Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Où étaient les FEMEN quand cette femme s'est faite tuée par son mari?
4 avril 2013 23:49
C'est la question que je me pose d'autant plus que la mosquée de Paris n'a rien à voir avec les violences conjugales ^^


[www.dna.fr]
4 avril 2013 23:57
Evidament que ca ne ferra jamais la Une des journaux, ce n'était pas une famille musulmane !!
Si ca avait été le cas, les médias auront dis que c'est un jihadiste musulman qui a tué sa femme, que c'est à cause du coran, etc...thumbs down
5 avril 2013 00:13
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint
b
5 avril 2013 00:22
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint

Leur tendance, c'est de montrer les autres d'un doigt sale après se l'être retiré du 9aziz comme pour nous le faire renifler.
On ne peut pas s'attendre à mieux de gens sales.
Wa salam.
c
5 avril 2013 06:08
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint



tu sais, dans les foyers pour femmes battues, les femmes issues de l’immigration sont surreprésentées.
N
5 avril 2013 10:33
Salam,

Il y a des lieux ou si elles sont sincères peuvent se montrer utiles .. les salons auto où on montre des femmes presques nu à côté des voitures , les matchs de boxes avec les femmes qui prennent les pancartes et font leur défilés pour chaque round , les courses de voitures avec des jolie filles en maillot de bain qui lève la pancarte , je trouve que c'est humiliant pour la femme .. mais bon dans l'apparence elles sont attiré par le religieux , elles se déguisent en soeur religieuses avec des insultes obscènes ..etc .. c'est pourquoi j'ai dit que c'était à finalité politiques et leurs fonds sont trop flou ..

Si elle sortes dans vos pays mes sœurs, dénoncez les et défendez votre religion .

Salam
c
5 avril 2013 15:44
Citation
Nail2009 a écrit:
Salam,

Il y a des lieux ou si elles sont sincères peuvent se montrer utiles .. les salons auto où on montre des femmes presques nu à côté des voitures , les matchs de boxes avec les femmes qui prennent les pancartes et font leur défilés pour chaque round , les courses de voitures avec des jolie filles en maillot de bain qui lève la pancarte , je trouve que c'est humiliant pour la femme .. mais bon dans l'apparence elles sont attiré par le religieux , elles se déguisent en soeur religieuses avec des insultes obscènes ..etc .. c'est pourquoi j'ai dit que c'était à finalité politiques et leurs fonds sont trop flou ..



mais elles dénoncent tout cela.
tiens, elles ont foutu le souk au salon de l'erotisme pour dénoncer l'industrie du porno:

Salon de l'érotisme : les Femen mettent fin au show Samedi, au salon de l'érotisme du Bourget en Seine Saint-Denis, les Femen ont encore fait parler d'elles. Dans l'après-midi, elles sont montées sur scène pour mettre fin à un show pornographique et dénoncer l'industrie du sexe qu'elles considèrent comme dégradante pour la femme.
[www.leparisien.fr]

et non, elles ne s'en prennent pas qu'à la curaille........
N
5 avril 2013 17:08
Moi j'ai pas du tout vu ça à la télé dans l'article on voit 20 tweet grinning smiley et ils se font rare sur ce genre de choses .. en tout cas elles sont bien médiatisé lorsque c'est religieux surtout avec Fourest ..
c
5 avril 2013 18:46
Citation
Nail2009 a écrit:
Moi j'ai pas du tout vu ça à la télé dans l'article on voit 20 tweet grinning smiley et ils se font rare sur ce genre de choses .. en tout cas elles sont bien médiatisé lorsque c'est religieux surtout avec Fourest ..


tu sais bien quà la télé, on ne passe que ce qui provoquera le plus de reactions.
les femen dénoncent le corps objet depuis le debut.
N
5 avril 2013 19:39
Et c'est chez les religieux que les Femens vienne dénoncer "la femme objet" ...
5 avril 2013 20:10
Citation
coldman a écrit:
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint



tu sais, dans les foyers pour femmes battues, les femmes issues de l’immigration sont surreprésentées.

C'est faux !!
Du pur mensonge ce que tu racontes .
Je suis impliquée dans cette cause et j'ai assisté la semaine dernière à un seminaire sur les violences conjugales par mon travail.

