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Qui finance les partis politiques marocains ?
s
15 février 2011 15:29
Entre subventions, cotisations et financements occultes, les partis marocains se partagent plus de 100 millions de dirhams par an. Enquête.


Le ministre de l’Intérieur et son collègue des finances réfléchissent à un moyen efficace pour avoir l’œil sur les finances des partis. Pour l’instant, ces derniers font toujours de la résistance. Le décret portant sur le «plan comptable normalisé» devrait les inciter à mettre de l’eau dans leur vin.


Benmoussa tient-il vraiment à ouvrir la boîte à Pandore du financement des partis politiques ? A voir la récurrence du thème chez le patron du ministère de l’Intérieur, on est bien tenté de le croire. Son idée de «plan comptable normalisé» pour voir plus clair dans les caisses noires de nos partis politiques, est bien partie. La séance du conseil de gouvernement du 19 novembre en a fait son plat de résistance. La mouture pensée par les services de Benmoussa et couchée sur papier par Driss Dahak, le secrétaire général du gouvernement, est particulièrement bien ciblée. « Il s’agit de doter les partis politiques d’un cadre de référence à même de clarifier leurs règles de gestion, tout en garantissant la transparence des informations financières. Ce qui permettra de mieux renseigner sur l’utilisation des fonds publics mis à leur disposition » précise la note de présentation du décret 2-08-625 qui a pour ambition d’obliger les partis politiques à plus de transparence puisqu’ils seront désormais contraints de tenir leur comptabilité à jour par le biais d’un commissaire aux comptes. Cette disposition ne fait que conforter les dispositions déjà bien claires de la loi des partis politiques, qui impose déjà aux partis de rendre leur bilan comptable le 30 mars de chaque année à la Cour des comptes. L’article 33 (titre IV) relatif au financement des partis, rappelle aux partis qu’ils doivent tenir une comptabilité transparente autant sur les fonds dont ils disposent, qu’à propos de leurs dépenses.
La précision «utilisation des fonds publics» n’est pas fortuite, puisque près d’une année après les élections législatives du 7 septembre dernier, la majorité des partis comme leurs candidats, n’ont pas déposé les pièces justificatives qui explicitent leurs dépenses électorales. Deux semaines après l’annonce des résultats du scrutin, Chakib Benmoussa avait relancé par le biais d’une correspondance dont la courtoisie tranchait avec la fermeté du ton, les candidats aux législatives, pour les inciter à présenter à la Cour des comptes toutes les pièces qui justifient les dépenses liées à leur campagne. Le budget débloqué aux partis pour financer la campagne électorale du 7 septembre 2007 a dépassé de loin les 200 millions de DH. Tous les candidats en course avaient reçu une avance forfaitaire de 500.000 dirhams, en plus d’un montant calculé sur la base du nombre de voix et de sièges remportés lors des élections législatives de 2002. Les deux ténors de la politique nationale, l’USFP et l’Istiqlal ont bénéficié, à eux seuls une cagnotte de 2 milliards de centimes.
En 2006, l’Etat a été moins généreux puisqu’il a versé aux partis à peine 50 millions de DH. 7,5 millions de DH ont été versés à l’USFP ; 6,8 au RNI et 4,8 au PJD. L’Etat accordant ses largesses financières aux partis politiques ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors des élections générales législatives. Comment sont financés réellement les partis ? La question taboue n’a pas de réponse auprès des intéressés, pas un cadre dirigeant d’un parti, un leader qui accepte de vendre la mèche «trop compliqué, on a laissé exprès les partis s’empêtrer dans des crises financières sans appel, forcément, chacun a essayé de trouver une issue qui n’est pas des plus recommandables», confie ce membre du bureau politique d’un parti de gauche.

