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Génocide sponsorisé par la France
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3 mars 2014 19:04
« Nous allons tenter de protéger Saleh Dido. Il est notre frère… » Saleh Dido, le dernier musulman. Le maire de Mbaiki, Raymond Mongbandi, se voulait optimiste, il y a trois semaines, en regardant partir Catherine Samba-Panza, la présidente de Centrafrique, qui venait d'effectuer sa première visite en province, et Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la défense. La France et les officiers de « Sangaris » avaient décidé de faire de Mbaiki, une bourgade au sud-est de Bangui, un symbole de « vie ensemble entre les communautés » et de « réconciliation ».

Lire (en édition abonnés) : Centrafrique : Saleh Dido, dernier musulman de Mbaïki

Déjà, à l'époque, c'était un mensonge. Entre la visite de médiation du commandant de Sangaris, le général Francisco Soriano, le 4 février, et la visite de M. Le Drian, le 12 février, les milliers de musulmans chassés de leurs villages et réfugiés à Mbaiki étaient partis. Saleh Dido aurait pu le leur dire, puisqu'il était le dernier musulman de Mbaiki. Commerçant, transporteur et maire-adjoint, il avait, contre l'avis de sa famille, décidé de rester en Centrafrique. Mais personne, lors de cette visite officielle, ne l'avait écouté…

« Je suis né ici. J'ai fait des enfants ici. Je suis à la mairie depuis cinq ans, j'ai prêté serment, je suis patriote. Pourquoi devrais-je partir ? Je veux vivre dans mon pays… » Ainsi parlait Saleh Dido. Son grand-père était venu du Tchad en 1918, et lui se sentait centrafricain. Il reconnaissait que la purification ethnique avait vaincu la coexistence intercommunautaire, puisqu'il était le dernier musulman. Il reconnaissait que les miliciens anti-balakas étaient « venus trois fois [le] menacer » et que « rien ne les empêchait de [le] tuer ». Pourtant il restait.

PLUS DE MUSULMANS À TRAQUER

Depuis trois semaines, les hommes de Sangaris ne sont pas revenus à Mbaiki, et ceux de la force africaine Misca restaient dans leur base, ne patrouillant jamais. Les anti-balakas étaient, comme sur le territoire de la moitié de la Centrafrique, les maîtres de la ville.
Les tueurs sont venus chercher Saleh Dido chez lui, dans le quartier de Baguermi, vendredi 28 février, a-t-on appris par une enquêtrice d'Amnesty International. Il a fui sa maison pour chercher refuge à la gendarmerie. Les miliciens l'ont intercepté sur la route. Ils lui ont tranché la gorge.

Après sa mort, les voisins chrétiens du dernier musulman de Mbaiki ont protégé sa femme, enceinte, et ses enfants, qui ont plus tard été évacués par la Misca vers Bangui, en attendant un convoi ou un avion vers l'étranger.
« Le calme est revenu à Mbaiki », se satisfaisaient les officiels le 12 février, oubliant de préciser qu'il n'était revenu que parce que la campagne de purification ethnique avait été victorieuse, parce qu'il n'y avait plus de musulmans à traquer.

Pourtant il en restait un. Saleh Dido. Le dernier musulman. Un de trop.

Saleh Dido est mort. Il n'y a, cette fois, plus de musulmans à Mbaiki. Les anti-balakas n'ont plus de cibles. Désormais, c'est sûr, le calme va pouvoir revenir.
X
3 mars 2014 19:08
Vous noterez au passage le vocabulaire utilisé systématiquement par les médias français : les égorgeurs sont des "anti-balakas" (milices). Impossible pour ces médias de désigner ces criminels et leurs crimes par ce qu'ils sont vraiment : des milices chrétiennes qui égorgent des civils musulmans. Ils y a des images terribles d'enfants égorgés par ces sauvages.
Tout cela, sous le regard de l'armée française.










