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"Epidémie" de cancer ?
a
6 mars 2007 10:30
Des déficits flagrants et des interrogations intrigantes
Y a -t-il une “épidémie” de cancer dans notre pays ? Une marocaine sur dix est atteinte d’un cancer du sein, de 100 à 180 cancéreux sur 1000000 et plus de 40000nouveaux cas chaque année.Il y a de quoi poser des interrogations intriguantes quant à cette prévalence et aux causes et facteurs qui favorisent la “prolifération “du cancer dans notre pays.
La prévalence du cancer dans notre pays est de 100 à 180 cas pour 100.000 personnes. Un chiffre qui gagnerait à être plus précis et plus proche de la réalité surtout si le département de la santé répondait à l’exigence de publier dans la transparence et la rigueur de la rationalité scientifique des statistiques annuelles concernant le cancer au Maroc.

Concernant l’évolution de cette maladie, les chiffres ne sont pas précis non plus, car si le ministère de la Santé a évalué en 2006 la moyenne des nouveaux cas de cancer de 30 à 40.000 chaque année, les professionnels quant à eux vont jusqu’à estimer que 50.000 nouveaux cas surviennent annuellement.

Laissons de côté la polémique concernant les chiffres et intéressons-nous plutôt à l’évolution de ce qui est en train de devenir une sorte d’épidémie. Premier diagnostic partagé à l’unanimité par l’ensemble des professionnels : il y aurait un réel problème de dépistage.

Résultat : beaucoup trop de Marocains souffrent sans le savoir de ce mal sournois qui les ronge en silence, et d’autres ne découvrent qu’à un stade avancé voire final, qu’ils sont atteints de la tumeur fatale.

Deuxièmement, beaucoup de cancéreux considèrent encore cette maladie telle la fatalité d’un mal incurable alors que la science médicale a connu des progrès extraordinaires, que les avancées thérapeutiques sont considérables et que des traitements existent afin de lutter contre le cancer et surtout en guérir tout en bénéficiant d’une qualité de vie appréciable pour le patient.

Maintenant, la réponse apportée par l’Etat face à ce qui constitue désormais un fléau pour la santé publique est-elle appropriée, suffisante et à la mesure des besoins et des attentes ? Absolument pas, l’action de l’Etat en la matière est franchement loin de répondre aux besoins en ce qui concerne la question de l’égalité face à l’accès aux soins, les structures spécialisées d’accueil des cancéreux et leur prise en charge thérapeutique.

Les images de cancéreux en loques, sorte d’épaves humaines en sursis, qui rodent autour de l’hôpital Sidi Mohamed Ben Abdallah à Rabat qui abrite le Centre National d’Oncologie et le pavillon des cancéreux, révèlent l’ampleur des déficits à combler, et sont un flagrant désaveu pour tous les beaux discours !

Ces cancéreux viennent de régions lointaines, n’ont un rendez-vous que dans cinq ou six mois mais préfèrent rester dans la rue à la merci du besoin, sans médicaments ni traitement. Il arrive même que des décès surviennent dans la rue à force d’épuisement.

Pour ceux-là, abandonnés quelque fois par leurs proches, la vie n’est plus qu’un calvaire, une longue souffrance. Pour les autres, les malades se retrouvent désemparés par la fatalité d’une tourmente et d’une détresse inextricables vécues tel un drame familial.

Si les cancéreux les plus fortunés et aisés ont le loisir de se faire soigner à l’étranger ou au Maroc dans des cliniques privées qui les saignent à blanc, il est légitime de dénoncer cette médecine privée qui n’est rien d’autre qu’un commerce sans scrupules qui profite sans états d’âme de patients prêts à tout pour sauver leur vie, tout comme il est opportun de mettre à l’index ces assurances qui ne prennent en charge qu’une seule séance de chimiothérapie avant d’abandonner à leur triste sort leurs adhérents. Le pire, ce sont les patients qui n’ont ni les moyens et encore moins d’assurance-maladie. Ceux-là restent à la merci d’hôpitaux publics débordés et mal équipés.

Témoignages

M.K., cancéreux en stade avancé à Rabat : « J’ai peut-être eu de la chance d’être admis dans ce centre et d’avoir cette chambre alors que d’autres nécessiteux crèvent de froid dehors. Je n’ai pas l’impression d’être dans un hôpital, mais ce pavillon est un véritable mouroir. Le staff médical semble indifférent et sans coeur, ma douleur et ma souffrance ne les touchent pas.

