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hadith, histoire pour mon frère
H
25 juillet 2005 09:03
Salam alikoum,

Je suis à la recherche de hadiths, de versets coraniques, d'histoires à connotations religieuses, avec si possibles une morale, qui parlent d'épreuves que le Tout Puissant nous donnent afin de nous tester.

J'en ai besoin au plus vite, ça concernent mon frère qui est dans une sale période, et j'aimerai lui écrire une lettre avec des sources religieuses.


barrakallah ou fikoum.
B
25 juillet 2005 09:56
Salam aalikoum


un musulman doit faire preuve de patience, c'est une vertu dont seul Dieu connait sa recompense
Si tu cherches ds hadiths il faut je pense aller les voir dans le theme "la patience" smiling smiley

Allah y sahel arlih smiling smiley

voila deja un hadith en cas de colere repetée



Selon Aboû Hourayra2, un homme dit au prophète1 a dit : "Donne-moi un conseil. ". Le prophète1 répondit : "Ne te mets pas en colère.". L'homme revint à la demande plusieurs fois, le Prophète lui dit (chaque fois) : "Ne te mets pas en colère.".


Rapporté par Al-Boukhari



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et concernant la patience smiling smiley

CORAN

O vous qui avez la foi ! Soyez patients et incitez-vous à la constance et à la fermeté (vis-àvis de l'ennemi). (Cor. 3,200)

Nous vous éprouverons par la crainte, la faim, la perte de vos biens, ainsi que dans vos personnes et dans vos récoltes, mais annonce une bonne nouvelle à ceux qui se montrent constants. (Cor. 1,155)

Ceux qui font montre de constance seront récompensés sans compter. (Cor. 39,10)

Faire montre de constance et d'indulgence est le signe d'une ferme résolution. (Cor. 42,43)

Ayez recours à la patience et à la prière car Dieu est avec ceux qui se montrent patients. (Cor. 1,153)

Nous vous éprouverons pour connaître ceux d'entre vous qui luttent et ceux qui sont constants. (Cor. 47,31)

HADITHS

25- Abû Mâlik al-Hârith b. 'Asim al Ash'arî rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "La pureté est la moitié de la foi, l'invocation "Louange à Dieu" emplit la balance (des œuvres), les invocations "Gloire à Dieu" et "Louange à Dieu" emplissent l'espace contenu entre Ciel et Terre. La prière est une lumière et l'aumône une preuve (sensible) de la foi. La constance est clarté. Le Coran est un argument (qui joue) en ta faveur ou en ta défaveur. Tout homme en début de journée négocie son âme : ou bien il l'affranchit ou bien il la condamne." (M.)

26- Abû Sa'îd al-Khudrî rapporte que des Ansar vinrent solliciter le Prophète - sur lui la grâce et la paix - qui leur alloua quelques biens. Puis ils le sollicitèrent de nouveau. Il leur donna alors tout ce qu'il avait sous la main en disant : "Je ne refuserai jamais de vous céder ce que je possède mais (sachez cependant que) Dieu rend digne celui qui fait montre de retenue, qu'Il comblera celui qui se passe d'autrui (ne comptant que sur Dieu), qu'Il accordera la patience à celui qui se résigne et qu'enfin il n'est pas de don meilleur ni plus immense que le don de la patience." (B.M.)

27- Abû Yahyâ Suhayb b. Sinân rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Le croyant a une destinée étonnante ! Tout ce qui lui advient est bénéfique et cela n'est réservé qu'aux seuls croyants. En effet lorsqu'un bonheur lui échoit, il remercie Dieu et ceci est un bien pour lui, et si un malheur le frappe, il fait montre de constance et cela est aussi un bien pour lui." (M.)

28- Anas rapporte qu'une grande affliction envahit le Prophète au moment de son agonie. Fâtima dit alors : "Père dans quelle détresse te trouves-tu ? - Ton père ne sera bientôt plus affecté", répondit-il. Quand le Prophète eut quitté ce monde elle dit : "O mon père, toi qui as répondu à l'appel de ton Seigneur, le jardin du Paradis est désormais ta demeure ! O mon père, c'est à Gabriel que nous annonçons ta mort !" Et lorsqu'on l'enterra, elle s'écria (sous l'effet de la douleur) : "Prenez-vous donc du plaisir à jeter de la terre sur l'Envoyé de Dieu ?" (B.)