Epée de Damoclès

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les dons destinés aux partis n’obéissent guère à une réglementation stricte afin d’éviter tout dérapage. Nous vivons encore dans un environnement politique où tout est permis. Des partis qui reçoivent des dons d’entreprise, des sommes très élevées venant de particuliers, des barons de la drogue qui tiennent des chefs de partis par la barbichette. Jusqu’à une date récente, les partis politiques se cachaient derrière le Dahir du 15 novembre 1958, présenté comme une épée de Damoclès qui interdisait aux partis d’avoir des biens ou des comptes bancaires enregistrés au nom du parti. Résultat : Le patrimoine de chaque parti dépendait du bon vouloir de son leader, puisque enregistré en son nom. On se rappelle du chantage odieux exercé par Osman qui refusait d’abandonner le siège du RNI comme il a exigé d’avoir un quitus avant de lâcher les finances du parti. L’Etat a-t-il vraiment les moyens de mettre de l’ordre dans les finances des partis ?Rien n’est moins sûr. En effet, si la loi 36-04 relative aux partis politiques prévoit des sanctions comme le gel de la subvention, les textes d’application font toujours défaut. Et la Cour des comptes qui est notamment chargée du contrôle des dépenses des partis politiques qui bénéficient du soutien financier de l’Etat n’a pas de caractère répressif qui pourrait faire la différence. En 2002, l’arrestation de certains dignitaires, véritables chefs d’orchestre de réussites électorales raflées avec espèces sonnantes et trébuchantes avait soulevé un tollé général des partis les plus progressistes du pays. La mise à l’ombre de ces barons électoraux, présentés, à tort ou à raison, comme des financiers des partis, avait mis en lumière l’opacité qui entoure le financement des partis, et la nécessité d’y mettre bon ordre. Le ministère de l’Intérieur ( sous Fouad Ali Himma) ayant été obligé de faire marche arrière avant de céder aux pressions des partis, avait fini par relaxer les mis en cause qui ont quand même fait, auparavant un petit passage devant les juges! ■


Comment font les autres ?

En France, depuis la loi organique de 1988, chaque année, tous les partis doivent rendre compte de leur bilan à la Cour des comptes avec une comptabilité qui précise autant que les fonds dont ils disposent que leurs dépenses, soient précisés. Dans un souci de garantir que les ressources des partis et des candidats soient entourées d’un certain nombre de garanties de transparence, de manière à éviter les financements occultes et les pressions des puissances financières , les pouvoirs publics de l’hexagone ont coupé le pont entre l’argent des entreprises et les caisses politiques, en interdisant définitivement aux personnes morales -quelles qu’elles soient- de prendre part au financement de la vie politique, comme ils ont plafonné les dépenses électorales pour assurer notamment plus d’égalité entre les candidats, indépendamment de leur fortune personnelle. Cependant, face à l’insuffisance du financement militant, de plus en plus rare, l’État propose un dispositif très avancé d’aide financière aux partis politiques et de prise en charge des dépenses de campagne, en contrepartie du strict respect de la législation.
Pour les ripoux, une panoplie de sanctions très dissuasives (sanctions pénales, sanctions financières et, surtout, des peines d’inéligibilité) mettent au ban de la vie politique ceux qui prennent le risque de la fraude. La mise en œuvre des règles de financement des partis et des campagnes électorales est confiée à une commission indépendante (la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques), sous le contrôle des juridictions administratives ; Enfin, le patrimoine des élus est contrôlé par la commission pour la transparence financière de la vie politique en début puis en fin de mandat, de manière à s’assurer qu’ils n’ont pas profité de leurs fonctions pour s’enrichir malhonnêtement.
s
15 février 2011 19:00
Maroc : il était une fois, 34 partis politiques


34? Oui vous avez bien lu il existe sur terre un pays qui comporte tout ce nombre hallucinant de partis politiques qui se suivent et se ressemblent dans leurs majorité du point de vue programmes mais aussi, coté réalisations et valeurs ajoutés qui frôlent le 0. Comment le Maroc en est –il arrivé là? Jusqu'à quand cette pièce théâtrale très médiocre, va-t-elle continuée?