Pour eux, je ne suis qu’un cobaye, un cas à étudier, une expérimentation scientifique. Sans plus .”

Quant à R.T, après 30 ans de service dans l’armée, il se retrouve avec un cancer généralisé au stade final et n’arrive même pas à avoir une prise en charge pour couvrir les frais de son traitement. Il s’en remet à Dieu et préfère s’éteindre dans la résignation et la dignité. En effet, beaucoup dans son cas passent des annonces dans les journaux afin d’implorer les bienfaiteurs et mendier le prix d’un traitement.

Voilà pour le volet humain et social où la responsabilité de l’Etat est clairement engagée.

Autant dire que la Fondation Lalla Salma de Lutte contre le Cancer suscite une montagne d’espoirs, a énormément de pain sur la planche surtout en ce qui concerne les cancéreux qui passent leurs nuits dehors aux alentours de centres d’oncologie submergés et qui n’ont même pas de quoi s’acheter un cachet d’aspirine.

Les produits chimiques et les pesticides, du cancer dans vos assiettes !

Maintenant, pour les questions qui intriguent elles concernent des défaillances et des dysfonctionnements auprès de départements gouvernementaux.

Ainsi, si le cancer du sein vient en première position chez nous avec une femme sur dix, des conclusions auraient dû êtres faites surtout que de nombreuses recherches internationales ont établi une étroite corrélation entre la prise de la pilule contraceptive et le cancer du sein, et celui du col de l’utérus. Chez nous, non seulement la recherche scientifique médicale n’existe pas, mais profiter des avancées de la recherche dans le monde n’aurait pas été fortuit.

En attendant, d’un point de vue thérapeutique, nous dépendons des grands laboratoires internationaux entre qui la concurrence est une guerre sans merci.

Pour le cancer du poumon qui connaît chaque année 12.000 nouveaux cas principalement à cause du tabac, une action rigoureuse des pouvoirs publics aurait été souhaitable car l’Etat devrait imposer aux fabriquants des normes sanitaires interdisant les matières cancérigènes dans les cigarettes, des mesures contre le tabagisme passif qui tue aussi et contre la pollution de l’air et les nuisances chimiques qui sont à Rabat et à Casa en tête des causes de décès par pathologies respiratoires interposées.

Pour les cancers attribués à l’alimentation, il n’existe à l’heure actuelle aucune agence de sécurité sanitaire dans notre pays et encore moins de groupes de défense des consommateurs bien organisés.

En effet, jamais les taux de pesticides dans les fruits et légumes ne sont publiés dans la transparence, à supposer qu’ils soient mesurés régulièrement, ainsi que des informations concernant l’alimentation du bétail qui peut constituer un risque.

La pression doit être faite sur le ministère de l’Agriculture afin que ce dernier modernise ses structures car en 2007, il est légitime pour un marocain de savoir si à chaque repas ce n’est pas du cancer qu’il avale à petites bouchées.

Qu’il s’agisse de pilule contraceptive, de tabac, de produits chimiques, de risques alimentaires liés aux pesticides ou aux hormones ou de plomb dans l’eau , il n’est pas encore question dans notre pays de principe de précaution afin de réduire les facteurs cancérigénes. Ceci car prés de 45 pour cent des cancers pourraient être évités.Le plomb dans l’eau n’est pas du reste, qu’il s’agisse d’un défaut de production ou du résultat de canalisations vieilles.

Pour le reste, tous les jours à la maison et au bureau nous côtoyons énormément de produits chimiques cancérigènes qui , à la longue, peuvent causer un cancer.

Les pays européens se sont dotés de Reach un programme contre les produits chimiques, il est vrai avec énormément de résistance du lobby chimique.

Chez nous, il n’est encore question de rien du tout et nos produits chimiques continueront de circuler librement et de sévir en toute quiétude.

L’important, en conclusion, c’est que la lutte contre le cancer dans notre pays tarde à prendre le taureau par les deux cornes et à s’attaquer au mal à sa racine.

Sinon, comme il n’y a pas de fumée sans feu, plus de 40.000 nouveaux cas de cancers chaque année c’est trop !

