La vérité peut être plus complexe que les documents publiés ne le suggèrent, puisque les dirigeants arabes sont vulnérables aux pressions venant des États-Unis. Cependant, ce qui est évident, comme c’est dit le plus clairement par les autorités jordaniennes, c’est que la plupart des gouvernements arabes pro-occidentaux craignent une entente irano-américaine qui soit à leurs frais. A l’origine de ce sentiment est la crainte que les Etats-Unis finissent par accepter l’Iran comme la principale puissance régionale et, éventuellement, tolèrent des bouleversements soutenus par l’Iran dans les pays arabes.
Les Etats du Golfe comme le Bahreïn, le Koweït et l’Arabie saoudite ont peur que leur électorat chiite, avec le soutien iranien, se retourne contre leurs gouvernements, alors que la peur de la Jordanie et de l’Egypte que l’Iran ne soutienne les Frères musulmans sunnites ou au moins n’encourage la radicalisation du public arabe - en particulier si aucune solution à la crise palestinienne n’est en perspective.
Je ne vois pas les peuples Musulmans se mettre au lit avec un gouvernement ouvertement Chiite.
Ils sont prêts à soutenir l'Iran, ils sont prêt à soutenir les milices de Hezbollah... C'est dans la psychologie des Musulmans de soutenir un peuple opprimé ou encore de soutenir des résistants contre une puissance qui l'envahit... Mais pour que ca aille plus loin?
Non...
Même le modéle laic des turques me parait difficile à supporter... Alors, des chiites...
Pour d'autres du pays, on a des présidents, des premiers ministres, qui sont responsables devant leur peuple. Pour d'autres pays, on aurait parlé du fossé entre le gouvernement et le peuple.
Mais pour les pays arabes, les dirigeants sont des sortes de bouffons, et les peuples sous la menace de répression des qu'ils montrent de l'insastifaction sont une sorte de public placide et impuissant. De plus, parler de public au lieu de peuple, suggere que la politique arabe est une sorte de théatre ridicule. Ce qui est vrai.