qui obtinrent la
même réponse ». Je dis : « Qui sont-ils ? ». Ils dirent : « Mourara Ibn Arrabî Al ‘Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî ». Il
dit : « Ils m’ont nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris
en exemple. Lorsqu’on me les cita, je m’en allai. Le Messager de Dieu avait interdit entre temps qu’on nous adressât
la parole à tous les trois entre tous ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit : « changèrent d’attitude
envers nous ») si bien que je ne reconnaissais plus la terre car ce n’étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans cette
situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons d’infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur
maison et ne cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j’étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part
à la prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne m’adressât la parole. J’allais à chaque fois au
Messager de Dieu , je le saluais alors qu’il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même s’il avait ou non
remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me plaçais pour prier tout près de lui et je l’épiais furtivement. Quand je
me plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. Quand cette mise en
quarantaine des musulmans dura trop longtemps pour moi, je n’ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou Qatada ; il
était mon cousin et l’un de mes plus chers amis Je lui adressai le salut. Par Dieu, il n’a même pas daigné me le rendre. Je lui
dis : « O Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu sais que j’aime Dieu et Son Messager ». Il se tut. J’y reviens
de nouveau et il se tut encore. J’insistai encore une fois et il me dit enfin : « Dieu et Son Messager sont plus à même de le
savoir ». Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m’en allai et passai de nouveau par-dessus son mur. Tandis que je
déambulais dans les rues commerçantes de Médine, voilà qu’un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé pour
le vendre, criait : « Qui peut me dire où se trouve Ka’b Ibn Malek ? ». Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à
moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc,
nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure
d’humiliation et d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà bien
encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai
Jusqu’à ce qu’eussent passé quarante nuits ( de quarantaine imposée). La révélation de Dieu tardait à venir (pour me
disculper). C’est alors que le Messager de Dieu vint me dire : « Le Messager de Dieu t’ordonne de ne plus
approcher ta femme ». Je lui dis : « Dois-je la répudier ?ou bien que dois-je faire ? ». Il dit : « Non, mais isole-toi simplement
d’elle et ne l’approche plus ». Il envoya le même message à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : « Va chez ta famille
et reste-y jusqu’à ce que Dieu prononce Son jugement dans cette affaire ». La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire u
Messager de Dieu : « O Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n’ayant aucun domestique. Estce
qu’il te répugne que je le serve ? ». Il dit : « Non, mais qu’il ne t’approche surtout pas ! ». Elle dit : « Par Dieu, il est
incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu’à ce jour depuis cette triste affaire ». Certains de mes
parents me dirent : « Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la permission de garder ta femme puisqu’il a
autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le servir ? ». Je dis : « Je ne demanderai pas la permission de la garder car je sais ce que
dirait de moi le Messager de Dieu si je lui demandais cette permission alors que je suis jeune ». Je restais ainsi dix
nuits ; si bien que s’accomplit pour nous cinquante nuits depuis qu’il a été interdit de nous adresser la parole.
Puis je fis laprière de l’aube le lendemain de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos maisons. Pendant que j’étais assis
dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre (« jusqu’à ce qu’ils se fussent sentis à l’étroit dans la terre malgré son
ampleur ») j’entendis tout à coup la voix de quelqu’un qui criait du haut du mont Sala’ me disant aussi fort qu’il pouvait : « O
Ka’b Ibn Al Malek ! Réjouis toi de la bonne nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de
nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu avait en effet annoncé lors de la
prière de l’aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle.
Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son
cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l’arrivée du cavalier, sur le mont Sala’. Sa
voix fut plus rapide que le cheval. Quand vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, j’ôtai
mes deux tuniques et je l’en revêtis, en récompense de sa bonne nouvelle. Par Dieu, je n’avais pas d’autres tuniques que
celles là. Je dus en emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du Messager de Dieu
cependant que les gens m’accueillaient en groupe, me félicitant de l’agrément de mon repentir et me disant : « Nous te
félicitons pour l’agrément par Dieu de ton repentir ». J’entrai finalement à la mosquée et voilà que le Messager de Dieu
y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la
Mecque) ne se leva à ma rencontre. Ka’b n’a jamais plus oublié à Talha cette marque d’amitié. Ka’b dit : « Lorsque j’eus
salué le Messager de Dieu , il me dit, le visage rayonnant de joie : « Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies jamais
connu depuis que ta mère t’a mis au monde ! ». Je dis : « Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu ,
ou est-ce de Dieu ? » Il dit : « Plutôt de Dieu, Tout Puissant ». Or quand le Messager de Dieu était content, son visage
rayonnait de lumière au point qu’il ressemblait à un morceau de lune éclatante. Nous savions cela de lui. Une fois assis devant
lui, je dis : « O Messager de Dieu ! Pour prouver encore plus mon repentir, je voudrais faire aumône d’une partie de mes
biens pour Dieu et pour Son Messager ». Le Messager de Dieu dit : « Garde une partie de tes biens pour toi-même,
cela est préférable pour toi ». Je dis : « Je garde ma part du butin de Khaybar ». Je dis en outre : « O Messager de Dieu !
Dieu le Très Haut ne m’a sauvé qu’à cause de ma sincérité et , comme autre preuve de mon repentir, je ne dirai plus que la
vérité tant que je vivrai ». Par Dieu je n’ai jamais appris jusqu’à ce jour qu’aucun musulman n’a été mieux récompensé que
moi par Dieu le Très-Haut pour sa sincérité depuis que j’ai dit cela au Messager de Dieu ; je souhaite que Dieu me
préserve du mensonge pour le restant de ma vie ». Il dit : « Dieu le Très-Haut fit alors descendre (révéla) les versets
suivants : « Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et des Ansârs qui l’ont suivi dans les heures difficiles… ».
Jusqu’à ces paroles : « …Il est certainement pour eux compatissant et miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui
ont été laissés de côté jusqu’au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son ampleur… » jusqu’à ce qu’il
arrivât à ces mots : Craignez pieusement Dieu et soyez parmi les véridiques »). Ka’b dit : « Par Dieu, je n’ai jamais reçu de
Dieu une plus grande grâce depuis qu’il m’a guidé à l’Islam que celle d’avoir été sincère avec le Messager de Dieu et de
ne lui avoir pas dit de mensonge. Sinon j’aurais été perdu comme l’ont été ceux qui lui avaient menti. Dieu le Très Haut avait
en effet dit de ceux qui avaient menti, quand il fit descendre la révélation, la plus mauvaise chose qu’Il eut jamais dite de
quelqu’un : « Ils vous jureront par Dieu, si vous êtes de retour parmi eux, afin que vous vous détourniez d’eux. Détournezvous
donc d’eux ; car ce sont des êtres immondes et leur refuge est l’Enfer en rétribution de leurs forfaits (95). Ils vous font
des serments afin que vous leur accordiez votre satisfaction. Si vous la leur accordez, Dieu n’accorde pas Sa satisfaction à la
gent dévoyée (96) » (sourate 9).
Ka’b dit : « Quant à nous trois, nous n’avons pas été du nombre de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager de
Dieu qui accepta leurs excuses et leur allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en suspens
jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été
laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a
été laissé de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. » (Unanimement reconnu authentique)
Dans un autre version : « Le Prophète est sorti un jeudi pour l’expédition de Tabuk. Il aimait en effet sortir le jeudi ».
Dans une autre version : « Il ne rentrait d’un voyage qu’en plein jour au matin. Une fois rentré, sa première visite était à la
mosquée où il faisait deux unités de prière avant de s’y asseoir ».

22. ‘Omran Ibn Housayn (RA) rapporte qu’une femme de la tribu de Jouhayna vint au Messager de Dieu alors qu’elle
était enceinte à la suite des relations adultères. Elle lui dit : « O Messager de Dieu ! J’ai transgressé l’une des limites de Dieu.
Fais-moi subir le châtiment qui s’impose ». Le Prophète fit alors venir son plus proche parent (son répondant) et lui
dit : « Traite-la bien. Dès qu’elle met au monde son enfant, viens me voir ! » Et c’est ce qu’il fit. Le Prophète donna
alors l’ordre de bien attacher ses vêtements à son corps (pour éviter qu’elle ne se découvre) puis de la lapider. Une fois
morte, il pria sur elle. ‘Omar lui dit : « O Messager de Dieu ! Tu pries sur elle alors qu’elle a forniqué ? ». Il Lui répondit :
« Elle a exprimer un repentir qui, si on le partageait entre soixante dix personnes de Médine, leur suffirait (pour les
absoudre). N’As-tu jamais trouvé de plus noble que son don de sa propre vie à Dieu Tout Puissant. ? » (Rapporté par
Moslem)


23. Selon Ibn ‘Abbas (RA) et Anas Ibn Malek (RA), le Messager de Dieu a dit : « Si le fils d’Adam avait une vallée
pleine d’or, il en souhaiterait une deuxième. Seule la terre en effet peut lui remplir la bouche. Dieu accepte pourtant le
repentir de qui revient à Lui » (Unanimement reconnu authentique)

24. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Dieu glorifié et exalté rit à la vue de deux hommes dont
l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au Paradis : L’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué. Puis
Dieu agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’Islam et connaît à son tour le martyre pour la cause de Dieu. »
(Unanimement reconnu authentique)



Modifié 1 fois. Dernière modification le 16/05/11 20:56 par as300.
S
16 mai 2011 21:06
La vertu de la prière du Asr

Ibn Omar rapporta que le Messager d'Allah (paix et salut sur lui) avait dit :
"Celui qui rate la prière d'al-asr (de l'après-midi) est comparable à celui qui perd sa famille et ses biens."

La vertu de la prière du Fjar (l'aube)

Abû Moussa rapporta que le Messager de Dieu avait dit :
"Qui prie aux deux extrémités du jour, entrera au paradis."

(La traduction des significations de Sahih Al-Bukhari, édition Daroussalam, p209 et 214)
a
18 mai 2011 00:17
3.200 O vous qui avez cru ! Soyez patients et rivalisez de patience (avec vos ennemis)

2.155 Nous vous éprouverons sûrement un tant soit peu par la peur, la famine, la réduction des biens, des personnes et des
récoltes. Et annonces la bonne nouvelle aux patients.

39.10 …Seuls les patients reçoivent leur salaire pleinement et sans compter (ou : sans subir de jugement)

42.43 Celui qui se montre patient et pardonne, c’est certainement là une marque de caractère.

2.153 O vous qui avez cru ! Prenez aide dans la patience et la prière ! Dieu est certainement avec les patients.

47.31 Oui, Nous vous mettrons sûrement à l’épreuve afin de connaître ceux d’entre vous qui combattent (pour la cause de
Dieu) et qui se montre patients et afin d’éprouver vos nouvelles
.

