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Fière de vous....
S
14 novembre 2010 12:33
Bonjour,

Comment ressentez vous la notion d'être fière de soi?

Durant votre enfance, adolescence, jeune adulte, avez vous eu le souvenir que vos parents avaient prononcé ces paroles à votre attention? Dans le négatif, cela a t-il provoqué chez vous un manque et/ou un préjudice?
Dans le positive, cela vous a t-il aidé à devenir la personne que vous êtes?

Merci de votre participation.
N
ND
14 novembre 2010 12:42
mes parents n'ont jamais tari d'éloges à mon sujet, surtout auprès de la famille, ce qui m'a permis d'être davantage ambitieuse et de me dépasser pour ne pas les décevoir..
Lah ibarek f'aamar sidi ^^
S
14 novembre 2010 13:01
Citation
ND a écrit:
mes parents n'ont jamais tari d'éloges à mon sujet, surtout auprès de la famille, ce qui m'a permis d'être davantage ambitieuse et de me dépasser pour ne pas les décevoir..[/quote

Je suis d'accord avec ND. Moi aussi c'est la même chose, j'essaye au mieux de me surpasser pour que mes parents soient EUX fiers de moi.

Je ne leur en veux pas, ils n'avaient pas connu ça étant petits... Ce qui est dommage. Je tâcherai de mon côté de ne pas le reproduire.
S
14 novembre 2010 13:02
ND, l'osmose de nos deux personnages est effrayante!
l
14 novembre 2010 13:04
je ne suis pas encore fière de moi.
S
14 novembre 2010 13:26
Samwi, ND, je ne suis pas la seule alors...?

Essayer de se surpasser, pour attendre en retour un simple "je suis fière de toi" ; d'un coté c'est très bien, cela emmène à accomplir des actions gratifiantes. Mais lorsque ce "je suis fière de toi", ne vient pas, il arrive des brisures.
Un sentiment de vide qui, malgré le labeur accompli, ne réussit à se combler. Même si l'entourage (ami(e)s, mari, femme, collègues...) certifie que l'on peut être fière de soi, cela ne console pas.

Au fils du temps accordez vous plus d'importance à cette attente non satisfaite, ou bien vous avez fait votre deuil et n'attendez plus rien?

Pourquoi est ce trop dur de prononcer ces mots?!

@ na-wal, pourquoi pas encore? Que te manque il?
c
14 novembre 2010 13:52
La fiereté alala c'est un grand débat dans nos civilisations....

Je dirais que la fierté commence effectivement avec la représentation que l'on se fait du regard de nos parents sur nous même. Pour faire simple, plus maman et papa nous disent être fiere de nous depuis notre enfance, et plus on a de chance d'intérioriser le schema suivant : je suis un être que l'on aime uniquement pour ce que je suis.Zen

Sans ca, il est vrai que cela peut créer des comportement de dépendance envers les personnes qui nous entourent (mari, ami(e)...). car on à tendance à vouloir chercher à tout prix l'amour dans les yeux d'autrui afin de sentir leurs fierté et donc de se sentir" être" et exister.SOS

Maintenant, on constate dans nos cultures que la verbalisation de nos émotions n'est pas chose commune, on peut dire qu'il s'agit de pudeur...smiling smiley

Enfin, je tiens à préciser (même si je pense que vous le savez deja) que ce n'est pas par ce que vos parents ne vous l'ont jamais dit qu'ils ne le pense pas. Ca peut ce traduire avec des gestes, des regards, le fait qu'ils vous demande tels et tels chose ce qui demontre qu'ils ont confianse en vous...Cela peut s'avérer très compliquer pour eux de vous dire des choses qu'eux même n'ont jamais entendu...
S
14 novembre 2010 14:19
Citation
Nixe a écrit:
Samwi, ND, je ne suis pas la seule alors...?

Essayer de se surpasser, pour attendre en retour un simple "je suis fière de toi" ; d'un coté c'est très bien, cela emmène à accomplir des actions gratifiantes. Mais lorsque ce "je suis fière de toi", ne vient pas, il arrive des brisures.
Un sentiment de vide qui, malgré le labeur accompli, ne réussit à se combler. Même si l'entourage (ami(e)s, mari, femme, collègues...) certifie que l'on peut être fière de soi, cela ne console pas.

Au fils du temps accordez vous plus d'importance à cette attente non satisfaite, ou bien vous avez fait votre deuil et n'attendez plus rien?

