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M6 / H2 : Le fantôme du père - Telquel
z
21 avril 2006 10:23
Le fantôme du père

(AFP)

Moudawana, amazighité, droits de l’homme… Pas à pas, Mohammed VI “déhassanise” le système. Mais l’assume-t-il vraiment ?
Entre politique et psychologie, enquête sur une succession inachevée


En tant que gestionnaire politique, Mohammed VI n'a rien inventé… mais il a tout réinventé. Que ce soit sur la femme, les années de plomb ou le sahara, il a su recycler le legs de son père. Tenez, le Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS) est, à

la base, une idée lancée par Hassan II en 1981 pour orienter le référendum onusien. Aujourd'hui, Mohammed VI réoriente le CORCAS pour enfanter un projet d'autonomie marocain. Peu importe si la coquille est la même. Le fils cherche à se démarquer de son père, “dans la continuité”, rappelle-t-il de plus en plus souvent. Prenez le Conseil consultatif des droits de l'homme (CCDH). Feu Hassan II le crée en mai 1990, plus pour masquer la vérité que pour la révéler. Son fils remanie ce même CCDH en avril 2001, lui donne un peu plus de crédit, puis crée l'IER en juillet 2004, justement pour que les Marocains cessent de se raconter des histoires. Dans la foulée, il effectue le toilettage de la Moudawana en octobre 2003. Son père avait entamé la réforme dix ans plus tôt, sans perturber les ressorts du patriarcat. Que fait le fils ? Il récupère à son tour le dossier, va un cran au-dessus et établit (presque) l'égalité des sexes, sans transgresser le credo religieux.

“Tout compte fait, commente le politologue Abdelhay Moudden, la même philosophie préside aux réformes initiées par la monarchie. Il y a juste le style qui change, d'un roi à l'autre”. Mais la rupture n'a pas vraiment de place dans le style M6. La preuve, par le CORCAS encore une fois : c'est un mandarin mis sur un piédestal par Hassan II (Khelli Henna Ould Rachid), que Mohammed VI remet en selle. C'est aussi à un conseiller de son père, assez discret et travailleur, Abdelaziz Meziane Belfqih, qu'il confie l'évaluation des années Hassan II, justement. C'est clair, Mohammed VI cherche à se démarquer de son père, mais sans fracas. On est loin des spéculations de début de règne. Les psychanalystes à la petite semaine prédisent alors, sans sourciller, qu'il va rompre le cordon ombilical, tuer le père pour mieux s'affirmer. Finalement, il n'ira pas aussi loin. Mais d'où vient cette impression ?

Rejet des symboles du père
Souvenez-vous de l'ébullition des premières semaines de règne. Hassan II, roi charismatique et oppresseur, n'est plus. Mohammed VI, fraîchement intronisé, enchaîne les gestes lui permettant d'emblée de se démarquer d'un père trop encombrant. En septembre 1999, à peine passés les 40 jours de deuil, il envoie ses émissaires rapatrier le plus vieil exilé politique marocain, Abraham Serfaty. Lorsqu'on sait qu'une décennie auparavant, à l'ouverture du CCDH, Hassan II a entonné “Cela m'exaspère qu'on dise que le Maroc détient des prisonniers politiques”, le geste de Mohammed VI est forcément perçu comme une rupture. “Il ne s'agissait pas tant, commente le journaliste Abdellah Stouky, de décrédibiliser le père que de régénérer la monarchie”. Toujours est-il que Mohammed VI répare par là une injustice commise par son père et en tire un bénéfice immense en terme d'image.

En octobre, il frappe plus fort. Il part en tournée dans le Nord, oublié par son père, et le Rif, complètement exclu depuis 1958. “Très peu savent alors que Hassan II interdisait au prince héritier d'aller à Tanger et sur les plages de la Méditerranée pour s'adonner à son sport favori, le jet-ski”, confie un de ses proches. Quand il décide d’y mettre le cap, à peine trois mois après la mort de son père, il cherche autant à prendre sa revanche personnelle qu'à autoriser cette région à revivre. “A l'époque, la réintégration du Nord a plus à voir avec la gestion d'un contentieux émotionnel avec son père qu'avec un projet de règne”, estime l'analyste Mustapha Sehimi.

