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préparez votre entretien d'embauche!
k
7 janvier 2008 15:19
salam,
j'ai trouvé ça sur un site donc profitez en grinning smiley

« Pouvez-vous vous présenter ? »


Il s’agit d’une des questions les plus fréquentes en entretien de recrutement et pourtant peu de candidats y sont préparés. Selon les recruteurs, les candidats se bornent à répéter les éléments inscrits sur le CV : nom, âge, situation matrimoniale, etc. Cela ne présente pas un grand intérêt, puisque ces points sont déjà dans votre CV.

Les vrais objectifs du recruteur :
1. Cette question permet généralement de lancer l’entretien.
2. Le recruteur obtient ainsi un résumé rapide de votre parcours qui lui permet de mieux vous questionner ensuite.
3. Il peut juger vos capacités de synthèse et vérifier votre niveau de logique. En effet un topo clair, précis et bien construit, qui met en valeur vos points forts, le rassurera.
4. Vos points faibles peuvent aussi transparaître dans votre présentation. Pour le recruteur, c’est donc aussi une façon de ne pas oublier de vous poser les bonnes questions, de détecter LE détail gênant. Conclusion, vous avez tout intérêt à préparer cette question.

Pour commencer
« Voulez-vous que je développe les aspects professionnels, ou de préférence les aspects extraprofessionnels, ou les deux ?»
En clair, orientez votre propos en fonction du recruteur qui a peut-être des attentes particulières.

Donnez des informations qui ne sont pas dans votre CV
Votre but est de développer certains points simplement évoqués dans votre CV pour orienter favorablement la suite de l’entretien. N’oubliez pas que si cette question est la première que l’on vous pose, il s’agit pour vous aussi de débuter l’entretien. Veillez à démarrer « doucement » et évitez d’entrée de jeu les phrases toutes faites du type : « Je suis l’homme de la situation ».

Quelle doit être la durée de votre réponse ?
Le recruteur ne veut pas entendre un monologue confus de 20 minutes mais un résumé clair et précis de votre parcours en 5 ou 10 minutes. Pour y parvenir, notez sur une feuille les points clés qui vous serviront de fil directeur. Petite astuce : retenez le nombre de points clés et leurs noms, c’est un excellent procédé mnémotechnique. Ensuite, testez-vous avec une montre pour apprendre à rester dans les temps.

Remarques importantes
1. Vous devez connaître parfaitement les dates et la chronologie indiquées sur votre CV. Si pendant que vous parlez de vous, le recruteur lit votre CV et constate des erreurs, cela peut avoir un effet dévastateur !
2. Si le recruteur vous interrompt par une question - ce qui est tout a fait normal - reprenez votre présentation là où vous l’aviez laissée. Montrez-lui que vous avez de la suite dans les idées.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 07/01/08 15:39 par karimero.
k
7 janvier 2008 15:20
« Quels sont vos qualités et vos défauts ? »


Un grand classique dépassé, diront certains.
Ils se trompent. De nombreux recruteurs posent toujours cette question.
Pourquoi ? Parce que vos réponses à cette question fournissent des éléments intéressants même si vous vous y êtes préparé. Cette question permet au recruteur d’aller à l’essentiel et d’en apprendre plus :
• sur vos points faibles. : les employeurs craignent souvent que vous ayez un défaut majeur ;
• sur la perception que vous avez de votre propre personnalité.

Vous devez préparer cette question… et les recruteurs le savent
Les recruteurs savent que vous avez préparé cette question, donc à vous de trouver une approche originale pour sortir du lot.

Un petit bémol : soyez original, mais sans excès. Si cela peut être l’occasion de faire preuve d’un peu d’humour, faites néanmoins attention aux plaisanteries qui tombent à plat ou qui pourraient ne pas être comprises par le recruteur. En règle générale, lors d’un entretien d’embauche, la sobriété l’emporte.

Enfin, soyez en mesure de prouver ce que vous avancez. Concrètement, pour réussir l’exercice en entretien, préparez-le à l’avance et notez sur une feuille vos trois qualités et vos trois défauts, avec pour chacun, un exemple.

Quelles qualités ?
Les qualités qui intéressent sont souvent citées dans l’intitulé des annonces de recrutement, pensez-y. N’oubliez pas qu’il est difficile de faire l’impasse sur certaines qualités ! Par exemple, un recruteur voudra entendre que vous êtes organisé. Cela peut sembler évident, mais c’est important. Et pour les commerciaux, mieux vaut être curieux et un peu têtu.
Si l’exercice prévoit trois qualités, optez pour une ou deux qualités « classiques » - par exemple, organisé, tenace, curieux, etc. - mais sélectionnez aussi une ou deux qualités plus originales. Les professionnels du recrutement apprécieront.
Soyez honnête, ne citez pas des qualités que vous n’avez pas, car en général, cela ne marche pas.
Enfin, et c’est fondamental, sélectionnez des qualités qui ont un intérêt pour le poste que vous convoitez.

