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Une fatwa interdit "les échanges de mots d’amour sur Facebook"
3 août 2013 03:15
L’échange exagéré de mots d’amour entre un mari et sa femme sur les réseaux sociaux, principalement Facebook est déconseillé et pourrait même être considéré haram, explique Moulay Omar Benhammad, vice-président du mouvement Unicité et Réforme, matrice idéologique du Parti Justice et Développement (PJD).

Les discussions sur Facebook sont publiques. Les usagers ne connaissent ni les noms, ni l’identité des personnes consultant ce qu’ils publient sur le réseau social américain, estime le chercheur, docteur en études islamiques dans une fatwa publiée sur le site officiel du mouvement Unicité et Réforme.

Le penseur, également membre de l’Union internationale des savants musulmans, recommande également aux femmes de ne pas publier leurs photos de mariage sur Facebook, parce qu’elles y sont dans toute leur splendeur et que n’importe qui peut les consulter.

"On ne peut publier sur Facebook que ce qui peut être partagé avec tout le monde du point de vue de la Chariâ (législation islamique). L’individu doit éviter de rendre public ce qu’il partage par exemple avec son épouse", conclut le chercheur.

Des théologiens marocains contactés par Bladi.net sont partagés quant à ce qui concerne Facebook. Les uns estiment qu’il est maléfique, n’autorisant qu’un usage strictement commercial du réseau social.

D’autres pensent qu’il faut plutôt apprendre à l’utiliser pour resserrer les liens familiaux et amicaux, tout en sachant que l’on sera appelé à rendre des comptes quant au temps perdu inutilement sur le site.

D’après une étude réalisée récemment par emaroketing, plus de 5 millions de Marocains sont inscrits sur Facebook, dont plus de 62% passeraient au moins trois heures par jour sur le réseau social américain.
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
E
3 août 2013 10:13
j'aimerai bien que les 62% des Marocains passe leur temps
dans un travail qui les rends de plus en plus épanouie,le reve,pour réaliser leur projets futur
c'est facile de lancer les fatwas contre le mal qui nous vient de l’extérieur
interdire ....interdire toujours interdire !!!
le mal vient de l’intérieur plutot
c
3 août 2013 12:28
Salam,
Les actes ne valent que par leur intention. Notre éthique musulmane nous pousse à rechercher le savoir, à resserer nos liens, à prêcher le bien, à ne pas gaspiller notre temps dans le futile..
Ainsi, si notre utilisation de FB est conforme à ces orientations : alors, peut être pourrions nous considérer fb comme un bel outil.
Mais nul n'est dupe : fb peut aussi être un vecteur de perversion!
3 août 2013 14:43
entre nous, nous connaissons la mission bien précise de Facebook : contrôler et égarer le plus de gens possible sous prétexte de les réunir...

Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
3 août 2013 14:53
Affaire Snowden : NSA vs Facebook, qui est le plus intrusif ?

Les révélations d’Edward Snowden mettent la blogosphère aux aguets. Les internautes auraient pourtant également à craindre des agences de renseignements que des réseaux sociaux sur lesquels ils s’exposent davantage chaque jour.


L’air de ressemblance entre l’Oncle Sam et Big Brother se confirme. Dans un article intitulé XKeyscore : le logiciel de la NSA qui collecte quasiment tout ce qu’un utilisateur fait sur Internet , the Guardian met à jour l’existence d’une nouvelle arme en matière de surveillance informatique. Surnommé le « google de l’espionnage », XKeyscore serait la plus large base de données au monde. Le programme permet à l’Agence nationale de sécurité, la NSA, d’espionner les cibles terroristes sur internet. Une simple requête lui suffit pour obtenir adresses mails, numéros de téléphones, recherches web, contenus de mails, chats, données Facebook et téléchargements de n’importe quel internaute et ce sans même connaître l’adresse mail de la « cible ». L’instigateur du nouveau scandale n’est autre que le célèbre whistlblower américain Edward Snowden. Cet ancien consultant de la NSA, aujourd’hui en asile provisoire en Russie, est poursuivi pour espionnage aux Etats Unis suite à ses précédentes révélations concernant le programme PRISM, autre système d'espionnage à grande échelle mis en place par l’agence américaine. La surveillance apparaissant désormais dépourvue de toute limite crée sur le net un climat d’angoisse proche de la paranoïa.

