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Eric Zemmour, "le clown de droite"
h
28 janvier 2010 23:24
Eric Zemmour est aux médias ce que Nicolas Sarkozy est à la politique : un sujet de fixation. Déjà présent sur France 2, le journaliste du Figaro a désormais une chronique politique matinale sur RTL. Si Ruquier le fait passer pour un clown, il n'en reste pas moins un pur idéologue réactionnaire.

Eric Zemmour est aux médias ce que Nicolas Sarkozy est à la politique : un sujet de fixation, un corps médiatique hystérisant ses innombrables détracteurs. Pour leur plus grand malheur. Car la voix étouffée des spectateurs ne résiste pas à l’attrait qu’ils suscitent au sein de leur champ d’action.



L’un et l’autre semblent maîtriser les règles d’un système grâce auquel ils occupent le devant de la scène. Leur force tient dans leur sens de l’ubiquité médiatique : ils saturent l’espace.



Déjà présent chez Ruquier sur France 2, le journaliste du Figaro a désormais droit aux honneurs de la chronique politique matinale sur RTL.



Pour un commentateur politique, la radio du matin a valeur de sacrement : le billet sur l’actualité est un envol vers le paradis journalistique.



Paré de tous les honneurs, Eric Zemmour incarne désormais la plume officieuse de la droite dans les médias de masse, privilège qui fut longtemps réservé à son premier patron au Quotidien de Paris, Philippe Tesson, dont il a appris le sens de la provocation et l’absence de doute sur lui-même.



Sur RTL, il se déchaîne : la grandeur du colonisateur français, l’ensauvagement des villes, la décadence de la jeunesse, la nécessité de protéger les élites contre les masses résonnent dans le poste de millions de Français pour qui RTL, à cette heure-là, est moins une radio populaire que d’ultra-droite.



A côté de Zemmour, Alain Duhamel, Jean-Michel Aphatie ou Catherine Nay passeraient pour des idéologues d’extrême gauche.



Zemmour n’est pas seulement un clown, comme Ruquier tente de le faire croire dans son émission, il est aussi un pur idéologue réactionnaire, que des patrons de médias français cautionnent pour des motifs cyniques (son impact sur l’audience) et sinistres (son impact sur le débat d’idées).
assalam o alykoum
1
28 janvier 2010 23:36
la seule chose de bien qu'il a fait de sa vie, c'est écrire un livre sur les rapports hommes femmes et que je trouve pas mal. Pour le reste, c'est vraiment un pitre qui hélas, a son public.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
h
28 janvier 2010 23:39
Citation
118218 a écrit:
la seule chose de bien qu'il a fait de sa vie, c'est écrire un livre sur les rapports hommes femmes et que je trouve pas mal. Pour le reste, c'est vraiment un pitre qui hélas, a son public.

oui; c'est a ce moment que je l'ai decouvert ... ce qu"'il disait etait interessant .. normal, c'est un grand provocateur ..

malgré ça, j'aime l'ecouter de temps en temps
assalam o alykoum
1
28 janvier 2010 23:48
Parfois il reste drole, je le concède. Mais je n'ai pas apprécié sa charge contre la justice, et sa charge en faveur de air france et contre les obèses. Il est parfois trop trop libéral.
Ni radin ni pigeon, chacun paie sa part...
o
29 janvier 2010 09:06
[www.telerama.fr]

Cher Eric, cher Zemmour, cher compatriote,
Sur le plateau d’Arte, jeudi 13 novembre, dans l’émission présentée par Isabelle Giordano sur le thème « Demain, tous métis ? », vous regrettiez que les parents de Rokhaya Diallo, la présidente de l’association Les Indivisibles, n’aient pas, à sa naissance, francisé son prénom. Rokhaya, vous avez raison, ça fait moins gaulois qu’ Isabelle ou Martine. Pour bien assimiler les têtes brunes aux yeux noirs, la machine à laver républicaine devrait – si j’ai bien compris – blanchir les prénoms d’origine. Soit. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin. Et permettez-moi de vous appeler Eric Olive, puisque votre patronyme (zemmour, « l’olive », en kabyle) renvoie aux origines juives berbères algériennes de vos ascendants, assez lointains cousins – vous en conviendrez – de Vercingétorix. Mais laissons de côté les olives, même quand elles sont noires. Votre cas est fascinant, car il dépasse largement votre simple personne.

