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Exportations textile: La casse continue
b
2 août 2005 19:21
je viens de lire cette article et je ne comprend pas pourquoi le textile marocain connu à travers le monde entier en est arrivé là ?
de plus quel sont les solutions??????

Exportations textile: La casse continue

. Le recul des ventes du secteur représente 82,7% de la baisse des exportations
· Le déficit commercial s’aggrave de 27,8% à fin juin

RIEN ne va plus pour le commerce extérieur. L’écart entre exportations et importations ne cesse de se creuser pour atteindre les 27,8% à fin juin 2005. A l’origine de cette situation des plus inquiétantes se trouvent plusieurs facteurs concomitants.
Le renchérissement de la facture pétrolière sous l’effet de l’envolée du prix du brut sur le marché international reste l’élément le plus prépondérant. A un cours de plus de 60 dollars, la situation ne peut qu’empirer. «Le démantèlement de l’accord multifibres et la déferlante chinoise y sont également pour beaucoup», explique un textilien.
Hausse des importations de 9,1% et baisse des exportations de 5,5%, c’est ce que révèle la dernière livraison de l’Office des Changes concernant le mois de juin. De quoi renforcer les opérateurs, surtout les textiliens, dans leur pessimisme. Mais ces derniers ne lâchent pas prise et continuent de tirer la sonnette d’alarme. Dans le détail et pour les six premiers mois de l’année, les exportations se sont établies à 41,909 milliards de DH contre 44,337 milliards de DH une année auparavant, soit une baisse de 5,5%. Une régression à attribuer principalement à la débâcle du textile. Ainsi, le recul des ventes de vêtements confectionnés et d’articles de bonneterie représente 82,7% de la baisse globale des exportations.
Les exportations des vêtements confectionnés ont baissé de 12,9%, soit 8,401 milliards contre 9,648 milliards de DH à fin juin 2005. Pis encore, pour le seul mois de juin 2005, cette rubrique a accusé une baisse de 10,1% par rapport à juin 2004.
La baisse est encore plus prononcée au niveau des articles de bonneterie. A ce niveau, les exportations ont reculé de 19,4%. En juin, les articles de bonneterie ont accusé un recul de 13,2% par rapport au même mois de 2004.
Le plan de relance proposé par Driss Jettou pour le secteur du textile, même s’il n’emballe pas la majorité des opérateurs, apportera sans conteste un nouveau souffle à une branche en proie à une crise profonde (cf.www.leconomiste.com).
Toujours aussi dynamiques, les ventes de phosphates et dérivés se sont, en revanche, accrues de 12,3% à 6,932 milliards contre 6,173 milliards de DH et leur part dans le total a atteint 16,5% contre 13,9% à fin juin 2004.
Sur une pente de plus en plus ascendante au regard du renchérissement du pétrole, les importations se sont chiffrées à 85,892 milliards de DH, soit une hausse de 9,1%. L’accroissement de la facture pétrolière (+3,843 milliards de DH) représente 53,9% de la hausse globale des importations.

F. T.
l
2 août 2005 19:35
bledmickey a écrit:
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>
> le textile marocain connu à travers le monde entier
>


Il ne faut pas exagérer non plus!



Modifié 1 fois. Dernière modification le 02/08/05 19:36 par peace_and_love.
b
2 août 2005 19:41
peace_and_love?

si je t'assures que sait vrai, au canada, australie les djélabas marocaine sont très reconnus, de plus fruit of the moon y fait fabriquer ses tee-short pour le monde entier.

mais sinon comment expliquer cette situation??????
z
2 août 2005 20:08
Salam,

Libre échange ça te dit quelque chose?
La Chine a fait énomément de mal au Maroc.
Voilà ce qu'on récolte avec une mondialisation non maîtrisée.

