Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Fayrouz
F
20 septembre 2004 18:40
salamou 3alaykoum




De son vrai nom Nouhad Haddad, Fairouz est issue d'une famille paysanne du village de Ddayeh (Haut Liban) qui quitta son village en 1935 pour venir s'installer à Beyrouth dans un quartier populaire : Zokak Elblat.
Fairouz, une des plus grandes vedettes de la chanson arabe, a débuté sa carrière en 1947 alors qu'elle participait à la chorale de Mohamed Fleifel. Elle fut présentée à Halim Elroumi qui dirigeait la radio du Proche-Orient " Mahattat Ach-Charq Aladna " créée en 1942 pour soutenir la politique des alliés dans les pays arabes. Halim Elroumi l'auditionna avec des chansons de Farid Al Atrache et Asmahan. IL lui ouvrit les portes de la radio et croyant en son avenir, il composa pour elle.

C'est chez Halim Elroumi que se fera la rencontre du destin entre Fairouz et les frères Rahbani. Entourée de ces tris compositeurs avant-gardistes, partisants enthousiastes du renouveau de la musique arabe, ce sera pour elle une rupture totale avec la tradition et le point de départ d'un cosmopolitisme qui s'avérera enrichissant pour la musique arabe des années 40 et 50. Dans cette recherche du renouveau, Fairouz apportera d'une part sa voix pure et d'une richesse infinie d'inflexions et d'autre part une façon de chanter, toute en demi-teinte, porteuse d'une certaine mélancolie et de la nostalgie du temps qui passe, une voix séraphique, émanant, dit-on des jardins d'Eden.

Les frères Rahbani (Assi et Mansour), jouant de cet instrument parfait, s'attelèrent, en collaboration avec le groupe argentin Eduardo Bianco à la teche de donner à cette nouvelle artiste un répertoire issu du floklore national mais traité comme la musique de l'Amérique du Sud. Ce fut l'époque d'Azzaroura, de Ya Hneyina, Ya Ghzayel, Nahna Ouelqamar Jian, où la richesse du floklore national s'allie harmonieusement aussi bien à l'influence occidentale qu'aux sources traditionnelles pour donner à la chanson arabe un nouvel essor.

Cette forme nouvelle suscitera immédiatement la réaction des traditionalistes qui combattent avec acharnement cette "hérésie" qui risquerait de défigurer le chant arabe et de nuire à sa tradition musicale. Les frères Rahbani répliqueront par Ila Raaya et par un Dawr de sayed Derwiche : Zourouni Kol Sana Marra oeuvre dans la plus pure tradition mais toujours avec une orchestration moderne.

Dès lors, Fairouz qui avait épousé Assi Rahbani en 1954, a su faire valoir toutes ses capacités et son immense talent en interprétant des Mouwachahs et des Qacidas tout en étendant sans cesse son répertoire de chansons modernes. Les pleurs et les gémissements sont bannis de son interprétation ; les textes, hors des sentiers battus de la poésie classique, se trouvent transfigurés par son interprétation très personnelle et par sa voix qui rend sublime tout ce qu'elle chante. Désormais sa route est toute tracée, elle va l'emporter avec son compagnon vers le succès et la gloire.

En 1957, elle inaugure le Festival de Baalbek où, pour la première fois, elle rencontre le public en plein air, sur des planches installées au pied des gigantesques colonnes du temple romain. Elle remporte un tel triomphe qu'on la surnomme aussitôt la septième colonne. La Syrie à son tour lui ouvre ses portes dès 1960 et elle sera l'invitée de la biennale de Damas. La chanosn des frères Rahbani passera du sketch musical à l'opérette populaire, et au théâtre musical à Baalbek, mais à Damas, elle sera dans la plus pure tradition classique avec des oeuvres arabo-andalouses, des Mouwachahs et des Qacidas. Le public, qui lui faisait chaque fois un triomphe, ne se trompait pas quand il admirait les multiples facettes de cette artiste éblouissante. Sa beauté a souvent été comparée à la turquoise dont elle porte le nom depuis sa première collaboration avec Halim Elroumi. Il est loin le temps des hymnes nationaux et des chansons de farid Elatrache et d'Amahan qu'elle interprétait quand elle se produisait à la radio et dans les fêtes privées.