29- Usâma b. Zayd, esclave affranchi du Prophète qui était avec son père, l'un des Compagnons bien-aimés du Prophète - sur lui la grâce et la paix rapporte : "La fille du Prophète fit savoir à son père que son petit-fils était à l'agonie et qu'elle le priait de venir. L'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - après lui avoir transmis son salut lui fit répondre : "Tout appartient à Dieu, ce qu'Il prend comme ce qu'Il donne et Il a fixé pour chaque chose un terme précis. Prends donc patience dans l'espoir que Dieu te récompense." Elle l'adjura cependant de venir. Il se rendit chez elle accompagné de Sa'd b. 'Ubâda, de Mu'âdh b. Jabal, d"Ubayy b. Ka'b, de Zayb b. Thâbit et de quelques autres. On lui apporta l'enfant qu'il serra sur sa poitrine alors que ce dernier était en proie à d'ultimes soubresauts. Le Prophète ne put s'empêcher de pleurer. Sa'd demanda : "Pourquoi ces larmes ? - Elles sont l'effet de la miséricorde que Dieu a placée dans le coeur de Ses serviteurs." (répondit-il). Et dans une autre version : "Dieu place Sa miséricorde dans le coeur des serviteurs qu'Il a choisis : [ce sont ceux] qui sont miséricordieux." (B.M.)

