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Les Etats d'Afrique appellent au retour du Maroc au sein de l'UA
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30 juin 2006 22:49
Les Etats d'Afrique appellent au retour du Maroc au sein de l'UA

30.06.2006 | 17h08

Le Togo retire sa reconnaissance à la pseudo rasd

Comme un retour du pendule, les voix se font de plus en plus nombreuses au sein de l'Union Africaine (ci-devant OUA) pour réclamer le retour du Maroc au sein de l'organisation panafricaine. Si le Sommet de l'Union Africaine, ouvert depuis hier à Banjul (Gambie), a constitué une nouvelle tribune aux partisans du retour du Maroc, il n'en reste pas moins dominé par les manœuvres habituelles de couloirs, les intrigues et manigances de quelques récalcitrants - toujours les mêmes - adversaires patentés du Maroc.


Force est de constater, par ailleurs, que les appels au retour du Maroc au sein de l'Union Africaine ne datent pas d'aujourd'hui, ni non plus la série de retraits spectaculaires des reconnaissances de la pseudo rasd. Depuis que le Maroc s'était retiré, en novembre 1985, de l'OUA dont les chefs d'Etat étaient réunis en sommet à Addis Abeba, il n'est pas resté, tant s'en faut, les bras croisés, convaincu qu'il est de la justesse de sa cause et notamment des malveillances d'un ci-devant secrétaire général appelé Edem Kodjo dont l'hostilité à l'égard de notre pays, et sa coupable duplicité avaient fini par imposer les séparatistes au sein de l'OUA !

Le Maroc ne s'était pas, ne s'est jamais éloigné de l'Afrique tant il est vrai que, faisant la part des choses, il distinguait avec discernement entre les manœuvres dilatoires inspirées par nos adversaires et la légalité internationale.


C'est peu dire que l'épisode de l'OUA, en même temps qu'une manière d'amertume, lui a laissé a contrario les coudées franches pour inaugurer un style de diplomatie et de nouveaux rapports avec le continent, marqués par les rapports directs, qu'on appelle d'Etat à Etat. Nécessité faisant loi, le Maroc non seulement ne pouvait se permettre d'être isolé sur le continent, mais se devait de renforcer sa vocation d'Etat africain, de promoteur des libertés et de partenaire en développement.

Cette vérité s'imposait d'elle-même, d'autant que le Royaume du Maroc, bien avant la quasi-majorité des Etats d'Afrique actuels, avait été l'un des tout premiers fondateurs de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA). Lorsqu'en mai 1963, avait été proclamée la création officielle de l'OUA à Addis Abeba, le Royaume du Maroc - qui avait soutenu tous les mouvements de libération africains, apporté son aide à la création des Etats indépendants - fit introduire dans le texte de la Charte de l'OUA une clause significative, prémonitoire dira-t-on : la non-reconnaissance des frontières héritées de la décolonisation !

On comprendra aisément que n'ayant pas parachevé sa décolonisation, puisque l'Espagne occupait encore le Sahara marocain et que le sort de territoires marocains entiers au sud-est, dont notamment Tindouf, Touat, Saoura et autres, n'a pas été réglé, notre pays - alors représenté par Si Ahmed Balafrej - ne pouvait entériner une situation post-coloniale si arbitraire. Les documents historiques et juridiques sont là pour témoigner que la France, quand bien même elle aurait cédé sur le principe de la libération du Maroc, ne s'était pas encombrée du principe de justice pour restituer à notre pays ses territoires du sud-est… sur lesquels le Maroc n'avait jamais différé sa revendication légitime, estimant que l'urgence de l'heure avait été d'abord la libération de l'Algérie sœur et que plus tard il réglerait avec elle, dans une dynamique fraternelle, les contentieux territoriaux. Grand mal lui en avait pris…