Le limogeage de Driss Basri, la veille de son anniversaire, montre aussi la volonté expresse de Mohammed VI de solder un héritage très lourd, aussi bien personnel que politique. L'homme-lige de Hassan II est l'auteur de rapports secrets qui valent au prince héritier les réprimandes répétées de son père. “En se débarrassant de lui, il ne licencie pas uniquement le super ministre de l'Intérieur des Marocains, mais son propre censeur”, note un proche du sérail. On est tenté de croire, à l'époque, qu'en congédiant Basri, Mohammed VI se débarrasse du double de son père. Mais il ne se défait pas, pour autant, de ses autres conseillers (André Azoulay, Abdelaziz Meziane Belfqih …). Autrement dit, note Abdelhay Moudden, “il pense déjà à la continuité du système”.

Cela ne l'empêche pas de cultiver, par ailleurs, sa singularité. Exemple patent, “son père lui interdisait de se laisser pousser la barbe. Une fois sa liberté recouvrée, il s'y est donné à cœur joie”, raconte un proche de la famille royale. Autre geste, beaucoup plus symbolique, il décide, sous l'impulsion de sa mère Lalla Latifa, d'en finir avec le harem sultanien moyenâgeux de Hassan II. Est-ce un acte dirigé contre le père défunt ? “Pas forcément, estime Stouky. Etant plus attaché à moderniser la monarchie qu'à tuer le père, il a voulu liquider un passif que Hassan II a gardé par entêtement”.

Dans cette première phase de règne, plutôt confuse, où les éléments du puzzle s'emboîtent à peine, Mohammed VI cherche à se faire un prénom (images de jet-ski, roi cool à la taguia, on aime bien l'appeler “M6” pour faire in), mais rapidement son entourage lui rappelle qu'il a une lourde histoire dynastique à porter. A vrai dire, il semble en être conscient lui-même, dès le départ. Durant les deux premiers mois de règne, au moment où il s'applique à se positionner, “il visite quasi quotidiennement le mausolée pour se recueillir sur la tombe de Hassan II”, confie l'un de ses proches. Lui demande-t-il pardon de lui succéder ? Le remercie-t-il de lui avoir laissé un trône clé en main, avec une succession pacifiée en prime ? Lui en veut-il encore pour cette période difficile où le roi s'employait à battre ses enfants à la cravache ? Chacun y va de sa lecture, forcément subjective. Mais une chose est sûre, être le fils d'un roi autoritaire comme Hassan II, ne semble pas avoir été une sinécure pour Mohammed VI.

Préférence affichée pour le grand-père
Si la relation du roi actuel avec son père Hassan II est ambivalente, celle qu'il entretient avec son grand-père, Mohammed V, est plutôt fusionnelle. C'est d'ailleurs en référence à lui, autrefois surnommé “roi des carrières centrales”, qu'il se taille dès la première année de son règne une image de “roi des pauvres”. Cette identification est loin d'être surfaite. “Mohammed VI a intuitivement une fibre sociale”, reconnaît un de ses proches collaborateurs. Contrairement à son père Hassan II, beau parleur, ultra diplomate, démagogue, qui se veut exclusivement “roi du Maroc”, Mohammed VI vend l'image sincère et réduite de “roi des Marocains”, saluant humblement les pauvres et les handicapés. En arrièreplan de ces images récurrentes, mises en scène par la fondation Mohammed V, on perçoit l'ombre du grand-père, le “bon” rassembleur des Marocains.

