C'est au cours de l'an dernier, lors d'un contrôle de sa marchandise, que le gérant d'une entreprise du Min d'Avignon qui fournit les snacks kebab de la région en viande, s'est rendu compte du manque à gagner de sa société. Rapidement, il a soupçonné de vol l'un de ses livreurs, salarié depuis trois ans, un Avignonnais de 34 ans. Son "binôme" de 21 ans a été interrogé et a avoué les vols commis par son collègue, avant d'expliquer que ce dernier revend des blocs de viande de 40kg chacun 100€ TTC alors qu'ils en valent normalement 160 € hors taxes.
Le trentenaire a farouchement nié les faits et son jeune binôme s'est rétracté pour des raisons inconnues. Sauf qu'au mois dernier, une nouvelle plainte est déposée par le patron pour un vol commis le 15 août et le dossier est rouvert. Mais cette fois, le salarié est filmé en flagrant délit par une caméra de vidéo-surveillance. Licencié sur le champ, il a été convoqué au commissariat d'Avignon et placé en garde à vue. Il a avoué seulement une partie du vol du mois d'août et continue de nier les faits remontant à 2007. Il comparaîtra devant le tribunal d'Avignon pour vol. Le préjudice tourne autour de 40 000 €.
Ils en ont eu assez. Cette affaire c'est un peu l'histoire des révoltés du Bounty", résume Me Olivier Collion, qui assiste aujourd'hui à la barre du tribunal correctionnel d'Avignon Omar, 24 ans, et Hamid El Oumari, 21 ans, deux Cavaillonnais poursuivis pour avoir, avec un frère mineur et la complicité de leur aîné Mohamed, 33 ans, séquestré Abdelmajid, leur grand frère âgé de 30 ans.
Il se trouve qu'à l'heure de la retraite, le père de la fratrie a cédé à Abdelmajid la boucherie à l'enseigne "El Baraka" qu'il exploitait au faubourg des Condamines, à Cavaillon.
Abdelmajid aurait très vite convaincu ses frères de travailler avec lui. C'est ainsi qu'après Hamid et Omar, le plus jeune des frères a rejoint l'équipe. "Ils travaillaient sept jours sur sept, tôt le matin jusqu'à tard le soir, et ne percevaient pour cela aucun salaire. Alors, un jour, quand ils se sont rendus compte qu'Abdelmajid menait grand train, ils se sont révoltés", explique M e Collion.
Pour autant, Abdelmajid, qui mettait en avant les investissements nécessaires au développement de sa boucherie, n'a pas voulu céder. Leur père ne voulant pas se mêler des histoires de ses fils, les frères exploités ont suivi le conseil de Mohamed, qui leur aurait dit qu'il fallait réagir…
Mais la "réaction" a été particulièrement violente. Le 2 janvier 2007, Abdelmajid a été rudement accueilli par ses trois employés: Omar lui a pulvérisé du gaz lacrymogène au visage pendant que les deux autres l'ont plaqué au sol et solidement attaché avec des cordes et de l'adhésif, tout en le bâillonnant.
Après l'avoir roué de coups, ils l'ont mis dans une chambre froide après avoir arrêté le système de réfrigération. Abdelmajid, qui a refusé toute nourriture, parvenait à se libérer au bout de trois jours.
Les trois frères expliqueront qu'ils avaient élaboré un plan pour lui permettre de se dégager des liens et sortir de la chambre froide. Abdelmajid a disparu pendant quelques semaines et ses frères ont continué comme si de rien n'était à travailler dans la boucherie.
C'est lorsque le père, de retour d'un pèlerinage à LaMecque, lui aurait dit qu'il avait mal agi avec ses frères qu'Abdelmajid s'est décidé à déposer plainte.
Le 2 février 2007, les trois frères, après avoir été mis en examen, étaient placés en détention jusqu'au 23 février. "Depuis, ils ont suivi des formations et travaillent sans aucune difficulté", assure leur avocat, qui envisage, après la phase pénale, d'engager des actions prud'homales "pour que ces trois salariés qui ont été exploités par leur frère obtiennent leur dû".