Je vais joindre les articles qui vont avec.
z
2 août 2005 20:11
Textile : la SNCF quitte le Maroc pour la Chine
02.05.2005 | 16h52
Pour ses nouveaux uniformes, faisant suite au changement de son identité visuelle, la Société nationale des chemins de fer (SNCF) a passé commande auprès d’entreprises chinoises pour la fabrication de quelque 25.000 chemises, a rapporté le journal français L’Est Républicain.
Pour ses nouveaux uniformes, faisant suite au changement de son identité visuelle, la Société nationale des chemins de fer (SNCF) a passé commande auprès d’entreprises chinoises pour la fabrication de quelque 25.000 chemises, a rapporté le journal français L’Est Républicain. L'information a été très mal reçue au moment où la Commission européenne a officiellement décidé jeudi dernier d'entamer sa procédure d'enquête sur les importations de neuf catégories de textile chinois, qui ont explosé depuis la fin du régime des quotas le 1er janvier. La SNCF a été obligée de fournir des explications. C’est en effet son fournisseur français, Oxbridge qui, jusque-là, faisait fabriquer les chemises au Maroc, a changé de cap vers la Chine il y a un an environ.
z
2 août 2005 20:17
Le secteur du textile risque de perdre 30% de ses emplois en cinq ans

09.05.2005 | 12h56

Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie, M. Salah Eddine Mezouar, a estimé que sans action "volontariste", tant au niveau des opérateurs qu'à celui de l'Etat, le secteur du textile risque de perdre 30 pc de ses emplois et 20 pc de ses exportations en cinq ans.
Dans un entretien publié dans la dernière édition de l'hebdomadaire international "Jeune Afrique l'Intelligent", M. Mezouar a indiqué que la mise en place d'une nouvelle stratégie permettra non seulement à ce secteur de conserver ses emplois mais également de créer entre 70.000 et 100.000 autres d'emplois sur les cinq à huit ans qui suivent le démantèlement des accords multifibres.

Le Maroc s'ouvre à la mondialisation alors qu'il a longtemps fonctionné dans une logique protectionniste, avec un tissu industriel essentiellement composé de PME familiales, a-t-il indiqué, faisant remarquer que la tendance mondiale va vers un recentrage sur les coeurs de métier en vue de développer un avantage concurrentiel sur un créneau spécifique.

Le Royaume "ne peut rester en marge de ce mouvement", a-t-il dit, estimant que le développement et la modernisation du tissu industriel national restent tributaires de la capacité à "agir sur la taille des acteurs".

Il a, d'autre part, mis l'accent sur la nécessité d'accélérer la construction de l'espace euro-méditerranéen afin de faire face à la concurrence asiatique et plus particulièrement chinoise.

Après avoir rappelé les Accords de libre-échange (ALE) conclus avec les Etats-Unis et la Turquie, celui d'Agadir, entré en application cette année afin de renforcer les flux commerciaux et les investissements entre le Maroc, la Tunisie, la Jordanie et l'Egypte, M. Mezouar a indiqué que le Royaume prépare un accord avec le Mercosur (Brésil, Argentine, Bolivie et éventuellement le Chili).

Les prochains objectifs consistent en la restructuration financière des entreprises, la stimulation du capital-risque et l'accompagnement des PME dans leur développement, a-t-il dit, ajoutant que le gouvernement a également décidé de mettre en place un plan incitatif de lutte contre l'informel et d'aide à la migration vers le formel.

Source : MAP
z
2 août 2005 20:21
Salam,

Il faut juste savoir ce que l'on veut et choisir avec qui on veut travailler.
L'Europe doit compter et s'unir avec le Maroc pour contrer la Chine.
Sinon ça va être catastrophique.

L'Espagne l'a mieux compris et je siffle au passage la SNCF.