Les versets concernant la prescription de la patience et montrant sa grande valeur sont très nombreux et notoires. Quant aux
hadiths, en voici quelques-uns :

25. D’après Abou Malek Al Ash’arî (RA), le Messager de Dieu a dit : « La pureté rituelle (ou la propreté) représente la
moitié de la foi – La louange est à Dieu, remplit la balance -u jugement dernier) – Gloire et pureté à Dieu ainsi que la
louange (soubhanAllahi wal hamdoullillahi), remplit tout l’espace entre les cieux et la terre – La prière est une lumière.
L’aumône est une preuve (de foi sincère) – La patience est une clarté – Le Coran est un argument pour ou contre toi : Tous
les hommes prennent le matin le chemin (du marché), il en est qui vend son âme (à Dieu) et qui l’a ainsi affranchie ; et il en
est qui la condamne à sa perte éternelle (en la vendant au Diable) ». (Rapporté par Moslem)

26. Abou Sa’id Al Khoudri (DAS) rapporte ceci : « Un groupe d’Ansarites (premiers Musulmans de Médine) demandèrent
assisstance matérielle au Messager de Dieu qui la leur donna. Puis ils lui en demandèrent de nouveau et la leur donna.
Jusqu’à l’épuisement de tout ce qu’il avait. Une fois qu’il avait dépensé tout ce qu’il possédait, il leur dit : « Tant que je
détiendrai quelque bien je n’en serai jamais avare avec vous. Mais celui qui se refuse par fierté d’âme de tendre la main aux
autres, Dieu lui sauvegarde sa fierté. Celui qui n’exprime pas son besion, Dieu le met au-dessus du besoin. Celui qui
s’astreint de patienter, Dieu lui en donne la force. Nul n’a reçu de don meilleur et plus abondant que celui de la patience ».
(Unanimement reconnu authentique)

27. Selon Souhayb Ibn Sinan (DAS), le Messager de Dieu a dit : « Ce que l’affaire du Croyant est etonnante ! Son
affaire ne comporte (pour lui) que du bien, et cette faveur n’appartient qu’au Croyant : s’il est l’objet d’un événement
heureux, il remercie Dieu et c’est là pour lui une bonne chose. S’il est victime d’un malheur, il l’endure avec patience et
c’est là encore pour lui une bonne chose ». (Rapporté par Moslem)

28. Anas (DAS) a dit : «Quand le Prophète se sentit bien lourd (sous l’effet de la maladie) il commença par être voilé
par les vagues successives de l’agonie. (Sa fille) Fatima (DAS) dit : « Malheur à moi, comme mon père est souffrant ! » Il dit :
« Ton père ne connaîtra plus de souffrance après ce jour ». Une fois mort, elle dit : « O père ! Il a répondu à l’appel de son
Seigneur. O père ! Les jardins du Paradis ont sa demeure. O père ! Nous faisons part de sa mort à l’Ange Gabriel ». Quand
on l’enterra, Fatima dit : « Comment avez-vous eu le coeur de jeter la terre sur le corps du Messager de Dieu ?
(Rapporté par Al Boukhari)

29. Ousama Ibn Zeyd (DAS), le protégé et le bien-aimé du Messager de Dieu , fils de son bien-aimé (DAS) a dit : «La
fille du Prophète envoya quelqu’un dire à son père : « Mon fils est dans l’agonie de la mort, viens donc nous tenir
compagnie ! ». Il lui envoya quelqu’un lui présenter son salut et dire : « Ce que Dieu a pris Lui appartient et c’est à Lui
qu’appartient Toujours ce qu’Il a donné. Tous chez Lui est lié à un terme assigné à l’avance. Prends donc patience et espères’en
la récompense de Dieu ! » Elle lui envoya de nouveau, l’adjurant avec insistance de venir auprès d’elle. Il se leva alors en
compagnie de Sa’d Ibn ‘Oubada, de Mou’adh Ibn Jabal, de Oubay Ibn Ka’b, de Zeyd Ibn Thabet et d’autres (DAS). On leva
le petit agonisant vers le Messager de Dieu qui le mit sur ces genoux alors que son âme commençait à bouger et à se
troubler. Les yeux du Messager débordèrent de larmes. Sa’d lui dit : « Qu’est-ce donc que cela, O Messager de Dieu ? » Il
dit : « cela est une miséricorde que Dieu le Très Haut a placé dans le coeur de Ses esclaves
(Dans une autre version : « Dans le coeur de qui il a voulu de Ses esclaves. » ) . Et Dieu n’est Miséricordieux qu’avec ceux de
Ses esclaves qui le sont eux-mêmes ».

30. D’après Chou’ayb (RA), Messager de Dieu , a dit : « jadis vivait un roi qui avait un sorcier. Quand le sorcier se
sentit vieillir, il dit au roi : « Me voilà maintenant âgé. Envoie-moi donc un jeune homme pour que je lui enseigne la magie ».
Il lui envoya un jeune homme. Sur son chemin vers le sorcier, le jeune homme rencontra un moine. Il s’assit auprès de lui et
écouta ses paroles qui lui plurent. Il faisait ainsi chaque fois qu’il se rendait chez le sorcier. Quand il arrivait auprès du sorcier,
ce dernier le frappait pour son retard. Il s’en plaignit au moine qui lui dit : « Quand tu as peur de la colère du sorcier, dis
lui : « J’ai été retenu par ma famille » et quand tu crains la colère de la famille, dis lui : « J’ai été retenu par le sorcier ».
Entre-temps, voilà qu’une bête énorme interdit le passage aux gens. Le jeune homme dit : « Aujourd’hui je vais savoir qui du
sorcier ou du moine à la plus grande valeur ». Il prit une pierre et dit : « Seigneur Dieu ! Si l’oeuvre du moine T’est
préférable à celle du sorcier, tue cette bête afin de permettre aux gens de passer ». Il la frappa alors avec la pierre et la tua sur
le coup. Les gens eurent ainsi la voie libre. Il vint en informer le moine qui lui dit : « Mon petit, tu es devenu maintenant
plus fort que moi puisque tu es arrivé à ce miracle. C’est pourquoi tu vas certainement être mis à l’épreuve. S’il en est ainsi,
ne dis à personne où je suis ». Ainsi donc le jeune homme en arriva à guérir l’aveugle de naissance et le lépreux. Il guérissait
les gens de la plupart de leurs maladies. L’un des courtisans du roi qui était aveugle en entendit parler et se rendit auprès de
lui avec de nombreux cadeaux. Il lui dit : Tout ce que tu vois là est à toi si tu arrives à me guérir ». Le jeune homme lui dit :
« Je ne guéris personne moi-même mais c’est uniquement Dieu le Très-Haut qui guérit. Si tu crois en Dieu le Très-Haut, je
Le prierai et Il te guérira ». Le courtisan crut en Dieu et Dieu le guérit. Il se rendit chez le roi et s’assit près de lui comme il
en avait coutume. Le roi lui demanda : « Qui donc t’a rendu la vue ? ». Il dit : « Mon Seigneur et Maître ». Il lui dit : « Est-ce
que tu as un Seigneur autre que moi ? ». Il dit : « Mon Seigneur et le tien est Dieu ». Le roi le jeta en prison et ne cesa pas de
le torturer jusqu’à ce qu’il dénonçât le jeune homme. On fit alors venir le jeune homme et le roi lui dit : « Mon petit, te voilà
arrivé à guérir avec ta magie l’aveugle-né et le lépreux et à faire telle et telle chose ». Le jeune homme lui dit : « Je ne guérit
personne mais c’est Dieu le Très-Haut seul qui guérit ». Il le jeta donc en prison et ne cessa de le torturer jusqu’à ce qu’il
dénonçât le moine. On fit venir le moine et on lui dit : « Renie ta foi ! » et il refusa de le faire. On ordonna d’apporter une
scie qu’on lui plaça sur la raie de ses cheveux. On lui coupa ensuite la tête qui tomba en deux morceaux. On fit alors venir le
courtisan et on lui dit : « Renie ta foi ! » mais il refusa. On lui plaça la scie sur la raie de ses cheveux et on lui coupa la tête qui
tomba en deux morceaux. On fit enfin venir le jeune homme et on lui dit : « Renie ta foi ! » Mais il refusa. Le roi le jeta à
quelques-uns de sa suite et leur dit : « Amenez-le à telle montagne et escaladez-la avec lui. Une fois parvenue à son sommet,
demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le du haut de la montagne. Ils le prirent donc avec eux et escaladèrent la montagne.
Il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux par ce que Tu veux ! ». La montagne se mit alors à branler. Ils tombèrent dans le
vide et il vint dire au roi : « Dieu m’a sauvé d’eux ». Le roi le jeta à des gens de sa suite et leur dit : « Allez avec lui et
mettez-le dans une grande barque. Une fois arrivés au large, demandez-lui de renier sa foi, sinon jetez-le à la mer ». Ils
partirent avec lui et, une fois en pleine mer, il dit : « Seigneur Dieu ! Sauve-moi d’eux avec ce que Tu veux ! ». La barque se
retourna et ils se noyèrent. Il vint en marchant (sur l’eau) jusqu’au roi qui lui dit : « qu’ont fait tes compagnons ? ». Il lui dit :
« Dieu m’a sauvé d’eux ». Il dit alors au roi : « Jamais tu ne pourras me tuer si tu ne fais pas ce que je vais t’ordonner de
faire. « M’ordonner quoi ? » demanda le roi. « Tu rassembles ton peuple sur un même plateau puis tu me crucifie sur le tronc
d’un palmier. Tu prends alors une flèche de mon carquois, tu places la flèche au milieu de la corde de l’arc et tu dis : « Au
nom de Dieu, Seigneur et Maître de ce jeune homme », tu me tires alors la flèche et si, tu fais tout cela, tu me tueras
sûrement ». Il rassembla donc les gens sur un même plateau, crucifia le jeune homme sur le tronc d’un palmier, prit une
flèche de son carquois et la plaça au milieu de la corde de l’arc. Puis il dit : « Au nom de Dieu, Seigneur et Maître du jeune
homme ! ». Il tira alors la flèche qui alla se planter dans sa tempe. Le jeune homme porta la main à sa tempe et mourut sur le
coup. Les gens dirent alors : « Nous croyons au Seigneur et Maître du jeune homme ». On vint dire au roi : « Que dis-tu de
ce que tu craignais ? Par Dieu, te voilà donc atteint de l’objet de la crainte et voilà que ton peuple à cru en Dieu ». Il ordonna
de creuser des fossés à l’entrée de chaque route. On les creusa et on y alluma le feu. Le roi dit : « Jetez-y tous ceux qui ne
veulent pas renier leur foi ». C’est ce qu’ils firent jusqu’à ce que vint une femme avec son petit. Elle eut peur et refusa de se
jeter dans le feu. Son enfant lui dit : « Mère ! Patiente car tu es sur la juste voie ». (Rapporté par Moslem)
31. Anas (DAS) a dit : «Le prophète passa devant une femme qui pleurait auprès d’une tombe. Il lui dit : « Crains Dieu
et sois patiente ! » Elle dit : « Laissez moi en paix ! Tu n’as pas été touché par le malheur qui m’accable et tu n’a jamais rien
connu de tel. » Quelqu’un lui dit : « C’est le Prophète » Elle se présenta à la porte du Prophète sans y trouvé de
portier (pour l’en empêcher). Elle dit au Prophète : « Je ne t’avais pas reconnu ». Il dit : « La patience n’est digne de
ce nom qui si elle pleurait si elle se manifeste au premier choc. » (Dans une autre version de Moslem : cette femme pleurait
l’un de ses enfants. )