Or, il n'est que de se reporter aux archives de cette institution pour constater qu'auparavant, plus exactement en 1960, feu S.M. Mohammed V, avec Sékou Touré, Houphouët Boigny, Modibo Keita, Farhat Abbas (président du gouvernement provisoire d'Algérie) dont on disait qu'ils formaient le " Groupe de Casablanca ", avaient jeté les jalons de l'OUA. On les appelait les " pionniers ", alors que la majorité des Etats africains, sous le joug colonial, n'avaient pas encore accédé à l'indépendance. Dans la foulée, le Royaume du Maroc, fidèle aux engagements de solidarité avec les peuples d'Afrique, était engagé politiquement, financièrement et moralement dans la lutte en faveur de l'indépendance du continent. Il abritait la quasi-totalité des mouvements de libération nationaux, de la Namibie, du Zimbabwe, de l'Angola, du Mozambique, du Cap Vert, d'Afrique du Sud et du…FNL algérien !

Aujourd'hui, dans le sillage d'une diplomatie redynamisée par la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dont l'attachement à l'Afrique reste à la fois exemplaire et unique, le Maroc revendique à juste titre son ancrage réel dans l'Afrique. Tous les pays de l'Union africaine, excepté deux ou trois dont l'Algérie, l'Afrique du Sud, appellent à un retour du Maroc au sein de l'Union Africaine.
Quelques-uns même, comme le Togo, s'inscrivant dans une prise de conscience réaliste, retirent à tour de bras leur reconnaissance du "polisario», désormais voué à être une peau de chagrin, rongé par les dissensions internes, aux abois et soutenu encore à bout de bras par ses inamovibles commanditaires.

Il reste que, enregistrant avec émotion ce mouvement de forte sympathie africain à son égard, qui illustre une sorte de retour de pendule, le Maroc demeure d'autant serein qu'il estime, en revanche, nécessaire une certaine clarification de principe : comment pourrait-il reprendre son siège au sein de l'Union africaine, alors qu'un mouvement séparatiste, sécessionniste, sans aucune souveraineté, dépourvu de toute légalité, non reconnu a fortiori par les Nations unies, siège en même temps au sein de l'organisation panafricaine ?

Question de principe ? Sans doute, mais de morale politique d'abord. Si d'aventure il venait à accepter une telle hypothèse - ce qui relève de l'impossible absolu-, il cautionnerait alors la même mascarade des années précédentes et, au-delà, cette vertigineuse et dérisoire aventure qui porte le nom de balkanisation, aujourd'hui à l'œuvre dans toute l'Afrique, au Darfour, en Erythrée, en Somalie et qui menace, les appétits pétroliers et miniers aidant, des Etats comme la RDC et autres structures stabilisées. Le Maroc de Sa Majesté le Roi Mohammed VI est un Maroc de solidarité et d'unité, il est le chantre de l'espérance fraternelle partagée entre et avec les peuples.

S.M. le Roi Mohammed VI demeure jusqu'à preuve du contraire l'un des chefs d'Etat dont l'action - concrète, parce que menée sur le terrain humain - est entièrement vouée au réveil de l'Afrique. En moins de six ans, il a effectué 5 visites en Afrique, dans pas moins de 15 Etats. Cette réalité se mesure aussi à l'aune de ses engagements, du sérieux qu'il y met pour promouvoir, loin des logomachies et des proclamations démagogiques, le vrai rythme de la coopération avec l'Afrique.

Hassan Alaoui | LE MATIN

[www.lematin.ma]
z
30 juin 2006 23:14
D'accord sur toute la ligne, cependant, le Maroc n'a pas a attendre que le polisario soit ejecte de l'UA pour y faire sa rentree. Je pense fermement qu'il faut qu'il reintegre l'UA afin de montrer d'abord qu'il est serein dans ses principes, qu'il est pour le reglement de cette question. Les donnees ont change, le Maroc n'est plus a etre sur la defensive mais a l'offensive, une reintegration de l'UA avec une representation marocaine a sa tete une personnalite sahrawi respectee (Le num 2 duCorcas par ex.) serait un coup dur pour le Polisario qui dit aux pays africains representer les sahrawis au niveau africain et mondial. La politique est une somme de tactiques, il faut laisser l'emotion de cote et le nif non justifie et reintegrer sans plus attendre, ne serait-ce que pour la question du Sahara.
V
1 juillet 2006 00:01
Non Zaki triple NON ............ si on reintégre l'UA maintenant , tous ce qu'on a fait pour le moment n'aura servi à rien, certains pays africains ont commis des erreurs , ils faut qu'ils la corrigent , sinon , le maroc n'a pas à faire partie d'une éniéme union inutile ...;.. on fait déja parti de l'UMA et de la ligue arabe ........ qu'est ce que ca nous a rapporté .....RIEN NADA WALOU NOTHING ....