Pourquoi est ce trop dur de prononcer ces mots?!

@ na-wal, pourquoi pas encore? Que te manque il?

Cette pudeur qu'ont nos parents va se traduire par certains actes ou tout simplement regards qui disent tout.

Un exemple tout bête, les jours où j'ai obtenu mes diplômes, mes parents étaient vraiment stressés de savoir si je les ai obtenu ou non, ils étaient dans le même état que moi, ça m'a donc prouver qu'ils étaient attentifs à ce que je fesais et quand j'ai eu les résultats me disant que j'ai eu mes diplômes, ils étaient vraiment très fiers, ils n'arrêtaient pas d'en parler à la famille et tout le tralala... Pourtant le "Je suis fier de toi" je ne l'ai pas eu mais c'était tout comme...
S
14 novembre 2010 14:35
Cherianne, samwi, vos conclusions sont magnifiquement juste.

Je ne comprends pas cette pudeur de ne pas dire à son enfant une parole réconfortante. Encore si le sujet concernait le sexe, je pourrais m'en accommoder, mais je ne vois rien de pudique de dire à son enfant : Je suis fière de toi.
Et eux même, les parents, n'ont ils pas eux aussi souffert de ce manque ou alors ce défaut fait seulement partie de cette génération?

Alors j'en conclue que vous avez toutes les deux choisit et réussit à faire le deuil? Je suis fière de vous....
P
14 novembre 2010 15:39
Lorsqu'un patron vient vous dire : je suis fier de vous. Ca change quelque chose ? Logiquement non puisque vous êtes rémunérés pour faire votre travail. C'est gratifiant certes mais ça ne sert à rien, des fleurs gratuites c'est bidon perplexe

Les parents c'est un peu pareil, pas besoin qu'ils disent à tout va : je suis fier de toi...
C'est un contrat, entre les parents qui donnent la vie et l'enfant. C'est un devoir que de faire la fierté de ses parents, pas besoin de chercher la reconnaissance. Nous leur devons cette reconnaissance : 9 mois, ensuite les nuits blanches etc...Jusqu'à même après le mariage, en fait jusqu'à la fin.

Et ceci que les parents soient justes ou pas.
S
14 novembre 2010 15:41
Citation
Nixe a écrit:
Cherianne, samwi, vos conclusions sont magnifiquement juste.

Je ne comprends pas cette pudeur de ne pas dire à son enfant une parole réconfortante. Encore si le sujet concernait le sexe, je pourrais m'en accommoder, mais je ne vois rien de pudique de dire à son enfant : Je suis fière de toi.
Et eux même, les parents, n'ont ils pas eux aussi souffert de ce manque ou alors ce défaut fait seulement partie de cette génération?

Alors j'en conclue que vous avez toutes les deux choisit et réussit à faire le deuil? Je suis fière de vous....

Je pense que c'est dû à l'éducation que leurs parents leur ont donné. Ils ont été victime de cette pudeur, pour eux c'est normal de ne pas être féliciter ou ne pas féliciter... C'est triste mais c'est comme ça, c'est encré dans leurs moeurs. Ils ne ressentent pas ce manque, ils ne l'ont jamais connu.

Notre génération ressent ce manque puisqu'elle est bercée depuis notre plus tendre enfance dans une double culture où d'un côté, il y a beaucoup de pudeur à féliciter son enfant et de l'autre, c'est normal et ça motive l'enfant.

Je pense qu'il faut prendre un certain recul pour comprendre, mais j'avoue qu'étant adolescente je ne comprenais pas et c'était dur pour moi mais j'ai transformé ce manque en me surpassant toujours...
c
14 novembre 2010 16:33
Je vais te confier une chose, ma vie à changer de cap le jour ou une personne chere à mon coeur et doué de beaucoup de sagesse mashaAllah m'a dit ces mots : "tu ne pourras te pardonner à toi même, que le jour ou tu aura compris que tes parent dont des êtres faillibles avec des defauts.."Zen

Cette petite phrase pour t'expliquer que nos parents ne sont pas parfait, ils ont sur leurs dos le poids d'une culture, une histoire de vie bien singulière et bien souvent ce qui prime c'est la reproduction des comportement bien enraciné, celle de leurs ailleuls.