32. Abou Hourayra (DAS) rapporte que le messager de Dieu a dit : « Dieu le Très-Haut dit : «Quand Je reprends à
Mon esclave croyant l’âme de l’être qu’il aime le plus au monde et qu’il se montre patient dans l’espoir de Ma récompense,
Je n’en ai d’autre récompense pour lui que le Paradis. » (Rapporté par Al Boukhari)

33. Aisha (DAS) a dit avoir interrogé le Messager de Dieu sur la peste. Il l’informa que c’était un fléau que Dieu le
Très-Haut envoie sur qui Il veut .Il en a cependant une miséricorde pour les Croyants car il n’est pas un être se trouvant en
pleine épidémie peste restant malgré cela dans son pays (pour ne pas propager la maladie), s’armant de patience dans l’espoir
de Ma récompense et convaincu que seul peut l’atteindre ce que Dieu lui a prédestiné, qui n’ai un salaire égal à celui du
martyr ». (Rapporté par Al Boukhâri)

34. Anas (RA) rapporte ceci: « J’ai entendu le messager de Dieu dire : « Dieu Tout Puissant a dit : « Quand J’éprouve
Mon esclave dans les deux choses qu’il aime le plus (ses yeux) et qu’il se montre patient, Je lui donne le Paradis en
dédommagement de leur perte ». (Rapporté par Al Boukhâri)

35. ‘Ata’ Ibn Rabah a dit : « Ibn ‘Abbas (RA) m’a dit : « Veux-tu que je te montre une femme de ceux que Dieu destine au
Paradis ? » Je dis : « Oui ». Il dit : « Cette femme noire est venue dire au prophète : « J’ai des crises d’épilepsie au
cours desquelles il m’arrive de me découvrir malgré moi. Prie donc pour moi Dieu le Très-Haut » ! Il lui dit : « Si tu veux
bien patienter, tu as le Paradis et, si tu veux que je prie Dieu le Très-Haut pour ta guérison, je le fais et Il te guérira ». Elle
dit : « Je préfère plutôt patienter ». Puis elle ajouta : « Il m’arrive dans ces crises de me découvrir, prie Dieu pour que cela ne
m’arrive plus ». Et il pria pour elle ». (Unanimement reconnu authentique)

36. ‘Abdullâh Ubn Mas’ud (RA) a dit : « C’est comme si je voyais encore le messager de Dieu racontant l’histoire de
l’un des Prophètes (as) que son peuple avait frappé au point de faire couler son sang. Il essuyait le sang de son visage et disait :
« Seigneur Dieu ! Absous mon peuple car il est ignorant ». (Unanimement reconnu authentique)

37. Selon Abou Sa’id et Abou Hourayra (RA), le Prophète a dit : « Il n’est pas une fatigue ou une maladie, ou un souci,
ou une peine, ou un mal, ou une angoisse qui touche le Musulman, jusqu’à l’épine qui le pique, sans que Dieu ne lui efface à
cause de cela une partie de ses péchés ». (Unanimement reconnu authentique)

38. Ibn Mas’ud (RA) a dit : « Je m’introduis chez le Prophète alors qu’il agonisait. Je dis : « O Messager de Dieu ! Te
voilà donc dans de cruelles souffrances ! ». Il dit : « Oui vraiment. Je souffre autant que deux personnes ». Je dis « C’est que
tu as ainsi deux salaires ? » Il dit : « Oui, c’est ainsi. Il n’est pas un Musulman qui souffre d’un mal, d’une piqûre d’épine, ou
de quelque chose de plus important, sans que Dieu ne lui efface à cause de cela ses mauvaises actions et sans que ses péchés ne
tombent comme tombent les feuilles mortes de l’arbre ». (Unanimement reconnu authentique)

39. Abou Hourayra (RA) a dit, le Messager de Dieu a dit : « Celui a qui Dieu veut du bien se voit touché dans ce qu’il à
de plus cher ». (Rapporté par Al Boukhâri)

40. Selon Anas (RA), le Messager de Dieu a dit : « Aucun d’entre vous ne doit souhaiter la mort pour un mal dont il
souffre. S’il doit absolument le faire qu’il dise : « Seigneur Dieu ! Garde-moi en vie tant que la vie m’est préférable et faismoi
mourir si la mort m’est préférable ». (Unanimement reconnu authentique)

41. Khabbab Ibn Al Aratt (RA) a dit : « Nous nous plaignîmes un jour auprès du Messager de Dieu alors qu’il était
allongé à l’ombre de la Ka’ba, la tête appuyée sur son manteau. Nous dîmes : « Que n’appelles-tu pour nous le secours de
Dieu ? Que ne pries-tu pour nous ? ». Il dit : « Parmi ceux qui vivaient avant vous, on prenait l’un d’eux, on lui creusait un
trou et on l’y mettait. On apportait ensuite une scie qu’on lui plaçait sur la tête qu’on sciait ainsi en deux morceaux. Ou bien
on passait sur sa tête un peigne de fer jusqu’à lui arracher ce qu’il y avait au dessous de sa chair et de ses os. Ce n’arrivait
pourtant pas à lui renier sa foi. Par Dieu, Dieu accomplira cette chose (l’Islam) jusqu’à ce que le voyageur aille sur sa
monture de San’a’ à Hadramawt ne craignant que Dieu ou le loup pour ses troupeaux ». (Dans une autre version : « Alors
qu’il appuyait sa tête sur son manteau et nous avions souffert de durs tourments de la part des idolâtres).

42. Ibn Mas’ud (DAS) a dit : « Quand ce fut le fameux jour de Houneyn (nom de la rude bataile qui opposait les Musulmans à
la coalition dédouine dirirfée par la tribu Haouazin devant le fief montagneux de Ta’if an VIII de l’Hégire) le Messager de
Dieu fit des préférences à certains dans le passage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il
donna la même chose à ‘Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi àà des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage.
Quelqu’un dit alors : « Par Dieu, voila bien une répartition qui manque de justice et ou l’on a pas rechercher la satisfaction de
Dieu. » Je ne rendis effectivement auprès de lui et lui contai la chose. Son visage devint rouge intense et il dit : « Qui donc est
juste si Dieu et Son Messager de Dieu ne le sont pas ? » Puis il ajouta : «Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde ! On lui a fait
en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience. » Je dis : « Je ne lui adresserai certainement plus jamais
la parole après c qu’il a dit. » (Unanimement reconnu authentique)

43. Anas (DAS) a dit : « Le messager de Dieu a dit : « Quand Dieu veut du bien de Son esclave, Il lui accélère son
châtiment dans ce monde. Quand Il veut du mal de Son esclave, Il s’abstient de le châtier pour sa faute jusqu’à ce qu’il en
recoive sa punition entière le jour de la resurection. Le Prophère a dit aussi : «La grandeur de la recompense va de pair
avec la grandeur de l’épreuve. Dieu le Très-Haut, quand Il aime les gens, les éprouve. Celui qui accepte l’épreuve avec
abnégation aura la satisfaction de Dieu ; et celui qui lui oppose son mécontentement, Dieu sera mécontent de lui. »
(Rapporté par Attirmidhi)

44. D’après Anas (DAS), l’un des fils de Abou Talha en était aux souffrances ultimes. Abou Talha sortit alors et l’enfant
rendit l’âme. Quand Abou Talha rentra à la maison, il dit : « Quand est-il advenu de mon fils ? » Oummou Souleym (sa
femme) lui dit : « Il est maintenant plus calme que jamais. » Elle lui présenta son diner qu’il mangea, puis eut avec elle des
rapports. Quand il en eut terminé, elle lui dit : « Allez enterrer l’enfant. » Le lendemain matin Abou Talha se rendit chez le
Prophète et l’en informa. Il lui demanda : « Avez-vous eu des rapports ? » Il dit : « Oui » Il dit : « Seigneur Dieu !
bénis-leur leurs rapports ! » Elle mit au monde un garçon. Abou Talha me dit alors : « Va le porter au Prophète et il envoya
avec lui quelques dattes. Le Messager de Dieu demanda : « As-tu rapporté des choses avec lui ? » Je dis : « Oui, des
dattes ». Le prophète prit et les mâcha. Il les plaça ensuite dans sa main et les lui colla à son palais. Il lui donna le nom
de Abdullah. (Unanimement reconnu authentique)
Dans une autre version d’Al Boukhari : Ibn ‘ouyayna dit : « Un Ansarite m’a dit : « Je lui ai vu naître neuf garcons ayant
tous appris le Coran. » Il voulait dire neuf des fils de leur enfant ‘Abdullah.
Dans la version de Moslem : l’un des fils de Abou Talha de sa femme, Oummou Souleym, mourut. Elle dit : « Quand il
rentra à la maison, le lui présentai son dîner qu’il manga. Puis je me fis plus belle que jamais et nous eûmes des rapports. » Et
lui dit seulement alors : « Que dirait-tu, o Abou Talha, si des gens prêtent à d’autres quelque chose pui leur demandent de la
leur rendre, peuvent-ils la leur refuser ? ». Il dit : « Non » Elle dit alors : « Dans ce cas demande à Dieu de te récompenser
pour avoir accepter avec résignation la port de ton fils. » Il se fâcha puis il dit : « Tu m’as d’abord laisser me souiller avec toi
avant de m’annoncer la mort de mon fils ! » Il alla conter la chose au Messager de Dieu qui dit : « Que Dieu vous
bénisse cette nuit ! »Il dit : « Elle tomba enceinte » Il dit encore : « Le Messager de Dieu était alors en voyage et elle était
avec lui. Or quand le Messager de Dieu rentrait à Médine, il ne le faisait jamais de nuit. Quand ils furent près de Médine, elle
fut prise par les douleurs de l’enfantement. Abou Talha de détacha de la caravane pour s’occuper d’elle. Le Messager de Dieu
reprit cependant sa route et Abou Talha disait : « Seigneur ! Tu sais bien su j’aime sortir avec le Messager de Dieu
quand il sort et rentrer avec lui quand il rentre. Me voici donc retenu par ce que Tu vois. » Oummou Souleym lui disait
pourtant : « O Abou Talha ! Je ne sens pas mes douleurs habituelles. Poursuis donc ta route. » Nous nous remîmes alors en
marche. Les douleurs de l’accouchement l’a reprirent de plus belle à leur arrivée à Médine et elle mit au monde un garçon.
Ma mère me dit : « O Anas ! Ne laissez personne l’allaiter jusqu’à ce que tu l’aies porté au Messager de Dieu » Le
lendemain matin, je le portai au Messager de Dieu … » et il conta la suite du récit.

45. D’après Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Le fort n’est pas celui qui terrasse ses adversaires,
mais seul est fort celui qui se maîtrise dans la colère ».

