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le gaufre entre riches est pauvres, quelle éspoire pour les pauvres?
12 janvier 2009 11:20
QUEL que soit le terme employé pour les désigner, les pays très développés, industrialisés et économiquement avancés, jouissent d’un niveau de vie élevé. Les pays moins industrialisés et donc moins développés sur le plan économique doivent, eux, se contenter d’un mode de vie beaucoup plus modeste. On peut, pour ainsi dire, parler de deux mondes différents.

Ces deux mondes peuvent parfois coexister au sein d’un même pays. Les pays nantis ont à la fois leurs riches et leurs pauvres. Aux États-Unis par exemple, 10 % des foyers les plus aisés engrangent environ 30 % des revenus du pays, alors que 20 % des foyers les plus démunis doivent se contenter de 5 %. Peut-être est-ce le cas dans notre pays, surtout si la classe moyenne n’y est pas très nombreuse. Cela dit, même dans les pays où la classe moyenne est relativement importante, les gouvernements ne sont pas encore parvenus à combler complètement le fossé entre ceux qui ont beaucoup et ceux qui n’ont rien.

Aucun de ces deux mondes ne peut se prétendre parfait. Pensez au triste sort de ceux qui vivent dans les pays pauvres. Les soins médicaux sont sérieusement limités. Alors que les 9 pays les plus riches possèdent un médecin pour 242 à 539 habitants, les 18 pays les plus pauvres sont loin derrière, avec seulement un médecin pour 3 707 à 49 118 habitants. On ne s’étonnera donc pas que l’espérance de vie dans les pays riches soit de 73 ans, voire plus, tandis qu’elle se situe bien en dessous des 50 ans dans plus de la moitié des pays les plus pauvres.

En outre, dans les pays démunis, les possibilités d’instruction sont extrêmement restreintes, ce qui condamne souvent les enfants à une vie misérable. Les taux d’alphabétisation en disent long à ce sujet. Sur les 9 pays les plus riches, 7 ont un taux d’alphabétisation de 100 % (les deux autres ont un taux de 96 et 97 %). En revanche, dans les 18 pays les plus pauvres, ce taux fluctue de 16 à 81 %, 10 d’entre eux ayant un taux situé en dessous de 50 %.

Cependant, les pays riches possèdent eux aussi leurs désavantages. Alors que l’on souffre de la faim dans les pays pauvres, certains de ceux qui vivent dans les pays riches creusent leur tombe avec leur fourchette. Le livre Bataille alimentaire (angl.) signale qu’“ à l’échelle mondiale, le premier problème lié à l’alimentation n’est plus la malnutrition, mais la surconsommation ”. Quant à la revue The Atlantic Monthly, elle déclare : “ Près de neuf millions d’Américains présentent aujourd’hui une ‘ obésité morbide ’, c’est-à-dire un surpoids d’au moins 45 kilos. Dans ce pays, les ennuis de santé liés au poids sont responsables, chaque année, de 300 000 décès prématurés. ” Cette même revue précise que “ l’obésité pourrait bientôt devenir le problème de santé publique le plus pressant, et passer avant la faim et les maladies infectieuses ”*.

Les habitants des pays riches ont peut-être un niveau de vie plus élevé, mais le risque pour eux est d’attacher plus d’importance aux biens matériels qu’aux relations humaines, et par conséquent de se soucier davantage de ce qu’ils ont plutôt que de ce qu’ils sont. Ils ont tendance à mesurer l’importance et la valeur d’une personne à son travail, à son salaire, à ses biens, plutôt qu’à sa connaissance, à sa sagesse, à ses capacités ou à ses qualités.


“ L’obésité pourrait bientôt devenir le problème de santé publique le plus pressant, et passer avant la faim et les maladies infectieuses. ” — The Atlantic Monthly.

Parvenir à l’équilibre parfait
Les faits montrent que les deux mondes, celui des riches et celui des pauvres, présentent certains avantages, mais aussi des inconvénients.
 
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