M
3 mars 2014 19:58
le conflit est plus complexe qu'un simple affrontement musulmans vs chrétiens.
et la france a fait ce qu'elle a pu. des milliers de musulmans ont pu partir/fuir sans se faire agresser grace à la protection des troupes françaises.
renseigne toi un peu mieux. et n'oublies qu les centrafricains sont animistes avant tout.
U
4 mars 2014 00:20
La France a un rôle trouble dans les massacres qui ont eu lieu.

[www.youtube.com]
U
4 mars 2014 01:47
Un photographe français présent sur les lieux avait témoignait aussi. C'était en décembre je crois.

[fbcdn-sphotos-a-a.akamaihd.net]
o
4 mars 2014 10:38
Genocide sponsorisé par la religion que vous connaissez
boko haram séme la terreur en Afrique tuant des milliers de citoyens tuant des ecoliers et des collegiens ils sont lourdement armés par qui ?
Ils s'attaquent aux pays voisins
[mobile.lemonde.fr]
X
4 mars 2014 11:52
Le sujet n'est pas le Nigeria. Boko Haram est une secte terroriste, reconnue comme telle. Le génocide en centre Afrique se fait sous les yeux des français qui laissent faire.

Vivement la condamnation du chef des chrétiens, le Pape François.










X
4 mars 2014 11:54
Ces barbares sont de vrais sauvages. Il y a des photos montrant des chrétiens demembrant des civils musulmans à la machette et emportant qui une jambe, qui un bras. Sans doute pour les manger.
M
4 mars 2014 11:57
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
Ces barbares sont de vrais sauvages. Il y a des photos montrant des chrétiens demembrant des civils musulmans à la machette et emportant qui une jambe, qui un bras. Sans doute pour les manger.


ou pour revendre tout ça à des juifs............
M
4 mars 2014 12:12
Citation
Mr deltoides a écrit:
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
Ces barbares sont de vrais sauvages. Il y a des photos montrant des chrétiens demembrant des civils musulmans à la machette et emportant qui une jambe, qui un bras. Sans doute pour les manger.


ou pour revendre tout ça à des juifs............
plus serieusement, les massacres ont été commis de tout les cotés. et la machette, c'est l'arme symbolique de la haine inter ethnique et/ou inter-religieuse en afrique.
je te le redis: renseigne toi mieux. la situation est complexe en centrafrique.
et les fameuses troupes "Séléka" , majoritairement musulmanes, y sont allées de leurs exactions aprés avoir renversé le president. c'est un petit détail que tu sembles oublier.
c'est pour delà que tout part.
X
4 mars 2014 14:42
On sait que tu es du côté des barbares chrétiens. Ce n'est pas nouveau.
M
4 mars 2014 15:25
Citation
Rastapopûlos II a écrit:
On sait que tu es du côté des barbares chrétiens. Ce n'est pas nouveau.


déja, en quoi est ce chrétien de tuer quelqu'un à coups de machette?
ça tient pas debout ton message.
moi, je me félicite que l’armée française soit intervenue pour empêcher le massacre de centaines de personnes (dont des musulmans).
bien sur, ils sont pas nombreux et leur action a été limitée.
mais c'est mieux que rien.
je sais, vous regrettez que les putchistes "musulmans" en pick up aient perdu la partie.
et jamais vous ne reconnaitrez leurs responsabilité dans ce gachis.
mais faites gaffe. dieu vous regarde et vous juge.
X
4 mars 2014 15:44
Avant que des chrétiens ne commencent à découper des Musulmans, je ne savais même pas que les putschistes étaient Musulmans.

La on ne parle pas de putschistes, groupe organisé et politique mais de civils chrétiens qui découpent des enfants à la machette sous le regard des prêtres t de l'armée française.
M
4 mars 2014 17:51
Intervention en Centrafrique : les clés pour comprendre
Photo supprimée par le membre  Photo supprimée par le membre


Infographie des troupes françaises intervenant en Centrafrique et le déroulement de l'opération Sangaris


Agrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile
Après le feu vert de l'ONU ce jeudi, la France dispose désormais d'un mandat pour intervenir militairement en Centrafrique, un pays au bord du chaos, livré aux bandes armées depuis le renversement en mars du président François Bozizé par la coalition rebelle Séléka.

