Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
*-* Faire revivre les poêmes de votre enfance*-*
h
11 mai 2007 10:42
Citation
jihade36 a écrit:
yallah nejbdou yemate tebrhiche wakha mazale maderna 3eklena

Farasou 3ali
yanamou fi le2isstabli
bayenma 3ali yazdaridou lhalwa
ja2ahou farisse
fassaraka lefrassa
touma khtba2a
filghabati leba3ida
filghabati leb3ida...............

La chèvre de Monsieur Seugauin et Balimako hahahahahaha........... wa livre deyal bite talte we tilawa hetta hiya grinning smiley

mdr je me souviens de celle là aussi grinning smileygrinning smiley kane fiha wa7ed la7n zwine grinning smileygrinning smileyClap
***immi 7enna nga tomzine ghgr izergane, nga tomzine ghgr izerganearagh izzad oufouss ligh nerja lamane, afouss ligh nerja lamane***
11 mai 2007 10:48
salam,

celui là je l'ai appris au collège je crois smiling smiley

Le Dormeur du val.


C'est un trou de verdure, où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons

D'argent; où le soleil, de la montagne fière,

Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,


Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,

Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert ou la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort.
Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:

Nature, berce-le chaudement: il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine.

Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine

Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Arthur Rimbaud, novembre 1870


ce que j'aime dans ce poeme c ke c seulement au dernier vers que tu comprends ce qui lui est arrivé lol grinning smiley



Modifié 2 fois. Dernière modification le 11/05/07 10:54 par qayss.
r
11 mai 2007 10:58
Balimako
Vous souvenez-vous de Margaret,
qui a lu à Côme une belle histoire triste?
Voici cette histoire



Blimako était le plus heureux des petits noirs.Il passait son temps à jouer et à chanter, depuis l'heure ou le soleil sort de la mer,d'un côté de l'île, jusqu'à celle ou il y éteint sa boule de feu,de l'autre.

Or, un jour, arriva de très loin, de l'autre boutdu monde, unnavire chargé d'hommes blanc.Blimako n'avait jamais vu d'hommes blancs. La première fois qu'il enrenconra un, ileut très peur et resta deux jours caché au fond de sa case.

Le troisième, en sortant cueillir des mangues, il rencontra la petite fille d'un homme blanc. Elle portait au cou un collier de perles, un bracelet d'or au poignet et un ruban couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut très belle. Il en laissa tomber son panier de mangues.

La petite fille blanche se retourna et lui tira la langue. Blimako pensa c'était la manière des hommes blancs de se dire bonjour. IL tira aussi la langue, un langue très longue, plus longue que celle de la fiette. Celle-ci se mit à rire. Balimako rit à son tour, découvrant de belles dents blanblanches, beaucoup plus blanches que celles de la fillette.Et c'est ainsi qu'ils devienrent amis.

La petitefille blanche apprit à Balimako des choses très savantes, comme se moucher dans un carré d'étoffe au lieu d'utiliser ses doigts. En retour, il lui montra comment grimper le long d'un cocotier, comment fabriquer une ombrelle avec des palmes tressés. Ils devinrent un séparables.

Hélas! un jour , le bateau des hommes blancs reprit la mer, emportant la petite fille au collier de perles, au bracelet d'or et au ruban couleur ciel. Du rivage, Balimako le regarda s'éloingner... Il comprit que le bateau emportait non sellement la petite fille blanche, mais aussi sa joie . Il devint très triste .

Chaque jour, sa tristesse le ramenait sur le rivage pour revoir l'endroit ou le bateau avait disparut. Il ètait si malheureux qu'il finit par se persuader que le navire reviebdrait. Pour l'appercevoir plus tôt, il grimpa sur le cocotier. N'ayant rien vu, le lendemain, il grimpa sur un cocotier un peu plus haut, le troisième jour, sur un cocotier plus haut encore. Ansi, chaque jour, il chercha un arbre plus grand.

Le centième jour, il ne restait plus dans toute l'î^le qu'un seul arbre sur lequel il n'était pas mo,té. Celui-là était si haut que personne n'avait pu atteindre la cime...
<< Ne monte pas là-haut, Blimako, lui dit une voix raisonnable, le vent te secouera et tu tomberas comme une noix mûre.

_ Je veux revoir la grande pirogue des homes blancs, répondit simplement Balimako. Je monterai sur ce cocotier.

_ Tu sais bien qu'aucun homme noir n'a jamais pu atteindre le bouquet de son feuillage!