Durant les années 70 début des années 80, époque où les marocains étaient assoiffés de vie politique et s'y impliquaient corps et âmes, les officiels du pays avaient décidé dans le temps de réprimer très violemment cette poussée qui, selon eux, risquaient de faire murir le peuple et le pousser à se soucier de plus en plus de la chose publique et des magouilles qui se jouaient dans les coulisses. Malgré tout cela, le peuple Marocain n'a pas baissé les bras et a continué à se battre pour au moins, être au courant de ce qui se passe dans leur pays et avoir eux aussi leur mot à dire.



Que faire pour taire à jamais ces braves gens? Ceci était certainement la question que les décideurs de ce pays s'étaient posé et dont la réponse constituait pour eux une vraie délivrance. Et voilà qu'un beau matin l'inspiration est enfin tombée ! Pourquoi pas faire pondre une dizaine voir plus de partis politiques? Ça serait vraiment une occasion opportune pour donner encore plus le tournis à ces braves Marocains, cela fera aussi qu'ils ne sauront plus où donner de la tète et passeront la majorité de leur temps à chercher à savoir qui d'entre cette panoplie de formations politiques (qui ne servent absolument à rien vu leur nombre actuel) à raison et qui d'entre eux veut vraiment servir les intérêts publiques de la nation.



Et c'est chose faite! La majorité des Marocains s'en foutent royalement à la chose politique. Et pour cause, il y'a tellement de partis, de noms, de symboles bidons, que cela ne vaut même plus la peine d'essayer de comprendre. Qui d'entre nous (simples citoyens) peut faire une liste exacte des partis politiques existants actuellement, sans avoir recours à Mr Google ou au moins cogiter pendant de longues minutes?



La vérité c'est que les Marocains ne sont plus ce qu'ils étaient dans le passé, le citoyen de ce pays n'aspire plus qu'à manger et boire, il cherche plutôt à mieux comprendre ce qui se passe derrière son dos hélas! Pour pouvoir enfin voir de l'avant et faire son avenir, si avenir existe.



Par : Mohcine Lourhzal, 20 février 2010 [www.yawatani.com]
s
15 février 2011 19:17
Élections au Maroc, entre partis et notables (2007-2009), sous la direction de Mohamed Tozy, Imprimerie Najah Al Jadida, 2010.


« L’expérience politique
marocaine actuelle ne peut pas être analysée sans rappeler le niveau de maturation réalisé préalablement pour réunir les deux conditions principales de tout changement politique : un pacte politique de non belligérance et un train de réformes constitutionnelles négocié qui met entre parenthèses la question du lieu de souveraineté.

Ainsi, on ne peut pas s’étonner que dans le cas du Maroc, les élections ne remplissent pas exactement les mêmes fonctions que dans les démocrates occidentales. La compétition étant circonscrite dans des espaces contrôlés qui ne débouchent qu’exceptionnellement sur le pouvoir effectif, les élections permettent juste une certaine circulation des élites en avalisant des processus de cooptation définie par la classe politique ou de plébisciter des hommes ou des projets sans possibilité réelle de choix.
Les résultats des élections sont souvent dissociés du processus lui-même dans la mesure où les suffrages ne sont pris en considération que comme un indicateur parmi d’autres. Le moment électoral est une parenthèse dans la vie politique qui s’avère intéressante pour l’observateur à cause de la liberté relative du jeu de rôles qui s’y déroule. L'organisation des élections ne peut pas être prise comme un indicateur de démocratisation. Les performances tribunitiennes permettent de consolider les effets de scène et rendre visible les protagonistes, indiquer les cheminements hypothétiques des projets politiques en concurrence en vue de séduire le « souverain », occupant unique de l’espace réel du pouvoir. »
s
15 février 2011 22:44
Salam,

Ewa ch'koun li ba9i bari y voter grinning smiley

Traduction pour ceux qui ne lisent pas la darija "alors qui c'est qui veut encore voter ?"

J'ai lu sur ce forum que certains nous proposaient d'aller voter aux élections plutôt que de manifester !