Par Hafid FASSI FIHRI [http://www.lopinion.ma/spip.php?article14988]

Edité le: samedi 3 février 2007.
H
6 mars 2007 13:17
allah yehfed jami3 lmouslimine
merci pour l'article
H
7 mars 2007 15:02
Faut-il s etonner ? Le cancer est terriblement présent au Maroc , et la prévention du cancer est trés faible à commencer par l hygiene alimentaire .

Un nombre incalculable de colrants alimentaires est ultilisé dans la fabrication de produits de consommations courante au Maroc . Ajouté à ça la polution comme le cas édifiant des produits comme l angrais fabriqué avec des dérivés phosphoriques , ou la polution engendrée par la fdabrication des acides phosphoriques et du phosphate dont le Maroc est 1er producteur et premier exportateur mondial .

La réglementation sur l activité industrielle est encore laxiste comme l industrie textile nottamment qui utilise beaucoup de produits chimiques non retraités et qui sont rejeté directement dans les eaux ( côte maritimes surtout ) comme à casablanca ou rabat . Ajouté à cela , les autres pollutions des centrales életriques , cimenteries etc ... et ça nous donne beaucoup de dégats .
Les stations d épuration de l eau sont encore trés peu nombreuse aussi ... il a beaucoup a corriger quand on voie la pression démographique qu il y a au Maroc .



Citation
assoc a écrit:
Des déficits flagrants et des interrogations intrigantes
Y a -t-il une “épidémie” de cancer dans notre pays ? Une marocaine sur dix est atteinte d’un cancer du sein, de 100 à 180 cancéreux sur 1000000 et plus de 40000nouveaux cas chaque année.Il y a de quoi poser des interrogations intriguantes quant à cette prévalence et aux causes et facteurs qui favorisent la “prolifération “du cancer dans notre pays.
La prévalence du cancer dans notre pays est de 100 à 180 cas pour 100.000 personnes. Un chiffre qui gagnerait à être plus précis et plus proche de la réalité surtout si le département de la santé répondait à l’exigence de publier dans la transparence et la rigueur de la rationalité scientifique des statistiques annuelles concernant le cancer au Maroc.

Concernant l’évolution de cette maladie, les chiffres ne sont pas précis non plus, car si le ministère de la Santé a évalué en 2006 la moyenne des nouveaux cas de cancer de 30 à 40.000 chaque année, les professionnels quant à eux vont jusqu’à estimer que 50.000 nouveaux cas surviennent annuellement.

Laissons de côté la polémique concernant les chiffres et intéressons-nous plutôt à l’évolution de ce qui est en train de devenir une sorte d’épidémie. Premier diagnostic partagé à l’unanimité par l’ensemble des professionnels : il y aurait un réel problème de dépistage.

Résultat : beaucoup trop de Marocains souffrent sans le savoir de ce mal sournois qui les ronge en silence, et d’autres ne découvrent qu’à un stade avancé voire final, qu’ils sont atteints de la tumeur fatale.

Deuxièmement, beaucoup de cancéreux considèrent encore cette maladie telle la fatalité d’un mal incurable alors que la science médicale a connu des progrès extraordinaires, que les avancées thérapeutiques sont considérables et que des traitements existent afin de lutter contre le cancer et surtout en guérir tout en bénéficiant d’une qualité de vie appréciable pour le patient.

Maintenant, la réponse apportée par l’Etat face à ce qui constitue désormais un fléau pour la santé publique est-elle appropriée, suffisante et à la mesure des besoins et des attentes ? Absolument pas, l’action de l’Etat en la matière est franchement loin de répondre aux besoins en ce qui concerne la question de l’égalité face à l’accès aux soins, les structures spécialisées d’accueil des cancéreux et leur prise en charge thérapeutique.

Les images de cancéreux en loques, sorte d’épaves humaines en sursis, qui rodent autour de l’hôpital Sidi Mohamed Ben Abdallah à Rabat qui abrite le Centre National d’Oncologie et le pavillon des cancéreux, révèlent l’ampleur des déficits à combler, et sont un flagrant désaveu pour tous les beaux discours !

Ces cancéreux viennent de régions lointaines, n’ont un rendez-vous que dans cinq ou six mois mais préfèrent rester dans la rue à la merci du besoin, sans médicaments ni traitement. Il arrive même que des décès surviennent dans la rue à force d’épuisement.

