Au temps anciens, dans les fins fonds des comtés arabiques, vivait une famille chrétienne.
Le père était le Vizir du Roi, musulman de l’époque, et avait une seule fille qui s’était convertit à l’Islam. Les parents n’approuvaient guère cette conversion mais par dessus tout ils étaient exaspérer d’une habitude que la fille avait prise.
En fait, avant de faire une action, que soit pour prendre un objet, le reposer, manger… elle prononçait avant de l’effectuer « Bismillâh » qui veux dire « Au nom de Dieu ». A chaque instant de tous les jours, elle n’oubliait de prononcer le nom d’Allah avant de faire quelque chose. Ses parents en avaient marre qu’elle répète cela à longueur de journée mais comme le royaume était aux mains des musulmans ils ne pouvaient la maltraiter.
Un jour, le Vizir fut convoqué par le Roi, celui-ci lui confia une bague et lui demanda de la garder quelques jours et de lui remettre plus tard. Cette bague était d’une grande valeur. De retour chez lui, le Vizir et sa femme eurent en tête de préparer un plan pour se débarrasser de leur fille. En effet, le Vizir appela sa fille et lui dit :
« Tiens ma fille, cette bague que le Roi me l’a confié. Range-là et tu me le remettra demain pour que je puisse le remettre au Roi. ».
La fille, en tant que fille bien élevée, rangea dit « Bismillâh » et remit cette bague dans la poche de sa robe et s’en alla vaguer à ses occupations.
Lorsque la nuit tomba, et que tout le monde fut couché, le père se leva et alla fouiller dans la chambre de sa fille à la recherche de la bague. Il entreprit de fouiller dans la robe où elle avait soigneusement mis la bague. Il l’a trouva et alla rejoindre sa femme. Il dit à celle-ci :
« Voilà, j’ai la bague. Demain je l’a jetterai dans la mer et ainsi lorsque je la réclamerai à ma fille, elle ne pourra me la donner. Sur ce, on l’amènera devant le Roi et on lui dira qu’elle a volé la bague et qu’on lui coupe la tête et ainsi on sera débarrassé d’elle ».
Le lendemain matin, de très bonheur, le Vizir alla au bord de la mer, et jeta la bague le loin possible dans l’eau. Et il repartit content vers le marché. Pendant ce temps, la bague était au fond de la mer, et passant par là, un poisson l’avala. Sur le marché, il se trouva devant un stand de poissonnier. Il en choisis un parmi les dizaine qui étaient étalaient sur le stand. Il régla son achat et rentra à la maison.
Sa fille était dans la cuisine quand son père lui apporta le poisson et lui ordonna de le préparer pour le déjeuner. La fille prit le poisson et se mit au travail, toujours sans oublier de dire « Bismillâh ». Dès qu’elle ouvrit le ventre du poisson, elle trouva coincé entre les arrets la bague que son père lui avait remis la veille. Elle dit « Bismillâh », prit la bague, redis « Bismillâh » la lava et encore « Bismillâh » et la remit dans sa poche. Le déjeuner terminé, les parents avaient un sourire car ils apprêtaient à réclamer la bague à leur fille et ils la voyaient déjà devant le Roi. Le père se leva de table et demanda à sa fille :
« Je dois aller voir le Roi, elle est où la bague que je t’ai demandé de t’en occuper ? »
La fille sereine, mit sa main dans sa poche et dit « Bismillâh » en retirant la main. Dès qu’elle ouvrit sa main et présenta au creux de sa main, la bague, les regards des parents restèrent figés de stupéfaction. Elle remit donc la bague à son père sans oublier de dire « Bismillâh ».
Par la grâce d’Allah et par l’attitude sereine et pieuse de la fille, la bague retrouva son destinataire, le Roi. La fille savait que toute action faite au nom d’Allah ne peut nuire à personne, elle resta convaincue qu’Allah la soutenait depuis le début et elle ne perda pas la face devant ses parents.
La bénédiction d’Allah est dans les gestes de tous les jours et avant toute action, il faut se rappeler d’Allah et commencer par le nom d’Allah ».
Wa salam
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
chargement...
+ 
