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Éthique du croyant
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11 septembre 2011 14:44
Assalam alaikoum


Shaykh al-Akbar Ibn 'Arabi, extrait de l'ouvrage "Al Wassâyâ" (posté)/Futûhât.
"Paroles en Or"(p. 103)

Recommandation 31
Prends garde à celui qui te trompe au nom de Dieu




Adopte l'attitude de Omar Ibn al-Khattab qui disait: «Celui qui nous trompe en Dieu, nous nous laissons tromper par lui".

Prends donc garde, O mon frère, en voyant quelqu'un qui volontairement te trompe au Nom de Dieu. En effet, la noblesse de caractère exige que tu te laisses tromper, sans lui faire voir que tu es conscient de sa duperie.

Fais même l'idiot jusqu'à ce que l'impression domine chez lui et lui fait croire que sa tromperie a eu son effet sur toi sans qu'il sache que tu es parfaitement averti à ce sujet. Car en adoptant cette attitude, tu t'acquittes convenablement du droit qu'exige la situation dans la mesure où tu n'as traité qu'avec la qualité à travers laquelle il s'est manifesté pour toi.

En effet, l’homme traite les gens en vertu de leurs qualités, non en vertu de leurs essences concrètes. Ne vois-tu pas que, s’il était véridique et non trompeur, tu serais obligé de le traiter selon ce qu'il a manifesté pour toi? C'est qu'il ne se réjouit que par sa véracité au même titre que le trompeur est réprouvé à cause de sa tromperie et de son hypocrisie.

En effet le trompeur est un hypocrite; ne le met pas donc à nu dans sa tromperie, fais l'ignorant, épouse la couleur qu'il veut que tu adoptes, fais des invocations en sa faveur et prend-le en miséricorde, dans l'espoir que Dieu lui apporte profit grâce à toi et exauce tes bonnes invocations en sa faveur.

Si tu fais cela, tu seras un vrai croyant. C'est que le croyant est innocent et généreux, parceque la vertu de la croyance et de la foi favorise le traitement de ce qui est manifeste et extérieur, tandis que l'hypocrite est un trompeur et un vilain, c’est-à-dire vilain à l'égard de lui-même dans la mesure où il n'a pas cherché le salut et le bonheur de son âme.

Sois donc un manteau et une chemise pour ton frère croyant, protège son dos et préserve-le dans sa personne, son honneur, sa famille, et ses enfants, car tu es son frère comme l'atteste le Saint Livre.

Qu'il soit le miroir dans lequel tu te vois, et de la même façon que tu élimines toute gêne que le miroir dévoile sur ton visage, de même élimine chez ton frère croyant toute gêne en lui car l'essence de la chose constitue sa face et sa réalité.
11 septembre 2011 16:27
Citation
faqir a écrit:
Assalam alaikoum


Shaykh al-Akbar Ibn 'Arabi, extrait de l'ouvrage "Al Wassâyâ" (posté)/Futûhât.
"Paroles en Or"(p. 103)

Recommandation 31
Prends garde à celui qui te trompe au nom de Dieu




Adopte l'attitude de Omar Ibn al-Khattab qui disait: «Celui qui nous trompe en Dieu, nous nous laissons tromper par lui".

Prends donc garde, O mon frère, en voyant quelqu'un qui volontairement te trompe au Nom de Dieu. En effet, la noblesse de caractère exige que tu te laisses tromper, sans lui faire voir que tu es conscient de sa duperie.

Fais même l'idiot jusqu'à ce que l'impression domine chez lui et lui fait croire que sa tromperie a eu son effet sur toi sans qu'il sache que tu es parfaitement averti à ce sujet. Car en adoptant cette attitude, tu t'acquittes convenablement du droit qu'exige la situation dans la mesure où tu n'as traité qu'avec la qualité à travers laquelle il s'est manifesté pour toi.

En effet, l’homme traite les gens en vertu de leurs qualités, non en vertu de leurs essences concrètes. Ne vois-tu pas que, s’il était véridique et non trompeur, tu serais obligé de le traiter selon ce qu'il a manifesté pour toi? C'est qu'il ne se réjouit que par sa véracité au même titre que le trompeur est réprouvé à cause de sa tromperie et de son hypocrisie.