Pour beaucoup de parents exprimer leurs amour envers leurs enfants, leurs fierté de les avoirs mis au monde, c'est montrer une certaine forme de faiblesse. Toujours montrer que l'on peut mieux faire, et qu'il n'y a pas de place pour les émotions qui pour beaucoup sont un obstacle à l'acheminement d'un but...

Enfin pour répondre à ta question, je ne pense pas qu'il faille parler de "deuil" du sentiment de fierté, mais bien au contraire parler de "quête de connaissance de soi"... Tu es la somme des évenement de tes experiences, c'est en te concentrant sur tout ce que tu a accompli de positif dans ta vie que tu réussira à vraiment de sentir fière.

Moi j'aimerais savoir si tu as deja inverssé les rôles: va voir ta mère et dit lui "tu sait maman je suis fière de papa et toi... vous avez réussi a faire de nous des adultes bien éduqué hamdulilah...." Je pense que tu sera surprise de la réaction de ta mère et que tu verra enfin dans ses yeux l'expression du mot fierté.winking smiley




Citation
Nixe a écrit:
Cherianne, samwi, vos conclusions sont magnifiquement juste.

Je ne comprends pas cette pudeur de ne pas dire à son enfant une parole réconfortante. Encore si le sujet concernait le sexe, je pourrais m'en accommoder, mais je ne vois rien de pudique de dire à son enfant : Je suis fière de toi.
Et eux même, les parents, n'ont ils pas eux aussi souffert de ce manque ou alors ce défaut fait seulement partie de cette génération?

Alors j'en conclue que vous avez toutes les deux choisit et réussit à faire le deuil? Je suis fière de vous....
S
14 novembre 2010 16:36
Pika, lorsque un patron fait part de sa fierté, c'est vrai que cela n'apporte aucune jouissance parce que comme tu dis on est payé pour ça (faire ce qu'on attend de nous), mais une fierté venant de la part des parents cela entraine un tout autre effet sur l'estime de soi.
lorsque on arrive, tant bien que mal, à avoir pu se dire que nos parents pourraient être fière de nous, mais que l'on n'entende pas ces paroles, ça se résume à croire que la montage escaladée n'était finalement pas une montagne.
Quelque part on attend toujours l'approbation des parents.
A tout va...Une seul fois aurait suffit.

Samwi, c'est vrai qu'il y a cette double culture. On baigne dans la culture de nos ancêtres dans un pays autre avec des valeurs autres. Comment faire lorsque on n'arrive pas à prendre du recule sur ça?
Pendant des années croyant réussir tout ce que l'on entreprend, mais au final ne sentir aucun plaisir à jouir de nos acquis.
S
14 novembre 2010 16:44
C'est une chose à laquelle je n'ai jamais pensé. Mais étant donné le manque de "communication", et du fait où je suis à un stade bien avancé, c'est une chose que je ne peux encore aborder.

Citation
cherianne a écrit:
Je vais te confier une chose, ma vie à changer de cap le jour ou une personne chere à mon coeur et doué de beaucoup de sagesse mashaAllah m'a dit ces mots : "tu ne pourras te pardonner à toi même, que le jour ou tu aura compris que tes parent dont des êtres faillibles avec des defauts.."Zen

Cette petite phrase pour t'expliquer que nos parents ne sont pas parfait, ils ont sur leurs dos le poids d'une culture, une histoire de vie bien singulière et bien souvent ce qui prime c'est la reproduction des comportement bien enraciné, celle de leurs ailleuls.

Pour beaucoup de parents exprimer leurs amour envers leurs enfants, leurs fierté de les avoirs mis au monde, c'est montrer une certaine forme de faiblesse. Toujours montrer que l'on peut mieux faire, et qu'il n'y a pas de place pour les émotions qui pour beaucoup sont un obstacle à l'acheminement d'un but...

Enfin pour répondre à ta question, je ne pense pas qu'il faille parler de "deuil" du sentiment de fierté, mais bien au contraire parler de "quête de connaissance de soi"... Tu es la somme des évenement de tes experiences, c'est en te concentrant sur tout ce que tu a accompli de positif dans ta vie que tu réussira à vraiment de sentir fière.

