« Il n’empêche que beaucoup d’arbitres africains ont fait leurs preuves dans les grandes compétitions internationales. Et le cas le plus édifiant est celui de feu Said Belqola qui a officié d’une main de maître la finale de la Coupe du monde 1998 entre la France et le Brésil, et dont le monde a rendu hommage lors du Mondial 202 après son décès », rétorque un observateur.
Joint par Menara un arbitre marocain, qui a préféré garder l’anonymat, estime qu’il serait injuste de faire appel à des arbitres hors du continent africain. « Cela, dit-il, lèsera les arbitres africains dont les Marocains font partie. » Pour lui la balle est dans le camp de la CAF à qui il importe de désigner les meilleurs pour les matchs qui revêtent une grande importance. « Les malheurs du football ne résident pas que dans l’arbitrage », conclut-il.