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Gaza connaît la plus grave crise humanitaire de son histoire
S
9 septembre 2008 22:33
La situation économique palestinienne se dégrade inexorablement année après année, et la bande de Gaza connaît la plus grande crise humanitaire de son histoire, selon un rapport annuel de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) publié lundi 8 septembre. Certes, la reprise de l'aide internationale en 2007 a permis à l'économie de ne pas sombrer (taux de croissance nul), après une chute de 5 % en 2006. Mais elle se serait rétractée pour la deuxième année consécutive si les restrictions des donateurs n´avaient pas été progressivement levées, relève la Cnuced.

Malgré ce répit, la situation demeure extrêmement précaire et ne cesse de se dégrader en raison, notamment, des restrictions de mouvement imposées par Israël. Le PIB par habitant représente aujourd'hui 60 % de son niveau de 1999, le taux de chômage étant passé de 21 % à 29 % sur la même période. La part des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté était de 57 % en 2006, contre 52 % en 2005. "La population ne peut plus respirer, le pays est en état de siège", s'inquiète le responsable de l'assistance aux Palestiniens de la Cnuced, Mahmoud Elkhafif. Un exemple illustre les effets dévastateurs du blocage : l'acheminement d'un conteneur entre Shanghaï et un port israélien coûte moins cher qu'entre ce même port et la ville de Ramallah (Cisjordanie), à 120 kilomètres à peine.

66 % DES GAZAOUIS DANS L'INDIGENCE ABSOLUE

La situation dans la bande de Gaza est encore plus dramatique. Exclue de la reprise des flux d'aide étrangère de 2007, la bande de Gaza traverse la crise humanitaire la plus grave qu'elle ait jamais connue. En 2006, 66 % des Gazaouis vivaient dans l´indigence absolue, soit 30 points de plus qu'en Cisjordanie. L'abandon des activités industrielles et la sous-utilisation des capacités à Gaza sont également alarmants. Fin 2007, "95 % de la vie industrielle de Gaza était au point mort" et le nombre de centres de production en activité est passé de 3 500 début 2005 à seulement 150, souligne la Cnuced.

"Les restrictions imposées à la liberté de circulation, auxquelles s'ajoute le renouvellement de la rétention des recettes douanières perçues par Israël au nom de l´Autorité palestinienne, ont aggravé une crise financière persistante", explique l'agence onusienne. Lorsqu'elles ne sont pas bloquées, ces recettes douanières représentent 60 à 70 % des recettes publiques : l'imprévisibilité de cette source de revenus rend donc quasiment impossible toute planification budgétaire.

MONNAIE NATIONALE

L'élimination progressive des restrictions imposées par Israël à la liberté de circulation est donc une condition indispensable au succès de la réforme de la politique budgétaire. Mais pour relancer l'économie des territoires palestiniens, la fin du blocage territorial, des restrictions de circulation, le démantèlement du mur israélien et l'augmentation de l'aide internationale ne pourraient suffire. "Il est urgent de renforcer les capacités institutionnelles de l'Autorité palestinienne", préconise la Cnuced.

L'organisation onusienne estime ainsi que l'Autorité palestinienne connaîtrait une croissance sensiblement supérieure si elle disposait de moyens plus importants en matière budgétaire, commerciale, dans le domaine de la politique du travail ou encore d'une monnaie nationale : l'ensemble des mesures proposées permettrait d'accroître le PIB de 24 % par rapport au niveau de référence prévu pour 2015 et déboucherait sur le plein-emploi en 2012. Actuellement, un responsable du ministère des finances de l'Autorité palestinienne "dispose de moins d'instruments politiques qu'un maire au Canada ou en Suisse..., nous ne pouvons lui demander de restaurer l'économie avec de tels instruments", explique M. Elkhafif.

[www.lemonde]. fr
e
11 septembre 2008 01:16
s'il existe un complot mondial, c'est bien celui qui cherche la disparition du peuple palestinien.
t
11 septembre 2008 13:46
Hello Swingue tout le monde s'en fout de ton Post ( normal) tu nous parles de GAZA, Koi dire???? que repondre???? comment reagir???...( la palestine pour les intimes)...tt le monde est blasé, des morts y'en a tous les jours depuis des annees dans ce pays et puis c'est " Que" du Palestinien ( femmes enfants jeunes moins jeunes)...c'est pas vendeur ton sujet...et puius pour vendre un conflit t'as besoin d'images ( l'un des rares journalistes qui a OSé diffusé des images ( sur le MEURTRE du jeune Mohammed ( est toujours en proces (!) en l'occurence richard enderlein...et puis n'oublie pas que tu traites de gens potentiellement dangereux ( des Musulmans ohhh) des fanatiques extremistes barbus qui veulent lancé une croisade contre l'occident...( tu connais la chanson?) ...smiling smiley
le pire dans tt ca??? c'est qu'on a tellement banalisé ces images de l'horreur des images de prison en plein air...ou l'on fait passé l'opprimé pour l'oppresseur ( Terroriste hein) et l'oppresseur pour le peuple elu de dieu qui se defend des mechants terroriste...et tt cela avec le soutien??? de tous et gare a celui qui ose l'ouvrir...
mais ou va ce monde???
L
11 septembre 2008 21:00
Il y a quelques années on en arrivait a parler du droit des femmes a Gaza , des associations palestino-israéliennes pour la paix ... maintenant cela devient du hors sujet tellement la situation est triste et .... impossible a dénouer tellement les forces en présence semblent plus se servir de cette crise que de la juguler
l
11 septembre 2008 21:20
"l'un des rares journalistes qui a OSé diffusé des images ( sur le MEURTRE du jeune Mohammed ( est toujours en proces (!) en l'occurence richard enderlein..."



c'est charles enderlain, pas richard. il est juif et officier de reserve de l'armee israelienne.
 
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