Quels défauts ?
Certains recruteurs s’intéresseront essentiellement à vos défauts, pas vraiment par méchanceté gratuite, mais parce que vos qualités sont plus facilement détectables en entretien ou à la lecture de votre CV. Par contre, vos points faibles ou défauts sont généralement masqués et sont bien moins évidents à déterminer.
Choisissez des points faibles peu pénalisants dans le cadre de votre travail ou qui peuvent se transformer en qualités.
A ce sujet, évitez quand même les expressions du type : « On a les défauts de ces qualités ». Cette formulation et les arguments qui vont avec sont un peu éculés, voire même agaçants. Par contre, vous pouvez insister sur la notion de progression : vous avez des défauts et des limites comme tout le monde, mais vous faites en sorte de vous améliorer et de devenir plus efficace.

Quelques classiques :

- Je suis un peu têtu.
- Je suis parfois trop organisé.
- On me dit trop méticuleux.
- Je suis peut-être trop à cheval sur…
- Je suis généraliste.
- Je suis modeste.
- Je déteste le travail mal fait.
- Je suis polyvalent.
- Je suis un peu trop perfectionniste.
- J’ai conscience d’être un peu directif.
- Je suis doté d’une grande capacité d’analyse.
- Je suis rigoureux.
- Mes amis disent de moi…
k
7 janvier 2008 15:21
Comment vous voyez-vous dans dix ans ?


Cette question revient souvent en entretien d’embauche. La réponse que vous donnerez est en fait l’objectif de votre projet professionnel. C’est-à-dire théoriquement, l’idée directrice de votre carrière professionnelle, celle qui a motivé et justifié toutes vos expériences passées, et justifiera celles à venir. C’est précisément ce qui intéresse le recruteur : il veut connaître la logique de votre parcours jusqu’à présent et la suite que vous comptez lui donner. Votre tâche est de lui prouver qu’il relève d’une démarche logique et que chacune de vos expériences est une étape pour atteindre votre objectif professionnel. Encore une fois, soyez précis, datez et détaillez vos expériences : étayez ce que vous avancez par des exemples concrets.

Avec cette question, le recruteur teste à la fois votre capacité à vous projeter dans l’avenir et la cohérence de votre parcours. Alors ne vous faites pas éliminer parce que vous êtes trop ambitieux. Veillez à afficher des objectifs compatibles avec l’idée que vous vous faites des possibilités de progression au sein de l’entreprise. Si vous avez des ambitions trop élevées, le recruteur verra en vous un candidat peu sûr, qui n’a pas les pieds sur terre. Conclusion : restez réaliste. On ne vous demande pas de décrocher la lune mais simplement de prouver que vous avez de la suite dans les idées et que votre parcours professionnel est réfléchi. Le recruteur peut ainsi se faire une idée plus précise de chaque candidat et de son adéquation avec le poste.

Toutefois, ne pêchez pas non plus par excès de modestie, vous passeriez pour quelqu’un de timoré. Un trait de caractère rédhibitoire aux yeux d’un recruteur. Le principal est de vous fixer des objectifs réalisables et réalistes qui collent avec l’esprit de l’entreprise et du poste pour lequel vous postulez. Si vos résultats dans votre fonction précédente prouvent - concrètement ! - que vous êtes capable d’évoluer rapidement au sein d’une entreprise, faites-le savoir. Une seule condition : chiffrez, étayez vos arguments. Un recruteur ne vous croira pas sur parole : ne l’oubliez pas, vous êtes là pour vous vendre !


Pourquoi vous recruter plutôt qu’un autre ?


Vous le constaterez assez vite, cette question plaît beaucoup aux recruteurs. Elle a le mérite de laisser une marge de manœuvre non négligeable mais elle peut également se transformer en piège si vous êtes mal ou peu préparé. En effet, que veut savoir le recruteur en posant une telle question ?
D’une certaine façon, il vous laisse le champ libre pour prendre la décision à sa place. Cela signifie bien sûr que vous devez pouvoir énumérer rapidement vos cinq ou six principaux atouts, ceux qui sont le plus en adéquation avec le poste proposé.

Vous devez par exemple démontrer que vous êtes ouvert d'esprit, enthousiaste, responsable et que vous savez vous exprimer clairement et correctement. C’est aussi l’occasion de montrer que vous avez bien compris les enjeux du poste et les attentes du recruteur. Vous pouvez donc aussi résumer les éléments que vous avez utilisés pendant l’entretien pour vous mettre en avant. Normalement, à ce stade de l’entretien, vous devriez avoir réussi à cerner le recruteur, ses attentes et les compétences-clés nécessaires pour faire la différence.

Et oui, c’est un autre aspect de la question : en répondant clairement, vous prouvez que vous savez ce que vous voulez, et c’est ce qu’attend le recruteur. Si vous répondez de façon évasive ou sans argumenter votre propos, il risque de se poser des questions quant à votre motivation et votre adéquation au poste proposé. Vous devez donc être capable de citer des exemples concrets de vos expériences et réalisations pour prouver ce que vous avancez, sans arrogance ni fanfaronnade. Vous devez vous montrer posé et réaliste pour inspirer confiance et rassurer.

Surtout, évitez l’erreur que commettent de nombreux jeunes diplômés : l’entreprise n’est pas une association caritative, elle s’inscrit dans un environnement concurrentiel. Vous n’êtes pas là pour apprendre mais pour lui apporter quelque chose. Votre objectif est donc de vous vendre et de trouver ce qui fera la différence entre vous et les autres candidats. Conclusion, ne vous perdez pas dans des détails inutiles, au contraire, efforcez-vous d’aller droit au but.
k
7 janvier 2008 15:23
Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?


Cette question ramène généralement à un point précis que souhaite valider le recruteur : vos relations avec les autres, salariés et supérieurs. Vous ne vous entendiez pas très bien avec les autres ? Vous supportiez mal les rapports hiérarchiques ? Il s’agit d’une vraie inquiétude pour le recruteur : êtes-vous une personne difficile à gérer ? Etes-vous fréquemment en conflit avec les autres ?

Comment répondre au mieux ?
Evitez en premier lieu de médire sur votre ancien employeur : c’est la confirmation qu’attend le recruteur pour vous « cataloguer ».
Au contraire, exprimez vous en termes positifs sur votre ancien patron et vos anciens collègues.
Précisez aussi qu’habituellement vous entretenez d’excellentes relations avec les autres et faites en sorte que votre attitude en entretien en soit la preuve. Abordez ensuite les points qui vous ont conduit à quitter cette entreprise.

En clair, citez les points positifs et négatifs et faites preuve d’objectivité et de recul sur la situation. Votre pondération sera votre meilleur argument.


Vous avez démissionné
L’idée essentielle à faire passer est que vous avez quitté sans heurt votre précédent poste d’un commun accord avec votre employeur. Vous pouvez par exemple argumenter en expliquant que vous recherchez un poste où vos qualités principales (à préciser bien sûr) seront mieux utilisées et où vous aurez plus de possibilités d’initiatives.

Vous avez été congédié
Vous pouvez préciser que si vos relations avec les autres sont généralement bonnes, ce n’était pas le cas lors de votre précédent emploi où vous n’étiez pas sur la même longueur d’onde, sans vraiment savoir pourquoi. Evitez d’en dire plus sans chercher à vous justifier.

Votre poste a été supprimé
Il n’est pas nécessaire de s’étendre. Mieux vaut donner une raison logique : « mon CDD se termine, la personne que je remplaçais va rentrer de congé maternité » ; « au départ, il était convenu que mon poste correspondait à une réorganisation et qu’il était temporaire » ; « la société connaît des difficultés et elle a procédé à plusieurs licenciements », etc.



Pourquoi avez-vous répondu à cette annonce ?

Que signifie vraiment cette question ?

Cette question pourrait être reformulée ainsi :
• « Avez-vous bien compris le profil que nous recherchons pour ce poste ? »
• « Pensez-vous correspondre à notre attente ? »

Parlez « poste » en premier
Avant tout, relisez le texte de l’annonce ainsi que votre lettre de motivation. Logiquement, c’est là que se trouvent vos arguments.

En effet, amorcer votre propos en indiquant que vous souhaitez travailler tout particulièrement pour cette entreprise peut s’avérer pervers. Certaines entreprises reçoivent un grand nombre de réponses à leurs annonces de la part de candidats qui souhaitent travailler pour eux (ex : l’Oréal) car c’est prestigieux et excellent pour la suite de leurs parcours. Malheureusement, leur motivation pour la fonction n’est pas toujours flagrante. Or c‘est bien cela dont il s’agit : votre interlocuteur cherche à recruter le meilleur élément possible pour une fonction bien précise.