_ Je suis léger comme un bengali, je saurai bien parvenir jusqu'aux palmes...>>

Blimako commença à grimper sur le cocotier. Les écailles du tronc lui servait de marches; il s'élevait lentement, gracieusement. Il fut bientôt si haut dansle ciel que , d'en bas, il n'apparaissait plus que comme un point noir. De temps à autre, il s'arretait pour souffler: Enfin, l'immense bouquet de palmes apparut juste au-dessus de lui, presque à sa portée.

Balimako était maintenant plus haut que tous les arbres de l'île. Se cramponnant d'une main à l'arbre, il porta l'autre au-dessusde ses yeux et tendit son regard vers l'endroit ou le ciel et la terre se rejoignnait. Son coeur battait si fort que , certainement, le cocotier devait en être ébranlé.

Soudain, un léger bruit courut dans les palmes come un frisson .C'était le vent qui se levait, le terrible vent qui vient du large. Le cocotier commença à s'incliner. Blimako se cramponna solidement au troc. Le vent s'enfla, l'arbre se pencha d'un coté à l'autre dans un immense balancement. De toutes ses forces, Blimako résistait.

Soudain, un cri perçant déchira le ciel. Le petit noir venait de lâcher prise. Ses bras s'agitèrent, puis son corps d'ébéne tournoya dans le vide pour venir s'écraser au pied de l'arbre.

Quand on releva Blimako, son coeur ne battait plus.

Mais sur son visage fleurissait un sourire radieux ; peut etre , de là-haut, avait-il aperçu la garnde voile du vaisseau des hommes blancs.


fin

Paul-Jacques BONZON,
Du Gui pour christmas
t
11 mai 2007 15:24
chkoun fikom 3a9el 3la hadik dyal nna3ja kamla ygolhali?
ya way7aha
ya way7aha min na3ja
ya way7aha kam akalat min dorah
fi l7a9li khalfa rabwatin fi dday3ah
j
11 mai 2007 15:48
Citation
romh a écrit:
Balimako
Vous souvenez-vous de Margaret,
qui a lu à Côme une belle histoire triste?
Voici cette histoire



Blimako était le plus heureux des petits noirs.Il passait son temps à jouer et à chanter, depuis l'heure ou le soleil sort de la mer,d'un côté de l'île, jusqu'à celle ou il y éteint sa boule de feu,de l'autre.

Or, un jour, arriva de très loin, de l'autre boutdu monde, unnavire chargé d'hommes blanc.Blimako n'avait jamais vu d'hommes blancs. La première fois qu'il enrenconra un, ileut très peur et resta deux jours caché au fond de sa case.

Le troisième, en sortant cueillir des mangues, il rencontra la petite fille d'un homme blanc. Elle portait au cou un collier de perles, un bracelet d'or au poignet et un ruban couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut très belle. Il en laissa tomber son panier de mangues.

La petite fille blanche se retourna et lui tira la langue. Blimako pensa c'était la manière des hommes blancs de se dire bonjour. IL tira aussi la langue, un langue très longue, plus longue que celle de la fiette. Celle-ci se mit à rire. Balimako rit à son tour, découvrant de belles dents blanblanches, beaucoup plus blanches que celles de la fillette.Et c'est ainsi qu'ils devienrent amis.

La petitefille blanche apprit à Balimako des choses très savantes, comme se moucher dans un carré d'étoffe au lieu d'utiliser ses doigts. En retour, il lui montra comment grimper le long d'un cocotier, comment fabriquer une ombrelle avec des palmes tressés. Ils devinrent un séparables.

Hélas! un jour , le bateau des hommes blancs reprit la mer, emportant la petite fille au collier de perles, au bracelet d'or et au ruban couleur ciel. Du rivage, Balimako le regarda s'éloingner... Il comprit que le bateau emportait non sellement la petite fille blanche, mais aussi sa joie . Il devint très triste .

Chaque jour, sa tristesse le ramenait sur le rivage pour revoir l'endroit ou le bateau avait disparut. Il ètait si malheureux qu'il finit par se persuader que le navire reviebdrait. Pour l'appercevoir plus tôt, il grimpa sur le cocotier. N'ayant rien vu, le lendemain, il grimpa sur un cocotier un peu plus haut, le troisième jour, sur un cocotier plus haut encore. Ansi, chaque jour, il chercha un arbre plus grand.

Le centième jour, il ne restait plus dans toute l'î^le qu'un seul arbre sur lequel il n'était pas mo,té. Celui-là était si haut que personne n'avait pu atteindre la cime...
<< Ne monte pas là-haut, Blimako, lui dit une voix raisonnable, le vent te secouera et tu tomberas comme une noix mûre.

_ Je veux revoir la grande pirogue des homes blancs, répondit simplement Balimako. Je monterai sur ce cocotier.

