salam alaykum mes freres et soeurs voila je voudrais savoir si la femme lorsqu'elle prie toute seule chez elle est ce qu'elle peut faire sa priere a voix haute barak allah ofikum pour vos reponses
Je ne suis pas d'accord avec les autres reponses, il y a rien juridiquement parlant qui interdit a la femme de lire a voix haute etant seule chez elle ou avec son epoux!!!
J'irais meme loin il y a certaine ecoles qui autorise a la femme de lire a voix haute en presence d'hommes.
on a tendance a melanger les traditions et l'islam.
Quand vous répondez a une question posée, pourriez vous mettre les dalils sur lesquelles vous vous appuyiez s'il vous plait? Sinon cela n'a aucune valeur.
Voici une réponse argumentée qui provient du site maison islam:
Question :
La femme peut-elle prier à haute voix quand elle est seule et sûre que personne ne peut l'entendre ?
Réponse :
La voix de la femme peut être entendue d'un homme (même si celui-ci n'est ni son mari ni un de ses proches parents), à condition bien sûr de respecter un certain nombre de principes. Pour plus de détails, lire mon article : La voix de la femme doit-elle systématiquement être cachée en islam ?*** Cependant, le moment de la prière est particulier (comme je l'ai expliqué d'ailleurs dans cet article) : la femme qui prie ne peut le faire à haute voix si un homme est présent qui n'est ni son mari ni un de ses proches parents (mahram, avec qui elle ne peut jamais se marier).
Toutefois, la question se pose concernant le cas où la femme est seule, ou il n'y a que des femmes présentes, ou il n'y a d'hommes présents que son mari ou ses fils. Peut-elle, alors, faire la prière à voix haute ? Je n'ai trouvé à ce sujet que l'avis de l'école hanbalite, qui dit ceci : "Cela ne relève pas de la sunna pour la femme que de réciter le Coran à haute voix pendant la prière [quand elle fait cette prière seule]. Cependant, s'il n'y a aucun homme présent autre que son mari ou un proche parent, il n'y a aucun mal non plus à ce qu'elle le fasse. Si par contre un homme autre que ces proches est présent et l'entend, alors elle ne doit pas réciter le Coran à haute voix." (Fiqh al-mar'ah al-muslimah, Ibrâhîm Muhammad Al-Jamal, p. 105).
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
************************************************* La voix de la femme doit-elle systématiquement être cachée en islam ?***
On entend parfois dire qu'en islam, la voix de la femme ne doit pas être entendue d'un homme qui n'est ni son mari ni un proche parent (avec qui elle ne pourra jamais se marier), car, par rapport à cet homme, sa voix est 'awra, c'est-à-dire quelque chose qu'il faut nécessairement cacher, sauf cas de nécessité absolue (dharûra). Est-ce vrai ?
La voix de la femme n'est pas en soi 'awra en islam. En effet, très nombreux sont les Hadîths où l'on voit une musulmane poser directement une question au Prophète et celui-ci lui donner la réponse. Nous nous contenterons de citer ici le célèbre récit de la femme khath'amite venue, pendant le Pèlerinage d'Adieu du Prophète, lui poser à Minâ une question (fatwa) à propos de son père, trop vieux pour accomplir le pèlerinage (rapporté par Al-Bukhârî). Très nombreux aussi dans nos sources sont les récits où l'on voit un Compagnon être questionné par une musulmane.
La voix de la musulmane n'est donc pas, en soi, 'awra par rapport à celui qui n'est ni son mari ni son proche parent.
