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Formation : le Maroc sur les pas de l’Inde
z
24 octobre 2006 20:36
Merci de ne pas t'eparpiller, tu na's aucun compte a regler avec moi je te rassure et ca ne m'interesse pas de rentrer dans un monologue avec toi, donc c'est pas la peine de faire des hors sujets et de parler d'industrie navale ou de la reproduction des phoques en antarctique. Si tu as des elements a rajouter a ce sujet, tant mieux, sinon je ne suis pas interesse par un debat de personnes...

PS: Adam Wade ce n'est pas moi smiling smiley je sais que tu me aimes me reprocher systematiquement des choses mais faut pas pousser mon ami, je recopie ici un article critique du manquement en termes de formation au Maroc, tu ne vas pas me reprocher ca aussi j'espere? smiling smiley

Mon avis sur la question de l'education nationale est deja sur ce forum depuis pas mal de temps maintenant, fais une recherche et tu sauras ce que j'en pense.

Maintenant, il se trouve que je connais assez le domaine de l'offshoring et de l'informatique pour dire sans exageration que ce que vit le Maroc n'est pas un effet de mode ou de saison. C'est un domaine ou les marocains peuvent percer et aller loin. Il n'y a pas de promesses ou je ne sais pas quel autre argument tu vas trouver. Il y a par contre des chiffres et des clients qui delocalisent en masse et rebuttent ton argumentation de "on n'a rien vu depuis des annees". Si des annees pour toi ca s'arrete a 1999, effectivement on n'a rien vu, mais si tu allais un peu au dela pour vivre dans la realite du jour d'aujourd'hui, tu remarquerais que des secteurs inexistants commencent a s'affirmer solidement au pays, pas seulement l'offshoring, l'informatique mais aussi l'aeronautique, le tourisme, l'immobilier, etc...

Bref, pour resumer, la formation est une condition sine qua none pour le developpement de ce secteur.

Citation
col_asu a écrit:
Je pense que personne ne croit plus a tes sottisses sur ce site.
La question de formation ressemble etrangement a la question de la corruption, dans chaque election nous avons droit a ce genre d'article mais le maroc n'arrete pas de changer de programme toutes les 4 ans!!!!

le maroc n'est pas l'inde et tt programme d'immitation ne marchera pas.

Le maroc a des atouts que l'inde n'as pas. Exemple nous avons des cotes de plus de 4000KM pourquoi nous n'avons pas d'industrie de creation de bateaux par exemple?

Nous avons le phosphate prkoi nous n'avons pas des usines de traitement de phosphate? Prkoi nous exportons que le phosphates brutes?

Tu me parle des nouvelles technologies, mais Il n'y a pas que l'informatique dans la vie. prkoi nous n'avons pas former nos jeune pour des technique dans les domaines de la peche le phosphates et les industries qui vont avec et cela il y a 30 ans???

Aucun marocain du maroc ne croient plus a vos promesses et vous messages propagandistes genre cette article!!!

M6 n'a aucune strategie dans aucun domaine.
Il attends que ca devient critique pour demander a ses amis de l'europe de lui envoyer quelques drouyhimates pour ameliorer la hala et ainsi de suite!!!!!!


Citation
zaki7 a écrit:
mmm, pas vraiment, pour ceux qui ont la notion du temps,ils savent que des evenements comme l'offshoring, le boom des technologies informatiques etc... n' a en fait apparu qu'il y a quelques annees en Inde et encore plus recement au Maroc, donc je ne vois pas sur quelle planete tu vis, mais il y a 30 ans, internet n'existait pas smiling smiley L'economie en mouvement d' aujourd' hui n'a rien a voir avec l'economie d'il y a 30 ans, encore moins le nombre de population...

Bref, que ce message date d'hier ou d'il ya 300 ans, il faut que ca bouge cote formation pour que le secteur prenne et "garde" son envol dans l'economie d'aujourd'hui.


