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guerre d'algerie
z
28 janvier 2006 13:31
bonjour à tous
connaissez-vous l'histoire de la guerre d'algerie????
je voudrais en savoir un peu plus
merci d'avance
amicalement zaza3215
z
28 janvier 2006 15:18
bonjour
j'ai l'imression que ma question n'interesse personne
ce n'est pas grave
amicalemnt zaza
z
28 janvier 2006 15:22
c parce que c'est un sujet polymique dont chacun tien une version différente
en plus tu peut t'informer sur le sujet en lisant des bouquins ou en surfant tout simplement sur internet!!
je sais tout, mais pas plus
z
28 janvier 2006 15:27
bonjour zanouba
merci pour ta reponse
je vais faire des recherche
amicalement zaza
D
28 janvier 2006 15:33
Salam Zaza !

Sans vouloir t'offenser, mais d'où tu débarques ?

Pourquoi viens tu sur un site marocain pour poser une telle question ? C'est bizarre non !

A moins que tu cherches à connaitre l'opinion marocaine sur ce sujet ?

Concernant ta première question : je te conseillerai les ouvrages de Benjamin Stora !


A bon entendeur !


Pour ma part j'espère que la France s'excusera publiquement pour tout les carnages qu'elle a commi dans ses anciennes colonies !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
z
28 janvier 2006 15:41
bonjour dejenine
pour te repondre je vais te dire que je suis une femme marocaine
donc je connais peu de chose sur ce sujet
mais rassure toi je ne cherche ni a provoquer ni a savoir les avis des marocain
c'est juste une question inocente pour mieux comprendre c'est tout
désole si j'ai heurte certainnes personnes mais c'est vraiment parti d'un bon sentiment
merci je crois qu'il vaut mieux que je fasse des recherches
merci à toi
zaza
D
28 janvier 2006 16:07
Citation
zaza3215 a écrit:
bonjour dejenine
pour te repondre je vais te dire que je suis une femme marocaine
donc je connais peu de chose sur ce sujet
mais rassure toi je ne cherche ni a provoquer ni a savoir les avis des marocain
c'est juste une question inocente pour mieux comprendre c'est tout
désole si j'ai heurte certainnes personnes mais c'est vraiment parti d'un bon sentiment
merci je crois qu'il vaut mieux que je fasse des recherches
merci à toi
zaza

Tu ne m'a pas heurté ! No no

Au contraire je trouve ça bien que tu t'intéresses à cette période de l'histoire !

Il y a plein d'ouvrages qui traitent de la guerre d'Algérie ! Par contre je ne sais pas si ils ont disponibles au Maroc !

Sur ce bonne recherche ! smiling smiley
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
z
28 janvier 2006 16:14
bonjour
merci jenine
je suis une femme marocaine qui reside en france
j'ai lu un livre qui s'apel la memoire d'une ecorche vive ecrit par un auteur français mais j'aimerai avoir des avis des marocain si tu veux parce que eux il ne prennent pas parti
je ne sais pas si tu vois ce qqueje veux dire
je veux connaitre un peu la verite
pourquoi la nationallite française a ete accorde au juif d'algerie et pas au musulman d'algeri???
JE SUPOSE QUE CELA ARRANGAIT CERTAINS COLONS AFIN DE CONTINUER A EXPLOITER LE PEUPLE ALGERIEN ET DE LE FAIR TRAVALLLER POUR UNE BOUCHEE DE PAIN
D
28 janvier 2006 16:39
Absolument !

Imagines si les généraux d'Alger avaient réussileur coup ! A coup sûr ils auraient aplliqué un appartheid !

En ce qui concerne la sensibilisation au sein des marocains, je pense que certains de compatriotes ne se sentent pas concerné par la guerre d'Algérie pour multiples raisons. Il est vrai aussi que les conflits qui ont opposé notre pays à l'Algérie n'a pas favorisé l'entente.

Cela dit le Maroc a eu un peu "plus de chance" puisque nous êtions sous protectorat même si cela n'a pas empêché les espinguins de commettre des atrocités ! N'oublions pas Mellilia et Sebta !

Personnellement, je considère que le Maroc a été colonisé et que certains de nos dirigeants, la monarchie en premier lieu, favorisent une autre forme de colonisation ( le tourisme de masse et les courbettes qui s'en suivent ).