30- Suhayb rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix -. "Un roi avait (à son service) un magicien qui, sentant sa mort prochaine, lui dit : "Envoie-moi un jeune homme que je pourrai initier à la magie, car je suis devenu vieux." Le roi lui adressa un jeune homme qu'il entreprit d'instruire. II se trouva que le chemin de ce dernier passait à côté de la retraite d'un ermite. Un jour, il s'arrêta chez lui pour écouter son enseignement et fut séduit. (Depuis ce jour), chaque fois qu'il se rendait chez le magicien, il faisait une halte chez l'ermite, ce qui lui valait d'être battu à son arrivée. II finit par s'en plaindre au moine qui lui prodigua ce conseil : "Si tu as peur du magicien, dis-lui que c'est ta famille qui t'a retenu et si tu crains ta famille, dis-leur que c'est le magicien qui t'a retenu." Sur ces entrefaites, il tomba nez à nez avec une bête féroce qui retenait plusieurs personnes prisonnières. "C'est aujourd'hui, se dit-il, que je vais savoir lequel, du moine ou du magicien, est le meilleur." Il se saisit alors d'une pierre et dit : "Mon Dieu, si c'est la cause de l'ermite qui a Tes faveurs et non celle du magicien, fais périr cette bête pour que les gens puissent poursuivre leur chemin." D'un jet de pierre, il tua net la bête et les gens purent s'en aller. Il s'en fut trouver le moine pour lui apprendre ce qui s'était passé. "Mon fils, lui dit-il, il m'apparait qu'à ce jour tu es devenu meilleur que moi-même, je connais désormais le degré que tu as atteint. Tu vas bientôt être éprouvé. Cependant n'indique ma retraite à personne." Le jeune homme acquit bientôt la faculté de guérir les muets, les lépreux, ainsi que d'autres maux qui affectent les humains. Tant et si bien qu'un des familiers du roi atteint de cécité eut connaissance de la chose et vint le trouver muni de nombreux présents. "Tout ce que tu vois là t'appartient, si tu parviens à me guérir", lui dit-il. "Pour ma part, répondit le jeune garçon, je ne guéris personne. Seul Dieu a le pouvoir de guérir. Si tu crois en Lui, je L'invoquerai et Il te guérira." La foi pénétra le coeur du courtisan que Dieu guérit aussitôt. Quand il se rendit chez le roi pour lui tenir compagnie ainsi qu'il avait coutume de le faire, celui-ci s'étonna : "Qui donc t'as rendu la vue ? - Mon Seigneur. - As-tu un autre seigneur que moi ?" s'exclama le roi. "Certes, répondit le courtisan, Dieu qui est mon Seigneur et le tien." Le roi le fit saisir et torturer jusqu'à ce qu'il lui ait indiqué la retraite du jeune homme. Le roi le fit amener et lui dit : `Mon garçon, ta science de la magie est telle qu'il t'est possible de guérir les muets et les lépreux et de faire toutes sortes de prodiges. - Je ne suis pas en mesure de guérir qui que ce soit, répondit-il, mais c'est à Dieu Seul que l'on doit de guérir." Le roi s'en empara et le fit torturer jusqu'à ce qu'il lui eût révélé la retraite du moine. Il le fit aussitôt venir et lui ordonna de renier sa foi. Devant son refus, il réclama une scie qu'il lui fit appliquer sur le sommet du crâne puis il ordonna de le couper en deux. Ensuite, il se fit amener le courtisan auquel il demanda également de renier sa foi et qui, après avoir refusé à son tour, subit le même sort. Enfin, on amena le jeune homme auquel le roi intima l'ordre de renoncer à sa foi. Après avoir essuyé un 'troisième refus, le roi le livra à ses hommes et leur dit
"Emmenez-le sur la montagne. Quand vous aurez atteint le sommet, demandez-lui à nouveau de renoncer à sa foi, sans quoi, précipitez-le dans l'abîme." Quand ils eurent atteint le sommet de la montagne, le jeune homme adressa à Dieu cette prière : "Mon Dieu, délivre-moi comme bon Te semblera." Sur ce, la montagne se mit à trembler et les hommes du roi furent précipités dans l'abîme. Le jeune homme s'en revint sain et sauf chez le roi. "Qu'est-il advenu des hommes qui t'accompagnaient ?" s'étonna ce dernier. "Dieu m'en a délivré." Le roi le livra à nouveau aux mains de ses hommes et leur dit cette fois : "Emmenez-le avec vous dans une barque ; lorsque vous serez au large, demandez-lui de renier sa foi et s'il ne le fait pas, jetez-le par dessus bord." Quand ils furent au large, le jeune homme renouvela sa prière : "Mon Dieu délivre-moi comme bon Te semblera." La barque chavira et les gardes se noyèrent. Le jeune homme s'en retourna auprès du roi qui s'étonna : "Qu'est-il advenu des hommes qui étaient avec toi ?" "Dieu m'en a délivré", répondit le jeune homme qui ajouta : "Tu ne pourras mettre fin à mes jours qu'en te conformant à mes prescriptions. - Quelles sont-elles ?" demanda le roi. "Assemble ton peuple sur une grande place et attache-moi à un arbre ; puis prends dans mon carquois une flèche que tu placeras sur un arc et au moment de viser tu diras : "Au Nom de Dieu, Seigneur de ce jeune homme." C'est seulement ainsi que tu pourras me tuer." Le roi rassembla son peuple sur une grande place, crucifia le jeune homme à un arbre, prit une flèche dans son carquois, la plaça sur la corde de son arc, et visa en disant : "Au Nom de Dieu, Seigneur de ce jeune homme." La flèche partit et se logea dans la tempe du jeune homme qui y porta la main et mourut. La foule qui assistait au supplice s'écria alors : "Nous avons foi en Dieu, le Seigneur de ce jeune homme." Un courtisan vint alors trouver le roi : "Te rends-tu compte ? Ce que tu craignais s'est réalisé, ton peuple croit désormais en Dieu." De dépit, le roi ordonna de creuser des fossés aux abords des chemins et y fit allumer de grands feux afin d'y précipiter tous ceux qui ne renieraient pas leur foi. Ses ordres furent exécutés. Au moment d'y être jetée, une femme qui portait dans ses bras un enfant en bas-âge eut un mouvement de recul. L'enfant se mit alors à parler et dit : "Mère, fais preuve de constance car tu es dans la vérité." (M.)

31- Anas rapporte que le Prophète - sur lui la grâce et la paix - passa un jour devant une fenune qui sanglotait sur une tombe : "Crains Dieu, lui dit-il, et fais montre de résignation." Elle lui répondit : "Laisse-moi tranquille, tu n'as pas subi d'affliction semblable à la mienne", sans savoir qu'elle s'adressait au Prophète. Quand on l'eut informée qu'il s'agissait du Prophète, elle se rendit chez lui. Personne ne gardait sa porte. Alors elle s'excusa : "Je ne t'avais pas reconnu. ? C'est dans les premiers instants de l'épreuve que l'on se révèle patient", lui répliqua l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix. (B.M.)