Voici, réunis en un glossaire, quelques éléments pour mieux appréhender les très nombreux protagonistes d'un conflit des plus complexes.

« Anti-balaka ». Coupables désignés du massacre perpétré dans la nuit de lundi à mardi, les «anti-balaka» (anti-machettes) sont des membres de milices d'autodéfense paysannes, qui ont émergé depuis septembre dans le nord-ouest du pays, en réaction aux exactions sans fin perpétrées depuis mars dernier par des hommes armés issus des rangs de la coalition rebelle Séléka - depuis dissoute – qui avait fait tomber le président Bozizé. Les milices anti-balaka sont formées de paysans chrétiens, et s'en prennent aux populations musulmanes, assimilées aux rebelles ex-«Séléka».

François Bozizé. Après de multiples tentatives, François Bozizé parvient à prendre le pouvoir le 15 mars 2003 via un coup d'Etat. Président durant une décennie, marquée par de nombreux affrontements entre l'armée centrafricaine et plusieurs groupes rebelles, il est finalement renversé en mars 2013 par l'un d'entre eux, la coalition Séléka . Le nouveau gouvernement de la République centrafricaine émet alors un mandat d'arrêt international contre François Bozizé et ouvre une enquête sur les crimes présumés qu'il aurait commis durant ses dix années au pouvoir. Le chef d'Etat déchu fuit au Cameroun. En août dernier, lors d'un passage en France, il a exprimé sa volonté de reprendre le pouvoir dans son pays.

CPJP. La Convention des patriotes pour la justice et la paix est un groupe rebelle né dans le nord musulman de la Centrafrique en octobre 2008, en opposition au président Bozizé. Avec un autre groupe né trois ans plus tôt, l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UDFR), ils ont signé un accord de paix avec le gouvernement en 2011, après la réélection de Bozizé. Mais certaines factions de ces deux groupes rebelles, estimant que le président n'avait pas respecté les termes de cet accord en terme de partage des pouvoirs, ont créé la fameuse coalition « Séléka » et pris les armes en janvier 2013 pour reconquérir le pays, et faire tomber le chef d'Etat.

CPSK. La Convention patriotique du salut du kodro est une autre composante de l'ancienne coalition Séléka.

Le Conseil national de transition. Dans la foulée de la chute de Bozizé, un Conseil national de transition (CNT) est mis en place, à la demande des chefs d'Etat d'Afrique centrale réunis à N'Djamena en avril 2013. Composé à la fois de membres du Séléka, de l'ancienne opposition au président déchu, de partisans de l'ancien régime, ainsi que d'anciens rebelles et personnalités de la société civile, ce conseil de 105 membres a sans surprise élu le chef de la coalition rebelle Michel Djotodia, à la présidence de la République. A l'heure actuelle, le bilan de cette institution censée jouer les contre-pouvoirs est mitigé.

Michel Djotodia. Leader de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), puis de la coalition Sékala, Michel Djotidia est nommé par le président Bozizé vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale en février 2013, dans un gouvernement d'union nationale. Mais deux mois plus tard, c'est bien lui qui renverse Bozizé à Bangui, avant de s' autoproclamer président. Seul candidat, il est ensuite élu par le CNT à la présidence de la République pour dix-huit mois, et promet de conduire le pays vers des élections libres et démocratiques ainsi qu'une nouvelle constitution, après les dix ans du régime Bozizé. Et s'engage sur plusieurs points institutionnels, l'un d'entre eux lui interdisant de révoquer le premier ministre Nicolas Tiangaye, issu de l'opposition à l'ancien président. Mais très rapidement, l'ex-homme fort de la rébellion se retrouve dépassé par ses propres combattants, bien plus enclins à obéir aux chefs de guerre locaux. .