Nous attendons vos arguments, messieurs dames smiling smiley
s
15 février 2011 23:03
Amalke 3ella hade les postes deyrine haka Oups

quadn je lie tes poste kanchoufe ghaire l7ouzne o tacha2oume et portant la vie est belle In love
s
16 février 2011 11:21
Citation
soulafe a écrit:
et portant la vie est belle In love

Salam,

La vie n'est pas belle pour tous les marocains, loin de là !
K
16 février 2011 12:00
Citation
salmones a écrit:
Entre subventions, cotisations et financements occultes, les partis marocains se partagent plus de 100 millions de dirhams par an. Enquête.


Le ministre de l’Intérieur et son collègue des finances réfléchissent à un moyen efficace pour avoir l’œil sur les finances des partis. Pour l’instant, ces derniers font toujours de la résistance. Le décret portant sur le «plan comptable normalisé» devrait les inciter à mettre de l’eau dans leur vin.


Benmoussa tient-il vraiment à ouvrir la boîte à Pandore du financement des partis politiques ? A voir la récurrence du thème chez le patron du ministère de l’Intérieur, on est bien tenté de le croire. Son idée de «plan comptable normalisé» pour voir plus clair dans les caisses noires de nos partis politiques, est bien partie. La séance du conseil de gouvernement du 19 novembre en a fait son plat de résistance. La mouture pensée par les services de Benmoussa et couchée sur papier par Driss Dahak, le secrétaire général du gouvernement, est particulièrement bien ciblée. « Il s’agit de doter les partis politiques d’un cadre de référence à même de clarifier leurs règles de gestion, tout en garantissant la transparence des informations financières. Ce qui permettra de mieux renseigner sur l’utilisation des fonds publics mis à leur disposition » précise la note de présentation du décret 2-08-625 qui a pour ambition d’obliger les partis politiques à plus de transparence puisqu’ils seront désormais contraints de tenir leur comptabilité à jour par le biais d’un commissaire aux comptes. Cette disposition ne fait que conforter les dispositions déjà bien claires de la loi des partis politiques, qui impose déjà aux partis de rendre leur bilan comptable le 30 mars de chaque année à la Cour des comptes. L’article 33 (titre IV) relatif au financement des partis, rappelle aux partis qu’ils doivent tenir une comptabilité transparente autant sur les fonds dont ils disposent, qu’à propos de leurs dépenses.
La précision «utilisation des fonds publics» n’est pas fortuite, puisque près d’une année après les élections législatives du 7 septembre dernier, la majorité des partis comme leurs candidats, n’ont pas déposé les pièces justificatives qui explicitent leurs dépenses électorales. Deux semaines après l’annonce des résultats du scrutin, Chakib Benmoussa avait relancé par le biais d’une correspondance dont la courtoisie tranchait avec la fermeté du ton, les candidats aux législatives, pour les inciter à présenter à la Cour des comptes toutes les pièces qui justifient les dépenses liées à leur campagne. Le budget débloqué aux partis pour financer la campagne électorale du 7 septembre 2007 a dépassé de loin les 200 millions de DH. Tous les candidats en course avaient reçu une avance forfaitaire de 500.000 dirhams, en plus d’un montant calculé sur la base du nombre de voix et de sièges remportés lors des élections législatives de 2002. Les deux ténors de la politique nationale, l’USFP et l’Istiqlal ont bénéficié, à eux seuls une cagnotte de 2 milliards de centimes.
En 2006, l’Etat a été moins généreux puisqu’il a versé aux partis à peine 50 millions de DH. 7,5 millions de DH ont été versés à l’USFP ; 6,8 au RNI et 4,8 au PJD. L’Etat accordant ses largesses financières aux partis politiques ayant obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés lors des élections générales législatives. Comment sont financés réellement les partis ? La question taboue n’a pas de réponse auprès des intéressés, pas un cadre dirigeant d’un parti, un leader qui accepte de vendre la mèche «trop compliqué, on a laissé exprès les partis s’empêtrer dans des crises financières sans appel, forcément, chacun a essayé de trouver une issue qui n’est pas des plus recommandables», confie ce membre du bureau politique d’un parti de gauche.