Bref voilà mon avis ! spinning smiley sticking its tongue out

Par contre je ne connais pas l'ouvrage que tu as cité !
Vivre sous occupation, c'est l'humiliation à chaque instant de sa vie ... Résister à l'occupation, c'est vivre libre !Aujourd'hui Gaza, demain Al-Qods !
a
28 janvier 2006 16:53
Nombreux qui pensent que la guerre d'algerie commença en 1954,or elle a
commencé à Sétif 8 mais 1945:
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Le 8 mai 1945, tandis que la France fêtait la victoire, son armée massacrait des milliers d’Algériens à Sétif et à Guelma. Ce traumatisme radicalisera irréversiblement le mouvement national.




Désignés par euphémisme sous l’appellation d’« événements » ou de « troubles du Nord constantinois », les massacres du 8 mai 1945 dans les régions de Sétif et de Guelma sont considérés rétrospectivement comme le début de la guerre algérienne d’indépendance. Cet épisode appartient aux lignes de clivage liées à la conquête coloniale.

La vie politique de l’Algérie, plus distincte de celle de la France au fur et à mesure que s’affirme un mouvement national, a été dominée par les déchirements résultant de cette situation. Chaque fois que Paris s’est trouvé engagé dans une guerre, en 1871, en 1914 et en 1940, l’espoir de mettre à profit la conjoncture pour réformer le système colonial ou libérer l’Algérie s’est emparé des militants. Si, en 1871 en Kabylie et dans l’Est algérien et en 1916 dans les Aurès, l’insurrection était au programme, il n’en allait pas de même en mai 1945. Cette idée a sans doute agité les esprits, mais aucune preuve n’a pu en être avancée, malgré certaines allégations.

La défaite de la France en juin 1940 a modifié les données du conflit entre la colonisation et les nationalistes algériens. Le monde colonial, qui s’était senti menacé par le Front populaire – lequel avait pourtant, sous sa pression, renoncé à ses projets sur l’Algérie –, accueille avec enthousiasme le pétainisme, et avec lui le sort fait aux juifs, aux francs-maçons et aux communistes.

Avec le débarquement américain, le climat se modifie. Les nationalistes prennent au mot l’idéologie anticolonialiste de la Charte de l’Atlantique (12 août 1942) et s’efforcent de dépasser leurs divergences. Le courant assimilationniste se désagrège. Aux partisans d’un soutien inconditionnel à l’effort de guerre allié, rassemblés autour du Parti communiste algérien et des « Amis de la démocratie », s’opposent tous ceux qui, tel le chef charismatique du Parti du peuple algérien (PPA), Messali Hadj, ne sont pas prêts à sacrifier les intérêts de l’Algérie colonisée sur l’autel de la lutte antifasciste.

Vient se joindre à eux un des représentants les plus prestigieux de la scène politique : Ferhat Abbas. L’homme qui, en 1936, considérait la patrie algérienne comme un mythe se prononce pour « une République autonome fédérée à une République française rénovée, anticoloniale et anti-impérialiste », tout en affirmant ne rien renier de sa culture française et occidentale. Avant d’en arriver là, Ferhat Abbas avait envoyé aux autorités françaises, depuis l’accession au pouvoir de Pétain, des mémorandums qui restèrent sans réponse. En désespoir de cause, il transmet aux Américains un texte signé par 28 élus et conseillers financiers, qui devient le 10 février 1943, avec le soutien du PPA et des oulémas, le Manifeste du peuple algérien.

Alors, l’histoire s’accélère. Les gouvernants français continuent à se méprendre sur leur capacité à maîtriser l’évolution. De Gaulle n’a pas compris l’authenticité des poussées nationalistes dans les colonies. Contrairement à ce qui a été dit, son discours de Brazzaville, le 30 janvier 1944, n’annonce aucune politique d’émancipation, d’autonomie (même interne). « Cette incompréhension se manifeste au grand jour avec l’ordonnance du 7 mars 1944 qui, reprenant le projet Blum-Violette de 1936, accorde la citoyenneté française à 65 000 personnes environ et porte à deux cinquièmes la proportion des Algériens dans les assemblées locales », écrit Pierre Mendès France à André Nouschi (1). Trop peu et trop tard : ces miniréformes ne touchent ni à la domination française ni à la prépondérance des colons, et l’on reste toujours dans une logique où c’est la France qui accorde des droits...

