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Epidémie de choléra ... en Haïti
f
21 octobre 2010 22:11
Une épidémie de choléra serait à l'origine de dizaines de morts en Haïti

publié le 21 octobre 2010 à 20:16
Les autorités sanitaires haïtiennes ont annoncé qu'une épidémie de diarrhées ces derniers jours a provoqué...Une forme de choléra est à l'origine de dizaines de morts liées à des diarrhées survenues ces derniers jours en Haïti, a indiqué jeudi 21 octobre une source du ministère de la santé publique haïtien. "Les premiers résultats obtenus suite à des analyses en laboratoire montrent qu'il y a une poussée de choléra, mais nous ne connaissons pas encore le type", a déclaré la source qui a souhaité garder l'anonymat. Le directeur général du ministère de la santé, contacté par téléphone, a annoncé une réunion d'urgence du gouvernement, mais n'a pas confirmé l'information : "Le gouvernement et les autorités sanitaires vont se rencontrer à l'instant, une annonce sera faite."

Plus de cinquante personnes sont mortes ces derniers jours dans plusieurs villes d'Haïti et des centaines sont hospitalisées suite à une épidémie de diarrhées liée à la mauvaise qualité de l'eau potable, avaient indiqué plus tôt jeudi les autorités sanitaires haïtiennes. Mais le bilan pourrait être bien plus lourd à en croire les chiffres obtenus directement par l'AFP auprès de médecins haïtiens. Ainsi, trente et une personnes seraient décédées à Saint-Marc, vingt-six à Drouin, dix-huit à Vérette et trois à Mirebalis. "Les hôpitaux et centres de santé sont débordés dans les régions touchées. Plusieurs centaines de personnes sont hospitalisées et nous sommes en train d'évacuer des malades vers d'autres centres" moins engorgés, a indiqué Gabriel Timothé, directeur général du ministère de la santé. "Certaines personnes seraient également décédées à leur domicile dans la région de l'Artibonite et dans le centre d'Haïti", soulignent plusieurs médecins.

ÉPIDÉMIES, INTEMPÉRIES : LES MAUX D'HAÏTI

Le choléra est une maladie hautement contagieuse, qui peut tuer en quelques heures, dont la propagation est favorisée par les défaillances des réseaux sanitaires et le manque d'hygiène et de soins. Après une incubation de quelques jours, la maladie débute par de violentes diarrhées vidant littéralement l'organisme de son eau. En l'absence d'une réhydratation immédiate, cette déperdition de liquides est souvent mortelle.

...
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d
22 octobre 2010 17:34
J'ai cru entendre aujourd'hui qu'on etait passé aux 150morts de cette epidemie...A cela on ajoute une autre contamination inconnu parait il...
Pis y'a aussi le pakistan malheureusement on en parle moin voir pas du tout alors qu'il y a nombre croissant d'infections respiratoires aiguës,et une forte propagation du paludisme,de maladie diarrhéique on ajoute a ça manque d'eau potable...sad smiley
f
22 octobre 2010 18:19
Le choléra va encore décimer tous ces haïtiens frappés par le malheur l'an dernier ...
f
23 octobre 2010 09:20
"Par AFP, publié le 23/10/2010 à 08:56

SAINT-MARC (Haïti)
Choléra en Haïti: autorités et organisations humanitaires en "alerte maximale"
SAINT-MARC (Haïti) - Les autorités haïtiennes et les organisations humanitaires étaient vendredi en état d'"alerte maximale" pour tenter de juguler l'épidémie de choléra qui a tué au moins 135 personnes ces derniers jours dans le nord du pays.



L'apparition de la maladie a été confirmée vendredi matin par le ministre de la Santé Alex Larsen, qui a précisé qu'il s'agissait d'une souche "O1" de choléra, le "type le plus dangereux".
Cette variante est à l'origine de la majorité des flambées de la maladie dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Nous sommes en état d'urgence sanitaire, c'est un nouveau malheur qui frappe le pays", a déclaré le ministre après une réunion de crise en présence du président René Préval.