En effet le trompeur est un hypocrite; ne le met pas donc à nu dans sa tromperie, fais l'ignorant, épouse la couleur qu'il veut que tu adoptes, fais des invocations en sa faveur et prend-le en miséricorde, dans l'espoir que Dieu lui apporte profit grâce à toi et exauce tes bonnes invocations en sa faveur.

Si tu fais cela, tu seras un vrai croyant. C'est que le croyant est innocent et généreux, parceque la vertu de la croyance et de la foi favorise le traitement de ce qui est manifeste et extérieur, tandis que l'hypocrite est un trompeur et un vilain, c’est-à-dire vilain à l'égard de lui-même dans la mesure où il n'a pas cherché le salut et le bonheur de son âme.

Sois donc un manteau et une chemise pour ton frère croyant, protège son dos et préserve-le dans sa personne, son honneur, sa famille, et ses enfants, car tu es son frère comme l'atteste le Saint Livre.

Qu'il soit le miroir dans lequel tu te vois, et de la même façon que tu élimines toute gêne que le miroir dévoile sur ton visage, de même élimine chez ton frère croyant toute gêne en lui car l'essence de la chose constitue sa face et sa réalité.


Shaykh al-Akbar Ibn 'Arabi, le maitre de l'egarement

Le Kufr de ibn 'Arabi, ibn Farid, Jili et autres

La réalité de la croyance du Wahdatul Wujud a travers les poèmes de grands soufis

Extraits du livre de Sheykh Muhammad ibn Rabi’ Ibn Hadi Al-Madkhali : « La réalité du Soufisme à la lumière du Qur’an et de la Sunnah ».
Les écoles de pensée parmi les soufis
IL EST POSSIBLE DE DIVISE LES IDEOLOGIES DES SOUFIS EXTREMES EN 3 CATEGORIES



La première catégorie : Les adeptes de l’école illuministe de philosophie.
Ce sont ceux qui donnent une importance plus grande aux idées philosophiques qu’au fait d’éviter une vie mondaine. L’illuminisme signifie que l’âme est illuminée par une lumière qui se diffuse dans le cœur comme le résultat d’exercices spirituels, éduquant l’âme et infligeant une punition au corps afin de rectifier et purifier l’esprit. C’est quelque chose de commun à tous les soufis, sauf que cette catégorie s’est arrêté là, et n’est pas allé jusqu’à l’affirmation qu’Allah s’incarne dans sa création, ou que tout est Allah. Cependant leur façon est contraire aux enseignements de l’islam, et ressemble plus aux religions déviées tel le bouddhisme.

La seconde idéologie est celle de ceux qui croient au Hulul, ceux qui disent qu’Allah s’incarne dans les êtres vivants, est Allah le très haut, est loin de tout cela. Cela a été ouvertement proclamé par quelques soufis extrêmes tel Al-Husayn ibn Mansour Al-Hallaj, qui a été déclaré mécréant par les savants. Ils ont ordonné son exécution et il a été crucifié en 309 H. Les propos suivants lui sont attribués :

- Gloire à lui qui a manifesté sa nature humaine
- Cachant la lumière perçante de sa divinité
- Bien que sa création l’ai vu ouvertement
- Sous la forme de quelqu’un qui mange et boit

[ Attribué par Al-Wakil au livre « at-Tawassin » de Al-Hallaj ]
ou ses dires :

« Je suis celui que j'aime , ce que j'aime est moi; nous sommes deux âmes Co-habitant un seul corps . Si vous me voyez, vous le voyez et si vous le voyez, vous me voyez ».
Al-Hallaj croyait au Hulul ( fusion d’Allah avec sa création) et croyait en la dualité de la nature divine, et qu’Allah a une nature divine et humaine. Ainsi le divin s’incarne dans l’humain, et l’humain est la nature divine de la divinité, et le corps est sa forme humaine.

Malgré son exécution pour apostasie et le fait que les leaders soufis de l’époque se sont désolidariser de lui, d’autres le considèrent comme un soufi, disent que ses croyances sont correctes, et répètent ses paroles. Parmi eux on compte Abdul-‘Abbas ibn ‘Ata Al-Baghdadi, Muhammad ibn Khalif Ash-Shirazi et Ibrahim an-Nasrabadhi, comme rapporté par Al-Khatib Al- Baghdadi.