Pour ceux-là, abandonnés quelque fois par leurs proches, la vie n’est plus qu’un calvaire, une longue souffrance. Pour les autres, les malades se retrouvent désemparés par la fatalité d’une tourmente et d’une détresse inextricables vécues tel un drame familial.

Si les cancéreux les plus fortunés et aisés ont le loisir de se faire soigner à l’étranger ou au Maroc dans des cliniques privées qui les saignent à blanc, il est légitime de dénoncer cette médecine privée qui n’est rien d’autre qu’un commerce sans scrupules qui profite sans états d’âme de patients prêts à tout pour sauver leur vie, tout comme il est opportun de mettre à l’index ces assurances qui ne prennent en charge qu’une seule séance de chimiothérapie avant d’abandonner à leur triste sort leurs adhérents. Le pire, ce sont les patients qui n’ont ni les moyens et encore moins d’assurance-maladie. Ceux-là restent à la merci d’hôpitaux publics débordés et mal équipés.

Témoignages

M.K., cancéreux en stade avancé à Rabat : « J’ai peut-être eu de la chance d’être admis dans ce centre et d’avoir cette chambre alors que d’autres nécessiteux crèvent de froid dehors. Je n’ai pas l’impression d’être dans un hôpital, mais ce pavillon est un véritable mouroir. Le staff médical semble indifférent et sans coeur, ma douleur et ma souffrance ne les touchent pas.

Pour eux, je ne suis qu’un cobaye, un cas à étudier, une expérimentation scientifique. Sans plus .”

Quant à R.T, après 30 ans de service dans l’armée, il se retrouve avec un cancer généralisé au stade final et n’arrive même pas à avoir une prise en charge pour couvrir les frais de son traitement. Il s’en remet à Dieu et préfère s’éteindre dans la résignation et la dignité. En effet, beaucoup dans son cas passent des annonces dans les journaux afin d’implorer les bienfaiteurs et mendier le prix d’un traitement.

Voilà pour le volet humain et social où la responsabilité de l’Etat est clairement engagée.

Autant dire que la Fondation Lalla Salma de Lutte contre le Cancer suscite une montagne d’espoirs, a énormément de pain sur la planche surtout en ce qui concerne les cancéreux qui passent leurs nuits dehors aux alentours de centres d’oncologie submergés et qui n’ont même pas de quoi s’acheter un cachet d’aspirine.

Les produits chimiques et les pesticides, du cancer dans vos assiettes !

Maintenant, pour les questions qui intriguent elles concernent des défaillances et des dysfonctionnements auprès de départements gouvernementaux.

Ainsi, si le cancer du sein vient en première position chez nous avec une femme sur dix, des conclusions auraient dû êtres faites surtout que de nombreuses recherches internationales ont établi une étroite corrélation entre la prise de la pilule contraceptive et le cancer du sein, et celui du col de l’utérus. Chez nous, non seulement la recherche scientifique médicale n’existe pas, mais profiter des avancées de la recherche dans le monde n’aurait pas été fortuit.

En attendant, d’un point de vue thérapeutique, nous dépendons des grands laboratoires internationaux entre qui la concurrence est une guerre sans merci.

Pour le cancer du poumon qui connaît chaque année 12.000 nouveaux cas principalement à cause du tabac, une action rigoureuse des pouvoirs publics aurait été souhaitable car l’Etat devrait imposer aux fabriquants des normes sanitaires interdisant les matières cancérigènes dans les cigarettes, des mesures contre le tabagisme passif qui tue aussi et contre la pollution de l’air et les nuisances chimiques qui sont à Rabat et à Casa en tête des causes de décès par pathologies respiratoires interposées.

Pour les cancers attribués à l’alimentation, il n’existe à l’heure actuelle aucune agence de sécurité sanitaire dans notre pays et encore moins de groupes de défense des consommateurs bien organisés.

En effet, jamais les taux de pesticides dans les fruits et légumes ne sont publiés dans la transparence, à supposer qu’ils soient mesurés régulièrement, ainsi que des informations concernant l’alimentation du bétail qui peut constituer un risque.

La pression doit être faite sur le ministère de l’Agriculture afin que ce dernier modernise ses structures car en 2007, il est légitime pour un marocain de savoir si à chaque repas ce n’est pas du cancer qu’il avale à petites bouchées.

