APA- Casablanca (Maroc) « Le Sahara est marocain, l’autre partie est fictive », a plaidé samedi à Rabat le Président du Sénat chilien, Adolfo Zaldivar, au sortir de discussions avec des chefs de tribus sahraouies.
Le responsable chilien, dont les propos ont été rapportés par les médias marocains officiels, a qualifié de « fictives et sans légitimité », les « prétentions » du Front Polisario, sur le Sahara.
La situation « ne nuit pas uniquement au Maroc ; elle est contre la paix et hypothèque l’avenir des relations dans la région », a encore fait valoir le Président de la deuxième Chambre chilienne, dans une déclaration largement reprise au Maroc.
Sous souveraineté effective du Royaume chérifien depuis fin 1975, après le retrait du colonisateur espagnol, le Sahara (25.000 km2) est devenu un foyer de tension au Maghreb, suite au refus du Front Polisario d’adhérer à l’autorité de Rabat.
Appuyé par l’Algérie, le Polisario réclame un référendum d’autodétermination jugé « inapplicable » par le Maroc et par une bonne partie de la communauté internationale dont les Etats-Unis et l’Union européenne.
Trois mois après une proposition marocaine de doter le territoire d’une large autonomie, un processus de négociations a été enclenché, sous l’égide de l’ONU, pour trouver une issue à ce conflit vieux de 33 ans.
Arrivés à leur quatrième round en mars dernier, les pourparlers de Manhasset, près de New York, auxquels prennent part le Maroc et le Polisario en plus de la Mauritanie et de l’Algérie en tant qu’observateurs, peinent à reprendre leur envol tant sont divergentes les positions des protagonistes.
Le cinquième round devrait être fixé de commun accord entre le Maroc et le Polisario.
En avril dernier, le Néerlandais Peter Van Walsun, alors médiateur des Nations Unies au Sahara, avait jugé « irréaliste » l’option d’indépendance revendiquée par le Polisario.
En octobre, la quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution sur le Sahara, qui reconnaît la dynamique enclenchée par la proposition marocaine d’autonomie.
Vendredi, la même instance de l’Organisation mondiale a entériné, par consensus, la résolution de la quatrième commission.
Le rédacteur de cet article au lieu d'écrire "le palisario est appuyé par l’Algérie", aurait pu être plus précis en disant "hébergé et armé", pour qu'un lecteur qui ne connait pas le sujet puisse situer la responsabilité de l'Algérie et son degré d'implication.
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