La souche de la maladie a été localisée dans le département de l'Artibonite et dans le fleuve du même nom qui traverse cette région qui a connu un afflux de réfugiés, vivant dans des conditions d'hygiène précaires, après le séisme dévastateur du 12 janvier. Le dernier bilan, communiqué jeudi par les autorités sanitaires haïtiennes, fait état de 135 morts ces derniers jours et plus de 1.500 malades hospitalisés.
Une responsable de l'ONU a fait état vendredi d'un bilan d'au moins 138 morts et annoncé l'envoi de matériel médical et de personnel sur place.
L'OMS, qui évoque 150 morts, a annoncé que des tests visant à détecter la présence du choléra s'étaient révélés positifs, mais qu'une "confirmation finale" était toujours attendue. Selon l'organisation, cette maladie avait disparu d'Haïti depuis plus d'un siècle.




Après le séisme qui a fait plus de 250.000 morts à Port-au-Prince et sa région, les ONG avaient fait part de leurs craintes de voir apparaître des épidémies en raison des mauvaises conditions sanitaires dans lesquelles vivent des centaines de milliers de personnes et d'un accès difficile à l'eau potable.
"Cette épidémie va probablement s'étendre, étant donné notre expérience du choléra", a déclaré le Dr Jon Andrus, directeur adjoint de l'Organisation panaméricaine de la santé (OPS), une branche de l'OMS.
Mais "nous avons heureusement un partenariat (d'intervention) qui n'a jamais été aussi solide en raison du séisme", a-t-il souligné. De plus, le choléra "est une maladie qu'on peut prévenir si la population participe activement" aux mesures de prévention.
Cette épidémie constitue "le pire scénario" que pouvait connaître le pays après le séisme de janvier s'est toutefois inquiétée Mirlande Manigat, favorite à la succession de René Préval lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.




Dans la région touchée par la maladie, les hôpitaux sont débordés par l'afflux de patients et le personnel médical manque, comme les médicaments.
Les malades sont parfois soignés à même le sol, comme à l'hôpital Saint-Nicolas de Saint-Marc, à 96 km au nord de Port-au-Prince, où la détresse se lisait sur le visage des centaines de personnes attendant d'être prises en charge.
"Les malades continuent d'arriver et nous n'avons pas suffisamment d'espace pour les accueillir", a déclaré le Dr Raoul Voncent, responsable de l'unité sanitaire de l'Artibonite. "Nous avons un problème de véhicules pour transporter les malades et de personnel pour les soigner".
Selon des radios locales, des malades sont décédés dans des régions reculées avant même d'avoir pu atteindre les centres de santé.
L'OMS a dépêché des experts pour surveiller la situation.
Craignant d'être infesté à son tour, la République dominicaine voisine a annoncé le lancement d'un programme de veille

épidémiologique!
f
3 novembre 2010 19:05
Cette épidémie est grandissante et de plus en plus morbide!
D
3 novembre 2010 20:42
Mais qu'est-ce qu'ils ont fait des milliards récoltés après le séisme ?!
Ils auraient du servir à loger correctement tous ces gens et à au moins leur fournir de l'eau potable à boire. C'est scandaleux croupissent encore sous des tentes, sans sanitaires et sans soins !
f
3 novembre 2010 21:22
Cet argent n'a pas été dépensé car ceux sont les structures d'état haïtiennes qui manquent...l'humanitaire est impuissant
c
3 novembre 2010 22:51
tout cela est minable, insuportable. depuis des mois on sait que la saison des pluis sera intenable pour les refugiés haitiens. et rien n'est fait. rien. quand on voit que les americains sont capables de batir de véritables villes en quelques semaines pour leurs soldats à l'etranger, avec salle de bowling, supermarché et tutti quanti, c'est insupportable.
mais on s'est habitué à tout. avant le tremblement de terre, on s'etait habitué à ces images de meres haitiennes donnant des galettes d'argile à leurs enfants en guise de coupe faim. bien sur, le reportage oubliait toujours de rapeller qu'il y a 20 ans haiti etait auto suffisant en cultures vivrières, notamment le riz. et puis les ricains ont exporté leur riz subventionné, lequel etait du coup moins cher en haiti que le riz local, ce qui a ruiné les riziculteurs haitiens. puis les subventions americaines pour le riz à l'export ont cessé. le riz us est devenu trop cher pour les haitiens. mais il n'y avait plus de riz haitien pour prendre le relais.
ou comment créer la famine en ruinant les filieres locales. remettre en etat les rizieres en haiti, ça aurait couté quoi? quelques machines agricoles, quelques ingenieurs agronomes, un centre de formation.....
il faudra un jour ecrire le livre noir du capitalisme.
f
4 novembre 2010 07:31
ou comment créer la famine en ruinant les filieres locales. remettre en etat les rizieres en haiti, ça aurait couté quoi? quelques machines agricoles, quelques ingenieurs agronomes, un centre de formation


Le problème c'est l'absence d'état(=vide juridique énorme)pour réguler sans s'immiscer...
D
4 novembre 2010 10:06
S'immiscer, ça ils savent le faire ailleurs quand il s'agit de leurs propres intérêts...

Je revois encore les premières images, juste après le séisme, où les Américains ont occupé le terrain à une vitesse incroyable, prenant les choses en main jusqu'à bloquer et ralentir l'aide humanitaire des autres pays. Je me suis dit que ce n'était pas grave, l'essentiel étant qu'ils agissent pour la sécurité de ces pauvres gens. Mais non, en fait, ce ne sont pas ces gens qui les préoccupaient mais l'idée de ne pas laisser de champs d'action à d'autres si près de chez eux. J'ai bien une idée des raisons cachées...

je suis tout à fait d'accord avec toi Coldman, quand on est capable d'installer aussi vite des barrages sécuritaires, on doit être capable de gérer les problèmes les plus urgents et de les anticiper. Où est passé l'argent, s'il n'y a pas d'autorité locale pour le distribuer ? Pourquoi ne pas avoir pris ça en charge aussi (comme la sécurité) pour parer au plus pressé ? C'est une honte, que l'argent soit bloqué pendant que des gens meurent.
f
4 novembre 2010 12:18
A la Une du MondeHaïti se prépare à l'arrivée de la tempête tropicale Tomas

publié le 04 novembre 2010 à 11:44
Les responsables météorologiques ont décrété l'alerte rouge sur Haïti, interdisant le déplacement des...La tempête tropicale Tomas devrait frapper Haïti vendredi et menace d'inondations plusieurs centaines de milliers d'habitants. Le passage de Tomas, outre des pluies torrentielles, risque de provoquer une grande vague de deux à trois mètres qui, en déferlant sur les zones côtières à très faible altitude, menace 1,5 million d'habitants, a indiqué Nigel Fisher, coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies en Haïti.
"Ce que l'on craint le plus, c'est que des gens soient frappés à la fois par des inondations et par une extension du choléra", a dit Nigel Fisher. "L'épidémie de choléra risque de s'étendre", a-t-il souligné. Les autorités haïtiennes se préparent à évacuer jeudi des dizaines de milliers de personnes vivant dans les villages de tentes érigés depuis le séisme de janvier et ont annoncé la fermeture des écoles. En prévision de l'arrivée de Tomas, Washington a dépêché mardi un porte-hélicoptères devant apporter une aide humanitaire à Haïti.

Après le séisme qui a fait 300 000 morts le 12 janvier et l'épidémie de choléra qui a fait 442 morts jusqu'à présent, cet ouragan risque de mettre à très rude épreuve des organisations humanitaires déjà débordées. Les autorités haïtiennes et les agences humanitaires présentes dans l'île depuis le tremblement de terre de janvier ont pris dès lundi des dispositions en vue de l'arrivée de la tempête tropicale.

Les responsables de la météo ont décrété l'alerte rouge sur l'ensemble du pays, interdisant le déplacement des petites embarcations sur les côtes menacées par des vents violents et des vagues destructrices. La dépression Tomas, qui a fait au moins 14 morts sur l'île caribéenne de Sainte-Lucie, s'est renforcée mercredi pour redevenir une tempête tropicale et pourrait approcher Haïti vendredi avec une puissance proche d'un ouragan, a indiqué le Centre national américain des ouragans (NHC). La Jamaïque pourrait aussi être touchée. Les autorités de ce pays ont entrepris de préparer des abris et conseillent à la population d'évacuer les zones très basses, qui risquent tout particulièrement d'être inondées. En Haïti, le gouvernement appelle la population des zones basses à évacuer volontairement les lieux vers des secteurs plus en altitude.



C'est pas possible,ça continue,j'en pleurerais
 
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