Qu’il s’agisse de pilule contraceptive, de tabac, de produits chimiques, de risques alimentaires liés aux pesticides ou aux hormones ou de plomb dans l’eau , il n’est pas encore question dans notre pays de principe de précaution afin de réduire les facteurs cancérigénes. Ceci car prés de 45 pour cent des cancers pourraient être évités.Le plomb dans l’eau n’est pas du reste, qu’il s’agisse d’un défaut de production ou du résultat de canalisations vieilles.

Pour le reste, tous les jours à la maison et au bureau nous côtoyons énormément de produits chimiques cancérigènes qui , à la longue, peuvent causer un cancer.

Les pays européens se sont dotés de Reach un programme contre les produits chimiques, il est vrai avec énormément de résistance du lobby chimique.

Chez nous, il n’est encore question de rien du tout et nos produits chimiques continueront de circuler librement et de sévir en toute quiétude.

L’important, en conclusion, c’est que la lutte contre le cancer dans notre pays tarde à prendre le taureau par les deux cornes et à s’attaquer au mal à sa racine.

Sinon, comme il n’y a pas de fumée sans feu, plus de 40.000 nouveaux cas de cancers chaque année c’est trop !

Par Hafid FASSI FIHRI [http://www.lopinion.ma/spip.php?article14988]

Edité le: samedi 3 février 2007.
E
7 mars 2007 15:13
Le moyen le plus éfficace de lutte contre cette maladie est LA PREVENTION.

Le cancer du sein est le plus répandu quand il n'y'a pas le travail préventif n'est pas fait.

Toutes nos femmes devraient savoir qu'il suffit de se mettre face à une glace torse nu et de vérifier que ses seins ne soient pas déformées par endroits, et qu'elles se les palpes pour verifier qu'il n'y'a pas un nodule naissant pour prevenir le risque de kc.

Ensuite il y'a le travail de l'état qui devrait permettre à toutes les femmes d'avoir une mamographie gratuite par an ( en France on fait une mamographie par semestre).

Et la prévention contre le tabagisme par exemple vous en voyez au Maroc?
l
7 mars 2007 15:36
Prévenir le cancer c'est consommer de la sardine fraiche, le problème c'est que ces derniers temps il y a quelque chose qui cloche côté sardines, je m'explique: vous achetez deux kilos de sardine dans un souk marocain et vous découvrirez qu'ils sont mélangés à un demi kilo de poissons autres ("cabayla" à ce qu'on m'a dit) de la même taille que les sardines...Par ailleurs, on ne comprend plus pourquoi on ne tombe ces derniers temps que sur des sardines femelles avec de gros oeufs non pondus dans le ventre..où sont les mâls..?
l
7 mars 2007 15:40
..certes les oeufs de sardines embellissent le tagine de viande hachée de sardines mais n'y a -t-il pas de danger pour la reproduction..on dit par ailleurs qu'ils sont entrain de tout raffler dans l'atlantique...Moi je dis, le jour où il n'y aura plus de sardine le Maroc connaîtra de graves troubles..
M
7 mars 2007 22:58
D'après ce que j'ai cru comprendre cet été en voyant des troupaux de chèvres se répandre dans les plaines alors que jusqu'aujourd'hui on les voyaient dans les montagnes, il semblerait que la viande de chèvre est excellente pour combattre le diabète, donc le gouvernement encourage cette initiative en accordant des micro-crédits pour cet élevage vu la chèreté de cette viande comparée au mouton.

Ils se réveillent à peine pour trouver des solutions au diabète alors les cancers ce n'est pas demain la veille.

Combien de villages éloignés des centre médicaux, hôpitaux, dispensaires et encore où le médecin est rarement présent.

Certains malades ou accidentés n'ont pas eu la chance d'être sauvés faute de véhicule d'urgence, d'équipements médicaux sur place, de personnels qualifiés, et rien n'est fait encore, j'en sais quelque chose pour avoir perdu un oncle mort d'un accident banal mais dont l'hémoragie n'a pu être stoppé à temps, banal, alors les cancers et autres maladies graves c'est une autre histoire.
8 mars 2007 11:12
Citation
El Insan a écrit:
Le moyen le plus éfficace de lutte contre cette maladie est LA PREVENTION.

Le cancer du sein est le plus répandu quand il n'y'a pas le travail préventif n'est pas fait.