Citation
col_asu a écrit:
depuis 30 ans qu'on entend ce message!!!



Citation
zaki7 a écrit:
Formation : le Maroc sur les pas de l’Inde

Formation : le Maroc sur les pas de l’Inde

L’interaction entre l’éducation, la formation et l’emploi et les défis de l’investissement sera le thème de la quatrième édition des Intégrales de l’investissement, les 7 et 8 décembre 2006 à Rabat.


Si la Chine a choisi l’industrie lourde pour son développement, l’Inde est parvenue au même résultat en misant sur le facteur humain, la formation et les services. Ce grand pays qui poursuit sa marche forcée en investissant plus de 70 milliards de dollars à l’étranger dans le rachat de firmes sidérurgiques, présente beaucoup de similitudes avec le Maroc. D’où l’initiative de la Direction des investissements du Maroc de faire de l’Inde l’invitée d’honneur des 4e Intégrales de l’investissement.
Parmi les 1000 participants attendus à cette rencontre, beaucoup sont des experts internationaux de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur. Actuellement, l’économie marocaine crée 200 000 emplois.
L’objectif est de doubler ce chiffre aussi rapidement que possible pour faire face aux besoins en emploi. L’éducation et la formation sont donc l’un des chantiers majeurs du pays pour les années à venir. D’où l’urgence d’opérer «une véritable rupture en engageant une réforme profonde du système éducatif et en mettant en place des accélérateurs de cette réforme pour renforcer la compétitivité immédiate de l’économie marocaine et répondre aux besoins du moment», préconisait Rachid Benmokhtar, président du comité scientifique des prochaines Intégrales, lors d’une table organisée récemment à Rabat.
Sachant que le facteur humain et la qualité de la formation restent des paramètres-clés dans l’attractivité du territoire, trois grands axes de réflexion concrète ont été déterminés:
Il faut d’abord définir de nouvelles missions à l’école et à l’université ; un objectif qui est d’ordre quantitatif. Il s’agit d’augmenter rapidement le taux de scolarisation au Maroc à raison de 30% dans le secondaire et de 8% dans l’enseignement supérieur. «Si les pays d’Europe de l’Est sont aujourd’hui en forte croissance, c’est parce qu’ils ont une longue tradition d’investissement public dans l’éducation », explique José Roman Leon Lora, conseiller à la délégation de la Commission européenne à Rabat.
Deuxième objectif fondamental pour le Royaume : favoriser une bonne adéquation entre les cursus et les qualifications proposées d’une part et les besoins de l’économie marocaine d’autre part.
Sur les 20.000 diplômés annuels de l’enseignement supérieur marocain, seule une minorité trouvera un emploi correspondant à sa spécialité. C’est ce décalage qu’il faut réduire rapidement. A cet égard, certaines mesures ont déjà été mises en place pour impliquer les décideurs économiques dans la gouvernance des universités.
Le Maroc va ainsi repenser son modèle éducatif et les valeurs sur lesquelles celui-ci repose. L’adaptabilité et la flexibilité semblent être les maîtres-mots de la réflexion engagée. L’école doit former un être digne et conscient de ses capacités, aiguiser son esprit critique et lui donner les armes pour s’adapter à un monde du travail changeant dans une économie mondialisée en perpétuel mouvement.
Le troisième objectif a trait à la formation continue ; laquelle reste un chantier indispensable pour répondre notamment aux besoins spécifiques à court et à long termes.
«Dans une économie en mouvement, les profils d’aujourd’hui peuvent rapidement devenir obsolètes», rappelle Rachid Benmokhtar. Il devient donc essentiel de former des Marocains plus mobiles et mieux à même de s’adapter à un environnement en mutation accélérée. Quant aux liens, complexes, entre l’investissement, l’éducation, et la formation, ils sont évidents.
«De nos jours, nous avons une croissance génératrice d’emplois comme nous avons des croissances non créatrices d’emplois, ou ce qui est plus grave encore, une croissance qui détruit des emplois», explique Driss Guerraoui, conseiller du Premier ministre.
Une croissance rapide accompagnée de gains de productivité n’entraîne pas nécessairement de la création d’emplois. Il est donc impératif d’identifier les secteurs économiques dans lesquels l’investissement est le plus générateur d’emplois et de concentrer les efforts sur ces secteurs.
A ce titre, comme dans la plupart des grandes économies émergentes, ce sont les PME, de la micro à la moyenne entreprise, qui créent le plus d’emplois au Maroc. Un degré d’incertitude demeure quant aux réalités des besoins de l’économie à long terme. Par ailleurs, les entreprises marocaines ou étrangères présentes au Maroc ont des besoins immédiats de compétences souvent insatisfaits. Le système éducatif doit apporter rapidement aux jeunes Marocains le savoir- faire utile à leur intégration rapide dans l’entreprise après leurs études.
«En effet, sur 100 candidats, cinq ont un profil qui correspond aux besoins du marché du travail, 10 un profil qui pourrait correspondre mais 85 ne sont pas du tout adaptés. Cela démontre le fait que l’université peine à jouer son rôle», rappelle Mohammed Lasry,président de ST Microetectronics. Pour être efficientes, les relations entre professionnels et universitaires doivent donc intégrer ce paramètre dans l’organisation et la réforme de la formation.