L’ouverture de vraies discussions avec les nationalistes s’imposait. Mais Paris ne les considère pas comme des interlocuteurs. Leur riposte à l’ordonnance du 7 mars intervient le 14 : à la suite d’échanges de vues entre Messali Hadj pour les indépendantistes du PPA, Cheikh Bachir El Ibrahimi pour les oulémas et Ferhat Abbas pour les autonomistes, l’unité des nationalistes se réalise au sein d’un nouveau mouvement, les Amis du Manifeste et de la liberté (AML). Le PPA s’y intègre en gardant son autonomie. Plus rompus aux techniques de la politique moderne et à l’instrumentalisation de l’imaginaire islamique, ses militants orientent leur action vers une délégitimation du pouvoir colonial. La jeunesse urbaine leur emboîte le pas. Partout, les signes de désobéissance se multiplient. Les antagonismes se durcissent. La colonie européenne et les juifs autochtones prennent peur et s’agitent.

Au mois de mai 1945, lors du congrès des AML, les élites plébéiennes du PPA affirmeront leur suprématie. Le programme initial convenu entre les chefs de file du nationalisme – la revendication d’un Etat autonome fédéré à la France – sera rangé au magasin des accessoires. La majorité optera pour un Etat séparé de la France et uni aux autres pays du Maghreb et proclamera Messali Hadj « leader incontesté du peuple algérien ». L’administration s’affolera et fera pression sur Ferhat Abbas pour qu’il se dissocie de ses partenaires.

Cette confrontation s’était préparée dès avril. Les dirigeants du PPA – et plus précisément les activistes, avec à leur tête le Dr Mohamed Lamine Debaghine – sont séduits par la perspective d’une insurrection, espérant que le réveil du millénarisme et l’appel au djihad favoriseront le succès de leur entreprise. Mais leur projet irréaliste avorte. Dans le camp colonial, où l’on craint de voir les Algériens rejeter les « Européens » à la mer, le complot mis au point par la haute administration, à l’instigation de Pierre-René Gazagne, haut fonctionnaire du Gouvernement général, pour décapiter les AML et le PPA prend jour après jour de la consistance.

L’enlèvement de Messali Hadj et sa déportation à Brazzaville, le 25 avril 1945, après les incidents de Reibell, où il est assigné à résidence, préparent l’incendie. La crainte d’une intervention américaine à la faveur de démonstrations de force nationalistes hantait certains, dont l’islamologue Augustin Berque (2). Exaspéré par le coup de force contre son leader, le PPA fait de la libération de Messali Hadj un objectif majeur et décide de défiler à part le 1er mai, avec ses propres mots d’ordre, ceux de la CGT et des PC français et algérien restant muets sur la question nationale. A Oran et à Alger, la police et des Européens tirent sur le cortège nationaliste. Il y a des morts, des blessés, de nombreuses arrestations, mais la mobilisation continue.

Le 8 mai, le Nord constantinois, délimité par les villes de Bougie, Sétif, Bône et Souk-Ahras et quadrillé par l’armée, s’apprête, à l’appel des AML et du PPA, à célébrer la victoire des alliés. Les consignes sont claires : rappeler à la France et à ses alliés les revendications nationalistes, et ce par des manifestations pacifiques. Aucun ordre n’avait été donné en vue d’une insurrection. On ne comprendrait pas sans cela la limitation des événements aux régions de Sétif et de Guelma. Dès lors, pourquoi les émeutes et pourquoi les massacres ?

La guerre a indéniablement suscité des espoirs dans le renversement de l’ordre colonial. L’évolution internationale les conforte. Les nationalistes, PPA en tête, cherchent à précipiter les événements. De la dénonciation de la misère et de la corruption à la défense de l’islam, tout est mis en œuvre pour mobiliser. « Le seul môle commun à toutes les couches sociales reste (...) le djihad, compris comme arme de guerre civile plus que religieuse. Ce cri provoque une terreur sacrée qui se mue en énergie guerrière », écrit l’historienne Annie Rey-Goldzeiguer (3). La maturité politique n’était pas au rendez-vous chez les ruraux, qui ne suivaient que leurs impulsions.

Chez les Européens, une peur réelle succède à l’angoisse diffuse. Malgré les changements, l’égalité avec les Algériens leur reste insupportable. Il leur faut coûte que coûte écarter cette alternative. Même la pâle menace de l’ordonnance du 7 mars 1944 les effraie. Leur seule réponse, c’est l’appel à la constitution de milices et à la répression. Ils trouvent une écoute chez Pierre-René Gazagne, chez le préfet de Constantine Lestrade Carbonnel et le sous-préfet de Guelma André Achiary, qui s’assignent pour but de « crever l’abcès ».

A Sétif, la violence commence lorsque les policiers veulent se saisir du drapeau du PPA, devenu depuis le drapeau algérien, et des banderoles réclamant la libération de Messali Hadj et l’indépendance. Elle s’étend au monde rural, où l’on assiste à une levée en masse des tribus. A Guelma, les arrestations et l’action des milices déclenchent les événements, incitant à la vengeance contre les colons des environs. Les civils européens et la police se livrent à des exécutions massives et à des représailles collectives. Pour empêcher toute enquête, ils rouvrent les charniers et incinèrent les cadavres dans les fours à chaux d’Héliopolis. Quant à l’armée, son action a fait dire à un spécialiste, Jean-Charles Jauffret, que son intervention « se rapproche plus des opérations de guerre en Europe que des guerres coloniales traditionnelles (4) ». Dans la région de Bougie, 15 000 femmes et enfants doivent s’agenouiller avant d’assister à une prise d’armes.

Le bilan des « événements » prête d’autant plus à contestation que le gouvernement français a mis un terme à la commission d’enquête présidée par le général Tubert et accordé l’impunité aux tueurs. Si on connaît le chiffre des victimes européennes, celui des victimes algériennes recèle bien des zones d’ombre. Les historiens algériens (5) continuent légitimement à polémiquer sur leur nombre. Les données fournies par les autorités françaises n’entraînent pas l’adhésion. En attendant des recherches impartiales (6), convenons avec Annie Rey-Goldzeiguer que, pour les 102 morts européens, il y eut des milliers de morts algériens.

Les conséquences du séisme sont multiples. Le compromis tant recherché entre le peuple algérien et la colonie européenne apparaît désormais comme un vœu pieux.

En France, les forces politiques issues de la Résistance se laissent investir par le parti colonial. « Je vous ai donné la paix pour dix ans ; si la France ne fait rien, tout recommencera en pire et probablement de façon irrémédiable », avait averti le général Duval, maître d’œuvre de la répression. Le PCF – qui a qualifié les chefs nationalistes de « provocateurs à gages hitlériens » et demandé que « les meneurs soient passés par les armes » – sera, malgré son revirement ultérieur et sa lutte pour l’amnistie, considéré comme favorable à la colonisation. En Algérie, après la dissolution des AML le 14 mai, les autonomistes et les oulémas accusent le PPA d’avoir joué les apprentis sorciers et mettent fin à l’union du camp nationaliste. Les activistes du PPA imposent à leurs dirigeants la création d’une organisation paramilitaire à l’échelle nationale. Le 1er novembre 1954, on les retrouvera à la tête d’un Front de libération nationale. La guerre d’Algérie a bel et bien commencé à Sétif le 8 mai 1945.

Mohammed Harbi

*Sources:www.monde-diplomatique.fr
* Mohammed Harbi est Historien, auteur, avec Benjamin Stora, de La Guerre d’Algérie, 1954-2004, la fin de l’amnésie, Robert Laffont, Paris, 2004.



Modifié 4 fois. Dernière modification le 28/01/06 16:55 par abdou-bordeaux.
z
28 janvier 2006 16:53
bonjour dejenine
tu sais parfois mes amies algerienne me disent vous les marocains votre indepondance vous a ete offerte vous n'étiez pas obliger de vous battre pour l'avoir je leurs dit c'est faux nous aussi nous nous sommes battus
nous l'avons payer tres chere notre indepondance
c'est vrai que la france a fait de grosse erreurs surtout en algerie
maintenant je crois que nos amis algeriens commencent à tourner la page du passé ce qu'est bien et pour eux et pour la france

a propos du livre ( memoires d'une ecorchee vive) de l'auteur MARIE-JEANE REY
je suis tombe par hazar sur ce livre en chechant dans une bibleotheque
mais bon tout n'est pas à prendre
à bientôt djejnine
merci
amicalement
zaza
z
28 janvier 2006 17:08
bonjour à tous

merci abdou de bourdeax pour tes explications

amicalement zaza
 
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