Ce que tu dis est FAUX.
Ne mens pas, ou alors ne parles pas d'un sujet que tu ne maitrises pas.
c
5 avril 2013 22:54
Citation
Gourmandise a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint



tu sais, dans les foyers pour femmes battues, les femmes issues de l’immigration sont surreprésentées.

C'est faux !!
Du pur mensonge ce que tu racontes .
Je suis impliquée dans cette cause et j'ai assisté la semaine dernière à un seminaire sur les violences conjugales par mon travail.

Ce que tu dis est FAUX.
Ne mens pas, ou alors ne parles pas d'un sujet que tu ne maitrises pas.


c'est au contraire totalement vrai. ma propre femme qui est dans le social est confrontées à cela quotidiennement. plusieurs rapports ont fait état de ce que j'avance.
les femmes issues de l'immigration sont largement surreprésentées dans les foyers pour femmes battues. sans compter toutes celles qui n'ont pas trop la possibilité de couper les liens avec la tribu comme les roumaines et autres roms.
6 avril 2013 01:18
Citation
coldman a écrit:
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint



tu sais, dans les foyers pour femmes battues, les femmes issues de l’immigration sont surreprésentées.

hooo oui .... !!!!! le caméléon, tu sais tout, tu as tout fait, tout vécu !!! tu y était pour voir ca ??? Oups
des sources, tu en as ???? je ne te croirais que si tu m'en site, et des fiables, hein !!yawning smiley
c
6 avril 2013 06:06
Citation
nisioka67 a écrit:


hooo oui .... !!!!! le caméléon, tu sais tout, tu as tout fait, tout vécu !!! tu y était pour voir ca ??? Oups
des sources, tu en as ???? je ne te croirais que si tu m'en site, et des fiables, hein !!yawning smiley


toi qui appelle au meurtre de femmes, en quoi ça te concerne?
pour les autres:

Huis Clos :
La Situation des Femmes Immigrées Battues en France


Les victimes de violences conjugales sont souvent prises au piège dans l'enfer d'un huis clos. Pour ces femmes, comme pour les personnages de la pièce de Jean-Paul Sartre, "l'enfer, c'est les Autres." Malheureusement, presque personne en France n'étudie les problèmes spécifiques des femmes immigrées qui sont les victimes de ce type de violence. Ce mémoire examine les rapports entre la politique d'immigration et les violences domestiques. Il étudie les difficultés sociologiques, économiques, et surtout légales, auxquelles sont confrontées les femmes immigrées battues. La conclusion de cette étude propose trois stratégies pour améliorer la situation.

Bien que ce soit une estimation, on pense qu'au moins 7 pour cent des 30,1 millions de femmes vivant en France sont chaque année victimes de violences conjugales. Ce chiffre est probablement trop bas, parce que nombre de femmes se murent dans le silence et taisent de leur difficulté. "Violence Conjugale Femmes Infos Service", un numéro vert, est une des seules sources de statistiques sur les violences domestiques au sein de la population immigrée. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d'origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d'Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionnéà leur présence en France (1,2 pour cent de la population). Ces statistiques indiquent un problème grave dont l'ampleur n'est cependant pas encore suffisamment connue.

Il y a des conditions sociologiques et économiques qui rendent les femmes immigrées particulièrement vulnérables aux violences domestiques. D'abord, beaucoup d'immigrés en France viennent de pays islamiques, surtout d'Algérie, du Maroc, et de Tunisie. Dans la tradition musulmane et dans les statuts personnels de ces trois pays, les inégalités de sexe sont institutionnalisées. Des études montrent que les violences conjugales sont le résultat d'une disparité des pouvoirs entre mari et femme. Les relations patriarcales sont directement liées à la violence. Les immigrés ne laissent pas toujours leurs traditions à la frontière quand ils s'installent en France. Souvent les femmes battues pensent qu'elles provoquent la violence elles-mêmes et qu'elles méritent d'être punie.