La troisième idéologie
est celle du Wahdatul-Woudjoud, c’est à dire que toute existence a une seule réalité, et que toute chose que l’on voit est un aspect de l’essence d’Allah. Le leader et promoteur de cette croyance est Ibn ‘Arabi Al-Hatimi At-Ta’y, qui a été enterré à Damas en l’an 638H. Il dit à propos de cette croyance dans son livre « Al-Futuhatul-Makkiya » :

« L’esclave est le Seigneur et le Seigneur est esclave
Que je désire connaître qui est le redevable
Si je dis : c’est l’esclave, ce sera la vérité
Et si je dis le Seigneur, pourquoi devrai-je être redevable ? »

[ « Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par le Dr Taqiyudin Al-Hilali dans son livre « Al-Hadiyatul-Hadiya » ]
Il a aussi dit dans Al-Futuhat :
« Ceux qui ont adoré le veau, ont adoré rien d’autre qu’Allah ».
[«Al-Futuhatul-Makkiya » comme attribué par Ibn Taymiya dans « Al-Fatawa »(vol 11) ]

Ibn ‘Arabi est appelé Al-‘Arifbillah ( celui ayant une grande connaissance d’Allah), par les soufis, et aussi Al-Qutbul-Akbar ( le grand pivot ), Al-Miskul-Adhfar ( la plus belle odeur du Musk ), malgré sa croyance dans le Wahdatul-Woujoud et autres dires calamiteux. En effet, il a loué Pharaon et a affirmé que celui-ci est mort en état d’Iman ! De plus il a critiqué Harun pour sa critique des adorateurs du veau, s’opposant au dires du Qur’an. Il a aussi dit que les Chrétiens étaient mécréants seulement parce qu’ils ont réduits la divinité à ‘Issa, alors que si ils l’avait généralisé à tous, ils ne seraient alors pas mécréants.

Parmi ce groupe, on compte Ibn Bashish qui a dit « O Allah sauve moi de la boue du Tawhid, et plonge moi dans l’océan de l’unité, et mélange moi dans l’état d’unité afin que je ne voie, n’entende ou ne sente qu’à travers cela ».

Exemple de l’iniquité des soufis extrêmes

O frères, en expliquant l’état des soufis, notre intention n’est pas de nous moquer des soufis, mais d’avertir les musulmans de leur duperie afin qu’ils ne soient pas trompés par leurs ruses et trucages.
En effet, les savants du passé et présent ont écris des livres dénonçant la déviation des soufis. Parmi ces livres on compte le livre « Talbis Iblis » de Al-Hafidh Ibn Jawzi, qui est mort en l’an 597H. Il a écrit la plus grande partie des trois cents pages en réponse aux idées des soufis, leurs croyances, pratiques, habits, leur permission des instruments musicaux, des chants et danses, et leur appréciation de la compagnie de jeunes garçons. Aussi, une grande attention leur a été consacré en réponse et combat par Shaykhul-Islam Ibn Taymiya (ra). Il a souffert de leurs mains et est allé en prison jusqu’à sa mort. Aussi le Savant Burhaan ad-Din al-Baqa`i, qui est mort en l’an 885H a écrit des livres contre les soufis :
5 novembre 2011 19:27
Salam

