Les Sahraouis sont las de la démagogie séparatiste qui témoigne d'un manque de maturité
Ce n'est pas la première fois que le chef des séparatistes du «polisario», appelle au boycott des élections dans les provinces du sud. Il s'y prend à chaque fois par le biais d'une lettre qu'il soumet, accessoirement, au secrétaire général des Nations-Unies. D'abord, ce qu'on essaie de présenter comme un fait nouveau, ne l'est plus. Ensuite, l'argument polisarien est tout simplement erroné.
En se basant sur la résolution 1754 du Conseil de sécurité pour faire valoir sa thèse de boycott, il s'inscrit en porte-à-faux avec l'esprit même de cette décision. La résolution en question appelle à des négociations directes et sans conditions préalables, sans plus.
Elle ne remet aucunement en question le droit du Royaume d'exercer naturellement sa souveraineté en organisant des législatives dans ses provinces du sud comme il le fait dans les autres régions. Rappelons à ce propos, l'accord tripartite signé à Madrid, en novembre 1975, entre le Maroc, la Mauritanie et l'Espagne qui a, clairement, garanti ce droit de souveraineté nationale, sans perdre de vue le principe d'intégrité territoriale du Maroc, reconnu par le droit international en conformité avec la charte des Nations Unies.
De ce point de vue, la lettre en question n'a aucune assise légale et s'inscrit tout bonnement dans le cadre de la provocation gratuite. Mais là aussi, le «polisario» a raté sa cible.
Contacté par “Le Matin”, Abdelmajid Belghazal, membre du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (Corcas), affirme que la population sahraouie ne se laisse nullement influencer par cet appel au boycott. «Les Sahraouis se sont lassés de la démagogie polisarienne qui témoigne d'un manque de maturité politique», indique-t-il. Or, derrière le caractère formel de la lettre de Mohamed Abdelaziz, se cachent de réelles intentions d'incitation, sous cape, à «la violence et à la confrontation avec les forces de l'ordre», estime-t-on.
Mais ce que le «polisario» ignore, c'est que le Maroc n'est pas prêt à tomber dans le piège de l'escalade. Confiant dans l'engagement civique des citoyens du sud, fort des garanties démocratiques qui entourent le scrutin du 7 septembre, le Royaume est serein. Les Sahraouis sont, aussi, conscients de ce tournant que la politique au Maroc est en train de prendre.
Dans cette configuration, le discours Royal de lundi dernier a donné le ton, mettant les garde-fous nécessaires contre toute forme de dévoiement des prochaines législatives.
Voilà un dictateur qui est à la tete d'un "etat" depuis trente deux ans ( un record )qui veut empecher le Maroc de donner à la majorité des sahraouis le droit de voter en toute liberté.
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