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ND a écrit:
mes parents n'ont jamais tari d'éloges à mon sujet, surtout auprès de la famille, ce qui m'a permis d'être davantage ambitieuse et de me dépasser pour ne pas les décevoir..[/quote
Je suis d'accord avec ND. Moi aussi c'est la même chose, j'essaye au mieux de me surpasser pour que mes parents soient EUX fiers de moi.
Je ne leur en veux pas, ils n'avaient pas connu ça étant petits... Ce qui est dommage. Je tâcherai de mon côté de ne pas le reproduire.
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Nixe a écrit:
Samwi, ND, je ne suis pas la seule alors...?
Essayer de se surpasser, pour attendre en retour un simple "je suis fière de toi" ; d'un coté c'est très bien, cela emmène à accomplir des actions gratifiantes. Mais lorsque ce "je suis fière de toi", ne vient pas, il arrive des brisures.
Un sentiment de vide qui, malgré le labeur accompli, ne réussit à se combler. Même si l'entourage (ami(e)s, mari, femme, collègues...) certifie que l'on peut être fière de soi, cela ne console pas.
Au fils du temps accordez vous plus d'importance à cette attente non satisfaite, ou bien vous avez fait votre deuil et n'attendez plus rien?
Pourquoi est ce trop dur de prononcer ces mots?!
@ na-wal, pourquoi pas encore? Que te manque il?
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Nixe a écrit:
Cherianne, samwi, vos conclusions sont magnifiquement juste.
Je ne comprends pas cette pudeur de ne pas dire à son enfant une parole réconfortante. Encore si le sujet concernait le sexe, je pourrais m'en accommoder, mais je ne vois rien de pudique de dire à son enfant : Je suis fière de toi.
Et eux même, les parents, n'ont ils pas eux aussi souffert de ce manque ou alors ce défaut fait seulement partie de cette génération?
Alors j'en conclue que vous avez toutes les deux choisit et réussit à faire le deuil? Je suis fière de vous....
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Nixe a écrit:
Cherianne, samwi, vos conclusions sont magnifiquement juste.
Je ne comprends pas cette pudeur de ne pas dire à son enfant une parole réconfortante. Encore si le sujet concernait le sexe, je pourrais m'en accommoder, mais je ne vois rien de pudique de dire à son enfant : Je suis fière de toi.
Et eux même, les parents, n'ont ils pas eux aussi souffert de ce manque ou alors ce défaut fait seulement partie de cette génération?
Alors j'en conclue que vous avez toutes les deux choisit et réussit à faire le deuil? Je suis fière de vous....
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cherianne a écrit:
Je vais te confier une chose, ma vie à changer de cap le jour ou une personne chere à mon coeur et doué de beaucoup de sagesse mashaAllah m'a dit ces mots : "tu ne pourras te pardonner à toi même, que le jour ou tu aura compris que tes parent dont des êtres faillibles avec des defauts.."
Cette petite phrase pour t'expliquer que nos parents ne sont pas parfait, ils ont sur leurs dos le poids d'une culture, une histoire de vie bien singulière et bien souvent ce qui prime c'est la reproduction des comportement bien enraciné, celle de leurs ailleuls.
Pour beaucoup de parents exprimer leurs amour envers leurs enfants, leurs fierté de les avoirs mis au monde, c'est montrer une certaine forme de faiblesse. Toujours montrer que l'on peut mieux faire, et qu'il n'y a pas de place pour les émotions qui pour beaucoup sont un obstacle à l'acheminement d'un but...
Enfin pour répondre à ta question, je ne pense pas qu'il faille parler de "deuil" du sentiment de fierté, mais bien au contraire parler de "quête de connaissance de soi"... Tu es la somme des évenement de tes experiences, c'est en te concentrant sur tout ce que tu a accompli de positif dans ta vie que tu réussira à vraiment de sentir fière.
Moi j'aimerais savoir si tu as deja inverssé les rôles: va voir ta mère et dit lui "tu sait maman je suis fière de papa et toi... vous avez réussi a faire de nous des adultes bien éduqué hamdulilah...." Je pense que tu sera surprise de la réaction de ta mère et que tu verra enfin dans ses yeux l'expression du mot fierté.
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Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.
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LeVraiPersonne a écrit:Citation
Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.
Oui mais maintenant c'est l'inverse. Les parents sont fiers si leur enfant travaille bien à l'école et a un bon métier. "Le reste" (éviter les grands péchés, prier, connaitre l'islam) c'est accessoire, c'est du bonus. Et apres on s'étonne que les enfants devenus grands se comportent n'importe comment sur le plan personnel.
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Rastapopûlos a écrit:Citation
LeVraiPersonne a écrit:Citation
Rastapopûlos a écrit:
Pour ce qui est d'être fier de ses enfants parce qu'ils travaillent bien à l'école ou on un bon métier...Ce n'est pas essentiel. On est fier de ses enfants s'ils évitent les grands péchés, prient, s'attachent à l'Islam, sont bien éduqués, pudiques, s'ils rendent service à leurs parents et aux autres. Le reste est accessoire et ne devrait pas être un objet de grande fierté, outre mesure.
Oui mais maintenant c'est l'inverse. Les parents sont fiers si leur enfant travaille bien à l'école et a un bon métier. "Le reste" (éviter les grands péchés, prier, connaitre l'islam) c'est accessoire, c'est du bonus. Et apres on s'étonne que les enfants devenus grands se comportent n'importe comment sur le plan personnel.
Oui, c'est dont je parlais avec un ami très récemment qui s'étonnait du peu de "Himma" des filles en particulier, qui ne pensent qu'à cette Dunya et qui ont de très petites préoccupations. C'est pareil pour de nombreux jeunes qui mettent la réussite mondaine avant tout. Pour certains parents, si le fils a fait de longues études et travaille, même dans un métier Haram comme le milieu de la banque ou de l'assurance, cela suffit largement comme gloire.
Etrange, vraiment étrange, nous, les enfants de notre temps.