46. Souleymân Ibn Chord (RA) a dit : « J’étais assis aux côtés du Prophète cependant que deux hommes échangeaient
des injures. Le visage de l’un d’eux devint rouge et les veines de son cou se gonflèrent. Le Messager de Dieu dit : « Je
connais certainement un mot qui, s’il le disait, ferait partir ce qu’il ressent. S’il disait : « Je me mets sous la protection de
Dieu contre le Diable voué à la lapidation » cela ferait partir sa colère ». On dit alors à cet homme : « Mets-toi sous la
protection de Dieu contre le Diable voué à la lapidation ». (Unanimement reconnu authentique)

47. Selon Mou’adh Ibn Anas (RA), le Prophète a dit : « Celui qui refoule sa colère alors qu’il est capable de l’assouvir,
Dieu Tout Puissant l’appelle le jour de la résurrection d’au-dessus les créatures et le laisse choisir ce qu’il veut parmi les
Houris aux beaux yeux noirs ».

48. Abou Hourayra (RA) rapporte qu’un homme dit au Prophète : « Donne-moi un bon conseil ! ». Il lui dit : « Ne te
fâche jamais !». L’autre répéta plusieurs fois la même demande et, à chaque fois, il lui disait : « Ne te fâche jamais ! »
(Rapporté par Al Boukâri)

49. Selon Abou Hourayra (RA), Messager de Dieu a dit : « Le croyant et la croyante ne cessent d’être éprouvés dans
leur corps, leurs enfants et leurs biens jusqu’à ce qu’ils rencontrent Dieu le Très-Haut sans avoir à répondre d’aucun péché ».
(Rapporté par Tirmidhi)

50. Ibn ‘Abbas (RA) raconte : « ‘Ouyayna Ibn Hisn vint une fois à Médine chez son neveu Al Hourr Ibn Qays qui était parmi
les rares personnes que ‘Omar (RA) rapprochait de lui. (Les lecteurs du Coran formaient en effet l’entourage de ‘Omar et
étaient ses conseillers, qu’ils fussent en âge mûr ou des adolescents). ‘Ouuyayna dit à son neveu : « Mon neveu ! Tu es
introduit auprès de ‘Omar ; demande lui donc de m’accorder une audience ! ». ’Omar la lui accorda ; une fois entré chez
‘Omar, il lui dit : « Gare à toi, O Ibn Al Khattab ! Par Dieu, tu ne nous donnes pas en abondance et tu ne juges pas
équitablement entre nous ». ‘Omar (RA) se fâcha tellement qu’il était sur le point de le frapper de sa colère. Al Hourr lui dit
alors : « O Prince des Croyants ! Dieu le Très-Haut a dit à Son Prophète : « Sois peu exigent, ordonne selon la bonne
coutume et détourne-toi des insensés » et cet homme fait partie des insensés ». Par Dieu ! ‘Omar, au simple rappel de ce
verset ne le transgressa pas d’un pouce. Il respectait en effet scrupuleusement les prescriptions du Livre de Dieu exalté ».
(Rapporté par Al Boukhari)

51. Selon Ibn Mas’ud (RA), Messager de Dieu a dit : « Il va y avoir après moi du favoritisme et d’autres choses que
vous n’aimerez pas ». On dit : « O Messager de Dieu ! Que nous ordonnes-tu de alors faire ? ». Il dit : « Vous remplissez vos
obligations vis-à-vis des hommes et demandez à Dieu ce qui vous est dû ». (Unanimement reconnu authentique)

52. D’après Abou Yahya Ouseyd (RA), un ansarité (Musulman de Médine) dit : « Messager de Dieu ! Peux-tu m’accorder
une charge comme tu en as donné un tel ? ». Il lui dit : « Vous trouverez après moi quelque favoritisme. Acceptez-le avec
patience jusqu’à ce que vous me rencontriez sur le bord de mon bassin »

53. D’après Ibn Abi Awfâ (RA), le Messager de Dieu , dans l’un de ses jours où il rencontra l’ennemi, attendit que le
soleil penchât vers l’horizon et dit : « O gens ! Ne souhaitez pas la rencontre de l’ennemi et demander à dieu le salut. Mais
une fois en face de lui, montrez-vous patients et sachez que le Paradis est à l’ombre des sabres ». Le Prophète ajouta :
« Seigneur Dieu ! Toi qui as fait descendre le Livre, qui divises le nuage et vaincs les coalitions, vaincs-les et donne-nous sur
eux la victoire ! ». (Unanimement reconnu authentique)
a
18 mai 2011 15:30
4 La sincérité (ou la véracité)

Dieu le Très-Haut a dit :

9.119 : « O vous qui avez cru ! Craignez Dieu et soyez avec les véridique ».

33.35 : « … ceux et celles qui sont toujours véridiques et sincères ».

47.21 : « S’ils tenaient leur promesse envers Dieu, ce serait pour eux bien meilleur ».


Quant aux hadiths :

54. D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète a dit : « La sincérité mène aux oeuvres de bien et les oeuvres de bien mènent
au Paradis. L’homme ne cesse de dire la vérité jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de véridique. Le
mensonge mène aux mauvaises actions (à la rébellion contre Dieu) et les mauvaises actions mènent à l’Enfer. L’homme ne
cesse de mentir jusqu’à ce qu’on le mentionne auprès de Dieu sous le nom de menteur ». (Unanimement reconnu
authentique)

55. Al Hasan Ibn ‘Ali (RA) a dit : J’ai appris du Messager de Dieu ce qui suit : « Laisse ce qui est douteux pour ce qui
est sûr ; car la vérité est source de tranquillité et le mensonge est source d’inquiétude ». (Rapporté par Tirmidhi)

56. Abou Soufyân Ibn Harb (RA), dans son long récit concernant Héraclès, a dit : « Héraclès nous demanda (au sujet du
Prophète) : « Quelles sont les prescriptions qu’il vous fait ? ». Je répondis : « Il nous dit d’adorer Dieu seul et unique sans Lui
rien associer, de laisser ce que disent nos pères (c'est-à-dire d’abandonner nos anciennes croyances). Il nous ordonne aussi de
faire la prière, d’avoir des moeurs pures et de respecter les liens de parenté ». (Unanimement reconnu authentique)

57. Sahl Ibn Houneyf (RA), un ancien de la bataille de Badr rapporte : « Le Prophète a dit : « Celui qui demande
sincèrement à Dieu le Très-Haut de faire de lui un martyr, Dieu lui fait atteindre le degré des martyrs même s’il meurt dans
son lit ». ‘Rapporté par Moslem)

58. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « L’un des anciens Prophètes (as) entreprit une campagne
militaire. Il dit à son peuple : « Que s’abstiennent de me suivre celui qui vient d’épouser une femme et qui n’a pas encore eu
avec elle les rapports qu’il désirait. Celui qui a construit une maison et n’en a pas encore posé la toiture. Celui qui a acheté
des bêtes enceintes et qui attend la venue de leurs petits ». Quand il fut proche de la cité qu’il voulait assaillir ce fut l’heure
de la prière de l’après-midi (‘Asr) ou un peu avant. (Il ne lui restait don peu de temps pour mener sa bataille avant la prière
du Maghreb). Il dit au soleil : « Tu es sous les ordres (de Dieu) comme je le suis moi-même. Seigneur Dieu, arrête pour nous
sa course ! » et le soleil s’arrêta jusqu’à ce que Dieu lui donnât victoire. Il fit un tas de butin et le Feu du ciel vint pour le
dévorer (en signe d’agrément de Dieu) mais n’en fit rien (Dieu refusait cette offrande). Il dit : « L’un de vous a dérobé
quelque chose de ce butin. Qu’un homme de chaque tribu s’avance pour me faire acte d’allégeance ! ». Quand la main de
l’un d’eux toucha celle du Prophète, ce dernier lui dit : « Le voleur est dans ta tribu ». Ils apportèrent alors une tête d’or,
comme la tête d’une vache. Il la plaça sur le reste du butin et le feu vint cette fois le dévorer. Il faut vous dire en effet que les
butins de guerre n’ont jamais été permis à aucune nation avant nous (les Musulmans). Puis Dieu nous les rendit licites en
voyant notre faiblesse et notre pauvreté ». (Unanimement reconnu authentique)

59. D’après Hakim Ibn Hizâm (RA), Messager de Dieu a dit : « Le vendeur et l’acheteur restent libres (de conclure la
vente ou de l’annuler) jusqu’à ce qu’ils se séparent. S’ils ont été sincères et s’ils n’ont rien caché des défauts de leurs
marchandises, Dieu bénit leur vente. Mais s’ils ont caché ces défauts et s’ils ont menti, cela emporte sa bénédiction ».
(Unanimement reconnu authentique)
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19 mai 2011 01:35
Citation
as300 a écrit:
Attention, le hadith qui suit est un peu long, mais il est magnifique