_ Tu sais bien qu'aucun homme noir n'a jamais pu atteindre le bouquet de son feuillage!

_ Je suis léger comme un bengali, je saurai bien parvenir jusqu'aux palmes...>>

Blimako commença à grimper sur le cocotier. Les écailles du tronc lui servait de marches; il s'élevait lentement, gracieusement. Il fut bientôt si haut dansle ciel que , d'en bas, il n'apparaissait plus que comme un point noir. De temps à autre, il s'arretait pour souffler: Enfin, l'immense bouquet de palmes apparut juste au-dessus de lui, presque à sa portée.

Balimako était maintenant plus haut que tous les arbres de l'île. Se cramponnant d'une main à l'arbre, il porta l'autre au-dessusde ses yeux et tendit son regard vers l'endroit ou le ciel et la terre se rejoignnait. Son coeur battait si fort que , certainement, le cocotier devait en être ébranlé.

Soudain, un léger bruit courut dans les palmes come un frisson .C'était le vent qui se levait, le terrible vent qui vient du large. Le cocotier commença à s'incliner. Blimako se cramponna solidement au troc. Le vent s'enfla, l'arbre se pencha d'un coté à l'autre dans un immense balancement. De toutes ses forces, Blimako résistait.

Soudain, un cri perçant déchira le ciel. Le petit noir venait de lâcher prise. Ses bras s'agitèrent, puis son corps d'ébéne tournoya dans le vide pour venir s'écraser au pied de l'arbre.

Quand on releva Blimako, son coeur ne battait plus.

Mais sur son visage fleurissait un sourire radieux ; peut etre , de là-haut, avait-il aperçu la garnde voile du vaisseau des hommes blancs.


fin

Paul-Jacques BONZON,
Du Gui pour christmas

Merci Romh neta weld setinate donc grinning smiley
Rah ana makritche fe le livre deyal balimako c mon grand frére dima kayhale le livre kanssm3ou kaygoule balimako wemine kaybghi yejri 3eliya kayena wahde la photo d'un grand chien je me souvient il me fait peur Allah 3ella épouque chehale kante zouina we le français kante mejhda
l
1 mai 2011 08:42
la fourmie

Une fourmie de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n'existe pas, ça n'existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?



Dans une île Rose

la mer et calme, le mer est bleue
rame, rame,petit piroguier
Dans une île rose
une fille brune t'attend
avec des couronnes de nuages et des sandales d'écumes
elle a les mots plus frais que la brise
plus doux que guitare et lyre
le regard plus beau que printemps
la mer est calme, la mer est bleue
rame, rame, petit piroguier
l
1 mai 2011 08:51
la fourmie

une fourmie de 18 mètres avec un chapeau sur la tete
ça n'existe pas, ça n'existe pas
une fourmie traînant un char
plein de pingouins et des canards
ça n'existe pas ça n'existe pas
une fourmie parlant français,parlant latin et javanais
ça n'existe pas ça n'existe pas
et pourquoi pas?


Dans une île Rose

la mer et calme, le mer est bleue
rame, rame,petit piroguier
Dans une île rose
une fille brune t'attend
avec des couronnes de nuages et des sandales d'écumes
elle a les mots plus frais que la brise
plus doux que guitare et lyre
le regard plus beau que printemps
la mer est calme, la mer est bleue
rame, rame, petit piroguier
S
1 mai 2011 20:19
Maître Corbeau, sur un arbre perché,
Tenait en son bec un fromage.
Maître Renard, par l'odeur alléché,
Lui tint à peu près ce langage :

"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre ramage
Se rapporte à votre plumage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."

A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle voix,
Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "

Le Corbeau, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

Jean de La Fontaine

(bon c'est une fable mais on peut la classer dans la catégorie de poème)
L
3 mai 2011 08:43
Liberté
Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

LIBERTÉ

Paul Eluard.
3 mai 2011 14:08
les poèmes jmen souvient pas à part Le cancre citée plus haut.

mais les chansons :

Pétrouchka ne pleure pas
entre avec nous dans la ronde
fait danser tes nattes blondes
ton petit chat reviendra.

il s'est fait polichinelle
avec les chemises en dentelles
de ton grand papa.

Pétrouchka ne pleure pas...
3 mai 2011 14:10
ya aussi:

Le fermier dans son prè
le fermier dans son pré
Ohé! Ohé! Ohé! Le fermier dans son prè!

Le fermier prend sa femme
Le fermier prend sa femme
Ohé! Ohé! Ohé!Le fermier prend sa femme!

La femme prend son enfant
La femme prend son enfant
Ohé! Ohé! Ohé! la femme prend son enfant!

ETC ...
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook