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Garder ou dégager Assad : Israël hésite encore
c
23 mai 2013 08:43
STRATÉGIE • Garder ou dégager Assad : Israël hésite encore
Les dirigeants israéliens ne savent toujours pas si leur intérêt est d’avoir à leurs frontières une Syrie dirigée par Assad ou par ses ennemis.



Le 25 avril, Israël a abattu un drone au large de Haïfa. Avant même d’avoir retrouvé ses débris, Jérusalem a déclaré qu’il était de fabrication iranienne et qu’il avait été lancé par le Hezbollah. D’anciens généraux et des responsables gouvernementaux ont alors appelé à une réponse musclée, voire à assassiner le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.

Or, deux jours plus tard, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou passait l’incident sous silence. Cela reflète le climat qui règne en Israël, où la situation régionale provoque des revirements quotidiens. En effet, que le drone ait été ou non lancé par le Hezbollah, Israël se trouve dans une position inconfortable. Un responsable israélien estime que l’absence de réaction de la part de son pays s’explique par les difficultés à déterminer s’il a intérêt ou non à intervenir en Syrie.

Ce débat a atteint son paroxysme lorsqu'il y a quelques jours un haut-gradé du renseignement militaire, Itay Baron, a déclaré qu'Israël dispose d’informations démontrant que le président syrien Bachar El-Assad a utilisé du gaz sarin contre les rebelles.

Les positions des dirigeants israéliens varient. Les uns affirment qu’il faut intervenir en Syrie et que la chute du régime d’Assad tranchera la question. D’autres appellent à la prudence. Pour ce qui est d’Itay Baron, il a souligné le danger de voir ces armes transférées au Hezbollah au Liban ou à d’autres acteurs radicaux. Selon lui, la Syrie détient plus de 1 000 tonnes d’armes chimiques et des milliers de têtes de fusée susceptibles d’être équipées de ces armes : “En restant silencieux face à l’utilisation du gaz sarin, on donne le feu vert à son utilisation”, s’alarme-t-il.

Vers une libanisation de la Syrie ?
Baron a trouvé un soutien à ses positions auprès de l’ancien chef du renseignement militaire, Amos Yadlin. Selon lui, il serait dans l’intérêt d’Israël de briser l’"axe du mal Iran-Hezbollah-Syrie" en provoquant la chute du président syrien dans les meilleurs délais. D’autres voix en Israël expliquent au contraire qu’il n’est nullement certain que la chute du régime Assad affaiblirait l’Iran et le Hezbollah.

Ce serait même le contraire, à en croire le journaliste israélien Amnon Lord : “Si Assad devait tomber, on assisterait à une libanisation totale du territoire syrien, au développement d’une branche syrienne du Hezbollah et à une mainmise de l’Iran sur le pays.” Du point de vue israélien, en effet, Assad garantit un calme relatif à la frontière tant qu’il reste au pouvoir, tandis qu’une victoire de groupes islamistes constituerait un bouleversement complet de la situation.

Quand le Premier ministre israélien Nétanyahou a vu la place que prenait le débat sur les armes chimiques syriennes en Israël et en Occident, il a voulu faire passer le message suivant : la focalisation excessive sur les armes chimiques syriennes ne sert qu’à faire oublier le problème de l’armement nucléaire iranien. Que l’Occident se préoccupe plutôt du programme nucléaire iranien, la question est autrement brûlante.
t
23 mai 2013 10:56
Israel ne peux pas s ' insérer dans les affaires de la Syrie , d ' une part elle n ' a pas le droit , d ' autre part il y a de gros risques .

Si elle s ' attaque à la Syrie ce sera à titre personnel , et non pas pour le peuple Syrien ,
de plus DANGER !



Modifié 1 fois. Dernière modification le 23/05/13 11:22 par tatouage.
c
23 mai 2013 11:48
le droit, c'est souvent le rapport de force qui le détermine.
uqan dà la syrie, son armée etait surtout concue pour matter le peuple, pas pour répondre à une attaque extérieure.
israle a frappé le hezbollah en syrie dernièrement. il n'y a eu aucune riposte.
M
23 mai 2013 13:19
Citation
coldman a écrit:
le droit, c'est souvent le rapport de force qui le détermine.
uqan dà la syrie, son armée etait surtout concue pour matter le peuple, pas pour répondre à une attaque extérieure.
israle a frappé le hezbollah en syrie dernièrement. il n'y a eu aucune riposte.

Donc, sans équivoque, tu affirmes que c'est la loi du plus fort et tu balayes, du même coup, le droit international, le respect de la souveraineté des états et les fameux droits de l'homme.

Moralité, chaque pays se doit dêtre fort pour garder sa souveraineté ou attenter à celle d'autrui.
Ce qui justifie que l'Iran doit posséder l'arme nucléaire pour un équilibre régional.
Que le Hesbollah doit être pourvu d'armes sophistiquées pour asséner des claques à Israel s'il viendrait à franchir la frontière.
Que le hamas, en légitime défense, doit user d'armes plus performantes que ses ridicules quasam pour recouvrer son térritoire.
Et que le Pakistan s'allie à l' Iran pour une éventuelle offensive contre Israel, le supposé plus fort de la région, afin qu'il cesse de faire montre de ses biscotots et qu'il respecte la souveraineté de ses voisins.
c
23 mai 2013 14:06
Citation
Melkafr a écrit:

Donc, sans équivoque, tu affirmes que c'est la loi du plus fort et tu balayes, du même coup, le droit international, le respect de la souveraineté des états et les fameux droits de l'homme.

mais je ne dis pas que je suis d'accord.
je constate juste comment fonctionne les relations entre etats.
M
23 mai 2013 14:11
Citation
coldman a écrit:
Citation
Melkafr a écrit:

Donc, sans équivoque, tu affirmes que c'est la loi du plus fort et tu balayes, du même coup, le droit international, le respect de la souveraineté des états et les fameux droits de l'homme.

mais je ne dis pas que je suis d'accord.
je constate juste comment fonctionne les relations entre etats.

Cela me rassure....
23 mai 2013 21:55
le but des criminels de guerre juifs et que tout ce beau monde s'entre dechire et s'affaiblisse au maximum avant d'intervenir.

mais ils ont déjà essayé ca avec les palestiniens et les Libanais et ils ont eu tout faux.
Le deuxième objectif et de pouvoir retarder toute solution politique du problème palestinien et les territoires usurpés a la syrie, liban, jordanie, egypte et autres points important comme l'indemnisation des victimes des crimes contre l'humanité commis entre les années 48 a 2011.

Mais nous n’oublierons jamais et nos enfants n'ont plus.
La mémoire collectif et la mémoire de la conscience universelle va les rattraper comme elle a fait avec les dictateurs latinos
Il y a la liberté d'expression mais il y a plus de liberté apres l'expression
 
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