De plus, les femmes immigrées en France sont assez isolées. La majorité ne parle pas bien le français : 57 pour cent des femmes algériennes (contre 16 pour cent des hommes algériens) et 65 pour cent des femmes marocaines et tunisiennes (contre 40 pour cent des hommes marocains et tunisiens) ne parlent pas français. Les femmes immigrées souffrent aussi beaucoup plus de ne pas travailler : 42,1 pour cent des femmes maghrébines sont sans emploi (contre seulement 21,9 pour cent des hommes maghrébins). Il est moins probable qu'une femme sans travail et ne parlant pas français quitte un mari violent, parce que ces conditions rendent toute indépendance difficile. Parfois, les hommes (souvent musulmans) vont jusqu'à séquestrer leur femme dans leur domicile et refusent l'aide des assistantes sociales. L'isolement est très dangereux pour une femme battue et peut lui être fatal. Mais, même si une femme immigrée battue surmonte les barrières culturelles et économiques et décide de quitter un mari violent, des obstacles légaux peuvent l'en empêcher si elle veut rester en France après sa séparation.

En 1992, le gouvernement Français a modernisé le code pénal. Sous le nouveau code, les peines pour actes de violences domestiques (y compris le viol matrimonial, la séquestration et les menaces) sont plus strictes qu'avant. Mais, il n'y a point de dispositions légales qui puissent résoudre les problèmes particuliers des femmes immigrées battues. Bien que ces dernières puissent avoir recours au même code pénal que les femmes françaises, les barrières linguistiques, l'isolement, les traditions culturelles, et les lois sur l'immigration les dissuadent de porter plainte contre leur mari.

Souvent, les femmes immigrées ne peuvent pas obtenir un statut de résidence autonome, ce qui est particulièrement dangereux pour les victimes de violences conjugales, parce qu'elles ne peuvent pas quitter leur mari sans être reconduites à la frontière. La deuxième loi Pasqua de 1993 stipule que les immigrés mariés à des citoyens ou résidents légaux (qui viennent sous le regroupement familial) dépendent complètement de leur mari pendant la première année passée sur le sol français. Souvent, les femmes battues décident de rester dans une relation violente au lieu d'être forcées de quitter la France. Même après cette première année, les femmes immigrées trouvent difficile d'obtenir un statut autonome. Une femme battue se trouve dépendante de son mari pour son propre statut de résidence.

Un autre problème légal qui institutionnalise les relations patriarcales au sein des familles immigrées est le fait que la France reconnaît (avec l'Article 3 du Code Civil Français et aussi avec les accords bilatéraux entre la France et les trois pays du Maghreb) les codes de statuts personnels des pays d'origine. Les résultats de cette philosophie du droit international privé sont graves pour les femmes immigrées. Par exemple, un homme immigré (qui vient d'Algérie ou du Maroc) peut rentrer dans son pays d'origine et répudier sa femme ou au moins obtenir un divorce par lequel il ne doit pas payer de pension alimentaire. Il ne pourrait jamais se séparer de sa femme de cette façon en France, mais la France reconnaît les décisions des tribunaux Algériens et Marocains. Cette reconnaissance crée un système où les inégalités de sexe sont acceptables et où les femmes immigrées sont plus susceptibles que les femmes françaises d'être soumises à des violences conjugales.

Comment réduire les violences domestiques et faire que les femmes immigrées battues soient moins vulnérables ?
En premier lieu, il faut approfondir l'étude des problèmes de ce groupe. En 1999, le gouvernement a subventionné une grande enquête et interrogé 7.000 femmes sur la question de la violence contre les femmes. Mais les résultats ne disent rien de l'origine ethnique de ces femmes : cette enquête était une occasion manquée.
En deuxième lieu, la France doit changer sa philosophie de droit international privé : elle doit respecter les lois du pays de résidence plutôt que celles du pays d'origine. Toutes les femmes qui vivent en France ne peuvent pas profiter des lois progressistes qui favorisent l'égalité entre les sexes si on continue à reconnaître les lois Islamiques.
Enfin, les législateurs français doivent voter une loi qui donnerait la possibilité aux femmes immigrées battues d'obtenir un statut de résidence légal sans avoir besoin de la permission de leur mari. La politique publique française doit surtout permettre aux femmes immigrées battues de quitter l'enfer des violences conjugales.
[www.sosfemmes.com]
B
6 avril 2013 09:38
Citation
nisioka67 a écrit:
Citation
coldman a écrit:
Citation
Gourmandise a écrit:
Elles devraient balayer devant leurs portes.