Le 24-10-2006
Par : Adam Wade
a
24 octobre 2006 20:41
Citation
Donatello a écrit:
Salam,

Il ne fait guere de doute que l'Inde est le meilleure exemple en matiere de formation.


Et le meilleure exemple en matière de démocratie aussi.
s
25 octobre 2006 16:51
andi espoir, je pense que tu te trompes sur ce coup là: ils ont là bas un système de caste qui je pense ne nous conviendrai pas du tout!

zaki, je crois que tu te plantes un peu aussi: ce n'est pas en faisant miroiter des choses que le peuple deviendra moins pauvre, moins analphabète et surtout si inculte. Les meilleures places sont toujours occupés par les mêmes ou leur descendance, quand un nouveau projet pointe son nez à l'horizon l'information est inexistante jusqu'au moment où le projet se lance avec des fils à papa et maman, il n'y a que des combines et tuyaux qui fonctionnent.
Le manque de transparence est flagrant et les investisseurs étrangers ne resteront pas dupes advitam eternam! Je ne parle même pas de la corruption et de la pauvreté extrême qui est une véritable gangrène dans ce pays!
Si la formation est aussi bonne pourquoi tant de friqués privilégient les écoles étrangères et diplomés étrangers? Ne me parle pas du coup marketing qui consiste à dire que les diplômes délocalisés sont reconnus aujourd'hui, c'est une véritable pompe à fric et localement (je sais de quoi je parle aussi je suis également sur place) ces diplômes n'ont aucune valeur vue la qualité de l'enseignement délocalisé, essaye de monter une école privée et tu verras les bâtons dans les roues qu'on te met...perplexe
Désolé pour te contredire mais je persiste et signe l'offshoring et l'informatique c'est un effet de mode, on verra en terme de productivité ce qu'on serra capable de faire dans 5 ans et malheureusement si rien n'est fait dans le bon sens on risque de se retrouver rapidement nu!
Je suis optimiste Zaki! c'est pour çà que je suis venu ici mais il ne faut pas tout mystifier et rester toujours prêt à changer des paramètres pour "être toujours à niveau". Le marocain ne sait pas investir, une fois que l'argent coule il amasse et ne veut pas préparer l'avenir. Il faut que les mentalités changent et que l'on forme des vrais managers de demain, qu'on les positionne en fonction de leur vraies compétences et non plus juste en fonction de leur nom ou connaissance de tel ou tel piston! Il est également nécessaire de lutter plus que jamais contre cette culture qui se complait de l'inéfficacité, du gaspillage et de l'incompétence: nous devons apprendre à critiquer pour construire et la critique ne doit plus jamais être un tabou. A chaque fois que l'on critique pour construire ici on a l'impression de venir de Vénus ou Saturne...tu dois bien t'en rendre compte de temps en temps, reconnais le stpwinking smiley
z
25 octobre 2006 18:00
sofiane68,

