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Est-il impossible qu'un esprit libre existe dans les sociétés arabes ?
s
10 novembre 2006 17:26
Ces sociétés sont profondément communautaires, tribales, et l'espace d'expression de l'individu n'y existe pas. La notion d'individu même n'existe pas encore dans ces sociétés, où seul le «nous» compte. J'irais plus loin : la notion de doute n'y est pas de mise. Je pense à Renan qui, au-delà de ses excès, disait, et je cite de mémoire, qu'est-ce qu'un musulman, c'est quelqu'un qui ne doute jamais. Un esprit libre suppose un esprit critique, et ces sociétés ébranlées en tout n'attendent pas des esprits qui les remettent en question, mais des esprits qui les confortent dans leurs convictions.(1)



alors on doute, un peu, beaucoup ou pas du tout ?





(1)Mohamed Kacimi est né en 1955 à El Hamel (Algérie) dans une famille de théologiens. En 1987, il publie son premier roman, le Mouchoir (l'Harmattan). Puis, avec Chantal Dagron, Arabe, vous avez dit arabe ? (Balland). Passionné par la Bible, il écrit, toujours avec Chantal Dagron, un essai sur l'imaginaire religieux, Naissance du désert (Balland) puis le Jour dernier, (Stock). Mohamed Kacimi a écrit aussi pour le théâtre : 1962, évocation des utopies et des rêves de l'enfance algérienne, la Confession d'Abraham (Gallimard, 2000). Pour la Comédie-Française, il conçoit Présences de Kateb et l'adaptation de Nedjma de Kateb Yacine. Dernier ouvrage paru : Terre sainte, (l'Avant Scène, 2006). Il est en outre président de l'association d'auteurs Ecritures vagabondes.


[www.liberation.fr]
c
10 novembre 2006 19:46
Très bonne question Souheil.
C'est vrai que lorsque l'on débat, le manque de sens critique est la première chose que l'on remarque, cette incapacité à sortir de son identité pour analyser.
Mais je ne suis pas certain que cela doit dû à l'islam, nous avons eu des grands libres penseurs comme Ibn Rushd, c'est plutôt ce que les musulmans ont fait de l'islam ces derniers siècles qui fige la pensée.

Nous n'avons pas digéré la fin de la suprématie arabo-musulmane et refusons toujours de la voir en face. Toutes les peuples qui ont su se remettre en selle ont pris sur eux pour s'autocritiquer et apprendre de leurs erreurs. Ce n'est pas encore le cas des musulmans.
Le sens du sacré reste aussi un facteur de frein à la libre pensée. Le Coran par exemple est hors-débat parce qu'il est sacré. Alors comment faire une critique si on ne peut pas approcher le texte fondateur ?

C'est tout bête mais le jour où on pourra se moquer de nous-mêmes, cela sera un signe que nous aurons suffisamment acquis d'assurance pour aller plus loin. On refuse l'autodérision et quand les autres le font, nous dégainons.
Simple constatation.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/11/06 04:14 par chelhman.
p
10 novembre 2006 19:52
Citation
chelhman a écrit:
Très bonne question Souheil.
C'est vrai que lorsque l'on débat, le manque de sens critique est la première chose que l'on remarque, cette incapacité à sortir de son identité pour analyser.
Mais je ne suis pas certain que cela dû à l'islam, nous avons eu des grands libres penseurs comme Ibn Rushd, c'est plutôt ce que les musulmans ont fait de l'islam ces derniers siècles qui fige la pensée.

Nous n'avons pas digéré la fin de la suprématie arabo-musulmane et refusons toujours de la voir en face. Toutes les peuples qui ont su se remettre en selle ont pris sur eux pour s'autocritiquer et apprendre de leurs erreurs. Ce n'est pas encore le cas des musulmans.
Le sens du sacré reste aussi un facteur de frein à la libre pensée. Le Coran par exemple est hors-débat parce qu'il est sacré. Alors comment faire une critique si on ne peut pas approcher le texte fondateur ?

C'est tout bête mais le jour où on pourra se moquer de nous-mêmes, cela sera un signe que nous aurons suffisamment acquis d'assurance pour aller plus loin. On refuse l'autodérision et quand les autres le font, nous dégainons.
Simple constatation.

Je crois savoir que le Coran a une origine divine, il est plus que sacré (la bible est sacrée, mais écrite par des hommes). Comment remettre en question la parole de Dieu ? C'est peut-être là le fond du problème ?
D
10 novembre 2006 20:05
Citation
chelhman a écrit:
Très bonne question Souheil.
C'est vrai que lorsque l'on débat, le manque de sens critique est la première chose que l'on remarque, cette incapacité à sortir de son identité pour analyser.
Mais je ne suis pas certain que cela dû à l'islam, nous avons eu des grands libres penseurs comme Ibn Rushd, c'est plutôt ce que les musulmans ont fait de l'islam ces derniers siècles qui fige la pensée.

Nous n'avons pas digéré la fin de la suprématie arabo-musulmane et refusons toujours de la voir en face. Toutes les peuples qui ont su se remettre en selle ont pris sur eux pour s'autocritiquer et apprendre de leurs erreurs. Ce n'est pas encore le cas des musulmans.
Le sens du sacré reste aussi un facteur de frein à la libre pensée. Le Coran par exemple est hors-débat parce qu'il est sacré. Alors comment faire une critique si on ne peut pas approcher le texte fondateur ?

C'est tout bête mais le jour où on pourra se moquer de nous-mêmes, cela sera un signe que nous aurons suffisamment acquis d'assurance pour aller plus loin. On refuse l'autodérision et quand les autres le font, nous dégainons.
Simple constatation.


Clap

Tres bonne analyse..

C'est un plaisir pour les yeux et pour l'intellect...

Merci.
Faith can move mountains, but you have to keep pushing while you are praying...
s
10 novembre 2006 20:31
chlehman bonsoir,


Le monde arabo-musulman est en décalage politique, économique et social par rapport à l'Occident.
Amin Maalouf nostalgique dit : "J'ai envie, pour me consoler, et pour continuer à espérer, de revenir en pensée à cet âge d'or d'Al Andalous. Alors je me mets à rêver. A rêver d'un Proche Orient où musulmans, chrétiens et juifs s'inspireraient d'Al Andalous pour tenter l'expérience de la vie en commun".
Le poète syrien Nizar Kabbani qui a composé « kariate el finguane » chef d’ouvre chanté par la voie merveilleuse de abdelhalim hafed a dit "L'histoire arabe contemporaine est celle d'un interminable 1492".
Le problème palestinien, La guerre d'Irak, le darfur, le liban ont révélés l'incapacité des Arabes à procéder à une véritable autocritique afin d'identifier les vraies raisons de leurs blocages et d'engager un processus de réformes en profondeur de leurs sociétés.

Voilà six siècles que la civilisation arabe n'est plus un acteur majeur de l'Histoire. Chacun sait qu'il est totalement illusoire de continuer à s'accrocher à la nostalgie d'un mythique âge d'or. Mais tout indique que les Arabes n'arrivent toujours pas à se défaire de ce traumatisme, lequel pèse lourdement sur le présent.



Qu’est ce qui bloque. ?
M
10 novembre 2006 20:58
Je n'interviens pas souvent , mais je vous lis assidument , surtout lorsque certains d'entre vous abordent de tel sujet sensibles ,où l'autocritique est primordiale, mais cependant trop rare à mes yeux
Continuez dans cette voie ,en pensant que peut-être un jour (lointain ? ) les mentalités évolueront dans le sens que vous évoquez
s
10 novembre 2006 21:31
Citation
MEKTOUB06 a écrit:
Je n'interviens pas souvent , mais je vous lis assidument , surtout lorsque certains d'entre vous abordent de tel sujet sensibles ,où l'autocritique est primordiale, mais cependant trop rare à mes yeux
Continuez dans cette voie ,en pensant que peut-être un jour (lointain ? ) les mentalités évolueront dans le sens que vous évoquez