En France une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint



tu sais, dans les foyers pour femmes battues, les femmes issues de l’immigration sont surreprésentées.

hooo oui .... !!!!! le caméléon, tu sais tout, tu as tout fait, tout vécu !!! tu y était pour voir ca ??? Oups
des sources, tu en as ???? je ne te croirais que si tu m'en site, et des fiables, hein !!yawning smiley



C'est un GROS menteur, Benyamin Goldman. Il transforme tout, sait tout.ptdr



Pour ses sources, Il suffit de gratter un peu, il s'agit d'une étudiante américaineptdr qui fait une thèse sur les femmes immigrées en...........france.

Et ça date de..........2000ptdr

En octobre 2000, Lori Mihalich, étudiante à l'Université de Princeton, New Jersey, (actuellement avocate a Washington, DC) est venue visiter SOS Femmes Accueil et rencontrer l'équipe dans le cadre d'un travail sur la situation des femmes immigrées face à la violence conjugale en France. En mai 2001, elle nous a adressé son mémoire (en anglais, bien sûr), accompagné d'un précis en français, que nous vous proposons ci-dessous.

[www.sosfemmes.com]
c
6 avril 2013 11:56
Citation
Bengi a écrit:

C'est un GROS menteur, Benyamin Goldman. Il transforme tout, sait tout.ptdr




je ne fais que redonner des informations par copié collé, bourricot.
et quelle meilleure source d'info que sos-femmes?
quand ils donnent l'info suivante:

" "Violence Conjugale Femmes Infos Service", un numéro vert, est une des seules sources de statistiques sur les violences domestiques au sein de la population immigrée. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d'origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d'Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionnéà leur présence en France (1,2 pour cent de la population)."

on ne peut que le croire. ça corrobore tout ce qu'on constate dans le domaine de la précarité et de la délinquance.
tiens, habilles toi en femme, met une jupe et proménes toi dans paris. tu verras qui te traite de salope toutes les 4 rues.
B
6 avril 2013 17:54
Citation
coldman a écrit:
Citation
Bengi a écrit:

C'est un GROS menteur, Benyamin Goldman. Il transforme tout, sait tout.ptdr




je ne fais que redonner des informations par copié collé, bourricot.
et quelle meilleure source d'info que sos-femmes?
quand ils donnent l'info suivante:

" "Violence Conjugale Femmes Infos Service", un numéro vert, est une des seules sources de statistiques sur les violences domestiques au sein de la population immigrée. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d'origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d'Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionnéà leur présence en France (1,2 pour cent de la population)."

on ne peut que le croire. ça corrobore tout ce qu'on constate dans le domaine de la précarité et de la délinquance.
tiens, habilles toi en femme, met une jupe et proménes toi dans paris. tu verras qui te traite de salope toutes les 4 rues.

Je passe sur l'insulte (ça prouve que tes arguments propagandistes, N'ONT AUCUNE VALEUR.

Une étudiante américaine, qui fait une thèse sur les femmes immigrées.

Elle parle la langue?

Elle a vécu avec ces femmes?


CE N'EST PAS UNE INFO. mais une thèseptdr

ON constate? Constate d'abord que tu es un brel, doublé d'un fourbe!
U
6 avril 2013 18:34
L'octroi de permis de résidence doit être soumis à la précondition que la personne comprenne un minimum de de la langue du pays de résidence et les bases des lois communes.

C'est aussi valable pour le regroupement familial avec, en plus, le contrôle qu'il n'y a aucun mariage arrangé.

Aussitôt qu'elle a reçu un permis de résidence, la personne qui a bénéficié du regroupement familial doit avoir un statut individuel, indépendant de celui de la personne qui l'a fait entré.
Il va de soi que ce permis demeure révocable s'il est basé sur un mariage arrangé.

Note: 1,8%, c'est le nombre officiel.
Par définition, le nombre officiel ne prend pas en compte les illégaux.