tu es en train de dire que tous les porteurs de projets ou informaticiens au pays sont des fils a papa et a maman? C'et une caracterisation un peu trop flatteuse pour ces derniers je trouve smiling smiley Un fils de papa vit de la rente de son papa, il ne se casse pas la tete a innover, a aller se former dans un domaine pointu pour revenir faire travailler des gens.

il est evident qu'il ya le piston qui marche toujours au Maroc, mais concernant l'offshoring, je pense que tu te plantes, encore une fois, je connais le domaine et je sais que ces centres d'appels ou ces SSII n'embauchent que les meritants, la raison est tres simple, c'est que les boss europeens controlent la qualite, la performance et la competence des equipes a casablanca.

Si on parlait des industries traditionnelles au Maroc, je serais d'accord avec toi, il exsite encore du clientelisme mais en offshoring et en outsourcing, c'est d'abord et avant tout la performance qui compte, sinon ton donneur d'ordre ira voir ailleurs ou restera chez lui en France.

Encore une fois, pour mettre ls choses au clair, je n'ai jamais dit que la formation etait au diapason au Maroc, si j'ai copie cet article ici et mis en gras la phrase principale, c'est pour montrer justement les manquements que le Maroc a dans ce domaine. Je ne vois pas ou on n'est pas d'accord de ce cote.

Pour clarifier une bonne fois pour toutes: la formation est la condition sine-qua-none pour que l'offshoring prenne son envol au Maroc et en ce momemnt, elle est en deca des attentes du marche de l'emploi aussi bien national que de l'offshoring.

Il se trouve aussi que je connais tres bien de quoi est jaucher le parcours de creation d'ecole et de delocalisation de diplomes et il est vrai que certains etablissements et instituts ne sont pas serieux mais excuses moi, il existe d'excellents exemples de delocalisation de DESS, de master (y compris le recent pont et chaussees) et autres DUT pour les niveaux BAC+2/3. Si tous les managers marocains avaient acces a ces formations, on ne serait pas la. Le probleme ne vient pas des institutions privees, loin de la, le peu de lueur qui existe vient d'eux je dirais meme, le probleme vient de l'education nationale et de la faculte.

Pour l'offshoring en tant qu'effet de mode, c'est ton avis, je le respecte mais je pense que ce serait un avis qui aurait du poids s'il a ete affirme il y a 4 ou 5 ans. J'ai suivi la montee de l'offshoring depuis ses debuts ou Phone Assistance etait le premier call center du pays et ou certains lui donnaient une duree de vie tres courte. 5 ans apres, il est toujours la haut. L'offshoring est a mon avis tout sauf passager. Le jour ou les salaires europeens s'aligneront sur les salaires marocains, on pourrait dire en effet qu'il n'y aura plus raison d'etre de l'offshoring au maroc, mais on est tres tres loin de ce jour.

Bref, je pense que le MAoc a ici une chance enorme qui frappe a ses portes, qui se confirme assez pour que le gouvernement prenne les mesures necesssaies. Casashore, marrakechshore, tangershore, ce sont de tres bonnes initiatives, avantages fisacaus, c'est parfait, c'est la voie a prendre. Maintenant, il y a un probleme qui risque de miner ce developpement c'est celui de la disponibilite et de l'adequation des profils aux postes de l'offshoring. Sans parler de la vague de BPO qui a commence a s'affirmer aussi et qui necessite l'ecoulement de milliers d'ingenieurs par an. C'et pur cela que je pense que l'on voit bel et bien un trend et non un effet passager.