merci,


Le Tunisien Al-Safi Saïd se veut provoquant pour le lecteur arabe dans son ouvrage Al-Atabat al-modanassa lil Charq Al-Awssat (Les Paliers souillés du Moyen-Orient, éditions Nissan lil nachr, Beyrouth, 1999). Il dénonce en effet la politique arabe depuis les débuts du XXe siècle. Aucun courant, aucun mouvement n'échappe à sa virulente critique : « Les Arabes sont faibles, ils ne cessent de s'enliser. La peur d'Israël les fait reculer. Les islamistes les appellent vers le Djihad sacré, et les nationalistes revendiquent la vengeance. Les complots sont le ressort de chaque partie, tandis que la cause palestinienne se noie dans les accusations mutuelles. L'Histoire plonge dans un dualisme entre un nationalisme troublé et sa rhétorique, et un islam qui unit ses rangs pour le Djihad ». L'écrivain tunisien affirme que le conflit israélo-arabe a dévié, à cause de la faiblesse arabe, vers une confrontation perpétuelle entre Orient et Occident. Le système politique arabe s'est en fait constitué à base de tromperie et d'enlisement, et s'est contenté de partis sans programme, de mouvements sans buts, de guerres sans victoires et d'accords sans véritable paix.
Face à cette vision obscure, l'essayiste déduit que seul Israël peut accorder la paix puisque l'Autre (les Arabes) ne la possède pas. Israël se rend parfaitement compte qu'il doit toujours garder les ficelles de la sécurité régionale en main, que la guerre du Golfe a détruit à jamais la confiance entre les Arabes, que le lobby pétrolier gît actuellement sous les décombres, et qu'enfin l'Intifada palestinienne n'est plus.

A travers ces données pessimistes de la conjoncture arabo-israélienne, l'auteur accuse et dénonce tout le processus d'une paix arabo-israélienne « déformée et suspecte », depuis Madrid jusqu'à nos jours. Il met en garde également contre les retombées de cette paix suspecte, dont la montée de l'extrémisme religieux et ethnique qui entraînera le Moyen-Orient dans des situations troubles.


Les Paliers souillés du Moyen-Orient, éditions Nissan lil nachr, Beyrouth, 1999
a
10 novembre 2006 21:39
La liberté est essentielle à l'esprit critique, or on ne la retrouve nulle part dans les pays arabo-musulmans.
M
10 novembre 2006 22:22
Citation
andi espoir a écrit:
La liberté est essentielle à l'esprit critique, or on ne la retrouve nulle part dans les pays arabo-musulmans.


Puisque tu parles de LIBERTE, voici un poème qui fait partie de mes "livres de chevet "

A lire et à méditer sans restriction

Son auteur est le Poête Français PAUL ELUARD

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom


Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom


Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom


Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom


Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom


Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom


Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom


Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom


Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom


Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom


Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom


Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes maisons réunis
J'écris ton nom


Sur le fruit coupé en deux
Dur miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom


Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom


Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom


Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom


Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom


Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom


Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom


Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom


Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.
Paul Eluard
a
10 novembre 2006 22:46
Joli poème Mektoub06
e
10 novembre 2006 23:02
la libre pensée s'arrête là il commence l'esprit divin, la pensée critique évolue avec le temps à l'instar de la pensée divine qui renforce la stagnation et le recul.
prenons une pensée divine constante (P) qui n'évolue pas avec le temps, cette pensée P ne donnera jamais naissance à d'autres pensées à l'instar des esprits critiques qui se remettent en question à chaque instant de reflexion.
les pays arabo-musulmans pensent pour l'audelà sans se soucier de la vie, c'est à dire que leurs vie se resume à une pensée constante et unique qui est arrêtée depuis l'apparition de la pensée divine constante.
une phrase m'a toujours fait reflechir " le coran est valable pour tous les temps et tous les lieux" c'est de cette pensée que decoule la suite : pensée unique, parti unique, vision unique...
c'est triste mais c'est comme ça que les arabo-musulmans aiment penser en croyant toujours qu'ils vont reprendre la main sur le monde et instaurer le califat islamique.
je n'ai comme devise que l'esprit critique et la relativité des choses et je suggére d'ailleurs qu'on renforce l'enseignement des lois physiques dans ces pays afin de revolutionner les esprits.
s
11 novembre 2006 00:04
Certains disent que la démocratie, c’est la vérité multiple et la religion c’est la vérité unique.
Y’a t-il en politique un totalitarisme de la vérité religieuse qui inhibe toute action humaine non-conforme au dogme. On revient à la liberté de pensée.
T
11 novembre 2006 00:23
je m'en rends compte que des sujets retirés de leurs contextes peuvent couter tres chères, surtout quand c'est manipulé par des gens malveillants.
l
11 novembre 2006 06:31
tu en forme le parfait exemple mon cher ami
"Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois."
s
11 novembre 2006 11:47
Pour rejoindre chelhman sur ses propos sur la dérision et autodérision j’ai vu une pièce de théâtre qui s’intitule "Les Confessions d’un musulman de mauvaise foi"


Il s’agit d’un texte qui retrace, par le rire, la vie et le parcours initiatique d’un musulman , Karim depuis sa naissance jusqu’à l’âge adulte. Il deviendra laïque, républicain et athée de surcroît.
La pièce est composée de trois parties :
– L’enfance : Youcef raconte son enfance depuis sa naissance jusqu’à sa puberté.
– L’adolescence : l’enfant décrit son départ pour le collège, la séparation de la "matrice" familiale, le déracinement, le premier amour, la première déception, les nouvelles interrogations,le tout sur fond de
guerre de décolonisation.
– L’âge adulte : l’homme est face à son destin, face à l’indépendance, face à la science, face à la religion et face à l’intégrisme. Le pays sombre petit à petit dans une religiosité moyenâgeuse et Dieu devient de plus en plus inquiétant.




Les confessions d'un musulman de mauvaise foi est une pièce de théâtre écrite en 2004 par
Slimane Benaïssa. Elle a été publiée aux éditions Lansman.

Pages : 47 - Prix du livre : 8 Euros
s
11 novembre 2006 11:50
extraits:

Karim : Sidi, pour quoi Âmmi Salah a-t-il épousé une deuxième femme ?
Le Cheikh : Parce que en Islam, les hommes ont droit à quatre femmes.
Karim : Sidi ! Les femmes, elles ont droit à quatre hommes ?
Le Cheikh : Y a pas à dire, tu es monté à l'envers. C'est déjà compliqué pour les hommes d'avoir quatre femmes...

Karim : Sidi ! Pourquoi Dieu n'a t-il pas fait du mois de Ramadhan, un mois pendant lequel les pauvres passeraient leurs journées à manger, pour connaître l'état du riche au cours des quatre saisons ? Comme ça, le mois du Ramadhan serait moins fatigant pour tout le monde.

Le Cheikh : Y a pas à dire ! Tu es monté à l'envers !

Karim : Sidi ! Pourquoi le curé marche en se regardant dans un miroir ?
Le Cheikh : Pour ne pas regarder le ciel. Car les chrétiens, une fois l'an, boudent la lune qui est aux Arabes. Parce que nous, nous avons un calendrier lunaire et eux, un calendrier solaire.
Karim : Alors, Sidi, nous, on compte les nuits et eux, les jours ?



Karim : Tu es croyante ?
Micheline : La religion, ce n'est pas mon fort.
Karim : Tu n'es pas croyante ?
Micheline : Je ne sais pas ce que je suis.
Karim : Et ça ne te gêne pas ?
Micheline : Non ! Je vis ma vie en tant que Française, ça me suffit pour être dans la vie, et dans le monde.
Karim : Tu n'es pas croyante du tout ?
Micheline : Non !
Karim : Dieu, tu ne connais pas ?
Micheline : Non !


