Bethléem – Un groupe d’avocats de Bruxelles et de Nations Unies vient de demander une enquête pour crimes de guerre contre Ehoud Barak, Tzipi Livni et Ehoud Olmert. Diverses accusations de crimes de guerre ont été lancées de l’étranger.
«Il fallait que nous menions cette opération. Je suis en paix avec son exécution», a déclaré la ministre israélienne des Affaires étrangères.
Une délégation d’Amnesty International sur le terrain a accusé Israël de crimes de guerre et a qualifié l’usage de bombes au phosphore blanc dans les zones densément peuplées de Gaza d’«illégal et dans discernement».
La semaine dernière le gouvernement israélien avait affirmé que toutes les armes utilisées durant l’offensive étaient «compatibles avec le droit international». D’après la Convention sur certaines armes classiques de 1983, le phosphore blanc devrait être utilisé comme éclairage seulement, et pas contre des civils.
«Il n'y a pas eu de recours excessif à la puissance de feu», a affirmé lundi le colonel Ilan Malka, durant un point de presse destiné aux journalistes au Néguev.
La presse israélienne a rapporté hier matin, que «les officiers militaires qui ont participé à la récente guerre sur la bande de Gaza seront protégés, de crainte de procès contre eux à l'étranger».
Selon le quotidien israélien Ha'aretz les noms des commandants militaires des unités qui ont participé à l’opération Plomb Durci ne seront pas dévoilés pour «prévenir la possibilité de poursuites pour crimes de guerre israéliens par des militants de gauche et des organisations internationales». (PNN)
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