Pour le dernier paragraphe, encore une fois je serais d'accord avec toi si on parlait de holdings familiaux ou de moulay mass3oud ou de la gestion de l'epicier du coin mais a ma connaissance, un investisseur dans l'ofshoring aujourd'hui doit avoir un minimum de competence pour lancer son projet, ne serait-ce que pour convaincre les banques et surtout les donneurs d'ordre etranger. Je peux t'en donner des exemples de personnes extremement competentes qui se sont lances dans le domaine et qui ont reussi. bien sur qu'il exsite de bons cas et de mauvais cas. Mais generaliser en disant que tout ce domaine est pistonne, qu'il n'y a pas de competences, que c'est voue a l'echec pour manque de productivite et que finalement le marocain est bon a rien pour s'aligner sur une personne qui fait de la critique est a mon avis contre-productif.

Oui critiquons, mais critiquons le criticable et reconnaissons les avancees.

je critique ce que je vois etre le probleme majeur de l'offshoring (je n'ai jamais parle d'autres domaines vu que cet article parle de l'offshoring) et ce probleme a ce que je vois est le probleme de la formation, tous les autres elements, technologiques, environnement de l'investissement, commercialisation de l'offre, etc.. sont a mon avis a un niveau assez satisfaisant pour faire evoluer ce domaine, le seul hic qui risque d'en faire un flop est la formation. Tu vois, je n'ai aucun probleme a critiquer smiling smiley Sauf que tout n'est pas noir dans ma critique.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 25/10/06 18:09 par zaki7.
a
25 octobre 2006 18:03
Sofiane68,

l'Inde est la plus grande démocratie du monde.
Le président de la République est un musulman, le Premier Ministre est un Sikh et le président du Parlement est un Hindou. C'est un modèle de démocratie pour les pays du Tiers-Monde.

En ce qui concerne les Castes, la constition ne les reconnaît pas.
En 1997, un intouchable (le plus bas dans la hiérarchie des Castes) est devenu président de la République, pendant cinq ans.

Dans les faits, il y'a encore des résistances dû notamment à l'Hindouisme et aux castes supérieures qui souhaitent perpétuer le système. Mais en tout cas, sur le plan juridique tous les gens sont égaux devant la loi. Les discriminations pour appartenance à une caste sont interdites et punies par la loi.
c
25 octobre 2006 18:17
AIENSIAS : la fuite des cerveaux est un problème virtuel !

Le président de l’Association des ingénieurs de l’ENSIAS, Mohamed Slimani ne mâche pas ses mots. La stratégie d’augmentation des effectifs des écoles d’ingénieurs n’est pas accompagnée par un renforcement du corps enseignant et des infrastructures pédagogiques. L’association pour mieux mesurer les besoins du marché, s’apprête à lancer la première enquête sur les ingénieurs informaticiens au Maroc.

Par: Rachid Jankari (16-08-2006)


Maroc IT : Votre association est partie prenante dans un grand projet d’enquête sur la situation de l’ingénieur informaticien au Maroc. Quels sont les grands axes de ce projet de radioscopie professionnelle ?

Mohamed Slimani : Notre association s’apprête à lancer, en coordination avec d’autres associations d’ingénieurs, une enquête sur la situation des ingénieurs et des informaticiens au Maroc.
L’objectif, de cette étude, première de son genre, est d’établir une radioscopie de cette catégorie professionnelle: salaires, satisfaction sociale, stabilité professionnelle et turnover, les choix de rester ou partir vers l’étranger…. Notre objectif est de boucler cette étude avant la fin de l’année 2006.


Le Maroc est en train de mettre en place une stratégie «Emergence » destinée à promouvoir le pays comme destination privilégiée de l’offshore et les investissements dans les TIC. Qu’est ce que vous pensez de cette dynamique sectorielle?


Mohamed Slimani : Le débat sur la stratégie offshoring a mis en avant la problématique du déficit des ressources humaines. Conséquence : plusieurs écoles d’ingénieurs ont décidé de doubler leurs effectifs pour pallier au déficit et aussi répondre à la demande des SSII.