Toutes nos femmes devraient savoir qu'il suffit de se mettre face à une glace torse nu et de vérifier que ses seins ne soient pas déformées par endroits, et qu'elles se les palpes pour verifier qu'il n'y'a pas un nodule naissant pour prevenir le risque de kc.

Ensuite il y'a le travail de l'état qui devrait permettre à toutes les femmes d'avoir une mamographie gratuite par an ( en France on fait une mamographie par semestre).

Et la prévention contre le tabagisme par exemple vous en voyez au Maroc?



Il y a confusion entre dépistage et prévention. (Pas grand chose à faire pour prévenir le cancer du sein malheureusement)
"Avec un H majuscule"
l
8 mars 2007 11:23
Citation
El Insan a écrit:
Le moyen le plus éfficace de lutte contre cette maladie est LA PREVENTION.

Le cancer du sein est le plus répandu quand il n'y'a pas le travail préventif n'est pas fait.

Toutes nos femmes devraient savoir qu'il suffit de se mettre face à une glace torse nu et de vérifier que ses seins ne soient pas déformées par endroits, et qu'elles se les palpes pour verifier qu'il n'y'a pas un nodule naissant pour prevenir le risque de kc.

Ensuite il y'a le travail de l'état qui devrait permettre à toutes les femmes d'avoir une mamographie gratuite par an ( en France on fait une mamographie par semestre).

Et la prévention contre le tabagisme par exemple vous en voyez au Maroc?

..euh..côté prévention..je ne sais pas s'il faut aussi que..je veux dire que les hommes palpent doucement et non pas faire à chaque fois comme s'ils n'avaient jamais vu ça...
Pour le tabagisme, il a fallu lutter contre les pauvres fumeurs qui achetaient deux ou trois cigarettes au détail pendant toute la journée en fabriquant des paquets de dix cigarettes à dix dirhams..histoire de les encourager à fumer plus..c'est un scandal..euh..bien que ça arrange aussi certains fumeurs qui descendaient un paquet de vingt et qui essaient de diminuer la dose avec lepetit paquet de dix..je ne livre pas les marque pour ne pas faire de pub pour ces producteurs assassins à petit feu..
l
8 mars 2007 11:27
Citation
MARNES a écrit:
D'après ce que j'ai cru comprendre cet été en voyant des troupaux de chèvres se répandre dans les plaines alors que jusqu'aujourd'hui on les voyaient dans les montagnes, il semblerait que la viande de chèvre est excellente pour combattre le diabète, donc le gouvernement encourage cette initiative en accordant des micro-crédits pour cet élevage vu la chèreté de cette viande comparée au mouton.

Ils se réveillent à peine pour trouver des solutions au diabète alors les cancers ce n'est pas demain la veille.

Combien de villages éloignés des centre médicaux, hôpitaux, dispensaires et encore où le médecin est rarement présent.

Certains malades ou accidentés n'ont pas eu la chance d'être sauvés faute de véhicule d'urgence, d'équipements médicaux sur place, de personnels qualifiés, et rien n'est fait encore, j'en sais quelque chose pour avoir perdu un oncle mort d'un accident banal mais dont l'hémoragie n'a pu être stoppé à temps, banal, alors les cancers et autres maladies graves c'est une autre histoire.

Avec les chèvres dans les plaines les moutons n'ont plus rien à brouter..ces pauvres moutons ne savent plus comment se comporter eux qui ne savent que suivre..sans aucune concurrence...Déjà que ces même pauvres moutons sont concurencés par certains humains...On ne peut vraiment pas s'attendre à une grève des moutons en tout cas, à mon humble avis..
Conclusion: les moutons vont maigrir encore et encore...
E
8 mars 2007 11:30
Citation
Hamid a écrit:
Citation
El Insan a écrit:
Le moyen le plus éfficace de lutte contre cette maladie est LA PREVENTION.

Le cancer du sein est le plus répandu quand il n'y'a pas le travail préventif n'est pas fait.

Toutes nos femmes devraient savoir qu'il suffit de se mettre face à une glace torse nu et de vérifier que ses seins ne soient pas déformées par endroits, et qu'elles se les palpes pour verifier qu'il n'y'a pas un nodule naissant pour prevenir le risque de kc.