“Il est plus bénéfique pour lui de s'identifier au père de la nation, autour duquel il y a eu unanimité, plutôt qu’à son père, qui a dû gérer 20 ans de conflits et de luttes politiques”, explique Abdelhay Moudden. Mohammed VI n'est d'ailleurs pas le premier roi à choisir l'ancêtre qui lui convient pour l'ériger en père symbolique à la place du père biologique. Même Hassan II avait un ancêtre préféré, prescrit dans le décret annonçant officiellement sa naissance en 1929. Il s'agit de Moulay Hassan 1er. Le point commun entre les deux ne s'arrête pas là, note l'auteur des Trois rois, Ignace Dalle : “Hassan II, comme Mohammed VI, a eu des relations exécrables avec son père, à la fin de sa vie. Pourtant tous deux finissent par rendre hommage à leur père, évidemment dans l'intérêt de la dynastie”.

Ajdir, le tombeau du Maroc arabe ?
En effet, à chaque fois que Mohammed VI s'attaque à un chantier de réforme, défriché sous Hassan II, il réitère son “attachement à (son) auguste père”. Premier cheval de bataille : la question amazighe. Quand le roi actuel annonce en grande pompe en juillet 2001, à Ajdir, la création de l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM), les militants ne comprennent pas qu'il puisse évoquer son père à l'occasion. Tous ont en mémoire ces mots peu amènes prononcés par Hassan II dans son discours du 20 août 1994 : “La berbérité fait partie intégrante de notre culture, mais ce qui rassemble les Marocains, c'est loughat addad (l'arabe)”. Ils se souviennent, avec autant d'amertume, du camouflet de la constitution de 1996. Les associations amazighes réunies envoient, à l'époque, une lettre au cabinet royal demandant d'accorder au Tamazight, au moins le statut de langue nationale. “Notre revendication rencontre alors une indifférence rebutante”, raconte la militante Meriem Demnati.

Mohammed VI ouvre, pour sa part, une voie royale au Tamazight. Et contrairement à son père, plus attaché à l'arabité, il déclare à Paris Match le 31 octobre 2001 : “Je suis moi-même à moitié berbère. Je ne peux renier une partie de ma culture et de mes gènes”. Parce que sa mère est berbère, son histoire personnelle continue de déterminer ses actes politiques. Mais son enthousiasme ne vient pas uniquement de ses origines. Marqué par l'excellent manifeste amazigh de l'académicien Mohamed Chafik, le roi reconnaît (c'est une première !) que “le Maroc ressemble à un melting pot”.

A-t-il eu plus de prédispositions que son père à admettre cette réalité multiculturelle qui saute aux yeux ? “Il est surtout arrivé au pouvoir à un moment où les demandes du mouvement amazigh se sont accumulées et sont devenues plus concrètes”, estime ce membre de l'IRCAM. Depuis, la reconnaissance de la graphie tifinagh, l'éclosion d'une vie artistique amazighe, le lancement de projets télévisuels à venir, l'introduction de la langue dans les écoles, ont montré que le Maroc gère mieux la diversité culturelle sous Mohammed VI. “Les temps ont changé, commente Abdelhay Moudden. Qui a dit que sous Hassan II, cette diversité n'était pas gérée ? Il y avait tout juste plus de conservatisme”. Une chose est sûre : la prédominance de l'arabe, défendue par Hassan II par équilibrisme, sous l'influence de l'Istiqlal et des baâthistes ou par intérêt (pétrolier), est en train d'être érodée, dans les faits. Et Mohammed VI y est pour beaucoup. Certes, au passage, il a réussi à domestiquer le mouvement social qui porte la cause. Mais c’est un moindre mal comparé au déni que leur opposait Hassan II.

Moudawana : fini le patriarcat ?
Les Imazighen ne sont pas les seuls acteurs sociaux à avoir été frustrés par le système de Hassan II. Les féministes portent à leur tour les séquelles de sa gestion rétrograde. Toutes et tous se souviennent de cette action inédite lancée en 1991 en vue de collecter un million de signatures appuyant leur pétition. Le document demande, déjà à l'époque, “l'interdiction de la polygamie, la suppression du tuteur mâle, l'égalité des droits et obligations pour les deux époux, l'instauration du divorce judiciaire et de la tutelle de la femme sur les enfants”. Réaction épidermique : un groupe d'oulémas crie à l'apostasie et voue ces “militantes dévergondées” à la géhenne.

Quand Hassan II entre en scène, le 20 août 1992, il n'apprécie pas que les militants adressent leur pétition au premier ministre et non à lui. Bien plus, il se montre paternaliste et cassant. Appréciez le ton : “J'ai entendu et écouté tes plaintes au sujet de la Moudawana… Sache, ma chère fille, femme marocaine, que la Moudawana est d'abord une affaire qui relève de mon ressort. C'est une affaire qui relève du religieux, non du politique, donc de mes seules prérogatives”.

Une année plus tard, les oulémas réunis à l'occasion concoctent une réformette qui ne bouscule pas l'essentiel : le patriarcat. “Hassan II considérait que le temps n'était pas venu de bousculer la sujétion de la femme, explique Abdellah Stouky. Comme pour la question de la liberté de la presse, le roi défunt parlait de saisons. Il disait qu'il fallait attendre que les choses mûrissent pour entreprendre des changements. En vérité, il était en deçà de ce que prônait son propre père. Lui, au moins, avait dévoilé ses filles”.

Mohammed VI le fera en juillet 2002 pour sa femme, Lalla Salma. Dans la foulée du harem évacué, il opte pour la famille nucléaire et vend, dès lors, sur les magazines people étrangers, l'image d'un roi moderne, débarrassé des ors poussiéreux de son père. “Le fait que Lalla Salma soit visible et (plus tard) impliquée dans la vie publique, montre, selon la sociologue Rahma Bourqia, que chez Mohammed VI la libération de la femme est une conviction personnelle”. Mais lorsqu'il doit apposer son sceau chérifien à la réforme de la Moudawana, en octobre 2003, il le fait dans le respect de la tradition, avec presque autant de solennité que son père. “Je ne peux, en ma qualité de commandeur des croyants, autoriser ce que Dieu a prohibé, ni interdire ce que le Très-Haut a autorisé”, déclare-t-il pour contenter les deux camps, moderniste et islamiste.

S'agit-il uniquement de précautions oratoires ? “Au fond, estime Abdelhay Moudden, la philosophie du père et du fils ne sont pas très éloignées l'une de l'autre. Tous deux cherchent, selon les contraintes de leur époque et de leur environnement, à réaliser l'égalité dans le respect de la religion”. Mais Mohammed VI ose plus que son père. “Il n'est pas plus courageux, nuance ce fin observateur. Il ne se lance pas dans l'inconnu sans connaissance des effets induits mais il pousse la réforme jusqu'à sa limite possible”. D'où l'effet de surprise de la dernière Moudawana, qui enterre surtout le patriarcat version hassanienne. Mais elle ne l'achève pas pour de bon. Pourquoi ? “Les femmes au gouvernement sont encore rares et sous tutelle masculine. Elles n'ont pas encore de poste d'autorité comme walis et sont à peine soutenues par le système des quotas au parlement”, note judicieusement Mustapha Sehimi. Et puis, qui dit fin du patriarcat, dit fin du baisemain. Or, il n'en est rien. Est-ce Mohammed VI ou son entourage qui y tient le plus ? Question-piège. “Disons que la machine makhzénienne s'arrange pour qu'il ait autour de lui des gens capables de lui rappeler qu'il est trop libéral ou que l'étiquette devrait primer”, note un proche du Palais. Résultat : le patriarcat reste ancré dans le système. Une réforme juridique, tout audacieuse soit-elle, ne suffit pas pour en venir à bout.

Les années Hassan II à la loupe
Au-delà de ces réformes sectorielles, Mohammed VI a le mérite de lancer deux grosses opérations dont la finalité, non avouée, est d'évaluer le règne de son père : l'Instance équité et réconciliation (IER) et le Rapport sur le développement humain (RDH). A la veille du début des travaux de l'IER, un membre éminent confie discrètement que le roi ne verrait pas d'inconvénient à ce que des témoignages mettant en cause son père dans l'affaire Ben Barka soient recueillis. Le champ de l'investigation est alors ouvert, tous azimuts. Mais pour éviter que l'opération ne dérape, Mohammed VI explique, dans un entretien à El Pais, qu'il ne s'agit pas d'une initiative qui va diviser le Maroc en deux, qu’ il n'y a ni juges, ni personnes jugées. Encore moins Hassan II.