Exposé des ennemis de l'homme

[/AU NOM DE DIEU, LE CLEMENT, LE MISERICORDIEUX,
L'Ame Charnelle, le Bas- Monde, Satan le Maudit, de même que la Passion Profane sont les obstacles contre l'accession à Celui Qui Secourt Providentiellement Le combat contre eux est la Grande Guerre, comme le récit nous est parvenu d'eux (les Maîtres Spirituels) Séquestre chacun d'eux dans sa geôle et brise l'arme (de chacun d'eux), ainsi tu seras sauvé, honoré et gratifié de libéralités
Si l'Ame Charnelle dépasse en toi la limite, affame-la ! elle sera docile devant toi ; sans mal N'introduis pas des aliments dans ton ventre sans avoir faim, ainsi tu seras en bonne santé, je ne m'abuse pas
Ne fréquente pas délibérément un transgresseur et ne t'incline pas du côté d'un ingrat Si, involontairement, tu fréquentes un autre qu'un adorateur, par les exigences du temps
Attache-toi à la Foi, à la Profession de la Voie de la Soumission et à l'excellente pratique du Perfectionnement Spirituel, ainsi tu ne seras jamais blâmé Et coopère avec le croyant dans la solidarité pieuse et non dans la transgression Et coopère avec le musulman et le vertueux dans l'adoration de Celui Qui assure la Protection
Et partout où tu fréquentes une personne aux ambitions malveillantes, ne lui donne pas satisfaction Il faut te départir de la négligence quand tu crains la menace du Maudit (Satan), ainsi celui qui prête le secourt providentiel l'écartera
Soit donc persévérant et répète la mention du NOM de DIEU, ainsi tu sera préservé de Satan et de tout laxiste
Tourne ta passion vers l'Agrément de ton SEIGNEUR et témoigne-Lui ta gratitude pour les Bienfaits qu'Il t'a accordés Il t'a favorisé d'une intelligence et des organes et ne t'a guère abandonné ; profite donc de ses Dons dans la reconnaissance Ne dis que du bien et garde le silence sur autre chose que cela, ainsi ton vœux s'assimilera à son agrément A chaque fois qu'on te tient des propos inutiles, tourne-toi vers ce qui est profitable et non vers ce qui est dérisoire



Modifié 2 fois. Dernière modification le 05/11/11 19:39 par sheera.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
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4 décembre 2011 14:12
Assalam alaikoum



CONSEIL 1


Conseil d’ordre général – l’union fait la force


Allâh a dit au sujet du conseil d’ordre général : "Allâh vous a prescrit, en matière de Religion (dîn) ce qu’Il a conseillé à Noé. Ce que Nous t’avons inspiré, ce que Nous avons conseillé à Abraham, à Moïse et à Jésus est : Maintenez-vous dans le Religion et ne vous séparez pas à son sujet“ (Coran, 42/13).


Dieu-le-Vrai (al-Haqq) a ordonné de se conformer à la Religion révélée - qui est la Loi divine (shar’) régissant le moment présent à chaque époque (zamân) et en chaque communauté traditionnelle (milla) - et de se rassembler et non de diverger à son sujet. Car la Main d’Allâh est avec la Communauté rassemblée (jamâ`a). [Selon le proverbe] "Le loup mange la vieille brebis qui dans sa fuite a pris du retard sur le gros du troupeau et s’en est trouvée isolée".


L’enseignement (hikma) qui se dégage de ce proverbe est qu’Allâh n’est reconnu comme Dieu se révélant (ilâh) que par Sa possession des Noms excellents, et non en tant qu’Il en serait démuni. C’est donc nécessairement en relation avec l’Unicité de Son Essence (tawhîd `ayni-Hi), la multiplicité de Ses Noms et par leur synthèse qu’Il est (reconnu) comme le Dieu se révélant (al-Ilâh) 3. La Main d’Allâh, qui représente la force, est donc avec la Communauté unifiée.


Hakîm (le sage prophète Jacob) donna à ses (douze) enfants, qui formaient une communauté unie, le conseil suivant au moment de sa mort : "Apportez-moi des bâtons". Il les assembla et dit à ses enfants : "Brisez-les !" Or les bâtons se trouvaient ensemble (réunis) et à cause de cette disposition ils ne purent y arriver. Jacob alors sépara les bâtons et dit à ses enfants : "Prenez-les un par un et brisez-les", et ils y parvinrent. Il ajouta : "C’est ainsi qu’après moi vous ne serez point dominés tant que vous resterez unis. Mais si vous vous séparez, vos ennemis auront pouvoir sur vous et vous anéantiront".


De la même manière, ceux qui respectent la Religion en y restant unis et ne divergent pas en elles ne seront pas subjugués par leurs adversaires.


C’est pourquoi l’être humain, en s’unifiant en conformité avec la Religion d’Allâh, n’est dominé par aucun démon, homme ou djinn, qui cherche à le circonvenir par des suggestions, et cela grâce à l’heureuse assistance de la Foi et de l’ange qui le protège avec ses auxiliaires.


CONSEIL 2


La pratique du bien




Si tu désobéis à Allâh en un lieu, ne le quitte pas sans y avoir fait acte d’obéissance et d’adoration. De même qu’il témoignera contre toi quand on le lui demandera, il témoignera aussi en ta faveur. C’est alors que tu pourras t’en éloigner.


