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jihade36 a écrit:
yallah nejbdou yemate tebrhiche wakha mazale maderna 3eklena
Farasou 3ali
yanamou fi le2isstabli
bayenma 3ali yazdaridou lhalwa
ja2ahou farisse
fassaraka lefrassa
touma khtba2a
filghabati leba3ida
filghabati leb3ida...............
La chèvre de Monsieur Seugauin et Balimako hahahahahaha........... wa livre deyal bite talte we tilawa hetta hiya
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romh a écrit:
Balimako
Vous souvenez-vous de Margaret,
qui a lu à Côme une belle histoire triste?
Voici cette histoire
Blimako était le plus heureux des petits noirs.Il passait son temps à jouer et à chanter, depuis l'heure ou le soleil sort de la mer,d'un côté de l'île, jusqu'à celle ou il y éteint sa boule de feu,de l'autre.
Or, un jour, arriva de très loin, de l'autre boutdu monde, unnavire chargé d'hommes blanc.Blimako n'avait jamais vu d'hommes blancs. La première fois qu'il enrenconra un, ileut très peur et resta deux jours caché au fond de sa case.
Le troisième, en sortant cueillir des mangues, il rencontra la petite fille d'un homme blanc. Elle portait au cou un collier de perles, un bracelet d'or au poignet et un ruban couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut couleur de ciel dans ses cheveux. Elle lui parut très belle. Il en laissa tomber son panier de mangues.
La petite fille blanche se retourna et lui tira la langue. Blimako pensa c'était la manière des hommes blancs de se dire bonjour. IL tira aussi la langue, un langue très longue, plus longue que celle de la fiette. Celle-ci se mit à rire. Balimako rit à son tour, découvrant de belles dents blanblanches, beaucoup plus blanches que celles de la fillette.Et c'est ainsi qu'ils devienrent amis.
La petitefille blanche apprit à Balimako des choses très savantes, comme se moucher dans un carré d'étoffe au lieu d'utiliser ses doigts. En retour, il lui montra comment grimper le long d'un cocotier, comment fabriquer une ombrelle avec des palmes tressés. Ils devinrent un séparables.
Hélas! un jour , le bateau des hommes blancs reprit la mer, emportant la petite fille au collier de perles, au bracelet d'or et au ruban couleur ciel. Du rivage, Balimako le regarda s'éloingner... Il comprit que le bateau emportait non sellement la petite fille blanche, mais aussi sa joie . Il devint très triste .
Chaque jour, sa tristesse le ramenait sur le rivage pour revoir l'endroit ou le bateau avait disparut. Il ètait si malheureux qu'il finit par se persuader que le navire reviebdrait. Pour l'appercevoir plus tôt, il grimpa sur le cocotier. N'ayant rien vu, le lendemain, il grimpa sur un cocotier un peu plus haut, le troisième jour, sur un cocotier plus haut encore. Ansi, chaque jour, il chercha un arbre plus grand.
Le centième jour, il ne restait plus dans toute l'î^le qu'un seul arbre sur lequel il n'était pas mo,té. Celui-là était si haut que personne n'avait pu atteindre la cime...
<< Ne monte pas là-haut, Blimako, lui dit une voix raisonnable, le vent te secouera et tu tomberas comme une noix mûre.
_ Je veux revoir la grande pirogue des homes blancs, répondit simplement Balimako. Je monterai sur ce cocotier.
_ Tu sais bien qu'aucun homme noir n'a jamais pu atteindre le bouquet de son feuillage!
_ Je suis léger comme un bengali, je saurai bien parvenir jusqu'aux palmes...>>
Blimako commença à grimper sur le cocotier. Les écailles du tronc lui servait de marches; il s'élevait lentement, gracieusement. Il fut bientôt si haut dansle ciel que , d'en bas, il n'apparaissait plus que comme un point noir. De temps à autre, il s'arretait pour souffler: Enfin, l'immense bouquet de palmes apparut juste au-dessus de lui, presque à sa portée.
Balimako était maintenant plus haut que tous les arbres de l'île. Se cramponnant d'une main à l'arbre, il porta l'autre au-dessusde ses yeux et tendit son regard vers l'endroit ou le ciel et la terre se rejoignnait. Son coeur battait si fort que , certainement, le cocotier devait en être ébranlé.
Soudain, un léger bruit courut dans les palmes come un frisson .C'était le vent qui se levait, le terrible vent qui vient du large. Le cocotier commença à s'incliner. Blimako se cramponna solidement au troc. Le vent s'enfla, l'arbre se pencha d'un coté à l'autre dans un immense balancement. De toutes ses forces, Blimako résistait.
Soudain, un cri perçant déchira le ciel. Le petit noir venait de lâcher prise. Ses bras s'agitèrent, puis son corps d'ébéne tournoya dans le vide pour venir s'écraser au pied de l'arbre.
Quand on releva Blimako, son coeur ne battait plus.
Mais sur son visage fleurissait un sourire radieux ; peut etre , de là-haut, avait-il aperçu la garnde voile du vaisseau des hommes blancs.
fin
Paul-Jacques BONZON,
Du Gui pour christmas