Les maîtres d'œuvre, Driss Benzekri en tête, ne ratent pas une occasion pour rassurer. “C'est grâce à l'alternance qui se préparait dans les années 90 et à Hassan II qui a bien voulu changer de direction pour gérer son propre passé que tout cela est possible aujourd'hui”, répète-t-il à l’envi. Quand les travaux de l'IER touchent à leur fin, l'élite militaire et partisane s'active dans les coulisses pour atténuer les ardeurs. Benzekri regrette, sur certains dossiers brûlants comme l’affaire Ben Barka, que des officiels n'aient pas voulu coopérer. Sur ce coup, le secret présumé de Hassan II et de ses protégés est défendu, non par ses héritiers mais par les corps intermédiaires et les commis d'Etat. “J'ai l'impression, commente Abdelhay Moudden, qui a participé à l'expérience de l’IER, que le roi est libéral et qu'une partie de son entourage ne l'est pas et qu'il doit en tenir compte”. Mais le roi cherchait-il, à travers l'IER, à enfoncer son père ? Nullement. “Il ne pouvait pas saper l'ancien régime. Le coût aurait été immense, pour un petit bénéfice”, estime Mustapha Sehimi. D'ailleurs, quand le roi Mohammed VI accueille, en clôture des travaux de l'IER, les ex-prisonniers politiques et leurs familles à Rabat, en janvier 2006, il a plus d'égards pour “l'âme immaculée de (son) vénéré père” que pour les victimes suspendues à ses lèvres attendant des mots d'excuses. D'où vient cette frilosité ? De ce principe sacro-saint rappelé par le roi : “le changement dans la continuité”. Entendez : des changements dans le cadre de la Constitution de Hassan II. Cela fait de lui, aux yeux de Abdelhay Moudden, “un despote éclairé parce qu'il ouvre des brèches à partir d'un cadre juridique initialement restrictif”. Ignace Dalle pense pour sa part que Mohammed VI alterne le meilleur et le pire, tantôt réformateur et moderne, tantôt dans les bottes de son père, autoritaire et affairiste. Que lui faudrait-il pour devenir un démocrate ? Une Constitution à lui, concertée ouvertement avec tous et limitant réellement ses prérogatives. C’est quand elle sera promulguée, et pas avant, que Mohammed VI aura dépassé son père. Pour de bon.
z
23 avril 2006 09:12
Pas de commentaires? Trop long a lire? smiling smiley
N
23 avril 2006 12:26
On dirait le journal télévisé de la RTM.
z
23 avril 2006 12:37
NAbil9000,

Non la RTM ne parlerait pas d'un sujet pareil, je pense que tu ne sais pas de quoi tu parles, peut etre que tu veux parler de l'ENTV qui passe en boucle les documentaires de reproduction de dauphins en haute mer smiling smiley

Pour ton info, c'est du Telquel...
N
23 avril 2006 12:46
Non je parle du désintérêt des formistes a ce sujet, pareil pour la population marocaine qui éteint son poste de télé pendant le journal télévisé de la RTM.
z
23 avril 2006 12:59
Ah tu veux dire tu fais des suppositions sur un sujet qui ne t'interesse pas parce qu'il n' y a plus rien a dire sur le sujet du Sahra, je compatie.. smiling smiley
N
23 avril 2006 13:04
Supposons qu il ne m'intéresse pas.

est ce qu il a intéresser d'autres?

Je préfère la qualité des sujets a la quantité que tu proposes.
z
23 avril 2006 13:06
que JE propose? smiling smiley Tu me fais rire, ok je repete cet article n'a pas ete redige par moi, c'st un article Telquel, pas RTM, pas MAP pas Paris Match, pas moi, mais Telquel. Si tu as une analyse a faire, c'est bien, si tu es d'accord avec l'article, tant mieux, si tu n'es pas d'accord avec l'article, dis nous pourquoi, mais ne viens pas faire la conversation avec moi, le sujet n'est pas zaki7...
N
23 avril 2006 13:16
Résultat

Combien d'intéressés ?