21. ‘Abdullah Ibn Ka’b Ibn Malek (RA) a dit : « J’ai entendu Ka’ab Ibn Malek (RA) raconté sa fameuse histoire lorsqu’il
faussa compagnie au Messager de Dieu lors de l’expédition de Tabuk. Ka’b a dit : Je n’ai jamais faussé compagnie au
Messager de Dieu dans aucune de ses campagnes sauf celle de Tabuk. Cependant je n’ai pas participé à la bataille de
Badr et, à ce moment, aucun de ceux qui s’en étaient absentés ne reçut pour cela de reproche. C’est que Messager de Dieu
n’était sorti avec les musulmans qu’à la recherche de la caravane (commerciale) de Qoreysh jusqu’à ce que Dieu exalté
les mît face à face avec leur ennemi, sans rendez-vous préalable. J’ai effectivement été témoin avec le Messager de Dieu
de la nuit de ‘Aqaba où nous avions signé notre pacte sur la base de l’Islam. Or je ne donnerai pas un tel honneur en
échange de ma participation à la bataille de Badr, bien que les gens la mentionnent plus souvent que l’alliance d’Al ‘Aqaba en
question.
Pour ce qui est de ma défection de l’expédition de Tabuk, je n’ai jamais été plus fort, ni plus riche que lorsque j’y fis défaut.
Par Dieu, je n’ai jamais possédé avant elle deux montures à la fois. Le Messager de Dieu n’entreprenait jamis une
expédition sans faire semblant de se diriger vers une autre (pour tromper les espions de l’ennemi) ; jusqu’à ce que vînt le tour
de cette expédition qu’il fit dans une période de très grandes chaleurs. Il se mit donc en route pour un long voyage (les
confins de la Palestine) dans un immense pays désertique et aride. Il devait en outre rencontrer un ennemi très nombreux.
Aussi dit-il cette fois aux Musulmans leur vraie destination afin qu’ils prennent leurs dispositions en conséquence. Les
musulmans étaient nombreux avec lui, mais aucun registre ne les mentionnait. Ka’b a dit : « Si bien que celui qui voulait
déserter était presque sûr de passer inaperçu, à moins que Dieu ne fasse une révélation coranique à son sujet. Donc le
Messager de Dieu entreprit cette expédition à un moment où les fruits étaient mûrs et où l’ombre était bien désirable.
Or j’étais l’homme le plus désireux de jouir de ces fruits et de cette ombre. Le Messager de Dieu s’était équipé de
même que les Musulmans avec lui. Quant à moi, je sortais tous les matins pour m’équiper mais je rentrais sans en avoir rien
fait, me disant, à chaque fois, que je pourrais le faire à l’heure que je voulais. Cette situation dura jusqu’à ce que les
musulmans eussent redoublé d’efforts dans leurs préparatifs et, le lendemain matin, ils prirent le chemin de la guerre avec le
Messager de Dieu . Je n’avais pourtant rien préparé pour être des leurs. Je rentrai donc chez moi, cette fois encore,
sans avoir rien fait. Si bien qu’ils prirent sur moi une trop grande avance. A un moment donné, pourtant, j’ai voulu partir à
leurs traces (et combien j’aurais voulu l’avoir fait !) mais Dieu ne me prédestinait pas à cet honneur. Chaque fois que je me
mêlais aux gens après le départ du Messager de Dieu je ne me voyais semblable qu’à quelqu’un sur qui pesait
lourdement une ombre d’hypocrisie ou à l’un de ces faibles que Dieu avait exemptés pour cause de maladie. Le Messager de
Dieu ne cita pourtant pas mon nom jusqu’à son arrivée à Tabuk. Cependant qu’il était assis avec un nombre de gens, il
dit par la suite : « Qu’a donc fait Ka’b Ibn Malek ? ». Quelqu’un des Banni Salam dit : « O Messager de Dieu ! Il a été sans
doute retenu à Médine par la beauté de ses habits et par sa vanité ». Mou’adh Ibn Jabal (RA) lui dit alors : « Quelles bien
vilaines paroles tu viens de proférer ! O Messager de Dieu ! Nous n’avons jamais entendu dire à son sujet que du bien ». Le
Messager de Dieu ne dit rien. Sur ces entrefaites apparut à l’horizon un homme vêtu de blanc s’avançant dans le
mirage. Le Messager de Dieu dit : « Sois Abou Khaythama ! », et ce fut effectivement Abou Khaythama l’Ansarite.
C’était lui qui avait fait jadis aumône de quelques poignées de dattes, ce qui lui valut les sobriquets des hypocrites. Ka’b dit :
« Lorsque j’appris que le Messager de Dieu avait pris le chemin de retour de TAbuk, je fus envahi d’une grande
tristesse. Je me mis à penser à quelque mensonge pour me disculper en me disant en moi-même : « Quelle excuse va bien
me sortir de sa colère ? » Je rpis conseil en cela auprès des gens de ma famille. Quand on m’a appris que le Messager de Dieu
était désormais tout proche, toutes mauvaises inspirations disparurent de mon esprit et je sus ainsi que rien ne pouvait
me sauver de sa colère. Aussi ai-je décidé de choisir plutôt la voie de la sincérité. Le lendemain matin il était de retour. Or,
lorsqu’il rentrait d’un voyage, il réservait toujours sa première visite à la mosquée. Il y fit deux unités de prières puis s’assit
pour accueillir les gens. C’est alors que vinrent à lui ceux qui ne l’avaient pas suivi,lui présentant leurs excuses avec force
serments. Ils étaient un peu plus de quatre-vingts. Il accepta leur éta apparent, agréa leur allégeance et implora pour eux
l’absolution divine tout en laissant à Dieu le Très-Haut le soin de juger ce qu’ils cachaient en eux-mêmes.
C’est alors que je vins moi-même. Quand je le saluai, il sourit de la façon de quelqu’un en colère puis me dit : « Viens ici ! ».
Je m’avançai et je m’assis devant lui. Il dit : « Qu’est-ce donc qui t’a empêché de te joindre à nous ? N’avais-tu pas déjà
acheté ta monture ? » Je dis : « O Messager de Dieu ! Si je me trouvais maintenant devant un autre que toi de tous les
habitants de ce monde, j’aurais certainement jugé que je m’en sortirais par quelque excuse, d’autant plus que j’ai le don de la
polémique. Mais, par Dieu, j’ai bien su que si je te racontais aujourd’hui quelque mensonge pour te satisfaire, Dieu ne serait
pas loin de me frapper de Sa Colère et, si je te disais la pure vérité qui pourrait te fâcher quelque peu contre moi, je pourrais
espérer une conclusion heureuse de la part de Dieu Tout-Puissant. Par Dieu, je n’avais aucune excuse de rester à l’arrière.
Par Dieu, je n’avais jamais été aussi fort ni aussi riche que lorsque je t’ai fait détection ».
Le Messager de Dieu dit alors : « Voilà quelqu’un qui a parlé sincérement. Debout et va-t-en de là en attendant que
Dieu prononce sur toi Son jugement ! ». Des homes de la tribu des Bani Salama sortirent à ma suite et me dirent : « Par Dieu,
nous n’avons jamais appris sur toi que tu avais commis un péché avant celui-là. Tu aurais bien pu t’excuser auprès du
Messager de Dieu comme se sont excusés les autres déserteurs. Il t’aurait largement suffi auprès de Dieu que Son
Messager priât pour ton absolution ». Il dit : « Par Dieu, Ils n’ont pas cessé de me faire des reproches jusqu’à ce que j’ai
voulu retourné auprès du Messager de Dieu pour revenir sur mes premières déclarations. Puis je leur dis : « Est-ce que
d’autres sont dans mon cas ? » Ils dirent : « Oui, il y a deux hommes qui tinrent les mêmes propos que toi et qui obtinrent la
même réponse ». Je dis : « Qui sont-ils ? ». Ils dirent : « Mourara Ibn Arrabî Al ‘Amrî et Hilâl Ibn Oumaya Al Wâqifî ». Il
dit : « Ils m’ont nommé là deux hommes vertueux qui avaient participé à la bataille de Badr et qui étaient dignes d’être pris
en exemple. Lorsqu’on me les cita, je m’en allai. Le Messager de Dieu avait interdit entre temps qu’on nous adressât
la parole à tous les trois entre tous ceux qui avaient déserté. Ainsi les gens nous évitaient (ou il a dit : « changèrent d’attitude
envers nous ») si bien que je ne reconnaissais plus la terre car ce n’étais plus celle que je connaissais. Nous restâmes dans cette
situation cinquante longues nuits. Quant à mes deux compagnons d’infortune, ils se résignèrent à leur sort, gardèrent leur
maison et ne cessèrent pas de pleurer. Pour ma part, j’étais le plus jeune et le plus fort des trois. Je sortais pour prendre part
à la prière avec les musulmans et je parcourais les marchés sans que personne ne m’adressât la parole. J’allais à chaque fois au
Messager de Dieu , je le saluais alors qu’il était assis après la prière. Je me demandais en moi-même s’il avait ou non
remué les lèvres pour répondre à mon salut. Puis je me plaçais pour prier tout près de lui et je l’épiais furtivement. Quand je
me plongeais dans ma prière, il me regardait et quand je me tournais vers lui, il se détournait de moi. Quand cette mise en
quarantaine des musulmans dura trop longtemps pour moi, je n’ai pas hésité à passer par-dessus le mur de Abou Qatada ; il
était mon cousin et l’un de mes plus chers amis Je lui adressai le salut. Par Dieu, il n’a même pas daigné me le rendre. Je lui
dis : « O Abou Qatada ! Je te supplie par Dieu de me dire si tu sais que j’aime Dieu et Son Messager ». Il se tut. J’y reviens
de nouveau et il se tut encore. J’insistai encore une fois et il me dit enfin : « Dieu et Son Messager sont plus à même de le
savoir ». Mes yeux débordèrent alors de larmes. Je m’en allai et passai de nouveau par-dessus son mur. Tandis que je
déambulais dans les rues commerçantes de Médine, voilà qu’un Nabatéen (paysan) de Syrie, de ceux venus avec du blé pour
le vendre, criait : « Qui peut me dire où se trouve Ka’b Ibn Malek ? ». Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à
moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire. Je lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc,
nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure
d’humiliation et d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà bien
encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai
Jusqu’à ce qu’eussent passé quarante nuits ( de quarantaine imposée). La révélation de Dieu tardait à venir (pour me
disculper). C’est alors que le Messager de Dieu vint me dire : « Le Messager de Dieu t’ordonne de ne plus
approcher ta femme ». Je lui dis : « Dois-je la répudier ?ou bien que dois-je faire ? ». Il dit : « Non, mais isole-toi simplement
d’elle et ne l’approche plus ». Il envoya le même message à mes deux compagnons. Je dis à ma femme : « Va chez ta famille
et reste-y jusqu’à ce que Dieu prononce Son jugement dans cette affaire ». La femme de Hilal Ibn Oumaya vint dire u
Messager de Dieu : « O Messager de Dieu ! Hilal Ibn Oumaya est un vieillard perdu n’ayant aucun domestique. Estce
qu’il te répugne que je le serve ? ». Il dit : « Non, mais qu’il ne t’approche surtout pas ! ». Elle dit : « Par Dieu, il est
incapable de quoi que ce soit et, par Dieu, il ne cesse de pleurer jusqu’à ce jour depuis cette triste affaire ». Certains de mes
parents me dirent : « Pourquoi ne demandes-tu pas au Messager de Dieu la permission de garder ta femme puisqu’il a
autorisé celle de Hilal Ibn Oumaya à le servir ? ». Je dis : « Je ne demanderai pas la permission de la garder car je sais ce que
dirait de moi le Messager de Dieu si je lui demandais cette permission alors que je suis jeune ». Je restais ainsi dix
nuits ; si bien que s’accomplit pour nous cinquante nuits depuis qu’il a été interdit de nous adresser la parole.
Puis je fis laprière de l’aube le lendemain de la cinquantième nuit sur le toit de l’une de nos maisons. Pendant que j’étais assis
dans cet état dont Dieu a parlé dans Son Livre (« jusqu’à ce qu’ils se fussent sentis à l’étroit dans la terre malgré son
ampleur ») j’entendis tout à coup la voix de quelqu’un qui criait du haut du mont Sala’ me disant aussi fort qu’il pouvait : « O
Ka’b Ibn Al Malek ! Réjouis toi de la bonne nouvelle ! ». Je tombai aussitôt en prosternation sachant que quelque chose de
nouveau était venue me délivrer de ma situation oppressante. Le Messager de Dieu avait en effet annoncé lors de la
prière de l’aube que Dieu avait enfin agrée notre repentir. Les gens coururent vers nous pour nous porter la bonne nouvelle.
Deux hommes partirent pour en informer mes deux compagnons et un troisième se lança dans ma direction au galop de son
cheval. Un autre homme de la tribu de Aslam courut vers moi et parvint, avant l’arrivée du cavalier, sur le mont Sala’. Sa
voix fut plus rapide que le cheval. Quand vint à moi celui dont j’avais entendu la voix annonciatrice de bonne nouvelle, j’ôtai
mes deux tuniques et je l’en revêtis, en récompense de sa bonne nouvelle. Par Dieu, je n’avais pas d’autres tuniques que
celles là. Je dus en emprunter deux pour me couvrir moi-même. Je partis alors en direction du Messager de Dieu
cependant que les gens m’accueillaient en groupe, me félicitant de l’agrément de mon repentir et me disant : « Nous te
félicitons pour l’agrément par Dieu de ton repentir ». J’entrai finalement à la mosquée et voilà que le Messager de Dieu
y étais assis au milieu des gens. Il me serra la main et me félicita. Par Dieu, aucun autre des Mouhajirîn (les exilés de la
Mecque) ne se leva à ma rencontre. Ka’b n’a jamais plus oublié à Talha cette marque d’amitié. Ka’b dit : « Lorsque j’eus
salué le Messager de Dieu , il me dit, le visage rayonnant de joie : « Réjouis-toi du plus beau jour que tu aies jamais
connu depuis que ta mère t’a mis au monde ! ». Je dis : « Est-ce que cette faveur provient de toi, ô Messager de Dieu ,
ou est-ce de Dieu ? » Il dit : « Plutôt de Dieu, Tout Puissant ». Or quand le Messager de Dieu était content, son visage
rayonnait de lumière au point qu’il ressemblait à un morceau de lune éclatante. Nous savions cela de lui. Une fois assis devant
lui, je dis : « O Messager de Dieu ! Pour prouver encore plus mon repentir, je voudrais faire aumône d’une partie de mes
biens pour Dieu et pour Son Messager ». Le Messager de Dieu dit : « Garde une partie de tes biens pour toi-même,
cela est préférable pour toi ». Je dis : « Je garde ma part du butin de Khaybar ». Je dis en outre : « O Messager de Dieu !
Dieu le Très Haut ne m’a sauvé qu’à cause de ma sincérité et , comme autre preuve de mon repentir, je ne dirai plus que la
vérité tant que je vivrai ». Par Dieu je n’ai jamais appris jusqu’à ce jour qu’aucun musulman n’a été mieux récompensé que
moi par Dieu le Très-Haut pour sa sincérité depuis que j’ai dit cela au Messager de Dieu ; je souhaite que Dieu me
préserve du mensonge pour le restant de ma vie ». Il dit : « Dieu le Très-Haut fit alors descendre (révéla) les versets
suivants : « Dieu a agrée le repentir du Prophète, des Mouhajirûn et des Ansârs qui l’ont suivi dans les heures difficiles… ».
Jusqu’à ces paroles : « …Il est certainement pour eux compatissant et miséricordieux. Il agréa aussi le repentir des trois qui
ont été laissés de côté jusqu’au moment où la terre devint pour eux bien étroite malgré son ampleur… » jusqu’à ce qu’il
arrivât à ces mots : Craignez pieusement Dieu et soyez parmi les véridiques »). Ka’b dit : « Par Dieu, je n’ai jamais reçu de
Dieu une plus grande grâce depuis qu’il m’a guidé à l’Islam que celle d’avoir été sincère avec le Messager de Dieu et de
ne lui avoir pas dit de mensonge. Sinon j’aurais été perdu comme l’ont été ceux qui lui avaient menti. Dieu le Très Haut avait
en effet dit de ceux qui avaient menti, quand il fit descendre la révélation, la plus mauvaise chose qu’Il eut jamais dite de
quelqu’un : « Ils vous jureront par Dieu, si vous êtes de retour parmi eux, afin que vous vous détourniez d’eux. Détournezvous
donc d’eux ; car ce sont des êtres immondes et leur refuge est l’Enfer en rétribution de leurs forfaits (95). Ils vous font
des serments afin que vous leur accordiez votre satisfaction. Si vous la leur accordez, Dieu n’accorde pas Sa satisfaction à la
gent dévoyée (96) » (sourate 9).
Ka’b dit : « Quant à nous trois, nous n’avons pas été du nombre de ceux qui avaient juré de leur sincérité au Messager de
Dieu qui accepta leurs excuses et leur allégeance et pria pour leur absolution. Il avait ainsi laissé notre cas en suspens
jusqu’à ce que Dieu en décidât de nous. Dieu le Très-Haut avait alors dit : « Et il accepta le repentir des trois qui ont été
laissés de côté ». Il voulait dire ainsi non pas que nous avions été laissés en arrière lors de l’expédition de Tabuk, mais qu’on a
été laissé de côté par rapport à ceux qui avaient faussement juré de leur innocence. » (Unanimement reconnu authentique)
Dans un autre version : « Le Prophète est sorti un jeudi pour l’expédition de Tabuk. Il aimait en effet sortir le jeudi ».
Dans une autre version : « Il ne rentrait d’un voyage qu’en plein jour au matin. Une fois rentré, sa première visite était à la
mosquée où il faisait deux unités de prière avant de s’y asseoir ».

