Comme l'on dit ceux avant moi, ce n'est pas grave si ton intention n'était pas celle-là.
Ça m'a fait penser à ce hadith:
« Allah تعالى Se réjouit du repentir de Son serviteur plus que se réjouit l'un de vous qui, traversant une terre désertique, voit sa monture lui échapper, emportant sa nourriture et sa boisson. Désespérant de retrouver sa monture, il s'allonge à l'ombre d'un arbre. Alors qu'il est ainsi, voilà que sa monture se présente devant lui. Il la saisit par la bride et s'exclame sous l'effet de la joie : "Seigneur ! Tu es mon serviteur et je suis Ton seigneur !", commettant ainsi un lapsus. » [Rapporté par Muslim].
Et regarde l'explication d'Ibn Al Qayim :
Ibn al-Qayyim a dit : « Celui qui a prononcé, lorsqu’il a trouvé son chameau perdu, « O Allah, tu es mon serviteur et je suis ton Seigneur » s'est trompé à cause d’une joie extrême et il n’a pas mécru par ces mots, bien qu’il ait prononcé du koufr pur et clair. Ceci parce qu’il ne voulait pas le dire. Et celui qui est contraint de prononcer du koufr, a en effet parlé avec une parole de koufr, mais il ne devient pas mécréant puisqu’il ne voulait pas prononcer cette parole. Par contre celui qui se moque (d’Allah, du Messager ou de la religion), dans ce cas, une telle parole prononcée impliquera la mécréance et le divorce, même s’il ne faisait que plaisanter, car il désirait prononcer ces mots (qasidun littakallum bil-lafdh). Et puis même s’il ne faisait que plaisanter il n’y aurait aucune excuse pour lui, contrairement au cas de celui qui est contraint, ou qui s’est trompé, ou bien qui était distrait. Dans ce dernier cas une telle personne est excusée… » (I‘lâm Al-Muwaqqi‘in (3/63))