Rabiî, de son faux prénom bien évidemment-comme celui des autres personnes qui seront citées - est un scélérat hors pair. Il a, en tous les cas, gravé son nom en lettres d'or dans les annales de la criminalité au Maroc. Dans le cadre de la même affaire, Rabiî a réussi l'exploit de lester son dossier de trois délits, aussi graves les uns que les autres. Trafic de drogue, inceste et infanticide - excusez du peu - sont ainsi les crimes desquels il devra répondre.
Aussi inimaginable que cela puisse paraître, ce criminel notoire franchissait à chaque fois, sans difficulté aucune, un nouveau pas dans sa marche dévastatrice. Trafiquant de drogue à l'origine, le succès de son entreprise néfaste lui ouvrira les portes à de nouveaux délits. L'argent amassé par son business lui facilitant la tâche, l'ignorance et l'absence de conscience des autres allaient lui sécuriser le chemin. Le cap de la trentaine à peine franchi, ses affaires étaient à leur zénith.
Dealer éveillé, sachant s'approvisionner en hashish de bonne qualité, Rabiî voyait la liste de sa clientèle s'allonger à vue d'œil. Sa réputation de délinquant doublée de trafiquant de produits illicites n'empêchera pas Rabiî d'avoir des admirateurs et, surtout, des admiratrices. A l'image de Siham, une fille du quartier avec laquelle il a commencé par échanger un regard, puis un sourire, suivi d'une petite parlotte pour, en finalité, décrocher un rendez-vous galant. De fil en aiguille, la relation gagna en intensité et en sérénité. Siham ne semblait vraisemblablement pas gênée du fait que son preux chevalier gagnait sa vie à travers un sale métier.
Ainsi, sa demande en mariage fut bénie aussi bien par la jeune fille que par sa famille. Ils s'unirent et commencèrent à couler des jours heureux. Rabiî était un mari généreux, au gré des recettes engrangées par son trafic. Sa femme ne se voyait rien refuser. Sa belle-famille non plus. Une générosité telle, à l'égard de cette famille modeste, que celle-ci hissa son beau-fils à un rang divin. Ses désirs étaient plus que des ordres. Ses coups de gueule rapidement épongés et absouts, même à tort.
Au sein de sa belle-famille, rien ne pouvait lui être refusé. Ce fut le cas lorsqu'il fut attiré par Imane, la sœur de Siham. Sa proposition indécente passa comme une lettre à la poste. Du coup, ses devoirs conjugaux les plus intimes étaient dispensés aussi bien à sa femme qu'à sa belle-sœur. Sans le moindre souci.
Certainement, leur relation était si bien dissimulée que personne ne lui faisait aucun reproche. Mais l'irrémédiable arriva. Imane tombe enceinte. Et là, son ventre, qui prenait des dimensions énormes, ne fut l'objet d'aucune attention particulière, ni de la part de Siham ni de celle de ses parents. Rabiî comprit alors le statut hors normes qui lui était accordé au sein de sa belle-famille. Imane finit par accoucher et il fallait trouver une solution à l'indésirable nouveau-né.
Appréhendant sa situation de suprématie au sein de sa belle-famille, Rabiî en trouva une, de solution. Il mit tout simplement fin aux - Premiers - jours de son propre fils, sans le moindre remord. Là aussi, personne ne pipera mot. On s'arrangea pour enterrer la petite victime et on passa l'éponge sur tous les détails de cette sordide histoire, comme si de rien n'était. La vie reprit son cours et, parallèlement, les sursauts de folie de Rabiî remontèrent à la surface.
Samira, une autre belle-sœur, fit subitement l'objet de la concupiscence aveugle de son beau-frère. Elle succombera sans difficulté aucune aux assauts de Rabiî. Comme par hasard, il résultera de cet acte incestueux une nouvelle grossesse. L'enfant vint au monde et, cette fois-ci, il ne sera pas assassiné comme ce fut le cas de son regretté demi-frère, qui revêtait également le statut de son cousin maternel.
Au gré d'une pincée de malversations et d'une poignée de falsifications de documents, l'enfant sera déclaré… fils de son propre grand-père, le père des filles. Visiblement, cette famille a la particularité de mettre au monde des enfants aux statuts aussi divers qu'insolites. Frère et cousin ne font qu'un, père et grand-père de même…
Jamais deux sans trois, dit-on. Rabiî se tourna alors vers sa troisième belle-sœur, Jihane. Comme à l'accoutumée, la demande ne fera l'objet d'aucun rejet. Bien au contraire. On est toujours le bienvenu chez soi. Cette fois-ci, il n'y aura pas de grossesse, la police s'étant joint à cette histoire sans queue ni tête, fort heureusement. Autrement, ce Rabiî tellement cher aura fini par regarder du côté de sa belle-mère peut-être aussi, vu l'appétit sexuel vorace et désaxé dont l'a doté Dame nature.
L'intervention des éléments de la police judiciaire de Meknès mettra fin à la saga de notre ami Rabiî, auquel l'infanticide commis a été fatal, car c'est sur la base de ce crime que l'enquête a été diligentée.
La police ne restera pas sur sa faim car, en bonus, elle aura également une affaire sordide d'inceste à grande échelle et de trafic de drogue pour remplir ses rapports.
Ce type est un malade mentale tout simplement....il a abusé de sa notorieté pour s'offrir le charme de ses belles soeurs ... Ma foi qui finisse ses jours en prison tfou!!
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