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Fouir babylone...
c
9 mars 2012 11:18
Salem

Babylone dans la philosophie rasta= la ville .vie moderne..

Nous sommes face au mur..un mur construit au fil.du temps au nom de la croissance..

La croissance à fini par devenir une énorme boule qui traverse les villes du.monde entier...
Elle à échappé à ces créateurs..
Elle est devenu autonome et elle.n.obéit à personne...
Et pour l.attirer ...chacun y vas de sa croyance...
Les hommes veulent toujours croître...
Certains disent en Europe que pour la revoir il faudra changer de ceintures..et opter pour une ceinture plus petite ..et surtout il faut continuer à consommer et à croître..

Fouir babylone sa se prépare..quiter les villes...cultiver la terre..se contenter de peu..avoir du temps pour marcher et communier avec les arbes ..les montagnes..
Les gens deviendront bons à nouveau..
Enfin débarrasser des éléments d identifications modernes qui.ne font que l ont ferme ds sa solitude...

Fouir babylone et préparer la grande.migrations..le retour du groupe..
Pas besoin d une porche pour s identifier..il suffit d être un élément qui fait son job ds son groupe...
Retour de discussions autour d un tajine ..et les étoiles sont la...
Babylone est pleine d ondes de tous bords ...des ondes qui stressent..qui vous détruit..

De toute façon la boule est la..et à tous moment elle pouras détruire votre abris en béton..

Et aux Marocains et Marocaines qui.vivent chez les autres...la blade à l.intérieur et vide...quitter cette france ou on vous montre du doit à chaque nouvelle élections...
L europe et babylone vont droit au mur car il vas falloir décroître..manger en ayant toujours faim....marcher à pied..cultiver sa propre nouriture..
À vous.
M
9 mars 2012 18:47
Citation
chibanni a écrit:

Et aux Marocains et Marocaines qui.vivent chez les autres...la blade à l.intérieur et vide...quitter cette france ou on vous montre du doit à chaque nouvelle élections....

Bien que tu sois en vie. Ça c’est 1.

Le rouge en haut, c’est tout ce que tu trouves comme solution? Demander aux Marocains de rentrer au bled car c’est vide? sous prétexte que la France les montre du doigt ?

Si on “montrait du doigt” le Marocain dans ton île, allais tu la quitter sans hésitation?

Et puis, si tu la quittes uniquement parce que tu ne peux supporter la critique sur l’ensemble de ton groupe (= les Marocains en général), faut il que tes semblables fassent pareil ? faut il que le groupe te suive, toi comme un élément inclus dans cet ensemble?

NON.
Chacun sa manière de voir. Chacun sa manière de lutter. Chacun sa manière d’exister et subsister. Ça c’est 2.

D’autre part, oui les grandes villes sont lourdes pour les âmes qui cherchent le calme, ça stresse à la longue.

Et pourtant, on peut se construire son p’tit monde dans une Babylone qui souffre de sa boule comme tu dis. Pas besoin de la quitter si on y gagne du pain. Il faut juste avoir ce qu’on appelle le savoir vivre.

Durant mon enfance, lorsque je me voulais loin des devoirs, loin de la famille, loin de la métropole où nous vivions, surtout pendant mes vacances, je me construisais un monde dans mon monde.
Comment ?
Dans le jardin familial, j’essayais de côtoyer, toute solitaire, les êtres vivants qui ne ressemblaient pas les humains : Fleurs, arbres, sol, gazon, ciel, étoiles, pluie, animaux, insectes, végétaux comme « fruits + légumes + plantes ».

Les fleurs me fascinaient par leur parfum, leur couleur et leur look. J’aimais les arroser.

Les arbres par leur branches et force. J'aimais les grimper. Une vue différente sur mon monde.

La terre et gazon par leur aspect physique. J’aimais analyser leur texture, leurs transformations avec autres matières…c'était ma propre cuisine à moi.

Le ciel par son immensité et énigme. J’aimais dessiner les nuages passagers. La couleur bleu-ciel lorsqu’il faisait beau, la grise lorsqu’il faisait mauvais, j'aimais méditer.

Les étoiles par leurs éclats. J'aimais les compter.

Le soleil par sa chaleur, ce soleil qui m’accompagnait peu importe où je me déplaçais, j'aimais le contempler. Son coucher une fois il s’apprêtait à me quitter, j'aimais le saluer.

La pluie par sa générosité. J'aimais le bruit qu'elle faisait.

Les animaux par leur tendresse et fidélité. J'aimais les accompagner.

Les insectes par leur diversité et formes. J'aimais les observer.

Les fruits cultivés par leur goût et fraicheur. J'aimais les manger.

Les plantes par leur sensibilité. j'aimais en prendre soin.

Oui, vivre loin de la ville est une autre façon de vivre. De la simplicité, de l’originalité. C’est ce que j’appelle la vraie vie.

Et pourtant, la ville a aussi ses avantages. Que tous les êtres humains sortent des babylones, ce n’est pas une solution. C’est la naissance d’autres boules d’ailleurs.

Mon message : Oui c’est beau de cultiver sa propre terre, de marcher à pied au lieu de rouler avec une Porsche et pourtant on ne peut devenir tous des paysans. C’est ce qui fait l’équilibre dans cette vie. Le monde contemporain a besoin, et des bédouins et des citadins.

L’essentiel, on doit être dans la mesure de se construire son p’tit paradis terrestre partout où on se trouve, que ce soit felbadiya wla flemdina, dans le reste du monde ou au Maroc. Je l’ai fait en étant p’tite. Je le fais en étant grande.

Donc si des critiques sur notre religion, sur nos frères et soeurs, sur des compatriotes de la même origine, ça ne doit pas faire de nous des fugitifs.

Je reste où je veux rester tant que j'en ai le droit. Montrer le Marocain du doigt ne peut jamais me dévaloriser en plus. C'est le point 3..

Voilà. Mon optique.

Je vis dans un p'tit patelin en revanche et loin loin de cette France schizo.
Modos typiquement maghrébins...Ils ne peuvent faire un job de pro...La démocratie leur est inconnue mais la dictature, ils y sont forts. Pffff. Bannie
 
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