32- Abû Hurayra rapporte ces propos du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : 'Dieu - exalté soit-Il - a dit : "Lorsque Je reprends à l'un de Mes serviteurs croyant l'être qu'il chérit le plus en ce monde et qu'il prend son mal en patience, Je ne saurais lui accorder d'autre récompense que le Paradis." (B.)

33- 'A'isha questionna l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - au sujet de la peste. Celui-ci lui apprit qu'il s'agissait d'un châtiment que Dieu infligeait à qui Il voulait mais dont Il avait fait une miséricorde pour les croyants. Si bien que tout serviteur atteint de la peste qui demeurerait dans son pays en faisant montre de patience et de résignation et en sachant que rien ne peut l'atteindre si ce n'est le Décret divin obtiendrait la récompense d'un martyr. (B.)

34- Anas a entendu ces propos de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - . "Dieu - qu'Il soit exalté - a dit : "Si J'éprouve un de Mes serviteurs en le privant de ce qu'il a de plus cher (c'est-à-dire de la vue) et qu'il supporte cette épreuve avec patience, je lui donnerai en échange le Paradis." (B.)

35- 'Atâ' b. abû Rabâh rapporte : "Ibn 'Abbâs me dit : "Veux-tu voir une des femmes du Paradis ? - Certes. - Regarde donc cette femme noire ; (Un jour) elle vint trouver l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - et lui dit : "Je suis terrassée par des crises d'épilepsie au cours desquelles il m'arrive de me dénuder. Demande à Dieu (de me guérir). - Si tu prends ton mal en patience, tu recevras en échange le Paradis. Si par contre, tu le désires, je prierai Dieu qu'Il te guérisse." proposa le Prophète. "Je prendrai mon mal en patience, décida-t-elle, puis elle ajouta : "Malheureusement, je me découvre, demande seulement à Dieu que cela ne se produise plus." Alors le Prophète invoqua Dieu en sa faveur." (B.M.)

36- 'Abd Allah b. Mas'ûd rapporte : "Je revois encore l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - nous entretenir d'un prophète que son peuple avait molesté au point de le faire saigner et qui disait en essuyant le sang de son visage : "Mon Dieu pardonne à mon peuple car il ne sait pas." (B.M.)


37- Abû Sa'îd et Abû Hurayra rapportent ces paroles du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : "Tous les maux qui affligent le musulman qu'il s'agisse de fatigue, de maladie, de soucis, de tristesse, de préjudices, d'afflictions (de tous ordres) jusqu'à l'épine qui le blesse sont autant de motifs que Dieu allègue pour absoudre ses péchés." (B.M.)

38- Ibn Mas'ûd rapporte : "J'entrai chez le Prophète - sur lui la grâce et la paix - alors qu'il était en proie à une forte fièvre. "O Envoyé de Dieu, lui dis-je, la fièvre qui t'affecte me paraît violente. - Oui, me dit-il, je suis éprouvé deux fois plus violemment qu'un homme ordinaire (litt. : l'un d'entre vous). - En est-il ainsi parce que tu recevras une double récompense ? -Cela est exact, acquiesça l'Envoyé de Dieu, et sachez que Dieu effacera les fautes de tout musulman qui subit une épreuve (si minime soit-elle) même s'il s'agit d'une épine (qui s'est enfoncée dans sa chair). Ses péchés lui seront effacés aussi vite qu'un arbre perd ses feuilles." (B.M.)

39- Abû Hurayra rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Dieu éprouve celui auquel Il veut du bien." (B.)

40- Anas rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Qu'aucun de vous ne souhaite la mort pour un malheur qui viendrait à le frapper, et si cela lui paraissait inévitable qu'il dise : "Mon Dieu, accorde-moi de vivre tant que la vie est un bien pour moi et fais-moi périr si la mort est un bien pour moi." (B.M.)