Maroc & Espagne pour contrer les Chinois et survivre aux ALE


15.04.2005 | 13h44

La tornade asiatique et l’ALE avec les Etats-Unis ont changé la nature de la relation entre le Maroc et l’Espagne. “Maintenant, les Espagnols ne nous perçoivent plus comme des concurrents, mais comme des partenaires”, affirme Salah Eddine Mezouar, ministre du Commerce et de l’Industrie, qui devait clôturer hier, mercredi 13 avril, une visite de trois jours à Valence, consacrée à la promotion des secteurs du textile, du cuir et de la chaussure.
Cette visite, à laquelle ont participé les représentants de l’Amith et de la Fédération des industries du cuir (FEDIC), était organisée par le Centre euroméditerranéen de coopération des entreprises.
Ce sont en effet les Espagnols qui ont invité les Marocains à venir parler des opportunités d’investissement dans les secteurs en question dont le but d’aboutir à des partenariats.


· Une usine «impressionnante»

Le développement du textile et du cuir est une priorité dans cette nouvelle complémentarité maroco-espagnole. Et pour cause, le textile représente 43% des exportations marocaines vers l’Espagne contre 4% pour le cuir. Le textile absorbe également 19% des importations marocaines.

La ventilation des échanges entre les deux royaumes montre que la complémentarité existe déjà. Le Maroc achète à l’Espagne la matière première, c’est-à-dire les tissus et le cuir, qu’il transforme en produits finis avant de les réacheminer vers les acheteurs ibériques. Autrement dit, les mécanismes de la sous-traitance existent et sont puissants.

Ce qui manque aux opérateurs marocains, c’est le savoir-faire en matière technologique et les méthodes de préservation de l’environnement.

Mardi 12 avril, la délégation marocaine a visité une tannerie, dans les environs de Valence. L’usine Incusa produit 100.000 mètres carrés de peaux par mois en utilisant des méthodes sophistiquées dans le lavage, la préservation et la fabrication. Approvisionnée par les quatre coins du monde, l’usine livre la moitié de sa production à l’export.

La délégation marocaine s’est dite “impressionnée” en apprenant qu’Incusa dispose de sa propre station de production d’électricité et qu’elle en tire aussi profit en vendant l’excédent d’énergie. Les grosses machines d’épuration des eaux et de la récupération de la vapeur atténuent les dégâts sur l’environnement. “C’est ce savoir-faire qui nous manque et qui permettra de mieux exploiter la matière première”, estime Hassan El Alaoui, président de la Fedic.

Le même jour, la délégation marocaine a visité le Centre technique du textile (AITEX) dans la ville d’Alcoy, à une heure et demie de Valence. Là encore, les techniques utilisées dans l’analyse des fibres, du poids et de la texture ont impressionné plus d’un.


· Convention sur les tailles et normes

Ce laboratoire contient plusieurs ailes, dont chacune traite un aspect particulier du tissu. Le service est payant et il est sanctionné par un label qui retrace les caractéristiques du tissu et son respect des normes.

D’ailleurs, le ministre Mezouar a sollicité l’aide des patrons du centre pour mettre en place un laboratoire aussi performant au Maroc qui devrait accompagner la mise à niveau des entreprises. Les Espagnols sont prêts à étudier ce projet.

Hier, dernier jour de la visite, la délégation marocaine devait faire des exposés sur les potentialités des secteurs textile et cuir ainsi que les nouvelles voies qu’ouvre l’accord de libre-échange avec les USA.

Côté textile, l’Amith a signé mardi dernier un accord de coopération avec l’Association espagnole des fabricants des produits de la mode infantile (ASEPRI). Cet accord incite les deux partenaires à utiliser les mêmes concepts, normes et outils de travail. “En matière de qualité, les Espagnols vont mettre à notre disposition des mannequins articulés, avec des tailles et des mesures normalisées afin de contrôler la confection marocaine”, explique Mohamed Tazi, directeur général de l’Amith (qu’il ne faut pas confondre avec Karim Tazi de Richbond, le président de l’association).

“C’est la première fois que nous signons une telle convention avec un pays de l’Afrique du Nord”, conclut Iñaki Mataix, président de l’Association espagnole.