Karim : Si tu ne connais pas Dieu, à quoi penses-tu ?






Les confessions d'un musulman de mauvaise foi est une pièce de théâtre écrite en 2004 par
Slimane Benaïssa. Elle a été publiée aux éditions Lansman.

Pages : 47 - Prix du livre : 8 Euros
s
11 novembre 2006 12:20
les plus fermés des musulmans sont ceux qui ne veulent pas que les musulmans pensent differement des occidentaux, ils sont contre la diversité des opinions!!!!

rendre cette trange minoritaire sera une étape decisive vers le développement du monde musulman
o
11 novembre 2006 14:26
en bref si j' ai bien compris, (et là je vais me considerer faire partie de ces societés arabes,), on doit applaudir à celui qui dit qu' il n' y a pas d' esprit libre chez nous ???

qu' est ce qu' un esprit libre, je reprend la définition de départ qui me parait assez juste:"Un esprit libre suppose un esprit critique"

celui qui ose dire que les societés des pays arabomusulmans n' ont pas de sens critique, est soit, habité de mauvaise foi, soit n' y connais rien, n'y a jamais habité, ou cotoyer des personnes originaires de ces societés là.....

la rue musulmane est la plus critique qui puisse exister, seulement, on lui donne jamais l' occasion de s' exprimer, c' est ceux là meme qui les accuse de renfermement qui payent les dictateurs de ces pays pour maintenir les population en otage...

par contre je vais retourner la question,....existe t il des esprits libres dans les societés occidentales ???...certes il en existe, car je n' ai pas la meme prétention que certains pour accuser toute une societé et de decreter que le seul esprit libre est un ecrivain totalement inconnu dans sa propre societé....

par contre qu' est ce que j' ai pu observer...un musulman, lorsqu' il regarde le JT, a un certain sens critique, il sait quand on le prend pour un idiot, il n' enmagasine pas betement toutes les informations qu' ont donné quelques journalistes sans scrupules, par contre lorsque je vais au boulot, ou lorsque j' entend la rue des personnes censés etre "libre" d' esprit, elles débalent tout ce qu' elles ont entendu la veille sans meme se poser de question....la societé musulmane a déjà produit des anticorps contre les manipulations.... je ne peux pas rester ici à lire des gens qui nous insultes et leur donner raison....il y a des limites à notre patience...
c
11 novembre 2006 14:41
Citation
a écrit:
ouriaghel
par contre qu' est ce que j' ai pu observer...un musulman, lorsqu' il regarde le JT, a un certain sens critique, il sait quand on le prend pour un idiot, il n' enmagasine pas betement toutes les informations qu' ont donné quelques journalistes sans scrupules, par contre lorsque je vais au boulot, ou lorsque j' entend la rue des personnes censés etre "libre" d' esprit, elles débalent tout ce qu' elles ont entendu la veille sans meme se poser de question....la societé musulmane a déjà produit des anticorps contre les manipulations.... je ne peux pas rester ici à lire des gens qui nous insultes et leur donner raison....il y a des limites à notre patience...

Reprends ton exemple et place les musulmans devant les chaînes paraboliques arabes qui beuglent leurs slogans réducteurs, ajoutes-y une dose de oulémas incapables de réformer parce que justement dès qu'on aborde le texte fondateur, on fait l'objet d'une fatwa qui est l'équivalent d'un contrat sur la tête du 3alim. Tu crois que le sens critique prévaut ?

J'ai pas encore vu un contrat sur la tête d'un occidental parce qu'il faisait preuve de sens critique envers le christianisme ou le judaïsme.
Mais je suis probablement mal informé. Eclaires-nous.
a
11 novembre 2006 14:42
ouriaghel, es-tu libre de critiquer la monarchie marocaine, par exemple ?

es-tu libre d'apporter des critiques sur le fonctionnement de l'Islam au Maroc ?

Il y'a des limites à l'esprit critique, tu le sais très bien, mon chère ouriaghel.
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