On ne peut donc généraliser (ou laisser faire l'amalgame) à toute une population, aussi longtemps qu'on ne connait pas si la personne est immigrée, de passage ou résidente sans autorisation.


Cela étant, il est évident que le huis-clos, la dépendance économique, l'ignorance des lois et l'ignorance de la langue sont des facteurs criminogènes.
Il est difficile de luter contre les deux premiers, mais l'État peut parfaitement agir pour lutter contre les deux derniers.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
6 avril 2013 23:58
Citation
coldman a écrit:
Citation
nisioka67 a écrit:


hooo oui .... !!!!! le caméléon, tu sais tout, tu as tout fait, tout vécu !!! tu y était pour voir ca ??? Oups
des sources, tu en as ???? je ne te croirais que si tu m'en site, et des fiables, hein !!yawning smiley


toi qui appelle au meurtre de femmes, en quoi ça te concerne?
pour les autres:

Huis Clos :
La Situation des Femmes Immigrées Battues en France


Les victimes de violences conjugales sont souvent prises au piège dans l'enfer d'un huis clos. Pour ces femmes, comme pour les personnages de la pièce de Jean-Paul Sartre, "l'enfer, c'est les Autres." Malheureusement, presque personne en France n'étudie les problèmes spécifiques des femmes immigrées qui sont les victimes de ce type de violence. Ce mémoire examine les rapports entre la politique d'immigration et les violences domestiques. Il étudie les difficultés sociologiques, économiques, et surtout légales, auxquelles sont confrontées les femmes immigrées battues. La conclusion de cette étude propose trois stratégies pour améliorer la situation.

Bien que ce soit une estimation, on pense qu'au moins 7 pour cent des 30,1 millions de femmes vivant en France sont chaque année victimes de violences conjugales. Ce chiffre est probablement trop bas, parce que nombre de femmes se murent dans le silence et taisent de leur difficulté. "Violence Conjugale Femmes Infos Service", un numéro vert, est une des seules sources de statistiques sur les violences domestiques au sein de la population immigrée. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d'origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d'Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionnéà leur présence en France (1,2 pour cent de la population). Ces statistiques indiquent un problème grave dont l'ampleur n'est cependant pas encore suffisamment connue.

Il y a des conditions sociologiques et économiques qui rendent les femmes immigrées particulièrement vulnérables aux violences domestiques. D'abord, beaucoup d'immigrés en France viennent de pays islamiques, surtout d'Algérie, du Maroc, et de Tunisie. Dans la tradition musulmane et dans les statuts personnels de ces trois pays, les inégalités de sexe sont institutionnalisées. Des études montrent que les violences conjugales sont le résultat d'une disparité des pouvoirs entre mari et femme. Les relations patriarcales sont directement liées à la violence. Les immigrés ne laissent pas toujours leurs traditions à la frontière quand ils s'installent en France. Souvent les femmes battues pensent qu'elles provoquent la violence elles-mêmes et qu'elles méritent d'être punie.

De plus, les femmes immigrées en France sont assez isolées. La majorité ne parle pas bien le français : 57 pour cent des femmes algériennes (contre 16 pour cent des hommes algériens) et 65 pour cent des femmes marocaines et tunisiennes (contre 40 pour cent des hommes marocains et tunisiens) ne parlent pas français. Les femmes immigrées souffrent aussi beaucoup plus de ne pas travailler : 42,1 pour cent des femmes maghrébines sont sans emploi (contre seulement 21,9 pour cent des hommes maghrébins). Il est moins probable qu'une femme sans travail et ne parlant pas français quitte un mari violent, parce que ces conditions rendent toute indépendance difficile. Parfois, les hommes (souvent musulmans) vont jusqu'à séquestrer leur femme dans leur domicile et refusent l'aide des assistantes sociales. L'isolement est très dangereux pour une femme battue et peut lui être fatal. Mais, même si une femme immigrée battue surmonte les barrières culturelles et économiques et décide de quitter un mari violent, des obstacles légaux peuvent l'en empêcher si elle veut rester en France après sa séparation.