Or, cette décision n’est pas accompagnée par un renforcement des budgets de fonctionnement de ces écoles ni le corps enseignant. Pis encore,
msys_article
cette décision d’augmentation des effectifs n’est pas adossée à une mise à niveau des infrastructures pédagogiques (salles de TD et équipement informatique….).
De ce fait, un tel choix précipité risque certainement de se répercuter négativement sur la qualité de profils des futurs lauréats.

Sur un autre registre, cette démarche volontariste d’augmentation est basée sur «promesses d’investisseurs potentiels ». Or, le risque est d’entraîner une précarité salariale de la profession de l’ingénieur comme c’était le cas lors de l’euphorie de l’année 2000 puisque il y avait un renforcement du nombre des lauréats, mais la croissance du secteur et l’arrivée promise des investisseurs n’étaient pas au rendez vous. Cette démarche menace directement la situation et le rôle social des ingénieurs dans un pays à taux d'inflation croissant d’une manière critique.


Quelle est la position de votre association sur le phénomène des départs des ingénieurs au Maroc, connu communément sous l’expression «la fuite des cerveaux » ?

Mohamed Slimani : Je crois que c’est un faux débat, pour ne pas dire que c’est un problème virtuel ! Je m’explique, aujourd’hui, le bassin de l’emploi des ingénieurs au Maroc n’est pas optimisé et épuisé. Jusqu’à présent, il y a des ingénieurs qui chôment ou qui se trouvent devant des propositions d'embauche humiliantes. Traduisez : il n’y a pas d’hémorragie de cerveaux.

Et même ceux qui ont décidé de partir, préfèrent revenir trois ou quatre ans après, et ce, avec un capital de savoir-faire et une expérience professionnelle plus riche.

Je suis convaincu que le marché ne souffre pas de déficit. Des centaines d’ingénieurs marocains à l’étranger sont disposés à rentrer au bercail pour contribuer à la dynamique du marché des TIC au Royaume. Il suffit juste de leur offrir des opportunités attractives et un cadre favorable à la créativité et la productivité. La fuite des "cerveaux" est plutôt relative à la recherche scientifique, et c'est complètement un autre sujet qui ne concerne en rien les instigateurs de ce fameux débat.


Propos recueillis par Rachid Jankari
[www.maroc-it.com]
c
25 octobre 2006 18:23
Une SSII française recrute au Maroc

Edition du 13/09/2006 - par CLAIRE HEITZ

Les profils d'informaticiens expérimentés (minimum deux à trois ans d'expérience) se font rares en France et tout le monde se les arrache. A côté de cela, les SSII sociétés sont très sollicitées par les clients ou par leurs « coo-pétitrices » qui leur demandent d'intervenir en sous-traitance.
Face à cette situation, pour trouver les ressources humaines dont elle a besoin pour soutenir sa croissance, la jeune SSII OnePoint Technology (200 collaborateurs, CA : 17 ME, 70 à 80% de progression prévue en 2007) s'est tournée vers le Maroc. Elle a lancé une campagne de recrutement visant à recruter 30 ingénieurs en juin dernier, avec succès. Elle a reçu quelque 1800 candidatures, après avoir inondé la presse marocaine spécialisée de petites annonces. Elle a ensuite mobilisé sept personnes de son équipe (deux responsables des ressources humaines, deux responsables techniques, deux commerciaux et un dirigeant) pendant dix jours pour rencontrer quelque 300 candidats et sélectionner ses nouveaux collaborateurs. Une opération lourde, qui lui a coûté entre 30 et 50 KE, mais dont elle se félicite. OnePoint a trouvé trente ingénieurs ayant entre 3 et 10 ans d'expérience, des spécialités techniques sur Java J2EE, SAP, Oracle, etc. et un haut niveau technique. « Nous avons choisi d'aborder le Maroc car les ingénieurs sont à la fois francophones et de grande qualité. J'ai eu l'occasion de travailler plusieurs fois avec des marocains et des personnes d'origine marocaine et de constater leur excellence », explique David Layani, directeur général de OnePoint. Côté salaire, celui-ci insiste aussi sur le fait qu'il n'y a aucune différence entre les rémunérations proposées à ces nouvelles recrues et celles qui sont pratiquées sur le marché français.