Tu te comporteras de la même manière avec ton habit si tu viens à désobéir à Allâh quand tu le portes.
Tu agiras de même quand tu te tailleras la moustache, quand tu te raseras les poils du pubis, quand tu te couperas les ongles ou quand tu rafraîchiras ta chevelure. Tu ne te nettoieras pas et tu ne sépareras rien de ton corps sans être en état de pureté rituelle (tahâra) et sans invoquer Allâh –Sublime, puissant et majestueux soit-Il- car Il te demandera comment tu t’en es défait.


La plus minime œuvre d’adoration sur laquelle tu as quelque pouvoir en toutes ces questions consiste à invoquer Allâh pour qu’Il revienne à toi à partir de ce qu’Il t’a ordonné afin que tu t’y conformes impérativement en réponse à Sa Parole : "Demandez-Moi, Je vous exaucerai" (Coran, 40/60).


Il t’ordonne donc de Lui demander. Il ajoute : "En vérité, ceux qui dédaignent l’adoration qui M’est due..." (Coran, 40/21). Par adoration il faut entendre ici "demande" ou "supplique spontanée" (du‘â)
ce verset se comprenant alors de cette façon : ceux qui dédaignent l’humilité et la pauvreté". La demande spontanée est appelée "adoration" puisque celle-ci implique humilité, componction et pauvreté. Le même verset se termine ainsi : "entreront humiliés dans le Feu de la Géhenne " (Coran, 40/21). Allâh rétribue, en les faisant entrer, honorés, dans le Jardin ceux qui ont accompli ce qu’on leur commande.


Un certain matin, au lever du jour, il m’arriva de rentrer aux bains pour procéder à une toilette générale. C’est alors que je rencontrai Najd ad-Dîn Abû-l-Ma`alî b. al-Lahîb, mon compagnon. Il demanda le barbier pour les soins de la tête. Je l’interpellais alors : "O Abû-l-Ma‘alî !" Il me dit, avant même que j’ai terminé ma phrase : "Je suis en état de pureté légale". J’avais compris que tu voulais me demander cela !" Je m’étonnai de sa présence d’esprit et de la rapidité de sa compréhension, de sa bienveillante disposition à pénétrer les situations et de la connaissance qu’il en avait eue dans mon cas. Je lui répondis : "Qu’Allâh te bénisse ! Par Allâh, je ne t’ai interpellé que parce que tu étais en état de pureté rituelle et que tu invoquais Allâh au moment de te faire couper les cheveux !" Il pria Allâh pour moi et se fit raser.


En ce domaine, les hommes sont bien insouciants. Ils disent même : "Si tu désobéis à Allâh en un lieu, retire-t-en !" Car ils craignent pour toi que cet endroit témoigne de ta désobéissance. Leur propos te convient alors que tu ne fais qu’ajouter péché sur péché. Pourtant, ils n’ont attiré ton attention que par miséricorde pour toi, bien qu’une science importante leur échappe !


Obéis donc à Allâh par cette injonction, car tu pourras alors partir de ce lieu en réunissant ce qu’ils t’ont recommandé et le conseil que je viens de te donner.


Toutes les fois que tu te souviens d’une faute que tu as commise, repens-toi des conséquences qu’elle entraîne pour toi et demande pardon à Allâh.


Souviens-toi de Lui à cette occasion selon la nature de cette désobéissance. Le Messager d’Allâh - sur lui la Grâce et la Paix d’Allâh - disait : "Fais suivre le mauvais comportement d’un bon comportement qui l’effacera", car Allâh a dit "Certes, les bons comportements dissipent les mauvais" (Coran, 11/114). C’est alors que ce précepte divin sera pour toi le critère par lequel tu apprécieras la juste valeur des mauvais et des bons comportements.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 04/12/11 14:13 par faqir.
f
11 décembre 2011 19:43
Assalam alaikoum




CONSEIL 3


La bonne estimation au sujet d’Allâh



Aie la bonne opinion (husnu-dhann) et non la mauvaise (sû’u-dhann) au sujet de ton Seigneur en toute circonstance (hâl), car tu ne sais pas si tu n’es pas en train de rendre ton dernier souffle qui va provoquer ta mort. Rencontre donc Allâh avec la bonne opinion à Son égard et non avec la mauvaise, puisque tu ne peux savoir si Dieu te saisira dans le souffle que tu expires.


Chasse de toi le propos de celui qui parle d’avoir la mauvaise opinion pendant la vie (présente) et la meilleure opinion à l’égard d’Allâh à l’heure de la mort. Chez les savants par Allâh, cette attitude est considérée comme ignorance, eux qui demeurent avec Allâh dans tous leurs souffles et en retirent un profit spirituel. La science par Allâh t’impose d’accomplir ce qui Lui revient de droit : d’exiger de toi la Foi, conformément à ce verset : "Nous vous avons fait exister dans ce que vous ne savez pas” (Coran, 56/61). Il se pourrait qu’Allâh te fît arriver au moment du souffle qui, pensais-tu, provoquerait en toi le processus de la mort et te ferait retourner à Lui, tout en ayant la mauvaise opinion à l’égard de ton Seigneur et que tu Le rencontres alors dans cette disposition. On rapporte du Prophète -sur lui la Grâce et la Paix d’Allâh- cette nouvelle reçue de son Seigneur : "Je suis auprès de la pensée que Mon serviteur se fait de Moi. Qu’il pense donc le meilleur de Moi !"


Dans cette nouvelle, Allâh n’a pas privilégié un temps plutôt qu’un autre. Que ta pensée à l’égard d’Allâh soit empreinte de la connaissance certaine qu’Il efface, pardonne et est indulgent. Allâht’ incite à garder cette pensée à Son égard dans le verset suivant : "O Mes serviteurs qui avez été excessifs envers vous-mêmes, ne désespérez pas de la Miséricorde d’Allâh" (Coran, 39/53).

Il t’interdit donc le désespoir et tu dois t’abstenir de ce qu’Il défend. Il t’informe ensuite - et Son information est véridique - qu’Il ne tolère pas de dérogation (naskh) qui constituerait un désaveu bien impossible de Sa part. N’a-t-Il pas dit : "Certes, Allâh pardonne tous les péchés” (Coran, 43/54), sans spécifier tel ou tel péché. Il a même insisté en ce sens en précisant bien : tous les péchés. Il ajoute : "En vérité, Lui est bien le Très-Pardonneur et le Très-Miséricordieux” (Coran, 43/54). Le pronom "Lui" se rapporte à Allâh en tant qu’Il possède ces [deux] attributs, attendu que "Sa Miséricorde précède Son Courroux" (selon un hadîth).


C’est pourquoi, dans le verset précité, Allâh dit : "qui avez été excessifs" sans préciser tel ou tel excès. Il a employé le pronom "Mes" dans Son propos : "O Mes serviteurs" qu’Il a étendu à tout être excessif, mettant ainsi en rapport les serviteurs avec Lui, car ils sont bien Ses serviteurs, comme Il l’a mentionné à propos du serviteur intègre Jésus - sur lui la Paix - "En vérité, si Tu les châties, ils sont Tes serviteurs" (Coran, 5/118). En conséquence, Il les met en relation avec Lui - exalté soit-Il. Or la noblesse (sharaf) qui suffit est celle que confère la relation avec Allâh.
12 décembre 2011 22:42
Salam wa ailikoum

Merci frère faqir , celà m'a fait beaucoup de bien de lire les recommandations du Saint Coran .
Rien n'est plus juste et plus doux que la parole de Dieu !
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
f
13 décembre 2011 11:10
Assalam alaikoum

Effectivement ma soeur, elle est une guérison pour les coeurs.






CONSEIL 4


L’obligation de l’invocation d’Allâh




Vous êtes tenus au dhikr d’Allâh, secrètement et ouvertement, en vous-mêmes et en assemblée. Allâh a dit : « Faîtes donc Mon Dhikr, Je fais votre dhikr » (Coran, 2/152).

Il en résulte qu’Il a fait de l’exaucement du (ou = de la réponse favorable au) Dhikr accompli par le serviteur, le Dhikr même qu’Allâh accomplit.


Le serviteur n’éprouve pas de plus grand dommage que le pêché. Le Prophète - sur lui la Grâce et la Paix d’Allâh- disait, quand un préjudice l’atteignait : "La Louange est à Allâh en toute circonstance", et dans le contentement de la joie : "La Louange est à Allâh, le Dispensateur du bienfait et de la faveur".


Quand tu gardes, quel que soit ton état, la conscience permanente du Dhikr d’Allâh en ton cœur, celui-ci se trouve assurément illuminé par la lumière du dhikr, de sorte que celle-ci t’accorde le dévoilement (kashf), car par elle, les choses se dévoilent.


Lorsque le dévoilement se produit, le respect (hayâ’) l’accompagne. Le signe qui t’indique cette concomitance est (par exemple) le respect que tu as à l’égard de ton voisin ou de celui chez qui tu reconnais un droit ou une qualité. Or il est sûr que la Foi t’apporte la vénération de Dieu le Réel (al-Haqq) en ton for intérieur.


Ces considérations sont réservées seulement à ceux qui sont avec les porteurs de la Foi et notre conseil s’adresse à tout être qui se soumet (à la volonté divine), fidèle à Allâh et à ce qui provient de chez Lui.


Dans une nouvelle sûre, Allâh précise (dans un hadith qodsi) : "...et Moi, Je suis avec lui - c’est-à-dire avec le serviteur – au moment où il fait Mon Dhikr (où il Me mentionne). S’il fait Mon Dhikr en son âme, Je fais son dhikr en Mon Ame. S’il fait Mon Dhikr en assemblée, Je fais son dhikr dans une assemblée meilleure que la sienne".


Allâh a dit : « Ceux et celles qui font le Dhikr d’Allâh abondamment » (Coran, 33/35). Or le Dhikr le plus éminent est le Dhikr d’Allâh en toute circonstance.
11 janvier 2012 16:22
Assalam Alaikoum

"Le bien agir "


Nous faisons tous nos choix dans l'action. Quand ces choix sont mauvais, nous sommes poursuivis par les conséquences de ces choix, que cela soit consciemment ou inconsciemment, que nous nous en rendions compte ou pas.

Ainsi tout commence souvent par le mensonge, le mensonge direct mais aussi le mensonge par omission quand celui-ci est un moyen de masquer ou de déformer la vérité.
.[Et ne mêlez pas le faux à la vérité. Ne cachez pas sciemment la vérité la1]
Dans le sillon du mensonge, se cachent les secrets les plus obscurs, les sentiments les plus noirs, les engrenages les plus implacables. Car, humains que nous sommes, nous ne pouvons contrôler toutes les conséquences de nos mensonges, bien que notre orgueil, fils de notre ego, nous prétende le contraire.

Certes, il est difficile de rompre l'engrenage, de dire la vérité quand on s'est habitué à vivre dans le mensonge.

Ne savent-ils pas qu'en vérité Allâh sait ce qu'ils cachent et ce qu'ils divulguent ?[2]

Car le mensonge pourrit les cœurs et ne permet pas la confiance. Comment le menteur pourrait-il comprendre qu'une autre personne ne ment pas ? Il la voit comme il se voit lui ; il ne fait pas confiance car il sait qu'on ne peut lui faire confiance. Or, sans confiance, on ne peut ressentir l'amour. Et qui n'a pas d'amour en lui ne peut aller vers le Bien-Aimé.

On te dira que le bien et le mal sont relatifs, que le mensonge se justifie dans certains cas, qu'il est bon de jouir d'une certaine paix même si cette dernière a été mal acquise, mais cela est faux, et les cœurs vivants le savent.

A Allâh appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre afin qu'Il rétribue ceux qui font le mal selon ce qu'ils oeuvrent, et récompense ceux qui font le bien par la meilleure [récompense][3]. Souvent la rétribution divine arrive plus tôt que l'on aurait pu l'imaginer.
Nous pouvons rire du mensonge et diminuant son importance, rire de ce voile qui nous masque la possibilité du bien agir. Mais le mensonge cache la confiance en l'homme sincère ainsi que la confiance en le Bien-Aimé.

A Allâh appartient l'Inconnaissable des cieux et de la terre, et c'est à Lui que revient l'ordre tout entier. Adore-Le donc et place ta confiance en Lui. Ton Seigneur n'est pas inattentif à ce que vous faites.[4]

Clarifie tes intentions, ô voyageur, et vise le bien agir, non comme un comportement intellectuel dont tu attendrais les fruits ou qui flatterait ton orgueil personnel ou social, mais comme un comportement automatique de ton âme, dont l'ego, dompté, t'obéirait comme un chien bien dressé. C'est la voie de l'équilibre et personne n'a dit qu'elle était simple. Demande à Dieu de t'aider sur cette route.