· Regroupements régionaux

Un des messages-clés de cette visite aura été de promouvoir l’idée des regroupements regionaux dans une logique win-win.
Le Maroc a besoin du savoir-faire espagnol. Et l’Espagne cherche à réduire ses coûts de production pour reconquérir le marché américain où elle a beaucoup régressé en raison de l’appréciation de l’euro et de la concurrente chinoise.
Dans cet esprit, les regroupements constitueront une “impressionnante force de frappe”.

“Aujourd’hui, aucun pays ne vit dans le confort. Tout le monde est entré dans l’arène”, explique le ministre Mezouar.
Les Espagnols partagent la même vision. “L’internationalisation des entreprises, plus particulièrement les PME, est un sujet de grande importance”, considère Rafael Ferrando, président de la Confédération des organisations d’entrepreneurs de la région autonome de Valence.

“La résistance aux Chinois est un enjeu majeur pour les pays de la Méditerranée”, ajoute un autre membre de la Confédération espagnole.
Les accords de l’OMC interdisent les restrictions d’échanges. Alors, que faire face à cet invité encombrant et conquérant?
L’internationalisation n’est pas la seule solution, estiment les Espagnols. Il est tout aussi crucial d’assainir le circuit de la commercialisation et d’obliger les Chinois à respecter la loi de propriété industrielle. Sinon, les dégâts causés par la contrefaçon seront colossaux.


Les membres de la délégation marocaine

- Salah Eddine Mezouar, ministre du Commerce et de l’Industrie
- Lamyae El Ismaïli, chef de la division des Industries textile et cuir
- Tarik Radi, gérant de l’entreprise Your Style
- Azzedine Jettou, directeur administrateur du groupe Au Derby
- Hassan El Alaoui, président de la Fedic
- Karim Tazi, président de l’Amith
- Mohamed Tazi, DG de l’Amith

Nadia LAMLILI
Source : L'Economiste
b
2 août 2005 20:22
oui mais zouitina, il y a une explication rationnel à tous cela, laquelle ?
z
2 août 2005 20:26
bledmickey a écrit:
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> je viens de lire cette article et je ne comprend
> pas pourquoi le textile marocain connu à travers
> le monde entier en est arrivé là ?
> de plus quel sont les solutions??????

C'est pas au Maroc qu'il faut faire porter le chapeau de cette situation.
C'est à toi qui a acheté ton tee shirt en solde made in Chinawinking smiley.

Une solution?
Mettre des gardes fous à une mondialisation qui écrase tout sur son passage.
Instaurer des règles de sécurité, et ne pas oublier que derrière tout ça il y a des hommes et que si on oublie une partie de la planète, un jour ça se paye.

Encore faut il que nos responsables du G8 l'entendent et le comprennent.

z
2 août 2005 20:28
bledmickey a écrit:
-------------------------------------------------------
> oui mais zouitina, il y a une explication
> rationnel à tous cela, laquelle ?

Oui, la Chine vend moins cher, à des prix défiants toutes concurrences, sans quotas, et le Maroc qui fabriquait autrefois certains produits s'est fait voler des parts de marché.
C'est écrit dans les articles.

Tu crois que le Maroc a le pouvoir de tirer les ficèles comme il veut?
Il subit.

b
2 août 2005 22:16
bledmicky est un intru algerien qui veux te dire par la que ton pays est au bords de la catastrophe et que ca lui procure un plaisir enorme.




zouitina a écrit:
-------------------------------------------------------
> bledmickey a écrit:
> --------------------------------------------------
> -----
> > oui mais zouitina, il y a une explication
> > rationnel à tous cela, laquelle ?
>
> Oui, la Chine vend moins cher, à des prix défiants
> toutes concurrences, sans quotas, et le Maroc qui
> fabriquait autrefois certains produits s'est fait
> voler des parts de marché.
> C'est écrit dans les articles.
>
> Tu crois que le Maroc a le pouvoir de tirer les
> ficèles comme il veut?
> Il subit.
>
>


b
2 août 2005 22:49
bikhirette t'es fatigant et ce soir je ne suis pas d'humeur à plaisanter.


le monde et fou, je veux descendre sad smiley


 
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