En 1992, le gouvernement Français a modernisé le code pénal. Sous le nouveau code, les peines pour actes de violences domestiques (y compris le viol matrimonial, la séquestration et les menaces) sont plus strictes qu'avant. Mais, il n'y a point de dispositions légales qui puissent résoudre les problèmes particuliers des femmes immigrées battues. Bien que ces dernières puissent avoir recours au même code pénal que les femmes françaises, les barrières linguistiques, l'isolement, les traditions culturelles, et les lois sur l'immigration les dissuadent de porter plainte contre leur mari.

Souvent, les femmes immigrées ne peuvent pas obtenir un statut de résidence autonome, ce qui est particulièrement dangereux pour les victimes de violences conjugales, parce qu'elles ne peuvent pas quitter leur mari sans être reconduites à la frontière. La deuxième loi Pasqua de 1993 stipule que les immigrés mariés à des citoyens ou résidents légaux (qui viennent sous le regroupement familial) dépendent complètement de leur mari pendant la première année passée sur le sol français. Souvent, les femmes battues décident de rester dans une relation violente au lieu d'être forcées de quitter la France. Même après cette première année, les femmes immigrées trouvent difficile d'obtenir un statut autonome. Une femme battue se trouve dépendante de son mari pour son propre statut de résidence.

Un autre problème légal qui institutionnalise les relations patriarcales au sein des familles immigrées est le fait que la France reconnaît (avec l'Article 3 du Code Civil Français et aussi avec les accords bilatéraux entre la France et les trois pays du Maghreb) les codes de statuts personnels des pays d'origine. Les résultats de cette philosophie du droit international privé sont graves pour les femmes immigrées. Par exemple, un homme immigré (qui vient d'Algérie ou du Maroc) peut rentrer dans son pays d'origine et répudier sa femme ou au moins obtenir un divorce par lequel il ne doit pas payer de pension alimentaire. Il ne pourrait jamais se séparer de sa femme de cette façon en France, mais la France reconnaît les décisions des tribunaux Algériens et Marocains. Cette reconnaissance crée un système où les inégalités de sexe sont acceptables et où les femmes immigrées sont plus susceptibles que les femmes françaises d'être soumises à des violences conjugales.

Comment réduire les violences domestiques et faire que les femmes immigrées battues soient moins vulnérables ?
En premier lieu, il faut approfondir l'étude des problèmes de ce groupe. En 1999, le gouvernement a subventionné une grande enquête et interrogé 7.000 femmes sur la question de la violence contre les femmes. Mais les résultats ne disent rien de l'origine ethnique de ces femmes : cette enquête était une occasion manquée.
En deuxième lieu, la France doit changer sa philosophie de droit international privé : elle doit respecter les lois du pays de résidence plutôt que celles du pays d'origine. Toutes les femmes qui vivent en France ne peuvent pas profiter des lois progressistes qui favorisent l'égalité entre les sexes si on continue à reconnaître les lois Islamiques.
Enfin, les législateurs français doivent voter une loi qui donnerait la possibilité aux femmes immigrées battues d'obtenir un statut de résidence légal sans avoir besoin de la permission de leur mari. La politique publique française doit surtout permettre aux femmes immigrées battues de quitter l'enfer des violences conjugales.
[www.sosfemmes.com]

que dire de plus, bengi t'a détruit !! Je savais que tu racontais de la mer2 !!ptdr
Mais bon, on commence à s'y habituer tu sais...
c
7 avril 2013 01:12
Citation
nisioka67 a écrit:

que dire de plus, bengi t'a détruit !! Je savais que tu racontais de la mer2 !!ptdr
Mais bon, on commence à s'y habituer tu sais...


bengi ne detruit rien. c'est un planqué qui gueule dans le noir. comme toi.
et si les chiffres vous conviennent pas, allez le dire à sos femmes.
ce sont elles qui réceptionnent au téléphone les appels angoissés de ces femmes.
si elles disent que le cinquième des appels proviennent de femmes issues de l'immigration, je vois pas trop pourquoi elles mentiraient.
mais c'est peut etre un complot, hein?
de toutes façons, toi qui appelles au meurtre de femmes, en quoi cela te dérange qu'elles soient battues?
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook