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Groupe EI: Washington annonce l’intervention d’avions iraniens
U
3 décembre 2014 13:48
"Le Pentagone a confirmé, ce mercredi, que l’Iran aurait procédé à des bombardements aériens sur des cibles de l’organisation Etat islamique en Irak. C'est la première fois que Washington confirme des raids aériens menés par des appareils iraniens contre les jihadistes. Téhéran refuse de commenter ces déclarations.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

La porte-parole de la diplomatie iranienne a refusé de confirmer l’information mais elle a aussitôt ajouté que l’Iran fournissait au gouvernement irakien un soutien militaire et des conseils dans le cadre des règles internationales. Un haut responsable iranien, sous le couvert de l'anonymat, a malgré tout démenti toute intervention à l'agence Reuters. Pourtant, le porte-parole du Pentagone a affirmé que les Etats-Unis avaient des « indications [à propos] de raids aériens menés par l’Iran contre le groupe islamique avec des avions F-4 Phantom ».

La chaîne al-Jazira a, de son côté, montré des images d'avions semblant être des chasseurs F-4, similaires à ceux utilisés par l'armée de l'air iranienne.

Les responsables militaires et politiques iraniens ont multiplié ces derniers mois les déclarations sur l’aide apportée à Téhéran pour soutenir le gouvernement irakien mais aussi les peshmergas kurdes pour lutter contre les jihadistes.

Les Gardiens de la révolution sur le terrain

Les médias iraniens ont également publié de nombreuses photos du général Ghassem Soleimani, le commandant de la force Qods des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime islamique, en compagnie de militaires irakiens et de peshmergas sur le terrain des opérations.

Selon Téhéran, le général Ghassem Soleimani a joué un rôle de premier plan dans la libération de nombreuses villes et régions irakiennes."

[www.rfi.fr]
U
3 décembre 2014 21:06
"Raids en Irak: Téhéran incontournable pour le meilleur et pour le pire

Paris - L'implication de l'Iran dans la guerre contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) confirme la place de Téhéran comme acteur régional incontournable, mais souligne aussi les ambiguïtés d'une lutte internationale qui rassemble des pays aux agendas contradictoires, selon des experts.

Mardi, le Pentagone a révélé que des chasseurs-bombardiers iraniens, des F-4 Phantom, avaient au cours des derniers jours mené des raids aériens contre des positions du groupe jihadiste sunnite dans l'Est de l'Irak, près de la frontière iranienne.

Toute frappe iranienne contre l'organisation Etat islamique en Irak a un effet qui, au final, est positif, a réagi mercredi à Bruxelles le secrétaire d'Etat américain John Kerry.

Même si Washington et Téhéran prennent grand soin d'affirmer qu'aucune coordination directe entre leurs forces armées n'est à l'ordre du jour, cette escalade de l'implication iranienne sur le théâtre d'opérations irakien montre que la coalition anti-EI peut et doit compter avec les initiatives iraniennes.

L'implication de Téhéran dans la crise irakienne n'est pas nouvelle, et antérieure aux frappes de Washington en Irak, rappellent les experts, qui soulignent que sans la pression iranienne l'ancien Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, honni par les sunnites, n'aurait jamais quitté le pouvoir.

Les Iraniens ont été plus rapides que les Américains pour répondre aux besoins de défense des Irakiens et ont déployé certaines de leurs forces sur le terrain bien avant le début des frappes américaines le 8 août, rappelle Rosemary Hollis, professeur à l'université londonienne City University.

Paradoxalement, l'Iran et les Etats-Unis sont devenus des alliés objectifs contre Daesh (autre appellation de l'EI), confie à l'AFP Denis Bauchard, de l'Institut français de relations internationales (Ifri). Cela confirme ce que l'on savait déjà: l'Iran est un acteur incontournable sur tous les grands dossiers régionaux.

Pour Didier Billion, directeur-adjoint de l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), il ne s'agit pas encore d'une alliance, mais Washington et Téhéran ont un intérêt commun, lutter contre Daesh. On peut d'ailleurs imaginer que si ces frappes ont eu lieu, il y a eu des contacts préalables entre Etats-Unis et Iran.

Ce dernier développement prouve en tout cas une chose: sur tous les dossiers régionaux, Téhéran est absolument incontournable, pour le meilleur et pour le pire, ajoute-t-il.