Après la campagne de recrutement, l'autre défi est de réussir l'intégration de cette population d'étrangers dans l'entreprise. Ce qui passe en grande partie par la qualité de l'accueil qui leur est réservé. Pour l'assurer, OnePoint a prévu une démarche très structurée qui débute par la réception de ses recrues à l'aéroport et se poursuit par un accompagnement global. Cet accompagnement se traduit notamment par la prise en charge des démarches administratives pour l'obtention des permis de séjours, une aide pour trouver un logement, l'ouverture d'un compte bancaire avant même l'arrivée en France, grâce à un partenariat avec une banque... Comme le souligne David Layani, « si nous ratons l'accueil de nos collaborateurs, nous perdons notre pari ».

[www.lemondeinformatique.fr]
n
25 octobre 2006 19:22
Même le probleme des fuites des cerveaux que "corcotype" veut suligner avec les deux derniers messages ne fait que souligner le titre. Les informaticiens idiens etaient tous a l'étranger et on peut a peine croiser une ingenieur indien qui n'a pas passé une partie de sa vie en GB ou aux USA.

Ces mêmes indiens retournent en masse en Inde ou ils deviennent entreprenneurs et font partie de ce boom que connait l'Inde. Le Maroc n'en n'est pas (encore) là, mais comme dit le titre il pourrait suivre l'exemple, et dans ce cas quand un mouvement se declenche il y a comme une avalanche.

Les cadres et les jeunes marocains a l'etranger meme si très mefiants d'un retour remarquent d'un autre coté par exemple que le Maroc n'est effectivement plus ce qu'il etait et que, quelques conditions reunies, on peut avoir une qualité de vie au pays nettement superieur a celle en Europe ou au Canada. Justement, quelques conditions qui ne sont pas encore réunies mais qui le seront certainnement. L'Inde etait jusqu'a il y a quelques années connue par la misère atroce, Calcuta et mère Theresa. Maintenant ce visage est entrain de disparaitre.

Ce qu'il faut noter a ce niveau c'est que les mentalités changent et l'image du reve des anciens émigrés en noir et blanc qui avaient a choisir entre "ici et la-abas" cède a une image plurielle de cadres et jeunes gens qui regardent comment les européens demontrent que tout est possible a la fois: on n'est pas obligé de tout quitter, mais on peut bien vivre au maroc tout en retournant frequement en Europe si on veut. Rynair et Easyjet s'installent et bcp de gens le font déjà.

Donc, bientot, la distance qui est surtout psychologique et moins géographique se reduira, et a partir de la...
s
25 octobre 2006 19:30
merci crocotype pour ce bel exemple d'accueil de travailleurs venus de l'étranger, beaucoup d'entreprises ici devraient s'en inspirer...parce que aller demander des papiers à la mouqattaa relève encore des douzes travaux d'Asterix grinning smiley
Zaki je critique mais je propose aussi des axes de réflexions winking smiley
z
25 octobre 2006 19:42
Un peu de reflexologie n'a jamais fait de mal, on peut discuter de ces axes si tu veux. Ouvres le bal smiling smiley

Le mien apparement ne prend pas, a savoir que l'enseignement et la formation est le plus grand facteur qui manque pour boucler la boucle et decoller en serenite.


