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génocide culturel de la langue b.....
p
2 septembre 2005 23:56
Le Lay (TF1) accuse la France de "génocide culturel de la langue bretonne"

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RENNES (AFP) - Le Pdg de TF1 Patrick Le Lay affirme, dans une interview au magazine "Bretons" de septembre, ne pas se sentir Français mais Breton, et accuse la France de "génocide culturel de la langue bretonne".

"Je ne suis pas Français, je suis Breton. Je suis un étranger quand je suis en France", déclare le patron de la principale chaîne de télévision française.

Evoquant longuement ses racines bretonnes dans cette interview, M. Le Lay affirme que "la France a procédé à un génocide culturel de la langue bretonne", et que "la culture bretonne n'a pas le droit d'exister".

Cette situation explique, selon lui, les réactions parfois violentes ces dernières décennies des autonomistes bretons. Ils "se sont laissés embarquer par romantisme, par manque de réflexion, mais c'était un truc noble dans leur esprit", estime-t-il en précisant qu'il "réprouve l'action violente".

"Je fais partie de ceux qui pensent qu'il faut les aider à se réinsérer dans la société", ajoute-t-il en reconnaissant avoir engagé à la chaîne régionale bretonne TV-Breizh, filiale de TF1, l'autonomiste breton Arnaud Vannier alors que ce dernier était en attente de jugement dans l'affaire de vol d'explosifs à Pleven.

M. Le Lay critique par ailleurs violemment "le système administratif jacobin français" qui a refusé à trois reprises des projets de TF1 pour obtenir des fréquences hertziennes locales en Bretagne: A Nantes, "c'est le Figaro, journal breton bien connu, qui a eu la fréquence, c'est à hurler".

Il s'en prend aussi au "silence assourdissant des élus bretons", qu'il accuse de ne pas l'avoir soutenu dans cette bataille, à l'exception, note-t-il du président du conseil régional de Bretagne Jean-Yves Le Drian, député et ancien maire de Lorient où est basée TV-Breizh.

M. Le Lay admet enfin qu'il n'a jamais pu apprendre le breton parce qu'il a des "difficultés avec les langues". "Si je me mettais deux mois à fond, avec toutes les bases que j'ai, je parlerais breton couramment. Mais comme c'est un truc d'intellectuel, ce n'est pas grave", ajoute-t-il cependant.

Le magazine Bretons, lancé en juillet, est un mensuel de "société", de "culture" et de "musique" consacré à la Bretagne, qui vise à une diffusion de 30.000 exemplaires sur toute la France. Son capital est détenu par son rédacteur en chef Didier Le Corre et un associé.

Dans l'entourage de M. Le Lay, on a confirmé jeudi la teneur de cette interview, réalisée à Paris le 9 août.

Yahoo actualité...
p
2 septembre 2005 23:59
Je pense qu'on est entrain d'assister a la meme chose au maroc avec la langue amazigh, il y a juste un decallage d'une trentaine d'année.

Au maroc le génocide a commencé apres l'independance par contre en france bcp plus avant.

a
3 septembre 2005 00:05

génocide a toute les sauces !!!!!! pffffffff n'importe quoi .

genocide du couscous qui était berbère est maintenant arabe !

Touche pas a mon keskesu , message de revolte bientot .

y
3 septembre 2005 00:17
Salam,

Franchement, prendre Le Lay comme exemple/référence n'est pas judicieux !! Lui qui prone la lobotomésation des cerveaux .. je cite :

"Le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola à vendre son produit. Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible; Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible.
... Ce que nous vendons à Coca-Cola c'est du temps de cerveau humain disponible."


Mais peut-etre que c'est sa façon à lui de lutter contre les autres français... grinning smiley

Allez, faisons la paix ! Un bon couscous avec un Coca il n'y a pas mieux pour digérer une émission comme Star'Ac !! grinning smiley


3 septembre 2005 00:27
pilotedechasse a écrit:
-------------------------------------------------------
> Je pense qu'on est entrain d'assister a la meme
> chose au maroc avec la langue amazigh, il y a
> juste un decallage d'une trentaine d'année.
>
> Au maroc le génocide a commencé apres
> l'independance par contre en france bcp plus
> avant.
>
>


pilotedechasse

tu est de retour, tu a bien passer les vacances à ton bled (le maroc)?
p
3 septembre 2005 00:38
Salam bili,

oui je suis de retour, j'ai passé deux semaines au maroc une dans ma ptite ville et une autre a rabat tmara sale!!!! c'été court!!! mais j'y retourne f l'aid lkbir inchallah..