France. Lors de première offensive militaire de Séléka en décembre 2012, François Bozizé appelle à l'aide la France dont elle fut l'ancienne colonie jusqu'en 1960. La France, qui est déjà intervenue à de nombreuses reprises dans ce pays, refuse d'abord de s'engager. Alors qu'elle dispose déjà de troupes à Bangui, 150 soldats français sont malgré tout déployés à Libreville, par précaution, dans le seul but de protéger les ressortissants français. Neuf mois après la chute de Bozizé, et alors que le pays est dans une situation pré-génocidaire, la France, qui dispose de la seule armée occidentale a pouvoir intervenir dans l'urgence, obtient le feu vert de l'Onu pour intervenir militairement dans le conflit, en appui de la force internationale de la Misca.

L'Armée de résistance du Seigneur (LRA). Des vétérans de ce groupe rebelle ougandais figurent parmi les nombreux terroristes et criminels qui pulluleraient depuis plusieurs mois en république centrafricaine, où le chaos ambiant a créé un appel d'air pour de nombreux groupes armés : on évoque également la présence d'islamistes chassés du nord du Mali, des combattants de Boko Haram fuyant le Nigeria et des mercenaires tchadiens.

Misca. La Misca (Mission internationale de soutien en Centrafrique) est la nouvelle force militaire de l'Union africaine déployée actuellement en Centrafrique, pour prendre le relais de la Fomac, et de nombreuses forces multinationales et régionales qui se sont succédé sur le territoire depuis plus de 10 ans ( Misad, Minurca, Micopax...). Composée de 1 400 soldats, dont 650 Tchadiens, elle devrait rapidement compter 3 600 hommes, chargés de protéger les populations civiles et de stabiliser le pays. C'est cette force que la France a prévu d'appuyer militairement. En cas d'échec, l'ONU envisage d'ores et déjà l'envoi d'une nouvelle mission avant l'été 2014.

Sangaris. L'armée française a baptisé son opération « Sangaris », baptisée du nom d'un petit papillon rouge. Pour les entomologistes du monde entier, la Centrafrique est en effet le paradis des papillons où, en saison, il suffit d'emprunter une piste forestière à la sortie de Bangui pour croiser des nuages de millions de ces insectes.

Séléka. Fin 2012, une multitude de mouvements de rébellion du Nord se sont unis pour former la Séléka – « alliance » en sango, afin de reconquérir le pays. La Séléka signe un accord de paix en janvier 2013 avec le gouvernement... avant de renverser le président Bozizé deux mois plus tard. Son chef, Michel Djotodia, prend les rênes du pays. Mais très rapidement, les membres de cette coalition extrêmement hétérogène, composée de mercenaires étrangers, des brigands et des coupeurs de route, s'adonnent à nombre de pillages et d'exactions contre des civils, notamment chrétiens. En septembre dernier, la coalition est dissoute mais il est trop tard : des milices villageoises, les fameuses « anti-bakala », ont d'ores et déjà pris les armes pour se venger.

Nicolas Tiangaye. Ex-défenseur des droits de l'homme et membre de l'ancienne opposition à Bozizé, cet avocat centrafricain est l'actuel Premier ministre de la RCA. Nommé par Bozizé dans le gouvernement d'union nationale qui voit le jour en janvier 2013, sous pression de la coalition Seleka, il le restera après l'arrivée au pouvoir de cette dernière, deux mois plus tard.

L’UFDR (Union des forces démocratiques pour le rassemblement). Né dans les années 2000, ce groupe rebelle s'engage dès 2006 dans des combats pour faire tomber le président Bozizé. Acteur majeur de la rebellion centrafricaine au cours de la guerre de territoire qui fait rage depuis dix ans dans le pays, l'UFDR a grandement contribué à la constitution de la coalition Séléka, qui renversera finalement Bozizé en mars dernier. Le leader historique de l'UFDR n'est d'ailleurs autre que l'actuel président, Michel Djotodia.