Ensuite il y'a le travail de l'état qui devrait permettre à toutes les femmes d'avoir une mamographie gratuite par an ( en France on fait une mamographie par semestre).

Et la prévention contre le tabagisme par exemple vous en voyez au Maroc?





Il y a confusion entre dépistage et prévention. (Pas grand chose à faire pour prévenir le cancer du sein malheureusement)


...Prévenir les complications si tu préféres.
Dépister le kc du sein à temps c'est prévenir les métastases et toutes les complications inhérentes qui conduisent malheureusement au dc le plus souvent.
C'est de la prévention et ça marche.
M
8 mars 2007 12:02
Va faire un tour sur le forum des blagues
l
8 mars 2007 12:36
Ca va, la concurrence est équilibrée et il n'y a aucun risque que les vaches débarquent pour concurrencer les moutons et les chèvres...car le lait de vache est moins bon pour la santé.
l
8 mars 2007 12:46
Ah! Les vaches c'est autre chose...Mais c'est vrai il y a de ces vaches que vous entretenez même avec des navets par extrême sacrifice (ou par ignorence pour ceux qui ne savent pas que les navets c'est excellent contre le cancer..surtout quand c'est préparé sous forme de tagine slaoui, bon mais ce n'est pas le sujet..) je disais donc des vaches que vous entretenez dans l'espoir d'avoir beaucoup de lait mais qui ne vous rendent que....euh..je veux dire....ce qu'ellent "donnent"..et qui ne sort pas de leurs mamelles...Celles là je peux vous dire qu'elles sont vaches! Na!
M
8 mars 2007 12:55
Citation
le citoyen a écrit:
Ah! Les vaches c'est autre chose...Mais c'est vrai il y a de ces vaches que vous entretenez même avec des navets par extrême sacrifice (ou par ignorence pour ceux qui ne savent pas que les navets c'est excellent contre le cancer..surtout quand c'est préparé sous forme de tagine slaoui, bon mais ce n'est pas le sujet..) je disais donc des vaches que vous entretenez dans l'espoir d'avoir beaucoup de lait mais qui ne vous rendent que....euh..je veux dire....ce qu'ellent "donnent"..et qui ne sort pas de leurs mamelles...Celles là je peux vous dire qu'elles sont vaches! Na!

Tu es irrécupérable, ghir lkrch li 3jbk
l
8 mars 2007 13:14
Bon, je lance donc un appel aux médecins ou aux connaisseurs dans ce forum pour nous dire les bienfaits de la sardine (5 dirhams le kilo) et des navets (01 dirham le kilo ces derniers temps) en tant que prévention contre le cancer..

Ssi Hamid S.O.S..
l
8 mars 2007 13:20
Citation
le citoyen a écrit:
Ah! Les vaches c'est autre chose...Mais c'est vrai il y a de ces vaches que vous entretenez même avec des navets par extrême sacrifice (ou par ignorence pour ceux qui ne savent pas que les navets c'est excellent contre le cancer..surtout quand c'est préparé sous forme de tagine slaoui, bon mais ce n'est pas le sujet..) je disais donc des vaches que vous entretenez dans l'espoir d'avoir beaucoup de lait mais qui ne vous rendent que....euh..je veux dire....ce qu'ellent "donnent"..et qui ne sort pas de leurs mamelles...Celles là je peux vous dire qu'elles sont vaches! Na!