Dans la France sarkozyste, vous êtes devenu une sorte de baromètre de l’air du temps. De la « colonisation positive », à l’anti-esprit de Mai 68, en passant par la diabolisation du féminisme et de ses dérivés, les saillies de votre esprit vif sont autant de balises qui marquent la victoire idéologique, dans l’espace politique et médiatique, de la nouvelle pensée de droite. Celle de la droite dure.

Car la victoire de Nicolas Sarkozy – cause ou conséquence, on pourrait en disserter la nuit entière –, c’est aussi cela : la défaite intellectuelle de la gauche, qui, depuis la Libération et la victoire sur le nazisme, croyait son magister moral éternel.

Que vous revendiez sur les plateaux télé ces vieux fonds de casserole d’extrême-droite sous le vocable « politiquement incorrect » ne change rien à l’affaire. C’est toute une vieille pensée, qui prend racine au XIXe, que vous appelez en renfort. Car, quand vous affirmez, dans l’émission d’Arte, face à une Isabelle Giordano déstabilisée, que « les races existent, bien sûr » et aussi la « hiérarchie des cultures », vous savez parfaitement titiller, dans la mémoire subliminale nationale, le tapis brun d’une pensée raciste mise sous le boisseau depuis cinquante ans.
Bien plus qu’une condamnation morale, à la SOS Racisme, de vos propos – vous en souriez, elle fait partie de votre plan média –, c’est cette généalogie qui nous intéresse. Lisez ou relisez L’Essai sur l’inégalité des races humaines, du Comte Arthur de Gobineau (1853). Vous vous inscrivez dans cette matrice du racisme contemporain. Tout y est. Et, surtout, la primauté de la race blanche. La supériorité de la civilisation occidentale. On sait ce qu’il en est advenu.

Que tous les anthropologues démontrent, depuis un demi-siècle, que les races humaines n’existent pas, est un détail pour vous. C’est le débat, ici et maintenant, que vous voulez ethniciser. Racialiser. Plus de problèmes sociaux, plus de ségrégation urbaine, de discriminations, d’inégalités. Ce qui compte, ce sont les problèmes de Noirs et d’Arabes qui refusent de passer sous les Fourches caudines de votre République. Votre Marianne qui semble, entre nous, aussi gracile et joviale qu’une guillotine.

C’est aussi l’esprit de votre roman, Petit Frère, dans lequel vos personnages pensent que « les juifs de France doivent se préparer à partir, car la capacité des Français à tout accepter des jeunes beurs est infinie et qu’elle mènera le pays au désastre » (1). Juifs contre Noirs et Arabes. Vous attisez la haine. En déclarant sur Arte, toujours dans la même émission, que « les juifs de Seine-Saint-Denis ont dû se replier dans le XIXe arrondissement de Paris », vous entretenez cette « guerre civile », en feignant de la dénoncer.

De vos chroniques du Figaro aux plateaux télé de Ruquier, le communautarisme, cher Eric, c’est vous qui le nourrissez. On pourrait d’ailleurs donner un nom à cette nouvelle maladie française : le communautarisme blanc de M. Olive.

Amitiés et francité,
.
Thierry Leclère
o
29 janvier 2010 09:18
[www.telerama.fr]

Didier Fassin : “Zemmour fait passer un racisme ordinaire pour un racialisme intellectuel”

LE FIL Idées - Si vous affirmez que les races n’existent pas, comment pouvez-vous parler de métissage ? Les propos tenus (en substance) par Eric Zemmour sur le plateau de l'émission “Paris-Berlin” (sur Arte, la semaine dernière) continuent de déchaîner la Toile. Comment donner les clés de ce débat sans se satisfaire de la posture de la dénonciation morale ? Nous avons choisi d'interroger l'anthropologue et médecin Didier Fassin.

Didier Fassin est anthropologue et médecin, professeur à l’Université Paris 13 et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales. Il a notamment écrit Quand les corps se souviennent. Expériences et politiques du sida en Afrique du Sud et codirigé De la question sociale à la question raciale ? Représenter la société française (La Découverte).