En fait tu ne proposes pas tu imposes des sujets au kilo.
z
23 avril 2006 13:22
Ya akhi, si tu as la haine parce qu'un article dit du bien ou du mal de quelque chose et que tu n'es pas d'accord, il y a une solution, zappes. Personne ne viendra ici te dire ou tu es passe. Ca tu peux en etre certain smiling smiley

Personnellement, je trouve que cet article est excellent et qu'il presente une analyse interessante et differente qui traite des relations H2-M6 sous un angle que les medias marocains n'ont jamais aborde, par autocensure peut etre. Tu en penses quoi toi? smiling smiley
N
24 avril 2006 17:12
Citation
zaki7 a écrit:
que JE propose? smiling smiley Tu me fais rire, ok je repete cet article n'a pas ete redige par moi, c'st un article Telquel, pas RTM, pas MAP pas Paris Match, pas moi, mais Telquel. Si tu as une analyse a faire, c'est bien, si tu es d'accord avec l'article, tant mieux, si tu n'es pas d'accord avec l'article, dis nous pourquoi, mais ne viens pas faire la conversation avec moi, le sujet n'est pas zaki7...



Tu as répété plusieurs fois que ce n'est pas toi qui a rédigé l'article. Qui a dit que c'est toi qui a rédigé l'article ? Est ce moi ?

"si tu n'es pas d'accord avec l'article, dis nous"

Quand tu dis "nous" qui représentes tu ? au nom de qui tu parles ?

Il n y a que les sous esprits qui parlent au nom des autres sans y être mandaté.
m
24 avril 2006 17:18
Bonjour,

Merci de revenir au sujet et laisser vos chamailleries de côté.
Marocainement vôtreLe modérateur [url]http://www.yabiladi.com[/url]
b
24 avril 2006 18:49
Je trouve l'article intérressant, la politique de m6 est à l'opposé de celle de son père allah ihmou.

On voit les avancées du maroc, c un pays qui ne régresse pas, c le plus important, mais il y a encore bcp de chose à faire, notament la condition des pauvre, la pédophilie, la prostitution, la coruption, l'analphabétisme etc... m6 se prétend roi des pauvres, alor il devrait le prouver un peu plus
i
24 avril 2006 22:34
Une bonne pub pour M6.
Il y a des morceaux de vrai, mais aussi plein de conneries !
H
26 avril 2006 06:08
Zaki, Commences par nous eclairer par ta propre analyse !
m
26 avril 2006 09:21
Il faut d'abord se poser la question....
Qui gouverne réellement le Maroc?
Est ce le premier ministre et son gouvernement, est ce un parti politique , est ce le roi ou bien tous les profiteurs du régime par l'intermidiaire de conseillers ?
i
27 avril 2006 15:58
Citation
massouach a écrit:
Il faut d'abord se poser la question....
Qui gouverne réellement le Maroc?
Est ce le premier ministre et son gouvernement, est ce un parti politique , est ce le roi ou bien tous les profiteurs du régime par l'intermidiaire de conseillers ?

Lis la constitution, tu verras, c'est drole !
En gros, nous avons deux executifs, l'un tres puissant (le Roi) l'autre qui fait de la figuration.
Pour exemple, l'affaire de la petite (miniscule) ile qui a opposé le Maroc et l'espagne, au debut de la crise, meme le 1er ministre ne savait pas qu'il y avait des soldats marocains dessus.

en plus des deux executifs, il y a un troisieme pouvoir, deleguée au Roi en sa qualité de amir el mouminine, le pouvoir religieux. quand on sait que l'islam est un systeme politique a part entiere, on ne sait plus a quel saint (sein?) se vouer pour savoir qui fait quoi et qui est responsable de quoi.
 
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