Ce sont les vaches corrompues à la marocaine dont vous parlez ?
l
8 mars 2007 13:25
Le cancer se propage au Maroc à une vitesse foudroyante ,mais l'Etat ne fait rien.Les centres d'oncologie de Rabat et Casa sont dépassés par les événements.On dirait qu'ils datent de l'âge des pièrres.Ni médicament,ni rien.Pour qu'un nécéssiteux(y en a des millions)soit admis,il fallait attendre des semaines,voire des mois pour avoir un lit(il fallait jeter un coup d'oeil sur le lit).La corruption régne,malades et leurs familles le savent.Les seances de chimio et du cobalt sont rares par faute de medicament et les pannes de la fameuse machine de radiothérapie.Les cancereux et cancereuses venant de loin,sans obligés de logés dans les alentours chez d'autres pauvres contre une modeste somme d'argent,ceux et celles qui non rien (sauf Allah),sont obligés de dormir sur des morceau de carton(faites un tour du côté de l'hopital Mly Abdallah de Rabat pour s'en assurer.Bref,pour se débarrasser des tumeurs au Maroc dans de bonne condition,les atteints doivent opter pour le privé qui n'est pas à la portée de toutes les bourses. Ce que nous regardons à la TV,n'est que du cinema.Il n'y a rien dans nos hopitaux,même pas le coton.Le malade doit acheter tout(médicament de A à Z) sans oublier d'emmener avec lui:couvertures,oreiller,un bol,des verres,une cuillère,etc..On a l'impression qu'il va camper chez les scouts.
M
8 mars 2007 13:47
Citation
levagabond a écrit:
Le cancer se propage au Maroc à une vitesse foudroyante ,mais l'Etat ne fait rien.Les centres d'oncologie de Rabat et Casa sont dépassés par les événements.On dirait qu'ils datent de l'âge des pièrres.Ni médicament,ni rien.Pour qu'un nécéssiteux(y en a des millions)soit admis,il fallait attendre des semaines,voire des mois pour avoir un lit(il fallait jeter un coup d'oeil sur le lit).La corruption régne,malades et leurs familles le savent.Les seances de chimio et du cobalt sont rares par faute de medicament et les pannes de la fameuse machine de radiothérapie.Les cancereux et cancereuses venant de loin,sans obligés de logés dans les alentours chez d'autres pauvres contre une modeste somme d'argent,ceux et celles qui non rien (sauf Allah),sont obligés de dormir sur des morceau de carton(faites un tour du côté de l'hopital Mly Abdallah de Rabat pour s'en assurer.Bref,pour se débarrasser des tumeurs au Maroc dans de bonne condition,les atteints doivent opter pour le privé qui n'est pas à la portée de toutes les bourses. Ce que nous regardons à la TV,n'est que du cinema.Il n'y a rien dans nos hopitaux,même pas le coton.Le malade doit acheter tout(médicament de A à Z) sans oublier d'emmener avec lui:couvertures,oreiller,un bol,des verres,une cuillère,etc..On a l'impression qu'il va camper chez les scouts.

Voilà un témoignage vrai, une fois je me suis rendue dans un hôpital public pour accompagner une cousine malade, la salle d'attente qui en fait n'est que le couloir était bondée à tel point que les malades s'installaient dehors assis à même le sol, l'accueil était fait par un soit-disant infirmier qui en fait passe de temps temps le balai! Certains malades étaient venus la veille pour pouvoir être reçus car on ne vous reçoit que le matin et si par malheur il vous arrive quelque chose courrez chez le médecin privé ou en pharmacie. Chacun se plaignait de sa douleur, ce qui m'a le plus choqué c'est l'entrée d'un vieillard qui avait grand mal à tenir sur ses jambes, il était fébrile et se dirigeait vers l'accueil, il se plaignait de fièvre de douleurs au ventre etc. et là pour vérifier sa température, tenez vous bien, notre "infirmier" pose ses deux doigts sur son frond et lui dit non tu n'as rien rentre chez toi et pour récompense lui donne un comprimé comme on donne un bonbon. Le grand-père est reparti comme il est venu.

Voilà une autre réalité, ma grand-mère ayant été hospitalisé d'urgence à Marrakech, il a fallu emporter une couverture, oreiller, drap, bouteilles, verre, etc. et en plus donner des sous à l'infirmière qui s'en occupait pour qu'on ne lui pique pas ses affaires et qu'elle la surveille correctement.
l
8 mars 2007 14:06
Citation
louise a écrit:
Citation
le citoyen a écrit:
Ah! Les vaches c'est autre chose...Mais c'est vrai il y a de ces vaches que vous entretenez même avec des navets par extrême sacrifice (ou par ignorence pour ceux qui ne savent pas que les navets c'est excellent contre le cancer..surtout quand c'est préparé sous forme de tagine slaoui, bon mais ce n'est pas le sujet..) je disais donc des vaches que vous entretenez dans l'espoir d'avoir beaucoup de lait mais qui ne vous rendent que....euh..je veux dire....ce qu'ellent "donnent"..et qui ne sort pas de leurs mamelles...Celles là je peux vous dire qu'elles sont vaches! Na!



Ce sont les vaches corrompues à la marocaine dont vous parlez ?

Négatif! Celles-là sont ingrates c'est tout..
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