L’angoisse de la Toile, effet Snowden

« Un conseil : ne faites pas une recherche sur les cocotte-minutes juste après que votre époux ait fait une recherche sur des sacs à dos si vous ne voulez pas vous retrouver avec le FBI à votre porte ». Ce tweet d’une bloggeuse new-yorkaise a fait le tour du web à toute vitesse. La tweeteuse en question, Michele Catalano, a fait savoir que sa famille aurait reçu la visite de six agents du FBI après avoir googlé « cocotte-minute » et « sac à dos », (deux composants éventuels d’une bombe artisanale telle que celle des frères Tsarnaev ). Inquiets de l’omniprésence de la surveillance sur Internet et les réseaux sociaux, les bloggeurs en font leurs choux gras. Le FBI a ensuite démentit cette information. L’intervention aurait été en réalité dirigée par la police antiterroriste locale alertée par l’employeur de l’un des conjoints. Une procédure standard, sans lien avec Snowden ou Prism.

Pour contrer la vague d’angoisses et suspicions qui s’abat le web, la NSA a tenté, dans un communiqué, de relativiser la portée de l’outil précisant que «L'accès à Xkeyscore est limité aux personnels qui en ont besoin dans le cadre de leurs tâches. » Selon The Guardian, ce contrôle est pourtant relativement laxiste. Un simple formulaire justifiant du bien fondé de sa demande suffit à un agent de la NSA pour accéder à toutes les données personnelles de n’importe quel individu. Du côté des sites web pointés du doigt pour la surveillance accrue qu’ils reçoivent, les directions tentent de rassurer. Alors que Facebook France a déclaré ne transmettre des données aux autorités que « dans un cadre légal strict ou aux données publique », Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia , déclare sans ambages sur son compte Twitter : « Le fait que la NSA surveille ce que VOUS lisez sur Wikipédia me pousse à vouloir accélérer le passage au SSL [la technologie permettant la connexion en HTTPS]. Que ces connards aillent se faire foutre ».

Facebook aussi intrusif que Xkeyscore

Les internautes croyant déceler Big Brother dans les moindres recoins de la Toile devraient pourtant se soucier des agences de renseignements autant que de leurs propres révélations sur les réseaux sociaux. Une enquête de The Atlantic Wire s’est proposée de comparer l’outil de recherche de Xkeyscore et celui de Facebook. Via des recherches similaires aux techniques d’identification de la NSA, le site dévoile que le réseau social créé par Mark Zuckenberg est presque tout aussi intrusif. Il permet entre autres de repérer des personnes ayant recours à un logiciel de chiffrement pour garantir la confidentialité de leurs données ou obtenir les recherches effectuées sur Google Maps.


Or une ignorance prodigieuse des contrats d’utilisation qu’ils ont signés avec ces géants d’Internet endort les utilisateurs, donnant au web des airs de thriller bien ficelé. La comparaison est en tout cas soutenue par le réalisateur Cullen Hoback auteur d’un film intitulé Terms and Conditions May Apply ("Les termes et conditions peuvent s'appliquer"winking smiley à mi-chemin entre le documentaire et le film d’horreur. Sorti à la mi-juillet avec un certain succès, le long-métrage donne à voir le piège que comportent les « termes et conditions » des sites comme Google, YouTube, Facebook, Twitter ou encore Amazon. Il atteste que pas moins de 180 heures seraient nécessaires pour lire l’ensemble des contrats d’utilisation de ces géants d’internet utilisés quotidiennement. L’utilisateur du web clique alors sans savoir sur le bouton "d'accord" et consent à ce que sa vie en ligne soit archivée et partagée si nécessaire. Selon des données publiées par l'Ifop fin 2012, plus d'un internaute français sur deux est sur Facebook. La vigilance est de mise. Sur Facebook aussi, les murs ont des oreilles.

Source : [www.marianne.net]
Ma Sha Allah !!! "[i]Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme ![/i]" (Lavoisier) [Bienvenue au Yabi Poésie Club]([url=http://www.yabiladi.com/forum/yabi-poesie-club-7-3375889-5377811.html#msg-5377811])
 
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