Epée de Damoclès

Le moins qu’on puisse dire, c’est que les dons destinés aux partis n’obéissent guère à une réglementation stricte afin d’éviter tout dérapage. Nous vivons encore dans un environnement politique où tout est permis. Des partis qui reçoivent des dons d’entreprise, des sommes très élevées venant de particuliers, des barons de la drogue qui tiennent des chefs de partis par la barbichette. Jusqu’à une date récente, les partis politiques se cachaient derrière le Dahir du 15 novembre 1958, présenté comme une épée de Damoclès qui interdisait aux partis d’avoir des biens ou des comptes bancaires enregistrés au nom du parti. Résultat : Le patrimoine de chaque parti dépendait du bon vouloir de son leader, puisque enregistré en son nom. On se rappelle du chantage odieux exercé par Osman qui refusait d’abandonner le siège du RNI comme il a exigé d’avoir un quitus avant de lâcher les finances du parti. L’Etat a-t-il vraiment les moyens de mettre de l’ordre dans les finances des partis ?Rien n’est moins sûr. En effet, si la loi 36-04 relative aux partis politiques prévoit des sanctions comme le gel de la subvention, les textes d’application font toujours défaut. Et la Cour des comptes qui est notamment chargée du contrôle des dépenses des partis politiques qui bénéficient du soutien financier de l’Etat n’a pas de caractère répressif qui pourrait faire la différence. En 2002, l’arrestation de certains dignitaires, véritables chefs d’orchestre de réussites électorales raflées avec espèces sonnantes et trébuchantes avait soulevé un tollé général des partis les plus progressistes du pays. La mise à l’ombre de ces barons électoraux, présentés, à tort ou à raison, comme des financiers des partis, avait mis en lumière l’opacité qui entoure le financement des partis, et la nécessité d’y mettre bon ordre. Le ministère de l’Intérieur ( sous Fouad Ali Himma) ayant été obligé de faire marche arrière avant de céder aux pressions des partis, avait fini par relaxer les mis en cause qui ont quand même fait, auparavant un petit passage devant les juges! ■


Comment font les autres ?

En France, depuis la loi organique de 1988, chaque année, tous les partis doivent rendre compte de leur bilan à la Cour des comptes avec une comptabilité qui précise autant que les fonds dont ils disposent que leurs dépenses, soient précisés. Dans un souci de garantir que les ressources des partis et des candidats soient entourées d’un certain nombre de garanties de transparence, de manière à éviter les financements occultes et les pressions des puissances financières , les pouvoirs publics de l’hexagone ont coupé le pont entre l’argent des entreprises et les caisses politiques, en interdisant définitivement aux personnes morales -quelles qu’elles soient- de prendre part au financement de la vie politique, comme ils ont plafonné les dépenses électorales pour assurer notamment plus d’égalité entre les candidats, indépendamment de leur fortune personnelle. Cependant, face à l’insuffisance du financement militant, de plus en plus rare, l’État propose un dispositif très avancé d’aide financière aux partis politiques et de prise en charge des dépenses de campagne, en contrepartie du strict respect de la législation.
Pour les ripoux, une panoplie de sanctions très dissuasives (sanctions pénales, sanctions financières et, surtout, des peines d’inéligibilité) mettent au ban de la vie politique ceux qui prennent le risque de la fraude. La mise en œuvre des règles de financement des partis et des campagnes électorales est confiée à une commission indépendante (la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques), sous le contrôle des juridictions administratives ; Enfin, le patrimoine des élus est contrôlé par la commission pour la transparence financière de la vie politique en début puis en fin de mandat, de manière à s’assurer qu’ils n’ont pas profité de leurs fonctions pour s’enrichir malhonnêtement.

Salam,

Salmones, tu crois qu'en France par exemple le financement des parties politiques est exempt de mafias de grands groupes industriels !!!! le financement de certains grands partis politiques en France se fait pas le biais de sociétés écran sous couverture de cabinet d'audit qui cachent derrière des lobby de certains industries de tabac, vin, sécurité, énergie .....

Les lois sur le financement des partis ne sont que l'arbre qui cache la forêt, un outil trompeur pour montrer la probité d'un système alors que la réalité est flagrante, il faut être aveugle pour ne pas voir cela en France.