Il m'ont pausé bcp de question à la douane, tu sais ca!!!


bili a écrit:
-------------------------------------------------------
> pilotedechasse a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > Je pense qu'on est entrain d'assister a la
> meme
> > chose au maroc avec la langue amazigh, il y
> a
> > juste un decallage d'une trentaine d'année.
> >
> > Au maroc le génocide a commencé apres
> > l'independance par contre en france bcp plus
> > avant.
> >
> >
>
>
> pilotedechasse
>
> tu est de retour, tu a bien passer les vacances à
> ton bled (le maroc)?


3 septembre 2005 00:42
pilote de chasse mon frère
quelles genres de questions grinning smiley



salam.
3 septembre 2005 08:45
sente mailane?

aghroume.

argaz.

amane.

akhnoune.

aghioule.

tachelhite.

affellousse.





mais pourquoi tout a coup je commence a parler comme les Apaches?

grinning smiley grinning smiley grinning smiley
:o
s
3 septembre 2005 10:10
Jolie constatation !!! hihi

M. Le Lay admet enfin qu'il n'a jamais pu apprendre le breton parce qu'il a des "difficultés avec les langues". "Si je me mettais deux mois à fond, avec toutes les bases que j'ai, je parlerais breton couramment. Mais comme c'est un truc d'intellectuel, ce n'est pas grave", ajoute-t-il cependant.
siryne
B
3 septembre 2005 11:18
Monsieur Le Lay avait déjà avoué le "génocide intellectuel" dont TF1 est responsable sur des millions de cerveaux...
p
3 septembre 2005 11:27
Monsieur le Lay a le courage de dire la verité c'est tout.

Vous pensez quoi de TF1, qu'elle est là pour vous apprendre quelque choses, il est là pour faire de chiffre, donc vendre coca et always!!!loll

Maintenant il vient de demontrer que c'est quelqu'un de direct qui di la verité meme si elle faches.

Au maroc c'est la meme chose, on assiste à un génocide culturel d'une langue mais aucune personne intellectuel, audiovisuelle ou politique manifestent .




Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/09/05 11:28 par pilotedechasse.
a
3 septembre 2005 11:44
Qui est contre la langue amazighe ?
Jeune Afrique - 29 juin 2005 - par OMAR BROUKSY

Soutenus par le Palais, les membres de l'institut culturel berbère mis en place par Mohammed VI se plaignent de l'hostilité de l'administration.

Le 27 juin 2002, dans l'immense salle du trône du Palais royal de Rabat, une quarantaine de militants amazighs attendent d'être nommés par le roi Mohammed VI au conseil d'administration de l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam), mis en place par le chef de l'État le même jour. Comme toutes les cérémonies officielles, la manifestation est couverte par les deux chaînes de télévision publiques. Mais, ce jour-là, ordre leur a été donné de ne pas retransmettre les nominations royales, les membres du nouvel institut ayant, tout simplement, décidé de ne pas faire le baisemain rituel au souverain.

Ce « précédent » fait la une de toute la presse écrite. Le roi, quant à lui, ne réagit pas. Il se contente de définir les missions du nouvel organisme : « la sauvegarde, la promotion et le renforcement de la place de la culture amazighe dans l'espace éducatif, socioculturel et médiatique national ». Pour les membres de l'Ircam, c'est le point de départ vers la réalisation d'un certain nombre d'objectifs : rassembler les dialectes amazighs pour faire ressortir une « langue écrite et unifiée », relire l'histoire du Maroc en y incluant l'apport de la culture amazighe, assurer l'enseignement du berbère dans les écoles... Manuels scolaires, bandes dessinées, documents sonores, etc., constituent l'armature d'un projet piloté par une centaine de chercheurs.

Financé intégralement par le Palais, le budget de l'Institut n'est pas négligeable : plus de 7 millions d'euros par an. Mais la mission académique de l'Ircam est doublée d'une dimension politique reconnue par tous les observateurs. Les membres du conseil d'administration, nommés par le roi, sont en effet, dans leur majorité, d'anciens militants associatifs.

Si l'institut royal dispose de moyens financiers suffisants pour mener un projet scientifique aussi important, les problèmes ne manquent pas : « Ils concernent surtout les rapports avec l'administration, souligne Mohamed Chafik, ancien directeur du Collège royal et figure emblématique du mouvement amazigh. On peut même parler de guerre idéologique. » Pour les membres de l'Institut, il y aurait une franche hostilité de l'administration à l'égard de leur projet. « On le vit quotidiennement lors de nos réunions avec les responsables du ministère de l'Éducation nationale, pour la diffusion et la distribution des manuels scolaires », note Ahmed Assid, membre du conseil d'administration.