Télérama : Vous citez Colette Guillaumin dans l'introduction de votre livre De la question sociale à la question raciale ? : “Non, la race n'existe pas. Si, la race existe. Non certes, elle n'est pas ce qu'on dit qu'elle est, mais elle est néanmoins la plus tangible, réelle, brutale des réalités.” Qu'est-ce qui fait que l'usage de ce mot est si compliqué ?
Didier Fassin : La difficulté tient à ce que, d’une part, la race n’existe pas en tant que réalité physique ou génétique ou anthropologique (plus d’un demi-siècle de travaux scientifiques l’a établi) et que, d’autre part, la race existe pourtant comme réalité sociale par le simple fait que des personnes ou même des sociétés tout entières peuvent penser et agir comme si elle leur permettait de différencier, voire de stigmatiser et d’exclure, des individus ou des groupes humains (c’est le principe de la discrimination raciale dont la forme extrême peut conduire à la ségrégation ou à l’extermination). Ayant codirigé un livre qui s’intitule De la question sociale à la question raciale ?, je récuse évidemment la race comme fait naturel, ou culturel, mais je dois bien la reconnaître comme une construction mentale qui fait que l’on traite différemment des personnes en fonction de leur couleur de peau, de leur mode de vie, de leur religion même.

« “Oui, la race existe, faut-il répondre au polémiste,elle existe bien dans la tête de gens comme vous. »

Le journaliste Eric Zemmour joue de cette ambiguïté : il fait passer un racisme ordinaire pour un racialisme intellectuel, autrement dit il donne une apparence de vérité à ses préjugés. Ce type de posture m’est relativement familier : en Afrique du Sud, où je mène des enquêtes, certains continuent, parmi les Blancs, de voir le monde ainsi, plus d’une décennie après la fin de l’apartheid. Pour combattre cette idéologie dangereuse qui se donne des allures d’évidence inoffensive (« vous êtes noire, je suis blanc, nous sommes donc de deux races différentes »), il faut faire plus que de récuser l’existence des races : cinquante ans d’affirmations des plus grands savants ne l’ont pas permis. Il faut entrer dans cette construction par laquelle des individus donnent à leur rejet de l’autre une connotation raciale : « Oui, la race existe, faut-il répondre au polémiste, elle existe bien dans la tête de gens comme vous, et c’est ce fléau qui a conduit à tant de tragédies humaines hier, et à tant d’injustices ordinaires aujourd’hui encore. » C’est sur ce terrain que doit se faire la riposte et non par une simple dénégation.


Et c’est du reste ce que font depuis longtemps les mobilisations « black » en Grande-Bretagne ou en Afrique du Sud, et plus récemment le mouvement « noir » en France : reprendre la couleur non pas comme un trait physique, mais comme ce par quoi on est discriminé ; en se disant noir, on ne dit pas la couleur de sa peau (et du reste certains dans ces mouvements sont métis, arabes, asiatiques, blancs), on fait un geste politique qui veut en finir avec le racisme. Contrairement à ce que croient la plupart des commentateurs, souvent bien intentionnés du reste, la campagne de Barack Obama ne s’est pas faite sur l’oubli de la question raciale, mais sur son affirmation comme condition de son dépassement : c’est parce que nous reconnaissons notre histoire en tant que Noirs et que Blancs, que nous pouvons en finir non seulement avec le racisme mais aussi avec le racialisme. En d’autres termes, c’est parce que nous reconnaissons qu’il y a eu et qu’il y a encore des Eric Zemmour (pour qui la race existe et détermine les individus) que nous pouvons contester la pensée raciale.
o
29 janvier 2010 09:19
suite

Dans ses interventions sur le plateau d'Arte, Eric Zemmour passe de l'évidence du sens commun (“ça se voit”) à l'idée de hiérarchie (non plus des races mais des cultures) : comment comprendre que cet habitué des plateaux de télé se soit cru autorisé à tenir de tels propos ?
Didier Fassin : En jetant le masque, le journaliste Eric Zemmour (dont ce n’est évidemment pas la première provocation) rend un grand service à celles et ceux qui s’efforcent de lutter contre le racisme. Depuis plusieurs décennies, en effet, on s’est un peu trop vite rassuré sur cette question, en se disant que le racisme diminuait, ou tout au moins que la raciologie de la fin du XIXe siècle qui avait nourri les politiques du nazisme ou de l’apartheid avait disparu, que le rejet de l’autre procédait désormais bien plus de la distinction culturelle que de la définition biologique. Or, s’il est vrai que les formes les plus brutales du racisme ne peuvent plus être énoncées (ne serait-ce que parce qu’elles tomberaient sous le coup de plaintes en justice et, plus largement, d’un opprobre social), le vieux réflexe naturaliste n’a pas disparu (« vous voyez bien, ils sont noirs, nous sommes blancs ») et probablement a-t-il même repris du poil de la bête ces dernières années.

Le polémiste du Figaro reprend le fond désormais banal des Jean-Marie Le Pen, Georges Frêche et autres Alain Finkielkraut (le racisme ratisse large sur l’échiquier politique et intellectuel), qui ne voient l’équipe de France de football que sous l’angle de la couleur de ses joueurs. Il va du reste un peu plus loin qu’eux (en tout cas dans son discours public, car probablement la différence n’est-elle pas si grande dans les pensées), d’une part en passant de la couleur de peau (que chacun peut en effet voir) à l’affirmation des races (le racialisme), et d’autre part en glissant de cette affirmation à l’idée d’une hiérarchie et d’un refus des échanges (ici, très clairement le mot « culturel » est un euphémisme pour « racial »). Si donc de tels propos peuvent être prononcés sous le regard finalement bienveillant de la présentatrice, qui semble s’étonner que l’on s’en prenne à son invité et surtout se réjouir qu’il y ait un peu de controverse dans son émission, c’est qu’effectivement l’air de notre temps est devenu très perméable à ce retour d’idéologies que l’on croyait disparues.

Le débat public en France est-il devenu tel que ces paroles relèveraient simplement du “politiquement incorrect” ?
Didier Fassin : Il faut vraiment se demander si ces paroles sont réellement politiquement incorrectes. Au fond, quand notre président de la République va dire aux Africains, à Dakar, qu’ils doivent « ne plus rester immobiles » et qu’il leur faut « entrer dans l’histoire », quand il voit en eux « le besoin de ressentir plutôt que de raisonner » et « les joies simples, les bonheurs éphémères de l’enfance », quand il les invite enfin à échapper à un « imaginaire où il n’y a de place ni pour l’aventure humaine, ni pour l’idée de progrès », ne dit-il pas plus encore que la différence des cultures : la hiérarchie des peuples, dans laquelle celui qu’il appelle « l’homme noir » a encore du chemin à parcourir pour atteindre l’humanité commune. Il en est de même de l’affirmation d’une « identité nationale », parfois en « identité européenne », pour ne pas dire simplement « blanche », et de toute cette stigmatisation des pratiques culturelles et des croyances religieuses qui, pour certains, dans les mondes politique et intellectuel, sont devenues l’ordinaire de l’expression d’une supériorité ontologique de l’homme occidental. Beaucoup de propos qu’on n’aurait pas même imaginé possibles il y a dix ou quinze ans apparaissent aujourd’hui comme, finalement, la forme la plus aboutie du « politiquement correct ».
h
29 janvier 2010 13:14
Eric Zemmour, Solal est-il un prénom français ?


Solal est le prénom choisi par Jean et Jessica Sarkozy,. Vous savez, le fils du chef de l’État français, Nicolas Sarkozy. Jusque là, rien à signaler, simplement parce que chacun est libre de donner le prénom qu’il veut à son enfant. Or, depuis 1900, soit 110 ans, ce prénom n’a été donné en France qu’à 541 personnes. Ce prénom d’origine hébreu « Solel » signifie « celui qui fraie un chemin ». Le chroniqueur-journaliste-essayiste-polémiste-anti-rap et culture urbaine Eric Zemmour est-il toujours sincère dans ses indignations ? Sincèrement, non. On se souvient que le 10 janvier 2009, il critiquait vertement l’ex garde des Sceaux, Rachida Dati, la nullissime selon lui, d’avoir osé prénommer sa fille, Zohra. Ce prénom Zohra a été donné en France depuis 1900 à 5259 personnes. Décryptage.

Solal est le prénom choisit par Jean et Jessica Sarkozy,. Vous savez, le fils du chef de l’État français, Nicolas Sarkozy. Jusque là, rien à signaler, simplement parce que chacun est libre de donner le prénom qu’il veut à son enfant. Or, depuis 1900, soit 110 ans, ce prénom n’a été donné en France qu’à 541 personnes. Ce prénom d’origine hébreu « Solel » signifie « celui qui fraie un chemin ». Le chroniqueur-journaliste-essayiste-polémiste-anti-rap et culture urbaine Eric Zemmour est-il toujours sincère dans ses indignations ? Sincèrement, non. On se souvient que le 10 janvier 2009, il critiquait vertement l’ex garde des Sceaux, Rachida Dati, la nullissime selon lui, d’avoir osé prénommer sa fille, Zohra. Ce prénom Zohra a été donné en France depuis 1900 à 5259 personnes. Décryptage.

Politiquement incorrect lui ? Nous sommes sur notre faim. Dans l’attente d’un commentaire vaseux du nouveau roi des médias, du Figaro à France2, en passant par LCI ou RTL. De mon point de vue, je croyais qu’il allait descendre la famille Sarkozy pour ce prénom. Il voulait l’assimilation pour Zohra, la fille de Rachida Dati. Et pour Sarkozy alors , rien? N’existerait-il pas un semblant de réciprocité ou alors ce « privilège » serait autorisé à certains et pas à d’autres ? Mon but n’est pas de créer la polémique, simplement de montrer l’hypocrisie, et essayer de déconstruire le mensonge. Il ne fait aucun édito. Il ne crie plus son amour de la France bafouée par ce prénom-là, Solal ? Etonnant, non ?

Eric Zemmour est ici et là, accusé d’être réac, parfois même de « facho » et aussi de macho. Le journaliste se demandait en ces termes: « La France importerait-elle sur son sol l’affrontement de Gaza ? (…) Comme si un lent travail d’identification communautaire à des patries d’adoption largement mythifiées, avait réduit à rien le sentiment d’appartenance française. De manière anecdotique, cette exaltation identitaire a débuté dans les années 80, avec le choix des prénoms des enfants, chacun cherchant « ses racines » ou se projetant dans une « modernité » anglo-saxonne ; et on ne s’étonne plus aujourd’hui qu’un ministre de la République prénomme sa fille Zohra.« . C’était le 10 janvier 2009 dans Le Figaro Magazine. Pourquoi s’en prendre ainsi à Rachida dati ? Que voulait-il insinuer ?

Aujourd’hui, il a une très bonne occasion aussi d’épingler Jean, Nicolas et Jessica, non ? Quand on est polémiste, on va au bout de sa logique, on dézingue, flingue, tire à boulets rouges sur ce qui ne sort pas de l’ordinaire. Où est donc le fameux Eric Zemmour décrit ici et là comme anti-langue de bois lorsqu’il épingle les uns et les autres ? Où est le roi au verbe haut perché qui tire sur tout ce qui bouge ? Il n’y a pas une logique réelle de polémiquer quand on prénomme son enfant avec des prénoms venus d’ailleurs. Ainsi, il ne doit pas critiquer Rachida Dati pur Zohra et laisser Jean Sarkozy tranquille. Enfin, c’est la démonstration que cet homme est un faussaire.

Ses grands discours sur l’assimilation ont donc ici, une vraie limite. D’ailleurs, le même avait été épinglé sur le plateau de Laurent Ruquier par le comédien Francis Huster qui lui demandait s’il se considérait comme Juif-Français ou Français-Juif. L’effronté Eric Zemmour n’est pas sincère dans ses critiques. Alors Zemmour est-il un nationaliste, un patriote, ou simplement un arnaqueur ? Alors juif-Français, noir-Français, arabe-Français, chinois-Français ne devrait pas exister. On est Français, c’est tout.


[allainjules.wordpress.com]



Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/01/10 13:15 par habib75.
assalam o alykoum
 
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