LeParisien.fr
4 mars 2014 18:47
Faut être un débile mental pour croire que la France est en Centre-Afrique pour aider le peuple


Afrique : Redéploiement de l’impérialisme français et sidération humanitaire de la gauche

[www.contretemps.eu]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/03/14 21:17 par un cousin.
5 mars 2014 01:05
Citation
un cousin a écrit:
Faut être un débile mental pour croire que la France est en Centre-Afrique pour aider le peuple


Afrique : Redéploiement de l’impérialisme français et sidération humanitaire de la gauche

[www.contretemps.eu]

De toutes façons, la France n'a jamais aidé qui que ce soit.
5 mars 2014 02:04
fwine lis l'article au lieu de jouer à l’illettré. Très instructif. C'était pour répondre à l'article de coldman.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/03/14 02:06 par un cousin.
5 mars 2014 14:40
salam,

il est beau d'étayer des articles, des schémas, il est super d'accuser les musulmans de tous les maux, mais ils sont cantonnés des les quatre quartiers, et si parmi eux certains veulent partir, ils se font tuer, par machette, par balles, par coup de pierres, il y a un nettoyage ethnico-religieux comme à Srebrenica.

j'ai des amis centrafricains pour la plupart chrétiens, et de leurs avis, c'est la haine qui règnent contre les musulmans, car ils tiennent les commerces, et comme là il n'y a plus de commerce, c'est la réalité, les prix flambent, on est en saison creuse, pas de récoltes, la famine va s'inviter à table.

et la France est toujours toute seule dans ce m.erdier, pourquoi? je ne pense pas que c'est pour les beaux yeux de la population, surtout musulmane, il ne faut pas être naïf...

Le souci de la propagande veut que Seleka = musulmans, c'est faux, ils sont aussi chrétiens, mais bon...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/03/14 14:45 par jisuikiyes.
5 mars 2014 14:48
Livrés à leur propre sort, les musulmans centrafricains sont contraints de fuir le pays, s’ils veulent survivre. Un nettoyage ethnico-religieux est en cours dans le pays, ciblant les musulmans. A tout cela, s’ajoute un déplacement massif de la population musulmane. Des musulmans centrafricains, ont préféré se défendre plutôt que de fuir leurs terres et leurs biens. Ils ont pour cela formé un nouveau groupe d’auto-défense. Il a pour objectif de se défendre face aux attaques des milices anti-Balaka (chrétiennes). L’Organisation de la Résistance Islamique (ORMC) comprend environ 5000 membres bien équipés. Selon l’ex-ministre du tourisme, Abakar Sabone, qui avait annoncé sa création, cette organisation a été bâtie sur « les ruines » de l’ex-Séléka qui avait auparavant, en 2013, renversé le Président François Bozizé. Toujours selon l’ancien Ministre du Tourisme, l’organisation est en réalité une coalition de trois mouvements : l’Union des forces démocratiques pour le Rassemblement, le parti de l’ancien Président Michel Djotodia, le Mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice et l’Organisation de la Jeunesse Islamique. Cette organisation résulte des atrocités commises par les anti-Balaka (exécutions, lynchages, sur les musulmans), mais aussi de la passivité des forces internationales qui ont regardé les musulmans se faire massacrer sans pour autant agir. Des anti-balaka avouent avoir tué des musulmans, et saccagé des maisons, et la mosquée, à Miskine, dans un quartier de Bangui. »Avec cette machette, j’ai tué plus de 30 musulmans. Ce qui m’était le plus drôle, c’était les cris des femmes qui scandaient en arabe « Allah ouakbar », comme si je comprenais leur langue », raconte, Ndizi Kané, l’un d’eux avec sa machette à la main à un journaliste, reporter de l’agence Anadolu. Ce témoignage fait froid dans le dos et montre la violence et la haine extrêmes à l’égard des musulmans qui règnent dans le pays. Pourtant, des forces extérieures se trouvent sur place, les forces françaises (plus de 2000 hommes), et la force africaine, la Misca (environ 6000 hommes). Une force européenne de 1000 hommes, l’Eufor-RCA, a été annoncée par le chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
5 mars 2014 14:49
Allah I3oune Ajam3 Al Messelmine
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