Citation
sofiane68 a écrit:
merci crocotype pour ce bel exemple d'accueil de travailleurs venus de l'étranger, beaucoup d'entreprises ici devraient s'en inspirer...parce que aller demander des papiers à la mouqattaa relève encore des douzes travaux d'Asterix grinning smiley
Zaki je critique mais je propose aussi des axes de réflexions winking smiley
c
26 octobre 2006 02:26
Tout le défit du offshoring consiste a mettre a la disposition des investisseurs les ressources qualifiés que ca soit ingénieurs,techniciens capables de rendre l'installation des entreprises d'une maniére prompte et operationnelle. Les économies mises sur les industries de services a grande valeurs ajoutés, c 'est vrai qu'on est confronté a la fuite de nos meilleurs informaticiens, mondialisation oblige mais la donne fini toujours par revenir a l'equilibre comme l'a dit nomade a propos des ingenieurs indiens qui regagnent leur patrie. C'est d'ailleur ca qui fait qu'on entendra de moins en moins de RME qui ouvrent des mahlaba ou des cafés. L'enseignement traine encore, les formations souffrent de carrences notament des concentrations plus spécialisées au lieu de formation génerale comme informatique de gestion que les écoles de gestions offrent, et dont le contenu se ressemble. Les universités doivent accompagner en proposant des formation courtes et diversifié, reste a savoir si on dispose du corps enseignant adecquat

les métiers de l'informatique sous toutes leurs facettes


Acheteur informatique et télécom

Administrateur de bases de données

Administrateur de réseau

Analyste d'exploitation

Architecte de bases de données

Architecte matériel

Architecte de réseau

Architecte de système d'information

Architecte technique

Assistant aux utilisateurs

Auditeur informatique

Chargé de référencement

Chef de projet

Chercheur en informatique

Informaticien concepteur de jeux électroniques

Conseil en assistance à maitrise d'ouvrage

Consultant E-Business

Consultant en conduite du changement

Consultant communication & réseaux

Consultant en Gestion de la Relation Client (GRC)

Consultant fonctionnel

Consultant informatique

Consultant en technologies

Consultant en E-learning

Consultant ERP

Cyberdocumentaliste

Développeur

Directeur commercial

Directeur de projet(s)

Directeur technique

Directeur des systèmes d'information

Enseignant - Chercheur en informatique

Ergonome

Expert en sécurité informatique

Formateur en informatique

Gestionnaire de parc micro-informatique

Ingénieur après-vente

Ingénieur avant-vente

Ingénieur de construction de réseaux

Ingénieur déploiement de réseau

Ingénieur développement de composants

Ingénieur développement logiciels

Ingénieur développement matériel électronique

Ingénieur commercial

Ingénieur intégration

Ingénieur qualités méthodes

Ingénieur réglementation télécom

Ingénieur réseau / télécom

Ingénieur sécurité

Ingénieur systèmes et réseaux

Ingénieur validation

Intégrateur web

Juriste informatique

Paramétreur de progiciels

Rédacteur technique

Responsable de compte

Responsable des études

Responsable d'exploitation

Responsable de marketing opérationnel

Responsable du parc et des réseaux de télécommunications

Responsable de service informatique

Responsable d'un système d'information métier

Superviseur de hot-line

Technicien maintenance

Technicien réseau

Responsable de trafic

Vendeur en micro-informatique

Informaticien webdesigner

Webmarketeur

Webmaster
t
26 octobre 2006 16:42
il n´ ya pas un très grand problème de la main d´ oeuvre au Maroc.
H
31 octobre 2006 16:56
Pour atteindre cet objectif certes louable, il faudrait commencer par rendre accessible les études de bonne qualité aux couches de la population les plus modestes. par exemple en généralisant les bourses détudes et en construisant des logements étudiants .
l
31 octobre 2006 17:10
Citation
Hamza a écrit:
Pour atteindre cet objectif certes louable, il faudrait commencer par rendre accessible les études de bonne qualité aux couches de la population les plus modestes. par exemple en généralisant les bourses détudes et en construisant des logements étudiants .

Difficile avec des salaires jetés par ci et par là à certains cadres, des salaires qui atteignent 55 millions de centimes par mois...
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