alors dabord , OUST le pôlisario , ensuite on verra .
z
1 juillet 2006 00:41
Pendant ce temps, le polisario parle au nom de tous les sahrawis a chaque reunion de l'UA et il n'y a aucune partie pour le remettre a sa place vu que le Maroc est absent. Ce n'est pas en etant hors de l'UA que le Maroc va rallier les pays africains, mais en faisant part de l'UA. J'ai comme la conviction que si le Maroc reintegre, tous les jeux politiques du Polisario en ce qui concerne le support des pays africains seront balayes et une autre salve de pays retireront leur reconnaissance aux rebelles. La question a savoir si l'UA est efficace ou utile pour le maroc sur le plan du partenariat et sur le plan economique etc... est secondaire. Je pense aussi que ces organsations sont obsoletes, l'UMA aurait pu etre un succes mais c'est un flop pour les raisons que l'on sait... l'UA je n'y crois pas bcp non plus, le Maroc a developpe des echanges avec la quasi totalite des pays africains sans avoir eu besoin de faire partie de l'UA. Mon message concernait uniquement comment mettre encore plus de pression sur la bande polisarienne.

D'ailleurs le Maroc n'est plus dans la logique du "on ne discute pas avec le polisario". Bien au contraire, il a mis la balle dans le camp de l'algerisario et la partie qui passe pour etre contre la paix maintenant est le polisario.
l
1 juillet 2006 10:13
l'UA n'est pas un organisme crédible puisque la plupart des chefs d'états africains y arrivent aprés un putch militaire ou pseudo-militaire je crois meme que le doyen des chefs d'états africains n 'est autre que le président de la RASD ,alors honorer de notre présence une telle assemblée c'est donner à ces arrivistes une légitimité.
b
1 juillet 2006 11:33
Absolument d'accords avec zaki!
c
1 juillet 2006 12:48
je suis pour la réintégration aussi.
S
1 juillet 2006 13:01
l'Union Africaine?

à quoi ça sert ce truc?

que les pays africains pensent à se developper et combattre la corruption, avant de penser s'unir comme l'ont fait les europeens

donc pour moi le Maroc ne perds pas grand chose d'etre en dehors de ce truc
The search for truth is more precious than its possession
M
1 juillet 2006 14:19
la force du Maroc reste l'ouverture au nord comme au sud, d'etre tourné à la fois vers l'occident, l'afrique et le monde arabe. un pays comme l'afrique du sud qui cherche à jouer le role de puissance leader dans la region n'a d'autres intêrets, a mon avis que le controle de matières premieres disputéés actuellement par les europeens, les chinois et les americains. dans cette optique, le maroc est moins interessant pour elle(l'AFDS) que l'algerie ( perpetuant ainsi la vieille technique du deviser pour mieux regner qui marche depuis deux siecles au moins dans ce continent) même si les deux pays représentent encore pour eux, des dixaines d'années de devellopement et donc d'invesstissements, de subordination... comme les autres pays d'afrique qui se bouffent le nez en attendant, à coup de puchs militaire, de haine etc. les etats-unis d'afrique c'est pour quand? deux milliars de chinois sont entrain de pomper de l'energie partout ou ils le trouvent pour leur propre devellopement tandis que l'afrique en est encore aux conflits ethnico-religio-identaire.
v
1 juillet 2006 16:54
Citation
bikhir a écrit:
Absolument d'accords avec zaki!

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