22. ‘Omran Ibn Housayn (RA) rapporte qu’une femme de la tribu de Jouhayna vint au Messager de Dieu alors qu’elle
était enceinte à la suite des relations adultères. Elle lui dit : « O Messager de Dieu ! J’ai transgressé l’une des limites de Dieu.
Fais-moi subir le châtiment qui s’impose ». Le Prophète fit alors venir son plus proche parent (son répondant) et lui
dit : « Traite-la bien. Dès qu’elle met au monde son enfant, viens me voir ! » Et c’est ce qu’il fit. Le Prophète donna
alors l’ordre de bien attacher ses vêtements à son corps (pour éviter qu’elle ne se découvre) puis de la lapider. Une fois
morte, il pria sur elle. ‘Omar lui dit : « O Messager de Dieu ! Tu pries sur elle alors qu’elle a forniqué ? ». Il Lui répondit :
« Elle a exprimer un repentir qui, si on le partageait entre soixante dix personnes de Médine, leur suffirait (pour les
absoudre). N’As-tu jamais trouvé de plus noble que son don de sa propre vie à Dieu Tout Puissant. ? » (Rapporté par
Moslem)


23. Selon Ibn ‘Abbas (RA) et Anas Ibn Malek (RA), le Messager de Dieu a dit : « Si le fils d’Adam avait une vallée
pleine d’or, il en souhaiterait une deuxième. Seule la terre en effet peut lui remplir la bouche. Dieu accepte pourtant le
repentir de qui revient à Lui » (Unanimement reconnu authentique)

24. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Dieu glorifié et exalté rit à la vue de deux hommes dont
l’un tue l’autre et qui entrent pourtant tous deux au Paradis : L’un d’eux combat sur le chemin de Dieu et y est tué. Puis
Dieu agrée le repentir du meurtrier qui embrasse alors l’Islam et connaît à son tour le martyre pour la cause de Dieu. »
(Unanimement reconnu authentique)

Salam,

Il est long tu voulais dire qu'il est extrêmement long grinning smiley c'est le plus long que j'ai lu.

Comme tu l'indique ce hadith est magnifique.

Les gens se mirent à me désigner jusqu’à ce qu’il vînt à moi et me donnât une lettre de la part du roi Ghassan. Je savais alors lire Je lus donc la lettre et il y avait ceci : « Or, donc,nous avons appris de ton compagnon (le Prophète) est en frois avec toi et Dieu ne t’a jamais placé dans une demeure d’humiliation et d’abandon. Rejoins-nous donc et Nous te consolerons de te déboires ». Je dis après sa lecture : « Voilà bien encore l’une de ces épreuves qui m’accablent en ces moments ». je me dirigeai avec la lettre vers le four à pain et je la brûlai.

Je ne savais pas que les compagnons étaient sollicités de cette façon afin d'être détourné ou éprouvé comme il est indiqué. .
a
20 mai 2011 16:11
5 Le contrôle permanent de Dieu

Dieu le Très-Haut a dit :

26.219 : « Dieu qui voit tes changements de position parmi ceux qui se prosternent (les prieurs) ».

57.4 : « Il est avec vous là où vous soyez ».

3.5 : « Rien n’échappe certainement à Dieu ni sur terre ni dans le ciel ».

89.14 : « Ton Seigneur ne laisse rien échapper à Son observation vigilante ».

40.19 : « Il sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines ».



Pour ce qui est des hadiths, en voici quelques-uns :

60. Le calife ‘Omar (RA) a dit : « Alors que nous étions un jour assis auprès du Messager de Dieu , voilà que se
présenta à nous un homme dont les vêtements étaient très blanc et les cheveux très noirs. Il ne portait aucune marque de
voyage et nul parmi nous ne le connaissait. Il s’avança pour venir s’asseoir e, face du Prophète , plaçant ses genoux
contre les siens et posant les paumes de ses mains sur ses cuisses. Il dit au Prophète : « informe-moi, O Mohammad, sur
l’Islam ! ». Le Messager de Dieu dit : « L’Islam consiste à attester qu’il n’y a pas de divinité autre que Dieu et que
Mohammad est le Messager de Dieu. Il consiste aussi à observer correctement la prière, à s’acquitter de l’aumône légale
(zakat), à faire le jeûne de Ramadhân et à effectuer le pèlerinage de la Mecque si on en a les moyens ». L’autre dit : « Tu as
dit vrai ». Nous fûmes étonnés de voir cet homme s’informer auprès de lui et en même temps l’approuver. Puis il dit :
« Informe-moi sur la foi ! ». Il lui dit : « La foi consiste aussi à croire à Dieu, en Ses anges, Ses livres, Ses Messagers et au jour
dernier. Elle consiste aussi à croire au destin bon ou mauvais ». Il dit : « Tu as dit vrai ». Il dit encore : « Informe-moi sur la
foi parfaite ! ». Il dit : « C’est le fait d’adorer Dieu comme si tu Le voyais, car si toi tu ne Le vois pas, Lui te voit ». Il dit :
« Informe-moi sur l’Heure (du jugement dernier) ! ». Il dit : « Celui qui est interrogé n’en sait pas plus sur elle que celui qui
l’interroge ». Il dit : « Informe-moi sur ses signes précurseurs ! ». Il dit : « Quand la femme donnera naissance à sa propre
maîtresse. Quand tu verras le va-nu-pieds, les déguenillés et les gueux, gardiens de bêtes, se montrer chaque jour plus
arrogants dans leurs constructions, voilà les signes de l’Heure ». Puis l’homme partit. Je restai un certain temps (trois jours) à
ne rien demander sur cette affaire, puis le Messager de Dieu me dit : « ‘Omar ! Sais-tu qui est celui qui est venu
m’interroger ? » Je dis : « Dieu et Son Messager le savent mieux que moi ». Il dit : C’est l’Ange Gabriel venu vous apprendre
votre religion ». (Rapporté par Moslem)

61. Selon Abou Dharr (RA) et Mou’adh Ibn Jabal (RA), le Messager de Dieu a dit : « Crains pieusement Dieu, quel
que soit l’endroit où tu te trouves (seul ou avec des gens). Fais suivre la mauvaise action par la bone et voilà qu’elle l’efface.
Sois affable et courtois avec les gens ».