41- Abû 'abd Allâh Khabbâb b. al-Aratt rapporte : "Nous nous plaignîmes (de notre situation) au Prophète - sur lui la grâce et la paix - tandis qu'il se reposait à l'ombre de la Ka'ba, la tête appuyée sur son manteau dont il avait fait un coussin. Nous lui dîmes : "Pourquoi ne demandes-tu pas le soutien de Dieu, pourquoi ne L'invoques-tu pas en notre faveur ?" Il leur répondit
"Dans les époques antérieures (litt. : les communautés qui vous ont précédés) on s'emparait (de celui qu'on voulait torturer) et on l'enterrait (en laissant dépasser sa tête que l'on sciait en deux). Ou bien encore, on lui lacérait la chair avec des peignes de fer et il ne reniait pas sa foi pour autant. Dieu, j'en fais le serment, assurera la victoire de cette cause et il viendra un temps où tout cavalier pourra se déplacer de Sana'â à Hadramawt sans rien craindre si ce n'est Dieu et les loups pour ses troupeaux. Mais vous êtes trop impatients." (13. )

42- Ibn Mas'ûd rapporte que lors du partage (du butin) le jour de (la Victoire) de Hunayn, le Prophète - sur lui la grâce et la paix - avantagea certains Compagnons tels qu'al-Aqra' b. Hâbis et `Uyayna b. Hisn et leur attribua à chacun cent chameaux. Ce jour-là, il distribua également de larges parts à certains notables et les avantagea dans le partage du butin. Un homme finit par dire : "Par Dieu ! voilà un partage qui n'est pas équitable et qui n'a pas été fait en vue (de plaire) à Dieu."

Je me dis : "Je vais informer l'Envoyé de Dieu de ces propos." J'allai donc le trouver et l'informai de ce qui venait d'être dit. Le visage de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - s'altéra, s'empourpra, puis il déclara :
"Et qui saurait se montrer équitable si Dieu et Son Envoyé n'ont pas fait preuve d'équité ?" Puis il ajouta : "Que Dieu fasse miséricorde à Moïse, il eut à subir bien plus que cela et sut se montrer patient." Je me dis alors
"Assurément je ne lui rapporterai plus un tel propos:" (B.M.)

43- Anas rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Lorsque Dieu veut du bien à Son serviteur, Il anticipe son châtiment (en le lui infligeant) en ce monde et s'Il lui veut du mal, Il diffère le châtiment de ses fautes afin qu'il s'en acquitte au jour du Jugement." Le Prophète ajouta :
"Les grandes récompenses sont le résultat des grandes épreuves. Quand Dieu aime une communauté Il l'éprouve. Celui qui accepte (cette épreuve) obtiendra l'agrément de Dieu. Celui qui s'en irrite sera l'objet du Courroux divin." (T.) (h)

44- Anas rapporte : "Un fils d'Abû Talha était très malade. L'enfant rendit l'âme alors qu'Abû Talha était hors de chez lui. A son retour, il s'enquit de la santé de l'enfant auprès d'Umm Sulaym, sa mère, qui lui répondit : "II est plus calme que jamais." Ensuite, elle lui servit le repas du soir ; il mangea, puis il s'unit à elle et c'est seulement après qu'elle lui avoua que l'enfant était mort et enterré. Au matin, Abû Talha alla trouver le Prophète et l'informa de ce qui s'était passé.

"Avez-vous eu des rapports conjugaux cette nuit ?" demanda le Prophète. "Oui" répondit Abû Talha. "Que Dieu bénisse cette union." Elle mit au monde un garçon et Abû Talha m'enjoignit de l'apporter au Prophète avec quelques dattes. Le Prophète en prit une, la mastiqua et en frotta les gencives de l'enfant qu'il nomma 'Abd Allah." (B.M.)

Dans une autre version rapportée par Bukhârî, Ibn 'Uyayna signale qu'un Ansar qui connaissait les neuf enfants de 'Abd Allah, attestait que chacun d'eux connaissait le Coran par coeur. (B.)

45- Abû Hurayra rapporte ces paroles du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : "La force véritable ne se révèle pas dans le combat mais dans la maîtrise de soi sous l'emprise de la colère." (B.M.)

46- Sulayman b. Surd rapporte : "J'étais en compagnie du Prophète - sur lui la grâce et la paix - au moment où deux hommes s'insultèrent tellement que l'un d'eux en avait le visage empourpré et les veines du cou gonflées. Le Prophète dit alors "Je connais une formule qui aurait apaisé sa colère. S'il avait dit : "Je me réfugie auprès de Dieu contre Satan le maudit", il se serait calmé sur le champ." Les compagnons transmirent immédiatement ces propos (à l'homme en colère)." (B.M.)