En avril dernier, la grogne prend une forme plus apparente. Sept membres de l'Institut décident de se retirer. Ils seront reçus à deux reprises par Meziane Belfqih, conseiller du roi, en vain. Dans un communiqué, ils expliquent les raisons de leur geste : « Le ministère de l'Éducation nationale, qui avait établi, au terme de 2008-2009, un programme de généralisation de l'enseignement de l'amazigh à tous les élèves et à tous les niveaux de l'enseignement... continue à déclarer officiellement son attachement au "livre blanc" et à la "charte nationale", documents élaborés avant 2001 qui assignent à la langue amazighe la fonction humiliante de support d'apprentissage de l'arabe durant les deux premières années du primaire ».

Les sept démissionnaires n'ont toujours pas été remplacés, ce qui traduit une certaine lassitude du Palais. Les membres de l'Ircam restés en poste partagent les mêmes reproches à l'encontre des départements ministériels concernés - l'Éducation nationale et la Communication notamment -, mais, pour eux, la politique de la chaise vide n'est pas la meilleure solution. « La culture amazighe a été, de tout temps, marginalisée, commente Ahmed Assid. On ne peut pas tout avoir tout de suite. Il faut au moins cinq ans pour voir plus clair. C'est la première fois qu'une stratégie globale est menée, de concert, entre toutes les composantes berbérophones. » Mohamed Chafik est sur la même longueur d'ondes : « Il y a, dans l'administration marocaine, et particulièrement dans les structures de l'enseignement national, une certaine amazighophobie qui puise ses fondements dans l'Histoire. Mais rien ne justifie ces démissions. »

Autre question délicate, la constitutionnalisation de la langue. Elle fait partie d'un débat plus large sur l'opportunité ou non d'une réforme de la Charte fondamentale. Mais constitutionnaliser quoi, et comment : l'amazigh en tant que langue « officielle » ou langue « nationale » ? Ou encore, se contenter de souligner, dans la Constitution révisée, l'apport de la culture amazighe ? Les membres de l'Ircam semblent décidés à revendiquer, sous peu, la constitutionnalisation de l'amazigh en tant que langue officielle. Pour l'instant, disent-ils, il faut « la préparer, pour qu'elle soit présentable en tant que langue rationnelle, écrite et moderne ».

Au Palais, on ne conçoit pas la question sous cet angle. Et on le fait savoir. Lors d'une déclaration à Beni Mellal (à 300 km à l'est de Rabat), il y a un an, le porte-parole du Palais royal, Hassan Aourid, a déclaré que « l'amazigh ne peut être considéré autrement que comme une langue nationale ».

Pourtant, et c'est là un des paradoxes du royaume chérifien, la monarchie est le principal soutien du mouvement amazigh. Les « militants » de l'Ircam, qui constituent le noyau dur de son conseil d'administration, sont convaincus, à l'instar de Mohamed Chafik, de « l'hostilité des partis politiques issus du mouvement national ». Ils procèdent, donc, par étapes : l'affirmation de l'amazigh comme langue écrite et unifiée d'abord, sa constitutionnalisation ensuite. Ceux qui n'ont pas quitté le navire se disent confiants en l'avenir.
a
3 septembre 2005 11:46

Tu vois que sa bouge mais comme ton cerveau est sclérosé et que tu pense qu'a faire des attaquent consécutives.



o
3 septembre 2005 11:46
commandant KOUIRA
general lmedbouh
colonel amkrane
p
3 septembre 2005 11:48
Tu crois qu'un institut de 5 personnes est suffisant.

abdell a écrit:
-------------------------------------------------------
> > Tu vois que sa bouge mais comme ton cerveau est
> sclérosé et que tu pense qu'a faire des attaquent
> consécutives.
>
>
>
>


o
3 septembre 2005 11:50
commandant KOUIRA
general lmedbouh
colonel amkrane
p
3 septembre 2005 11:51
C'est qui ces gens a si l'optimiste!!!

t'as vu j'ai voté pour toi!!!

goullia mninta flmgrib??

tu fais la medicine militaire?? y a des imazighens de tahla dans la medicine militaire(il y a qu'eux ou presque!!), je peux te les présenter ils peuvent t'aider si t'as un probleme.



optimal a écrit:
-------------------------------------------------------
> commandant KOUIRA
> general lmedbouh
> colonel amkrane
>






Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/09/05 11:52 par pilotedechasse.
B
3 septembre 2005 11:53
Monsieur Le Lay est un Franc-Maçon qui fait honte à toute la Franc-Maçonnerie... On ne peut réclamer le respect d'une culture spécifique (bretonne dans ce cas-ci) et être soi-même le fabricant d'armes de déstruction massive de toute culture... Monsieur Le Lay est un "criminel de la guerre culturelle"...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 03/09/05 11:55 par Bobobabil.
o
3 septembre 2005 11:57
pilote de chsse
ce sont des rifains qui ont raté les coups d'etats de 1971 et 72!
 
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