62. Ibn ‘Abbas (RA) a dit : « J’étais une fois assis en croupe sur la monture du Prophète quand il me dit : « Jeune
homme ! Je vais t’enseigner ces quelques paroles : Observe les commandements de Dieu et Dieu te préservera. Observe les
commandements de Dieu et tu trouveras Dieu à tes côtés. Quand tu demandes quelque chose, demande-la à Dieu. Quand tu
as besoin d’aide, demande-la à Dieu. Sache que si tout le monde s’associait pour te faire du bien, ils ne pourront le faire que
le bien que Dieu a déjà écrit pour toi. Que s’ils se coalisaient tous pour te faire du mal, ils ne pourraient te faire que le mal
que Dieu a déjà écrit pour toi. Les calames (du destin) se sont depuis longtemps arrêtés d’écrire et l’encre des pages (du
destin) est désormais bien sèche ». (Rapporté par Tirmidhi)
Dans une autre version : « Observe les commandements de Dieu et tu Le trouveras devant toi. Cherche à connaître Dieu
dans ton aisance et Il te connaître dans ta gêne. Sache que ce qui t’a raté ne pouvait t’atteindre et que ce qui t’a atteint ne
pouvait te rater. Sache que la victoire va de pair avec la patience, que la guérison va de pair avec la maladie et qu’avec toute
situation gênante il y a une situation aisée ».

63. Anas (RA) a dit : « Vous faites certainement des choses qui son à vos yeux plus fines que les cheveux alors que du temps
du Messager de Dieu nous les considérions comme des péchés mortels ».

64. Selon Abou Hourayra (RA), le Prophète a dit : « Dieu le Très-Haut est jaloux. Ce qui provoque la jalousie de Dieu
le Très-Haut c’est quand l’homme fait ce que Dieu lui interdit de faire ».

65. Abou Hourayra (RA) rapporte qu’il a entendu dire le Prophète : « Dieu a voulu une fois éprouver trois des enfants
d’Israël : Un lépreux, un teigneux et un aveugle. Il leur envoya donc un Ange (sous l’apparence humaine) qui alla trouver le
lépreux et lui dit : « Quelle est la chose que tu aimerais le plus avoir ? » Il lui dit : « Un beau teint et une peau saine. Je
voudrais aussi me débarrasser de ce qui provoque le dégoût des autres ». L’Ange lui passa la main sur le corps et voilà que
partit son aspect repoussant et que lui fut donné un beau teint. Il lui demanda alors : « Quelle sorte de biens aimerais-tu le
plus avoir ? ». Il dit : « Les chameaux » (ou les bovins, le narrateur à un doute). Il lui donna aussitôt une chamelle à son
dixième mois de grossesse et lui dit : « Puisse dieu te la bénir ! »
Puis il alla trouver le teigneux et lui demande : « Qu’aimerais-tu le plus avoir ? » Il dit : « Une belle chevelure afin de ne plus
inspirer de dégoût ». L’Ange lui passa la main sur la tête et du coup il ne resta plus teigneux et eut une belle chevelure. Il lui
dit alors « Quelle sorte de biens désirerais-tu le plus ? ». Il dit : « Les bovins ». Il lui donna une vache pleine et lui dit : « Que
Dieu te la bénisse !».
Il alla enfin trouver l’aveugle et lui demanda : « Quelle chose souhaiterais-tu le plus ? » Il dit : « Qu’on me rende la vue afin
que je puisse voir les autres ». L’Ange lui passa la main sur les yeux et voilà qu’il vit de nouveau. Il lui dit : « Quelle sorte de
biens aimerais-tu le plus avoir ? » Il dit : « Les ovins », et il lui donna une brebis prolifique. Les deux premiers eurent un
produit abondant et le troisième se vit naître plusieurs agneaux. Si bien que l’un d’eux eut bientôt une vallée pleine de
chameaux, l’autre une vallée pleine de bovins et le dernier une vallée pleine d’ovins.
Puis l’Ange alla trouver le lépreux en prenant l’ancienne apparence du lépreux et lui dit : « Je suis un malheureux voyageur
complètement coupé de ses ressources. Nul ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Dieu et toi. Aussi je te demande, au
nom de Celui qui t’a donné ce beau teint, cette peau saine et ces abondantes richesses, de me donner un seul chameau afin
que je puisse poursuivre mon voyage. » Il lui dit : « Je paie déjà assez d’impôts ». Il dit : « Il me semble bien te connaître ;
est-ce que tu ne serais pas cet ancien lépreux repoussé par les autres et pauvre ? » Il dit : « J’ai plutôt hérité ces richesses de
mes nobles ancêtres ». Il dit : « Si tu mens, que Dieu te ramène à ton premier état ! »
Puis il alla trouver le teigneux en se présentant sous l’aspect qu’il avait avant sa guérison. Il lui demanda la même chose qu’à
son compagnon et lui posa les mêmes questions. Il eut les mêmes réponses. Il lui dit : « Si tu mens, que Dieu te ramène à ton
premier état ! »
Il alla enfin trouver le troisième sous l’apparence d’un pauvre aveugle et lui dit : « Je suis un homme misérable et un
voyageur complètement coupé de ses ressources. Nul aujourd’hui ne peut répondre à mes besoins si ce n’est Dieu et toi.
Aussi je te demande, au nom de Celui qui t’a rendu la vue, de me donner un seul mouton pour me permettre de subvenir aux
frais de mon voyage ». Il lui dit : « J’étais effectivement aveugle et Dieu m’a rendu la vue. Prends ce que tu veux et laisse ce
que tu veux. Par Dieu, je ne te demanderai jamais de me rendre quelque chose que tu auras prise au nom de Dieu Tout
Puissant ». L’Ange lui dit alors : « Garde tes richesse car j’ai voulu seulement vous mettre à l’épreuve. Ainsi donc Dieu t’a
accordé Sa satisfaction et a frappé de Sa colère tes deux compagnons. (Unanimement reconnu authentique)

66. Selon Abou Ya’la Ibn Aws (RA), le Prophète a dit : « Le sage est celui qui se demande des comptes à lui-même et
qui agit en vue de ce qui vient après la mort. Et l(incapable est celui qui se laisse guider par ses passions tout en nourrissant au
sujet de Dieu de vais espoirs ». (Rapporté par Tirmidhi)

67. Selon Abou Hourayra (RA), le Messager de Dieu a dit : « Comme signe de bonne appartenance de quelqu’un à
l’Islam c’est son abstention de tout ce qui ne le regarde pas ». (Rapporté par Tirmidhi)

68. Selon ‘Omar (RA), le Prophète a dit : « On ne demande pas à l’homme pourquoi il a frappé sa femme ».
(Rapporté par Abou Dâoud)
a
21 mai 2011 18:30
6 La piété (ou la crainte de Dieu)

Dieu le Très-Haut a dit :

3.102 : O vous qui avez cru ! Craignez Dieu à Sa juste mesure.

64.16 : Craignez donc Dieu autant que vous le pouvez.

33.70 O vous qui avez cru ! Craignez pieusement Dieu et ayez un langage pertinent et juste.

65.2 et 3 Celui qui craint Dieu, Dieu lui aménage une issue. Il lui accorde Ses biens d’où il ne s’y attend pas.

8.29 : Si vous craignez pieusement Dieu, Il vous donnera un pouvoir de discernement, rachètera pour vous vos mauvaises
actions et vous absoudra. Dieu possède la générosité immense.


Quant aux hadiths en voici quelques-uns :

69. Abou Hourayra (RA) a dit : « On a demandé au Messager de Dieu : « Quel est le plus noble des hommes ? » Il dit :
« C’est le plus pieux d’entre eux ». On lui dit : « Ce n’est pas à ce sujet que nous interrogeons ». Il dit : « C’est alors Joseph,
Prophète de Dieu, fils de Prophète de Dieu, lui-même fils de l’ami intime de Dieu (Abraham) ». Ils dirent : « Ce n’est pas à
ce sujet que nous t’interrogeons ». Il dit : « C’est alors au sujet des souches des arabes que vous m’interrogez ? Sachez alors
que les meilleurs d’entre eux dans la période préislamique sont les meilleurs dans l’Islam une fois qu’ils ont bien compris la
vérité coranique ».

70. Selon Abou Sa’id Al Khoudrî (RA), le Prophète a dit : « Ce bas monde est doux et tendre (mot à mot : vert). Dieu
va vous en donner la lieutenance afin de voir votre comportement. Méfiez-vous de ce bas monde ainsi que des femmes car
c’est à travers les femmes que les fils d’Israël connurent leur première tentation ». (Rapporté par Moslem).

71. D’après Ibn Mas’ud (RA), le Prophète disait : « Seigneur Dieu ! Je te demande la bonne direction, Ta crainte, la
pureté de l’âme et la richesse (du coeur) ». (Rapporté par Moslem)

72. ‘Adiyy Ibn Hâtem Attâ’î (RA) a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire : « Celui qui a fait serment de faire
quelque chose puis trouve autre chose à faire de plus conforme à la crainte de Dieu, qu’il fasse cette dernière ! »

73. Abou Oumama Al Bâhilî a dit : « J’ai entendu le Messager de Dieu dire dans son sermon du pèlerinage d’adieu :
« Craignez pieusement Dieu, faites vos cinq prières quotidiennes, observez le jeûne de votre mois (Ramadhân), acquittez
l’aumône légale de vos biens et obéissez à vos chefs et vous serez alors dans le Paradis de votre Seigneur ». (Rapporté par
Tirmidhi)
a
22 mai 2011 23:36
8 La droiture

Dieu le Très-Haut a dit :

11.112 : « Prends le droit chemin ».

41 versets 30 à 32 : « Ceux qui ont dit : « Notre Seigneur et Maître, est Dieu » Puis ont pris le chemin de la droiture, les
Anges descendent vers eux par vagues successives (en leur disant) : « N’ayez crainte et ne vous attristez point ! Réjouissezvous
à l’avance du Paradis qui vous est promis. C’est nous vos protecteurs dans la vie ici-bas et dans la vie ultime. Vous y avez
tout ce que désire votre âme et vous y avez tous les objets de votre prétention.
C’est là une façon de recevoir Ses hôtes de la part d’un grand Absoluteur et d’un Miséricordieux infini ».

46. 13 à 14 : « Ceux qui ont dit : « Notre seigneur et Maître est Dieu » puis ont adopté la voie de la rectitude, aucune peur
ne les accable et aucun chagrin ne les afflige.
Ceux-là sont les gens du Paradis où ils seront pour l’éternité en récompense de ce qu’ils faisaient ».


Pour ce qui est des hadiths :

85. Abou ‘Amr ou, selon d’autres, Abou ‘Amr Sufyân Ibn ‘Abdullâh (RA) a dit : « J’ai dit : « O Messager de Dieu ! Dis mois
sur l’Islam quelques paroles sur lesquelles je n’interrogerai personne d’autre que toi ». Il dit : « Dis : « J’ai cru en Dieu » Puis
suis le droit chemin ». (Rapporté par Moslem)

86. Abou Hourayra (RA) a dit : « Le Messager de Dieu a dit : « Rapprochez-vous de la perfection, rectifiez
continuellement votre conduite et sachez que nul d’entre vous ne devra son salut à ses seules oeuvres ». On dit : « Pas même
toi, ô Messager de Dieu ? » Il dit : « Pas même moi, à moins que Dieu ne me couvre du voile de Sa miséricorde et de Sa
générosité ». (Rapporté par Moslem)
a
24 mai 2011 10:33
7 La foi convaincue et la pleine confiance en Dieu

Dieu le Très-Haut a dit :

33.22 : Quand les croyants virent les coalisés, ils dirent : « Voilà ce que Dieu nous a promis ainsi que Son Messager et Dieu a
dit vrai de même que son Messager ».
Cela ne fit qu’augmenter leur foi et leur soumission à Dieu.

