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salam alaykoum:

Un témoignage et une étude sociologique:
La question de la prostitution dans le milieu étudiant est au centre de deux ouvrages qui paraissent jeudi.40.000 étudiantes seraient concernées

Aucun chiffre officiel n'existe sur le sujet. L'Organisation de la vie étudiante (OVE) avait indiqué à «20 Minutes» n’avoir «aucune donnée», mais on estime à 40.000 le nombre d'étudiantes – et quelques étudiants – concernées. Soit un étudiant sur cinquante-sept. Un chiffre relayé par le syndicat SUD-Etudiants.

«Mes chères études, Etudiante, 19 ans, job alimentaire: prostituée» : c'est avec ces titre et sous-titre que Laura D., étudiante en licence de langues vivantes, raconte, dans un livre publié jeudi, comment elle a été «obligée se de prostituer pour payer ses études». «Malgré mes petits boulots dans le télémarketing, la restauration, les dettes et les agios s'accumulaient. Je me demandais comment garder mon appartement», a témoigné cette jeune fille, dont les parents «gagnent le smic et s'en sortent convenablement».

«On se dit une seule fois et pas plus»

«Je suis allée voir sur Internet pour trouver des jobs étudiants, il y avait des annonces qui proposaient de l'“escorting”, pour 100 ou 200 euros de l'heure. On se dit “une seule fois et pas plus”, et finalement à la fin du mois, c'est la même chose», a-t-elle confié.

Dans un autre livre, qui paraît aux mêmes éditions (Max Milo) et intitulé «La prostitution étudiante à l'heure des nouvelles technologies», Eva Clouet, étudiante en master de sociologie à Toulouse II, s'intéresse à quelques cas d'«escortes» racolant sur le Web. Selon l’auteur, cette pratique est certes liée à «une situation économique précaire» mais «peut également être le moyen de s’émanciper d’une sexualité cadrée ou encore de prendre une revanche sur le mythe du prince charmant».

«Il n'y a jamais eu d'enquête précise»

«Il n'y a jamais eu d'enquête précise, rigoureuse et sérieuse sur la question», estime Guillaume Houzel, le président de l'OVE, que la médiatisation du sujet, au détriment d'autres situations «tout aussi difficiles», «agace un peu». «La jeunesse obligée de faire des passes pour manger et payer ses droits d'inscription, c'est minoritaire», confirme-t-on à la Fage (organisation étudiante). Selon Jean-Sébastien Mallet, délégué général à la Fondation Scelles (qui milite pour le recul de l'exploitation sexuelle sous toutes ses formes), «99% des jeunes de 15 à 25 ans n'ont pas de relation sexuelle marchande».

Source : 20 minutes.fr
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salam alaykoum:

Des étudiants pauvres? c'a toujours existé mais ce qui est triste c'est d'avoir des étudiants (responsables de demian..)recourir à ce genre de pratiques .

selon les derniers chiffres, la France compterait 270 000 étudiants dans une situation précaire. D’origine modeste ou sans bourse (car issus de familles pas assez pauvre selon les critères d’attribution des bourses universitaires), ces étudiants inquiètent de plus en plus les associations caritatives ....qui se mobilisent pour leur venir en aide.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 20/01/08 12:59 par aberosabil.

Salam Alikoum,


Oui, malheureusement c'est un phénomene de plus en plus repandu, notamment dans les grandes villes !

Et puis, aussi chez les etudiants etrangers qui n'ont pas de bourse aussi !!!

Décidemment meme faire des etudes devient un luxe ! Alors faut pas s etonner que filles et garçons aussi ! s'adonnent à ce genre de pratique !

Cette histoire de prostitution ne date pas d'hier! Il est scandaleux qu'un pays faisant partie des pays les plus riches de cette planète soit incapable de donner les moyens à nos enfants d'étudier!
Avec un despote qui passe plus de temps à courir après le sexe, à jouer les icônes médiatiques, à offrir de somptueux cadeaux à ses différents amis on n'est pas prêt de voir le phénomène s'arrêtait.
On devrait porter plainte contre les grandes écoles genre ENA, Sciences Po pour avoir former des incompétants qui en quelques décennies ont fait de la France un pays endetté et sans avenir!!!!

Citation
aberosabil a écrit:
«Je suis allée voir sur Internet pour trouver des jobs étudiants, il y avait des annonces qui proposaient de l'“escorting”, pour 100 ou 200 euros de l'heure. On se dit “une seule fois et pas plus”, et finalement à la fin du mois, c'est la même chose», a-t-elle confié

Je l'avais écrit dans un sujet.

Je ne blâmerai personne. Parce que là on parle des étudiants. Toutefois il n'y a aucun doute que beaucoup sont tentés par ce moyen d'avoir de l'argent ou tout simplement pour pouvoir manger. c'est triste et ça fait peur.

ça me fait penser au cas d'une copine.L'année dernière, c'était tellement difficile pour elle. Malgré sa faim, elle disait qu'elle mangeait peu pour que sa fille mange plus.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 20/01/08 19:56 par Belle.

Elle a fait son choix, d'autres se sont débrouillé autrement

maintenant c'est vrais que l'état préfère un porte avion plutôt qu'une cantine gratuite, et des logements étudiants

c'est un choix de personne et un choix de société

Ce sujet ne date pas d'aujourd'hui. Je trouve ça intéressant qu'il soit mis en avant à travers un livre.

Pour certains jeunes, la prostitution commence dès le collège donc bien avant l'université.

C'est vrai que la vie est dure mais avant d'en arriver à utiliser ce moyen pour s'en sortir, il en existe bien d'autres.

Mais bon...


PS : Quelqu'un a t-il lu le livre ?