47- Mu'âdh rapporte ces paroles du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : "Celui qui contient sa colère alors qu'il est en mesure de se venger sera choisi, au jour du Jugement, entre toutes les créatures pour élire les Houris de son choix." (AD.T.) (hs)


48- Abû Hurayra rapporte qu'un homme demanda au Prophète - sur lui la grâce et la paix- : "Donne-moi un conseil." Le Prophète lui répondit : "Ne te mets pas en colère." L'homme réitéra plusieurs fois sa demande et le Prophète lui répondit à chaque fois : "Ne te mets pas en colère." (B.)

49- Abû Hurayra rapporte ces paroles du Prophète - sur lui la grâce et la paix - : "Les croyants et les croyantes ne cesseront d'être éprouvés dans leurs personnes, dans leur progéniture et dans leurs biens jusqu'à ce qu'ils rencontrent leur Seigneur absous de tout péché." (T.) (hs)

50- Ibn Abbâs rapporte : "`Uyayna b. Hisn se rendit chez son neveu al-Hurr b. Qays qui était un des familiers de 'Umar et qui faisait partie de son assemblée des "Sages" composée à la fois de jeunes hommes et d'hommes d'âge mûr. 'Uyayna demanda à son neveu :"Toi qui as la faveur de ce prince, demande-lui de m'accorder un entretien." Al-Hurr présenta la requête de son oncle à 'Umar (qui y consentit) mais à peine eut-il été introduit auprès de 'Umar qu'il lui adressa ces reproches : "Ibn al-Khattâb, tu ne fais pas preuve de libéralité à notre égard et ta façon de nous gouverner n'est pas équitable." 'Umar devint furieux et songea un instant à le corriger quand al-Hurr lui lança "Prince des croyants, Dieu dans le Coran S'est adressé à Son Prophète - sur lui la grâce et la paix - ainsi : Sois indulgent, prescrit ce qui est licite et détourne-toi des ignorants. (Cor. 7,199) Or celui-ci est à l'évidence un ignorant." 'Umar, dès qu'il entendit ce verset interrompit son geste. 'Umar était très attentif aux injonctions de la Parole divine." (B.)

51- Ibn Mas'ud rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Après moi, il se produira des évènements que vous réprouverez. Que nous prescris-tu alors, Envoyé de Dieu - Acquittez-vous de vos obligations et demandez à Dieu ce qui vous revient de droit", répondit-il. (B.M.)

52- Abû Yahyâ Usayd b. Hudayr rapporte qu'un des Ansâr demanda à l'Envoyé de Dieu - sur lui la grâce et la paix - : "Ne m'accorderas-tu pas une fonction comme tu l'as fait pour untel ? Vous connaîtrez après moi de grands troubles, répondit-il. Prenez patience jusqu'à ce que vous me rencontriez près de la Fontaine (du Paradis)." (B.M.)

53- Abû Ibrahîm `abd Allâh b. abû Awfâ rapporte que le Prophète - sur lui la grâce et la paix - au cours d'une de ses nombreuses batailles attendit que le soleil commence à décliner puis il se leva et prit la parole : "Hommes, ne souhaitez pas la rencontre de l'ennemi. Demandez plutôt à Dieu de vous préserver. Mais si vous le rencontrez, faites montre de constance (fermeté) et sachez que le Paradis est à l'ombre des sabres." Puis il ajouta : "Mon Dieu, Toi qui as révélé le Livre, qui mets les nuages en mouvement, et qui défais les (factions) coalisées (al-Ahzâb) mets nos ennemis en déroute et accorde-nous de les vaincre." (B.M.)

[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
25 juillet 2005 09:59
Salam aalikoum


c'est pas mal ça aussi smiling smiley


CAUSES QUI CONDUISENT A COMMETTRE
LE PECHE

(extrait de Orientation des Musulmans vers la foi et le raffermissement
Ed. Dar Al Fikr par Mohamed Ben Jamil Zaynou)
(+ ajout Aceiweb)


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L'épreuve par le bien et le mal

Allah Taâla dit :"Toute créature vivante doit goûter à la mort. Nous vous éprouverons par la tentation du mal et du bien et c'est à Nous que vous serez retournés".(s21/v35)

En commentant ce verset, Ibn Al Qayim dit :"Il n'est que trop vrai que Dieu éprouve l'homme par les calamités et les maladies dont il ne pourrait les éviter. Comme Il le comble aussi par les richesses et le bonheur." Par cette épreuve, l'homme se montrera soit patient ou reconnaissant. Un homme questionna l'Imam Ach-Chafi-î en disant :"O Abou Abdallah laquelle de ces deux choses est meilleure pour l'homme : être éprouvé ou être raffermi ?". Il lui répondit :"Nul ne pourrait être raffermi s'il n'avait pas été éprouvé à l'exemple des Prophètes, quand ils se montrèrent patients, Dieu les a raffermis. Que chacun donc ne croie pas qu'il serait à l'abri des épreuves.