3.173 et 174 : Ceux à qui les gens dirent : « Les gens ont mobilisés pour vous (des multitudes). Craignez-les donc ! » Cela
augmenta leur foi et dirent : « Il nous suffit d’avoir Dieu et quel bon défenseur ! » Ils retournèrent par un bienfait de dieu et
un effet de Sa générosité sans être touchés par aucun mal. Il poursuivirent la pleine satisfaction de Dieu et Dieu a une
générosité immense ».

25.58 : « Remets- t-en au Vivant qui ne meurt jamais ! »

14.11 : « C’est à Dieu que doivent s’en remettre les Croyants »

3.159 : « Une fois que ta décision est prise, remets-t-en à Dieu ».

65.3 : « Celui qui s’en remet à Dieu, Dieu lui suffit ».

8.2 : « Les croyants sont uniquement ceux-là dont les coeurs se remplissent de crainte à l’évocation de Dieu, qui, lorsqu’on
leur récite Ses versets, en acquièrent davantage de foi et s’en remettent à leur Seigneur ».



Pour ce qui est des hadiths :

74. Ibn ‘Abbas (RA) a dit : « Le Messager de Dieu a dit : « On a fait défiler devant moi les communautés religieuses
(ou nations). Je vis alors un tel prophète et avec lui moins de dix adeptes, tel autre avec un ou deux partisans et un tel autre
n’en ayant aucun. Tout à coup on éleva vers moi une foule énorme et je crus que c’était ma communauté. Mais on me dit :
« Voilà Moïse et sa nation. Regarde plutôt à l’horizon ». Je regardai et vis apparaître des masses innombrables. On me dit
alors ; « Regarde de l’autre côté de l’horizon » et voilà surgir une foule immense. « C’est tout cela ta nation et, avec elle,
soixante dix mille hommes qui entreront au Paradis sans subir aucun jugement et aucun tourment ». Puis il se leva et rentra
chez lui. Les gens se mirent alors à conjecturer sur ces bienheureux qui entreront au Paradis sans jugements ni tourments.
Certains dirent : « C’est sans doute ceux qui ont été les compagnons du Prophète ». D’autres dirent : « Ce sont peutêtre
ceux qui sont nés en Islam et n’ont ainsi jamais rien associés à Dieu ». On fit d’autres supputations. C’est alors que le
Messager de Dieu se présenta à eux de nouveau et leur dit : « A propos de quoi discutez-vous ainsi ? » Ils lui dirent
l’objet de leurs discussions et il dit : « Ce sont plutôt ceux qui ne soignent pas par les incantations et ne se font pas soigner par
elles. Ceux qui ne croient point au mauvais augure et qui s’en remettent en tout à leur Seigneur ». Juste à ce moment se leva
‘Oukkâsha Ibn Mohsin qui dit : « Prie Dieu pour que j’en sois ! » Il lui dit : « Tu es effectivement l’un de ceux là ».
Quelqu’un d’autre se leva pour faire la même demande. Il lui dit : « C’est là une faveur où t’a déjà précédé ‘Oukkaâsha »
(Unanimement reconnu authentique)

75. D’après Ibn ‘Abbas (RA), le Messager de Dieu disait : « Seigneur Dieu ! Je me soumis à Ta volonté, j’ai cru en Toi,
je m’en suis remis à Toi ; c’est vers Toi que je suis retourné et c’est par Toi que j’ai pris à partie (mes adversaires). Seigneur
Dieu ! Je me mets sous la protection de Ta Toute Puissance, nul Dieu autre que Toi, afin que Tu ne m’égares pas. C’est Toi
le Vivant qui pourvoit à la subsistance et à la sauvegarde de toute chose, qui ne meurt pas tandis que les génies et les humains
meurent » (Unanimement reconnu authentique).

76. Ibn ‘Abbas (RA) a dit : « Dieu nous suffit et quel bon défenseur ! » C’est la formule prononcée par Abraham (as) quand
on le jeta au feu. Elle a été de même prononcée par Mohammad quand on lui dit : « Les gens ont mobilisé des masses
contre vous, craignez-les ». Cela augmenta leur foi et ils dirent : « Dieu nous suffit et quel bon défenseur ! ». (Rapporté par
Al Boukhari)

Dans une autre version de Boukhari, selon Ibn ‘Abbas (RA), il dit : « Les dernières paroles prononcées par Abraham (as)
quand on le jeta au feu furent : « Dieu me suffit et quel bon défenseur : »

77. Selon Abou Hourayra (RA), le prophète (as) a dit : « Il entrera au Paradis des gens dont les coeurs sont comme ceux des
oiseaux ». (Rapporté par Moslem)
On dit que cela veut dire qu’ils s’en remettent à Dieu comme le font les oiseaux. On dit aussi que leurs coeurs sont sensibles
comme ceux des oiseaux.

78. On rapporte au sujet de Jaber (RA) qu’il a accompagné le Messager de Dieu dans l’une de ses campagnes vers le
Nejd. Quand le Messager de Dieu rebroussa chemin, il rebroussa chemin avec eux et la caravane les rejoignit dans une
vallée pleine de grands arbres épineux. Le Messager de Dieu mit pied à terre et les gens se dispersèrent pour se placer
à l’ombre des arbres : « Le Messager de Dieu s’installa sous un grand arbre. Il y accrocha son sabre et nous plongeâmes
tous dans le sommeil. Tout à coup le Messager de Dieu nous appela et auprès de lui se tenait un bédouin. Il dit : « Cet
individu a dégainé contre moi mon propre sabre alors que je dormais. Je me suis réveillé alors qu’il le tenait nu. Il me dit :
« Qui te protège de moi ? » Je dis : « Dieu » trois fois de suite . Il ne le chatia pas et s’assit. ». (Unanimement reconnu
authentique)
Dans une autre version, Jâber a dit : « Nous étions avec le Messager de Dieu à Dhâtirriqâ’. Etant parvenus à un arbre à
l’ombre dense, nous y laissâmes le Messager de Dieu . L’un des idolâtres arriva alors que le sabre du Messager de Dieu
était accroché à l’arbre. Il le dégaina et dit : « As-tu peur de moi ? » Il lui dit : « Non ». Il dit : « Qui te protège de
moi ? » Il dit : « Dieu » et dans la version de Abou Bakr Al Isma’ilî (dans son recueil de Hadith authentifiés) il dit : « Qui te
protège de moi ? » Il dit : « Dieu ». Le sabre tomba alors de sa main et le Messager de Dieu le saisit et lui dit à son
tour : « Qui te protège de moi ? » L’autre dit : « Sois le meilleur preneur ! » Il dit : « Non. Mais je te promets de ne plus te
combattre ». Il lui rendit sa liberté. Quand l’homme revint à ses compagnons il leur dit : « Je reviens à vous de chez le
meilleur des gens ».

79. ‘Omar (RA) a dit : « J’ai entendu dire le Messager de Dieu : « Si vous vous en remettez à Dieu comme il convient
de s’en remettre à Lui, Il vous apportera votre subsistance comme Il l’apporte aux oiseaux qui quittentle matin leur nid le
ventre creux pour y rentrer le soir le ventre plein. » (Rapporté par Tirmidhi)

80. Selon Al Barâ (RA), le Messager de Dieu a dit : « O untel ! Quand tu te mets au lit dis : « Je soumets ma personne
à Toi. Je tourne mon visage vers Toi, je m’en remets en toute chose à Toi et je place mon dos sous Ta protection espérant Ta
récompense et craignant Ton châtiment. On ne peut se réfugier de Toi ni être sauvé de Toi en dehors de Toi. Je crois en Ton
livre que tu as fait descendre et à Ton Prophète que Tu as envoyé ». Si tu meurs cette nuit, tu mourras ainsi dans la foi
conforme à la saine nature (l’Islam) et si tu te réveilles le matin ce sera un bon réveil ». (Unanimement reconnu authentique)
Dans une autre version de Moslem et Al Boukhari, rapportée selon Al Barâ : « Le Messager de Dieu a dit : « Quand tu
vas au lit fais les mêmes ablutions que pour la prière, puis étends-toi sur le côté droit et dis (comme précédemment). Puis il
dit : « Fais de ces paroles la dernière chose que tu dis ».

81. Abou Bakr (le véridique) (RA) qui fut, de même que son père et sa mère, compagnon du Prophète a dit : « Quand
nous étions (lui et le Prophète) dans la grotte (où ils s’était cachés dans leur fuite vers Médine), je regardais les pieds des
idolâtres qui étaient juste au-dessus de nous et je dis : « O Messager de Dieu ! Si l’un d’eux regardait au-dessous de ses
pieds, il nous verrait ». Il dit : « Que penses-tu, O Abou Bakr ! de deux compagnons dont le troisième est Dieu ? »
(Unanimement reconnu authentique)

82. La mère des Croyants (l’épouse du Prophète) Oummou Salma (RA) a dit : « Quand le Prophète sortait de la
maison, il disait : « Au nom de Dieu. Je m’en remets à Dieu. Seigneur Dieu ! Je me mets sous Ta protection afin de ne point
m’égarer ni égarer personne, afin de ne pas glisser dans l’erreur ni d’y être poussé, afin de ne commettre aucune injustice et
de ne pas en subir, de ne point me comporter en insensé ni d’être victime des insensés ! « (Rapporté par Abou Dâoud et
Tirmidhi)

83. D’après Anas (RA), le Messager de Dieu a dit : « Celui qui dit (il voulait dire : en sortant de chez lui) : « Au nom
de Dieu. Je m’en remets à Dieu. Il n’y a de force ni de puissance que par Dieu » on lui dit : « Tu as été bien guidé. On t’a
épargné le mal de tes ennemis. Tu es sous la protection de Dieu et écarte-toi du chemin du diable ». (Rapporté par Abou
Dâoud, Tirmidhi, Annasâ’i et d’autres).
Abou Dâoud a ajouté : « Le Diable dit alors à un autre diable : « Que peux-tu bien faire à un homme qui a été placé sur le
droit chemin, qui a été préservé du mal de ses ennemis et qui est sous la protection de Dieu ? »

84. Anas (RA) a dit : « Deux frères vivaient du temps du Prophète . L’un d’eux se rendait régulièrement chez le
Prophète et l’autre s’adonnait à son métier. Ce dernier se plaignit auprès du Prophète de l’oisiveté de son frère.
Il lui dit : « Qui sait si tu ne reçois ta subsistance à cause de lui ? »
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