Moi j'aimerais savoir si tu as deja inverssé les rôles: va voir ta mère et dit lui "tu sait maman je suis fière de papa et toi... vous avez réussi a faire de nous des adultes bien éduqué hamdulilah...." Je pense que tu sera surprise de la réaction de ta mère et que tu verra enfin dans ses yeux l'expression du mot fierté.winking smiley
X
14 novembre 2010 16:56
Ce que les parents cachent dans leur coeur est plus grand que ce qu'ils disent. Les sentiments ne s'expriment pas facilement chez nous (sauf la haine et la colère, cette dernière se manifestant parfois par le jet de chaussures ou les imprécations) . La fierté se voit dans le regard d'une mère. Et dans ses invocations silencieuses en votre faveur. Moi je le sais. Je sais que ma mère, si elle se trouve devant la Ka'bah, invoque pour ses enfants.

Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.

Il faut aussi garder en tête que c'est Allah Seul qui donne. S'Il l'avait voulu, vous ne seriez pas ce que vous êtes devenus.
L
14 novembre 2010 17:03
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.

Oui mais maintenant c'est l'inverse. Les parents sont fiers si leur enfant travaille bien à l'école et a un bon métier. "Le reste" (éviter les grands péchés, prier, connaitre l'islam) c'est accessoire, c'est du bonus. Et apres on s'étonne que les enfants devenus grands se comportent n'importe comment sur le plan personnel.
X
14 novembre 2010 17:07
Citation
LeVraiPersonne a écrit:
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.

Oui mais maintenant c'est l'inverse. Les parents sont fiers si leur enfant travaille bien à l'école et a un bon métier. "Le reste" (éviter les grands péchés, prier, connaitre l'islam) c'est accessoire, c'est du bonus. Et apres on s'étonne que les enfants devenus grands se comportent n'importe comment sur le plan personnel.

Oui, c'est dont je parlais avec un ami très récemment qui s'étonnait du peu de "Himma" des filles en particulier, qui ne pensent qu'à cette Dunya et qui ont de très petites préoccupations. C'est pareil pour de nombreux jeunes qui mettent la réussite mondaine avant tout. Pour certains parents, si le fils a fait de longues études et travaille, même dans un métier Haram comme le milieu de la banque ou de l'assurance, cela suffit largement comme gloire.

Etrange, vraiment étrange, nous, les enfants de notre temps.
14 novembre 2010 17:10
Pourquoi est-ce hram de travailler pour une Banque ?? où alors dans une clinique tenu par un juif ?
X
14 novembre 2010 17:12
Je ne vois pas le rapport avec une clinique tenue par un Juif ou un Zorosatrien. La banque vend des services financiers usuriers.
Si l'exemple de la banque ne te plait, pas, il y a l'exemple du vendeur de vin.
L
14 novembre 2010 17:15
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Citation
LeVraiPersonne a écrit:
Citation
Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.

Oui mais maintenant c'est l'inverse. Les parents sont fiers si leur enfant travaille bien à l'école et a un bon métier. "Le reste" (éviter les grands péchés, prier, connaitre l'islam) c'est accessoire, c'est du bonus. Et apres on s'étonne que les enfants devenus grands se comportent n'importe comment sur le plan personnel.

Oui, c'est dont je parlais avec un ami très récemment qui s'étonnait du peu de "Himma" des filles en particulier, qui ne pensent qu'à cette Dunya et qui ont de très petites préoccupations. C'est pareil pour de nombreux jeunes qui mettent la réussite mondaine avant tout. Pour certains parents, si le fils a fait de longues études et travaille, même dans un métier Haram comme le milieu de la banque ou de l'assurance, cela suffit largement comme gloire.

Etrange, vraiment étrange, nous, les enfants de notre temps.

Je suis d'accord. En fait, c'est meme pas que ca suffit largement comme gloire, si le fils travaille pour le veau d'or, c'est meme plutot que c'est le sommet indépassable de ce à quoi l'etre humain peut parvenir. Et pour commencer, ca en fait une fierté pour la famille, un tres bon parti à marier, etc ... thumbs down Et c'est pas pour certains parents, mais plutot pour beaucoup de parents, et je pense la majorité.

Les filles c'est vrai sont un peu pires que les garcons, mais beaucoup de garcons sont des cas désespérés aussi.

La religion, ca compte, mais seulement pour une chose: pour les apparences et le qu'en dira t on. Si la fille est enceinte sans etre mariée, c'est génant, pas parce que ca dénote un non respect de certains interdits, non, c'est genant pour le qu'en dira t on. Bref.

Les enfants de notre temps sont étranges, parce que leurs parents sont étranges.
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