Elle est devenue la vedette incontestée de tout le monde arabe et non plus du seul Liban, dont elle est la voix et auquel elle est restée fidèle : elle est en effet la seule artiste à y avoir demeuré en permanence malgré la guerre et les propositions alléchantes d'un exil doré à Amman, au Caire ou à Rabat.

Elle chante non seulement le Liban mais aussi la Palestine, la Syrie, La Mecque, sans renier d'ailleurs ses origines chrétiennes qu'elle exprime dans un grand nombre de chants religieux pour Pâques et Noël.

A l'automne 1975, Alors que la capitale est mise à feu et à sang, elle chante tous les soirs sur la scène du Picadilly de Beyrouth.
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
F
20 septembre 2004 19:06
J'ai décidé de rendre un petit hommage à Fayrouz. Je ne suis pas un grand fan et je ne m'interresse que depuis peu à son répertoire musicale. Je ne connaissais Fayrouz qu'à travers ses chants (magnifiques en passant!) sur la Palestine ou encore le fameux "Tik Tik Tik" extrait d'un film où elle y a jouée un rôle.
Je conseille à touts les profanes, qui souhaiteraient découvrir quelques uns de ses plus grands classiques, de se procurer l'album "The Very Best of Fairuz".




Modifié 3 fois. Dernière modification le 20/09/04 21:07 par Fartoto.
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
b
20 septembre 2004 19:46
Tik Tik Tik yamou slyamane
Tik Tik Tik ibentik win kane
Tik Tik Tik kan filhaaali aame yrousse wardi rimane...

J'aime bcp Fyrouz
w
20 septembre 2004 20:10
merci pour cet hommage à une grande de la chanson arabe...

sanarjiâo yawman ila hayina
sanarjiâo mahma yamorro azzaman...
F
20 septembre 2004 21:02
J'ai pu dénicher sur le net la vidéo de "Tik Tik Tik" :



[www.oghnia.com]


Je vous metterai plus tard insha Allah quelques liens où vous pourrez écouter et télécharger les morceaux de Fairouz!
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
i
21 septembre 2004 13:14
sanarji3o

nous allons revenir
m'a assuré une corneille
mon coeur a chaviré
quand j'ai entendu
que les rossignols là-bas (en palestine)
vivent par le souvenir
de nos mélodies
ey qu'il ya encore
entre deux colline
une place pour nous
*********
prés de nos collines certaines collines
se couchent le soir se réveillent le matin
et se répetent nos serments de fidélité
et des gens, qui ne sont qu'amour dont les journées
ne sont qu'attente et amertume d'impatience
b
23 septembre 2004 18:33
la chonson de Palaistine sa me fait mal au coeur et je l'aime bcp

atiflou filmarara waoumouhou mariem wjhani yabkyane
yabkyane
lajli mane tchradou
lajli atfalin bila manazile
lajli mane dafaaa wastouchhida fi madaine
lwatani salam ...

b
23 septembre 2004 18:38
Merci Frtoto
Pour la chonson la vidéo c encore plus jolie
F
5 octobre 2004 22:59
De rien Ben lablade, voiçi une autre :

[www.fairouz.com]

Dabket douwarra extraite du film Safarbarlek



Modifié 1 fois. Dernière modification le 05/10/04 23:05 par Fartoto.
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
F
5 octobre 2004 23:01
Encore une autre :

[www.fairouz.com]

Nassam 3alayna al hawa extraite du film Bint al 7arass.

Il vous faut le RealPlayer pour visionner ces vidéos! smiling smiley
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
F
5 octobre 2004 23:13
[www.fairouz.com]

Ya mersal el marasil Baya3a al khawateem



Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/10/04 12:56 par Fartoto.
"Hazou bina l'3lam, zidou bina l'goudam wila khyabet ... daba teziane"Ztot tototototttt! (tm)
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook