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Le Golfe, nouvelle terre d'asile des Beurs de banlieue !
a
23 février 2009 00:18
salam alaykoum:


Entre 300 et 400 Français musulmans se sont installés ces dernières années à Dubaï ou à Abu Dhabi pour concilier religion et travail.

M. arrive au rendez-vous dans un café branché de Dubaï en djellaba blanche, la tenue traditionnelle du vendredi, jour de prière en islam. «Si j'étais resté en France, on me regarderait bizarrement. Ici, cela ne gêne personne, et moi, cela ne me dérange pas de voir des filles en minijupe, assises à côté de nous», reconnaît cet ingénieur en télécommunications, silhouette élancée, cheveux courts et barbiche d'adolescent. On l'imagine aisément en costume-cravate, ne déparant pas dans l'univers des affaires de Dubaï. Issu d'une famille d'origine algérienne de la région parisienne, M., 27 ans, s'est installé fin 2006, après un passage par l'Égypte, où il apprit l'arabe classique, viatique indispensable pour s'intégrer dans le Golfe. Son épouse et lui habitent un immeuble moderne de cette ville où les mosquées côtoient les plus beaux hôtels du monde.

«Je tenais à pratiquer pleinement ma religion sans avoir à me cacher, comme pendant mes six mois de stage de fin d'études à Paris, où je m'enfermais dans mon bureau pour prier», raconte-t-il. À Dubaï, il peut donc, sans tracas, jeûner pendant ramadan, manger halal et faire ses ablutions ailleurs que dans les toilettes. Après quelques réticences, la société étrangère qui l'emploie lui a octroyé une salle de prière. «Maintenant, on me charrie parfois quand je suis en retard», sourit-il. M. n'exprime aucun «rejet» de la France. Mais, comme d'autres Beurs ayant tenté l'aventure dans le Golfe, il regrette les malentendus alimentés, d'un côté, par les agissements de certains extrémistes, et de l'autre, par un respect, à son goût trop strict, de la laïcité ou d'exigences liées à la sécurité nationale. «Lorsque nos succursales en Europe reçoivent des Iraniens ou des Saoudiens, on leur offre des espaces de prière. Pourquoi aux clients et pas aux salariés ?» se demande-t-il. Incompréhension encore lorsque les services consulaires exhibent des listes de jeunes Beurs venus étudier l'arabe. «J'en connais certains, les services de renseignements les fichent comme s'ils étaient des terroristes potentiels», regrette-t-il.

L'enfant de la cité ne peut toutefois complètement tourner le dos à son passé. «En banlieue, on avait deux ou trois excités qui parlaient d'aller faire le djihad en Afghanistan ou en Tchétchénie, le bureau de la mosquée les a écartés. Ici, c'est pareil, je veux un imam ouvert et non un prêcheur qui lance des anathèmes contre l'Occident, alors que le monde arabe est dans un état lamen­table.» À Dubaï, M. est devenu quiétiste. Sa construction identitaire s'est raffermie, et il avoue volontiers que désormais il ne pourrait «plus vivre ailleurs que dans un pays musulman, car je peux me fondre dans la masse».

la suite:
[www.lefigaro.fr]

par Georges Malbrunot,
envoyé spécial à Abu Dhabi et Dubaï
le 18/02/2009
t
26 février 2009 15:27
J´ ai vu envoyer special sur TV5, qui consacré une emission sur les beurs qui ont fait leur avenir au Qatar.
M
26 février 2009 19:22
Vous avez vu le Marocain originaire de Lyon et qui s'est fait un nom dans la restauration à Dubai ? Il paraissait comme un poisson dans l'eau tellement tout le monde le respectait. C'était dans "Envoyé spécial" de cette semaine. Bravo à ces jeunes Beurs sans repères en France et qui font éclater leurs talents dans ce pays moderne.
 
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