Même chose dans d'autres pays : USA, Italie....

Le monde est pourri.

Il n'y a que chez les bizounours que tu trouveras une vie adorable.


Et la prochaine fois ya sii Salmones, n'oublie pas de mettre la source à ton article :
La Gazette du Maroc
Abdellatif El Azizi
21 Novembre 2008
[b][center]ما كل ما يتمنى المرء يدركه - تجري الرياح بما لا تشتهي السفن[/center][/b] [center][i]أبو الطيب المتنبي[/i][/center]
B
16 février 2011 12:15
"AL ABDIL AL HADARI" etait un jeune parti que le gouvernement a étouffé sans preuves, en le consodérant comme parti terroriste smiling smiley, maintenant au Maroc quand on veut être terroriste on fait une association puis un parti politique.

Il y a auss al Adl wal Ihssane qui fait peur au Maroc, mais pas necessairement à tous les marocains.

Les partis politiques sont des collabo des parti politique étrangers, ils sont la comme garant à des pays étrangers vis à vis du Roi, car le jour où l'intéret des puissance occidental diffère de celui du Roi ou des marocains alors ces puissances feront jouer leur pions marocains. Le Maroc et els marocains étaient très bien sans ces partis dont l'existence est que pour se partager le gateaux.

Pourquoi ne pas créer au lieu de ça 5 partis pas plus smiling smiley : Imazighen, Irifyne, Ichalhine, La3roubia, et un cinquième smiling smiley pour le reste smiling smiley
ça serait marrant, chaque groupe gouverne pendant 4ans smiling smiley smiling smiley smiling smiley
s
16 février 2011 19:33
l'état
les adhésions
et les membres fondateurs du parti
je hais l'hypocrisie
s
16 février 2011 20:14
Citation
salmones a écrit:
Citation
soulafe a écrit:
et portant la vie est belle In love

Salam,

La vie n'est pas belle pour tous les marocains, loin de là !


tu ne vie pas au maroc pour parler au nom des marocain

Tu viedans un autre pays et tu souhaite le mal a ce pays jamais incha Allah ton souhait ne se réalisera

Chkoune hadou li mesfténake bache dire belbala fe les forums? chekoune li mawelake bache tech3ale l3afya fe les sites o tenwade lfitna?



ceux qui ne sont pas content yeb3dou 3ella hade lblade si non c le peuple qui trouverons en face ne touchez ps a notre stabilité ne touchez ps a notre pays nous sommes des monarchiste en aime notre Roi et en restera illa ane yarita Allah arda wamane 3alyha

au nom de tous les marocain

Allah
Awatan
Al malik
M
16 février 2011 23:46
Citation
soulafe a écrit:
Citation
salmones a écrit:
Citation
soulafe a écrit:
et portant la vie est belle In love

Salam,

La vie n'est pas belle pour tous les marocains, loin de là !


tu ne vie pas au maroc pour parler au nom des marocain

Tu viedans un autre pays et tu souhaite le mal a ce pays jamais incha Allah ton souhait ne se réalisera

Chkoune hadou li mesfténake bache dire belbala fe les forums? chekoune li mawelake bache tech3ale l3afya fe les sites o tenwade lfitna?



ceux qui ne sont pas content yeb3dou 3ella hade lblade si non c le peuple qui trouverons en face ne touchez ps a notre stabilité ne touchez ps a notre pays nous sommes des monarchiste en aime notre Roi et en restera illa ane yarita Allah arda wamane 3alyha

au nom de tous les marocain

Allah
Awatan
Al malik
c'est pas on disant ba3dou mne lbalade que ça va changer les choses .....angry smiley (franchement chi bnadem.....) faut pas oublier que ce sont des marocains et tu les chasse de leur propre pays ? c'est vrai que cette manif ne sera pas bénéfique car nous avons des ennemies qui nous entoure nous somme seuls contre 3 même si les 2 sont des musulmans thumbs down mais ça te donne pas le droit de faire taire les gens qui sont pas d'accord avec ce qu'ils les arrivent il y a la corruption est c'est une chose a ne pas nier No no
 
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