Pourquoi et comment Amelle a-t-elle caché sa grossesse ? Et quelles seront les conséquences judiciaires et humaines de son acte insensé ?
Les questions affluent quand on tente de comprendre les motivations de cette jeune Vauclusienne de 17 ans. Lundi matin, Amelle a accouché en cachette dans les toilettes de l'appartement familial du quartier des Griffons à Sorgues. Elle a ensuite jeté son bébé, une petite fille, dans la poubelle des toilettes. Heureusement, les ambulanciers, arrivés sur les lieux très rapidement, ont pu le ranimer alors que la jeune femme assurait que l'enfant était mort-né...
Hier, un proche de l'affaire nous confiait, quant aux conditions de ce sauvetage in extremis : "Heureusement que le bébé était positionné avec la tête inclinée vers le bas de la poubelle. Grâce à cela, les diverses sécrétions ont pu être évacuées. S'il n'avait pas été dans cette position, il serait sans doute mort étouffé." Mais alors pourquoi Amelle a-t-elle caché jusqu'à son terme cette grossesse ?
Selon nos informations, lors de leurs auditions, les parents de la jeune fille n'ont pas laissé apparaître d'animosité particulière quant à l'idée que leur fille soit enceinte. Pour autant, "le papa a tout de même expliqué qu'il l'aurait un peu mal vécu s'il l'avait appris", confiait une source proche du dossier. Avait-elle peur du regard des habitants de la cité, de ses ami(e)s ou estimait-elle simplement être trop jeune pour endosser le rôle de maman ?
Amelle expliquera peut-être ses raisons aux enquêteurs à sa sortie de l'hôpital d'Avignon, dont la date n'est pas encore fixée. Mais comment est-elle parvenue à cacher cette grossesse ? "Franchement, personne dans le quartier n'avait remarqué quoi que ce soit", assuraient, une heure après les faits, des voisins. "C'est une fille un peu ronde donc c'est peut-être pour ça qu'on n'a rien vu", ajoutaient-ils d'une même voix.
La mère devrait, au minimum, être mise en examen pour "délaissement de mineur". Mais si le diagnostic neurologique du bébé s'avérait irréversible, la jeune maman pourrait alors être poursuivie pour "violences volontaires ayant entraîné une invalidité définitive". Amelle encourrait alors une peine maximum de 20 ans de réclusion criminelle.
La jeune Farah, qui avait été victime de son ex-compagnon et qui avait été frappée à coups de marteau (voir nos éditions du 28 et 23 octobre dernier), est sortie de l'hôpital. La jeune femme avait eu le foie perforé, une dent et le nez cassés, ainsi que de multiples contusions à cause des coups infligés par son ex-ami qui ne supportait pas leur séparation.
Aujourd'hui, Farah, 21 ans, va mieux mais un médecin lui a notifié 3 mois d'ITT. Sa maman prend soin d'elle. Quant à son agresseur, il a été mis en examen pour violences volontaires. Il est incarcéré
Mardi, les pompiers de Sorgues dans le Vaucluse alertent les policiers, vers 6h30.
C'est quoi cette histoire?
Ils viennent de découvrir un jeune homme blessé au thorax par la lame d'un couteau, selon Le Dauphiné Libéré.
Le jeune homme, d'origine marocaine, dit avoir été attaqué dans la rue, par des inconnus, mais cette version des faits ne semble pas convaincre les enquêteurs.
Après avoir poussé leurs investigations un peu plus loin, les gendarmes en viennent à soupçonner la compagne de la victime, une jeune femme d'origine algérienne, âgée de 18 ans.
Que s'est-il passé?
Après avoir été interpellée, elle livre sa version des faits : son compagnon veut lui imposer le port du voile, ce que la jeune femme refuse.
Pour arriver à ses fins, il n'hésite pas à utiliser la violence.
Mardi, à l'occasion d'une nouvelle dispute entre le couple, la jeune femme se saisit d'un couteau pour se défendre et poignarde son mari, toujours selon Le Dauphiné Libéré.
Elle sera prochainement jugée pour "violences avec arme".
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