- 'Coopération opérationnelle' -

Des contacts préalables et directs semblent peu probables, mais lors d'une conférence de presse à Washington le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone, a insisté sur le rôle du gouvernement irakien dans la coordination des frappes aériennes menées par les différents pays participant à la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis.

Les liens étroits entretenus entre le gouvernement chiite irakien et les autorités chiites iraniennes laissent donc supposer que la coordination des actions militaires entre les armées américaine et iranienne peut passer par Bagdad. D'autant que le centre de commandement aérien américain, basé au Qatar, ne peut pas ne pas avoir détecté les mouvements des Phantom iraniens au moment même de leur décollage.

Téhéran a effectivement permis une coopération opérationnelle avec les Etats-Unis, écrivait récemment, dans un rapport de l'Institut Brookings, l'Américain Michael Doran, ancien sous-secrétaire adjoint à la Défense sous l'administration Bush. En réalité, (le guide suprême iranien Ali) Khamenei a fait de l'Iran le partenaire silencieux de l'Amérique au Moyen-Orient, soulignait cet expert, rappelant notamment les contacts secrets engagés entre Washington et Téhéran sur le dossier nucléaire iranien.

Mais s'ils sont des alliés objectifs dans la lutte anti-EI en Irak, Washington et Téhéran n'en ont pas moins des agendas divergents sur bien des dossiers, à commencer par la lutte anti-EI en Syrie, où l'Iran soutient sans faille le président Bachar al-Assad, officiellement au ban des Occidentaux.

En outre, les alliés sunnites de Washington dans la région, au premier rang desquels l'Arabie Saoudite, voient d'un mauvais oeil cette réintégration de facto de l'Iran sur la scène internationale.

Il sera impossible d'obtenir un véritable soutien des Etats arabes sunnites si la coalition et les Etats-Unis ferment les yeux sur les milices chiites (soutenues par l'Iran) qui nourrissent la tension sectaire en Irak et en Syrie, avertissait en septembre Riad Kahwaji, responsable du centre de réflexion Inegma à Dubaï."
4 décembre 2014 02:20
Je n'ai jamais douté que l'Iran chiite est le véritable allié des USA.

Le chiisme est complotisme et il a contaminé une partie de la pseudo dissidence.


Dan Halutz : « Israël préfère qu’ Assad reste au pouvoir »



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/12/14 02:29 par un cousin.
4 décembre 2014 02:21
La "dissidence" voit des agents de la CIA partout...sauf là où il y en a vraiment !

Article intéressant sur un iranien agent de la CIA revendiqué, un vrai.

[www.ncr-iran.org]


Je repose la question parce que je n'ai toujours pas eu de réponse : pourquoi n'y a t il aucun terroriste du Hezbollah ou des gardiens de la révolution iraniens à Guantanamo ?... Mystère et boule de houmous...



Modifié 2 fois. Dernière modification le 04/12/14 02:30 par un cousin.
a
4 décembre 2014 03:20
Salam,

"Washington annonce" - cette nation tardive nous annonce une initiative arya à Babylone... I wasn't there but now, yes !

Il sera impossible d'obtenir un véritable soutien des Etats arabes sunnites si la coalition et les Etats-Unis ferment les yeux sur les milices chiites (soutenues par l'Iran) qui nourrissent la tension sectaire en Irak et en Syrie, avertissait en septembre Riad Kahwaji, responsable du centre de réflexion Inegma à Dubaï."

De l'autre côté, ce que la pensée allemande présente comme des races sans initiatives, sans action spontanée. Qui agissent donc par réaction... à des actions créatrices.
M
4 décembre 2014 04:09
L Iran ne finance pas le terrorisme internationale et ne provoque aucun pays de la région ni en dehors.L Iran malgré son système politique archaique (théocratie) à l une des population musulmane la mieux éduquée et formée.

Ceux qui financent les fillière djhiadistes ceux sont les pays du Golf pantins de l Occident !!!
6 décembre 2014 02:23
En voyant l'Iran aboyer contre Israël (pour séduire et manipuler les musulmans anti sionistes -facilement séduit il faut bien l'avouer-) je pense à un petit chien lâche qui vocifère mais qui fait marche arrière et tremble quand la réalité est en face.


La coalition judéo-atlantiste et les chiites sont mains dans la mains et font but commun: détruire le sunnisme véritable, l'Islam, le seul chemin qui fait obstacle aux maux de notre monde.
8 décembre 2014 01:57
La confrontation Iran-USA, en vrai cette fois.

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