Les épreuves d'après le Coran

"C'est Lui qui créa la mort et la vie afin de vous éprouver et de distinguer ceux qui agiront pour le mieux" (s67/v2).

"...espérez vous entrer au Paradis sans passer par les épreuves qu'ont subies vos prédécesseurs ? Les calamités et la misère ne les épargnèrent pas. Et ils furent ébranlés au point que le Prophète et ses compagnons s'écrièrent :" Quand donc viendra le secours d'Allah ?". Courage, le secours d'Allah est proche" (s2/v214).

Dans son commentaire de ce verset, le Dr Mohamed Al Bouti nous dit :"Le Musulman ne doit guère se décourager face aux difficultés. L'Islam prône l'enthousiasme dans les épreuves. Les épreuves rencontrées lors de l'accomplissement des missions ne sont pas des échecs comme certains le pensent ni des obstacles ou des impasses qui empêchent le croyant d'atteindre son but, bien au contraire, Allah Taâla a prévu ces épreuves comme des tremplins qui relancent l'élan vers la fin fixée par Allah. Ce verset est une réponse à ceux qui s'interrogent sur le sens de la souffrance du croyant, la considérant comme un signe d'échec". Donc, l'on comprend pourquoi l''entrée du paradis n'est pas une chose facile et un accès aisé si on ne passe pas par des épreuves différentes.

Le Messager d'Allah (saw) a dit dans un hadith compilé par Moslim "Le bas monde est la prison du Croyant et le Paradis de l'impie".

Différentes sortes d'épreuves

La peur, la faim, le meurtre : Allah Taâla dit :"Nous vous éprouverons sûrement un tant soit peu par la peur, la famille, la réduction des biens, des personnes et des récoltes. Et annonce la bonne nouvelle aux patients. Ceux qui lorsqu'une calamité les touche disent :"Nous appartenons à Allah et c'est à Lui que nous devons retourner. Ceux là ont sur eux des bénédictions de Leur Seigneur ainsi qu'une miséricorde et ce sont ceux là les bien-guidés" (s2/v155 à 157).

La guerre et l'effort (Jihad) :Allah Taâla dit :"Oui, nous vous mettrons sûrement à l'épreuve afin de connaître ceux d'entre vous qui combattent pour la cause de Dieu et qui se montrent patients et afin d'éprouver vos nouvelles". (s47/v31). Ici, le combat pour la cause de Dieu peut être armé ou bien par tout autre effort qui vise à sauvegarder et à diffuser les valeurs de l'Islam.

Les maladies : Allah Taâla dit :"Et Ayoub (Job) quand il adressa cette prière à Son Seigneur "La maladie m'accable, Ô Toi Le Miséricordieux des plus Miséricordieux" (s21/v83).

La prison : De même celle-ci constitue une épreuve comme il en fut le cas de Youssouf (as - Joseph) qui demeura 8 années en prison pour une fausse accusation atteignant son amour propre. Mais, plus tard, il fut innocenté et sortit de prison pour occuper par la suite un poste très important

Les biens et les enfants : Par cela, l'homme est éprouvé dans son rôle d'éducateur ainsi que par l'acquittement de la zakat sur ses biens.

La nuisance des autres : A ce propos, le Prophète (saw) avait déclaré que le Croyant qui fréquente les autres et endure leurs méfaits est meilleur que celui qui s'isole pour éviter telle nuisance. Or tous les Prophètes (as) avaient été sujets à leurs peuples qui se sont opposés à eux, les ont combattus, les ont traités de menteurs, les ont expulsés et pour certains assassinés.
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
H
25 juillet 2005 12:01
Barrakkallah ou fik mon frère, je comptais lui écrire une lettre ce soir, et bien il va être gâté!!!

Merci encore, qu'Allah swt t'en récompense.
 
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