Les choses ne s'arrêtent cependant pas là. En effet, il y a quand même un certain nombre de limites à respecter, tant au niveau des hommes que des femmes : 1) Il ne s'agit pas de flirter, mais de parler dans les occasions où il y a le besoin (hâja) de le faire, comme par exemple lorsque quelqu'un téléphone, ou lorsqu'une musulmane fait des achats et parle au vendeur à propos du prix, etc. 2) La conversation doit être alors, tant au niveau du contenu que de la façon de s'exprimer, empreinte de sérieux et de dignité. 3) La musulmane ne doit pas enjoliver (tazyîn) sa voix. De fait, écouter chanter une femme qui n'est ni son épouse ni une proche parente est interdit. 4) Si, malgré le respect des deux règles ci-dessus, un homme ressent une attirance (shahwa) au son de la voix d'une femme particulière, il doit ne pas écouter cette voix, conformément au Hadîth du Prophète où celui-ci a dit : "... et les oreilles, leur adultère est d'écouter" (rapporté par Muslim). L'adultère des oreilles est donc d'écouter une voix pour laquelle on ressent de l'attirance (shahwa), ou bien d'écouter une voix enjolivée (muzayyan), ou bien d'écouter un propos ou d'avoir une conversation dont le contenu ou la forme n'est pas "neutre".
Note
Il y a une référence sur laquelle certains savants musulmans se basent pour dire que la voix de la femme est 'awra. Il s'agit du Hadîth du Prophète (sur lui la paix) où il a dit : "Frapper des mains n'est que pour les femmes" (rapporté par Al-Bukhârî). Ce hadîth concerne le cas où des musulmans accomplissant la prière (salât) en groupe (jamâ'ah), le groupe (al-muqtadûn) a besoin d'attirer l'attention de celui qui dirige la prière (l'imâm) sur un fait important (par exemple qu'il a fait une erreur, etc.). Le Prophète a donc rappelé ici que les hommes doivent alors prononcer la formule du tasbîh, et que les femmes doivent frapper leurs mains l'une sur l'autre. Se basant sur cette référence, certains savants raisonnent de la manière suivante : si la voix de la femme n'était pas 'awra, pourquoi le Prophète aurait-il établi, pour les hommes, le fait d'interpeller le imâm par la voix, et, pour les femmes, le fait de l'interpeller en frappant des mains ? Cette argumentation est certes respectable, mais nous ne la partageons pas car nous sommes plutôt du côté d'autres savants, ceux qui pensent que c'est là une mesure restreinte à la prière (salât), à quelque chose qui est purement cultuel (ta'abudî mahdh). Et que pour les situations autres que celle de la prière, ce sont les autres références montrant le Prophète laisser les musulmanes lui poser des questions qui sont applicables. La preuve de cette différence est que si un musulman fait la prière en groupe avec son épouse, celle-ci devra quand même frapper des mains si elle veut attirer l'attention de son mari qui est imâm. Pourtant, nul savant n'a jamais dit que la voix de l'épouse était 'awra par rapport à son mari. La règle est bien connue en droit musulman : il n'y a pas de raisonnement par analogie à partir de ce qui est purement cultuel (ibâdât) vers là où des éléments cultuels sont mêlés à des éléments temporels ('âdiyyât). Et s'il y a ainsi une différence entre la prière et les autres situations, cela est tout à fait compréhensible. En effet, comme nous l'avons dit plus haut, si la voix de la femme en général n'est pas 'awra en soi, l'homme doit faire en sorte de ne plus entendre la voix d'une femme donnée s'il s'aperçoit qu'il ressent une attirance (shahwa) pour elle. Il y a donc quand même un risque qui existe et qui doit être pris en compte. Et le Prophète n'aura pas voulu que ce risque soit encouru pendant la prière, qui doit être le plus possible réservée à l'attention vers Dieu. C'est bien pourquoi, même au cas où le mari et sa femme font la prière en groupe, l'épouse doit se contenter de frapper des mains en cas d'erreur de la part de son mari. Cela ne veut pas dire que la voix de l'épouse serait 'awra par rapport à son mari, mais que la prière n'est pas le moment où l'on peut se permettre de risquer d'éprouver de l'attirance (shahwa) pour une voix, cette attirance fût-elle légitime en dehors de la prière, comme pour ce qui est de l'attirance pour la voix de son épouse.
Wallâhu a'lam (Dieu sait mieux).
wa salam aleikoum,‘’Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m’imputez que les erreurs.’’Malcom X
Les savants de la Sunna ont autorisés la femme à prier à voix haute, sauf si un homme non mahram se trouve dans ses environs et est sucéptible d'entendre sa voix.
chargement...
+ 