Allâh secourt qui Il veut de Son aide.[5]

Car, pour aller au delà du bien et du mal, il faut être si imprégné de bien agir que l'agir n'est plus tien, mais seulement l'expression de Sa volonté.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
f
11 janvier 2012 22:31
Assalam alaikoum

Merci soeur sheera pour ce texte, nous précisant que le bien agir signifie agir au-delà du moi, et comme a dit cheikh Abu Said :

" La piété c'est craindre son moi. En fuyant ton moi, tu parviens à Lui. Voilà la voie de ton Seigneur, voie qui est droite. Il n'y a que cette voie, toute autre voie n'est qu'aveuglement... C'est la voie au long de laquelle on se libère de son moi et c'est le droit chemin vers le Seigneur, si tu Le cherches."
14 janvier 2012 22:51
Assalam Alaikoum

Oui frère Faqir , elle est la seule voie qui conduit à Dieu


La voie du destin


Ceux des ces gens qui auront commis l'injustice seront atteints par les mauvaises conséquences de leurs acquis et ils ne pourront s'opposer à la puissance d'Allâh.[1]
Il y a deux manières de ne pas se soucier des conséquences de ses actes.

La première est de mal agir et d'être entraîné dans la spirale des mauvaises actions, chacune appelant la suivante. Dans ce cas, les conséquences de nos mauvaises actions nous pilotent, encore et encore, d'année en année et nous finissons toujours par payer le mal originel, même si ce dernier reste caché aux yeux des hommes.

La seconde est de ne point mal agir et d'être ainsi libéré des potentielles conséquences de ses actes. En effet, que les conséquences soient bonnes ou mauvaises, notre action n'ayant pu être différente, nous n'avons pas de responsabilité dans les conséquences. Vient un jour où le cœur sent cet état.

Dans cette seconde solution, nous ouvrons la possibilité d'être sensibles au Destin, car nous ne sommes pas dans l'engrenage des conséquences de nos mauvais actes, engrenage qui nous voile la réalité. C'est cet engrenage qui rend la vie prévisible pour les créatures. Car il est une certitude : c'est que l'homme peut causer sa propre perte. Combien d'hommes préfèrent une misère qu'ils connaissent à un destin qu'ils ne connaissent pas ?

Allah nous regroupera tous. Et vers Lui est la destination.[2]

Lorsque la voie du Destin est ouverte, les conséquences deviennent miraculeusement indépendantes des causes et nous réalisons que nous ne maîtrisons rien de ce qui nous arrive. Nous réalisons aussi que la logique des causes et des conséquences est moins intuitive que nous pourrions le croire, et qu'elle aussi, en définitive, est un voile sur la réalité. Car, qui connaît vraiment les causes et les conséquences de ce qu'il fait ?

Le problème des créatures est qu'elles souhaitent maîtriser le "bien" qui leur arrive, or le bien vient de Dieu. Néanmoins, ces dernières ont un pouvoir sur la maîtrise du mal qui leur advient car c'est dans le domaine du mal que l'homme peut anticiper, avec assez de justesse, les effets logiques de ses propres actions.

La raison, le "petit intellect", nous sert à anticiper les conséquences des actes mauvais que nous pourrions faire afin que nous décidions de ne pas les faire et de nous soumettre à la Loi divine.

Quand un acte mauvais a été fait, il faut alors tenter de le corriger dans le monde des hommes, avant d'en appeler à la Miséricorde divine durant le repentir.

Allah est certes le Pardonneur, le Très Miséricordieux.[3]

Il faut prendre exemple sur Lui pour le pardon, pour les autres bien sûr mais aussi pour soi-même. Car, ne pas se pardonner revient, sous certaines conditions, à faire un acte mauvais contre soi-même. Pardon et repentir vont alors de pair, si l'on ressent au fond de son coeur ce qu'est le péché.

Prendre la voie des actes bons revient à offrir les conséquences de ses actes à Dieu et, par conséquent, à se dégager de tout bénéfice ou toute perte attendus de ces actes. C'est la voie de l'action pieuse.
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu,et qui s'est brisé.Chacun en ramassa un fragment et dit que toute la vérité s'y trouve. [center]Amazighiya face à l'homme et soumise uniquement à Dieu .[/center]
 
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