Soyez donc subtil : vous avez répondu car les éléments présents dans l’annonce vous ont attiré.
Sans paraphraser l’annonce, reprenez les attentes principales évoquées et faites le lien avec votre profil.

Enfin, affirmez votre intérêt et votre professionnalisme en posant des questions précises sur le poste. Le recruteur appréciera beaucoup que vous cherchiez à en savoir plus et à valider vos hypothèses.

Evoquez votre intérêt pour l’entreprise en second
Cela vous permet de répondre à deux attentes réelles du recruteur :
• « Notre entreprise intéresse-t-elle le candidat pour des raisons précises ou a t-il répondu à cette annonce seulement pour décrocher un job ? »
• « Si le candidat ne nous connaissait pas, est-il suffisamment motivé par le poste pour se renseigner sur l’entreprise ? »

Vous pouvez rappeler les points essentiels dont vous avez connaissance sur l’entreprise et auxquels vous êtes sensible : son chiffre d’affaire, ses effectifs, ses implantations, ses marchés, sa culture, ses méthodes de management, la qualité des produits, etc. En fin de compte, les points forts de l’entreprise selon vous.
Ensuite, vous pouvez conclure par une question sur son actualité : « j’ai lu que votre société comptait racheter XY, est-ce vrai ? »

Vous aurez ainsi prouvé votre intérêt pour le poste et l’entreprise.
k
7 janvier 2008 15:25
Pourquoi êtes-vous au chômage depuis aussi longtemps ?


Que faire avec un « trou » dans votre CV ?
C’est bien connu, lorsque l’on se retrouve face à un recruteur, il n’y a rien de pire que devoir justifier d’une longue période d’inactivité (à partir de cinq à six mois). Car vous pouvez en être certain, vous serez questionné sur ce sujet. Alors, pourquoi cette question ? Parce qu’elle peut être révélatrice de votre comportement : elle peut suggérer au recruteur que vous êtes un candidat instable ou peu motivé qui ne parvient pas à trouver un emploi. C’est donc à vous de le rassurer.

Dédramatisez !
Avant de vous lancer dans de longues explications, gardez à l’esprit que cette question n’est pas éliminatoire. Le recruteur vous jugera avant tout sur vos expériences et vos compétences. Avec cette question, il essaie surtout d’en savoir plus sur votre recherche d’emploi. Toutefois, il est impératif que vous expliquiez comment vous avez occupé votre « temps libre ».

Gardez la tête haute.
L’important, comme toujours lors d’un entretien d’embauche, est de mettre en avant ses atouts pour mieux masquer ses faiblesses.
Vous êtes resté six mois au chômage ? A vous d’expliquer que aviez une bonne raison à cela : vous cherchiez un emploi qui corresponde à votre projet professionnel, donc pas le premier emploi venu. Vous prouvez ainsi au recruteur que vous avez de la suite dans les idées et que vous êtes persévérant, même dans une situation aussi inconfortable que le chômage.
Vous pouvez également argumenter qu’après vous être consacré activement à votre recherche d’emploi pendant votre période d’inactivité, vous en récoltez aujourd’hui les fruits. La meilleure preuve ? Vous êtes en ce moment même face à un recruteur.
Au cas où votre période de chômage a été particulièrement longue, valorisez vos expériences extra-professionnnelles. Voyages, bénévolat, etc… Autant d’expériences qui prouvent que vous êtes resté actif et volontaire.
Peut-être même avez-vous choisi de faire un break pour vous consacrer un moment à vos enfants ou à d’autres activités… Si c’est le cas, dites-le !

Répondez brièvement.
Vous n’avez aucun intérêt à expliquer au recruteur que vous êtes chômage parce qu’il y a 10% de chômeurs en France. Il le sait déjà. Contentez-vous de répondre brièvement et préparez-vous à aborder la suite de l’entretien.
k
7 janvier 2008 15:26
Quelles sont vos prétentions en matière de rémunération ?


Cette question se révèle trop souvent embarrassante pour les candidats à l’embauche. Elle est pourtant une étape obligée de l’entretien. Quelques explications pour venir à bout de ce tabou…

Pourquoi apprendre à évaluer son salaire ?
Parce qu’en montrant que vous êtes capable d’estimer votre salaire à sa juste valeur, vous gagnez en crédibilité aux yeux du recruteur. Vous montrez que vous n’êtes pas là par hasard, que vous êtes renseigné sur le marché et que le poste proposé a de la valeur à vos yeux. Vous prouvez aussi que vous êtes apte à gérer des situations délicates puisque vous savez aussi négocier votre salaire. Un trait de caractère très apprécié des recruteurs.

Comment évaluer son salaire ?
En se renseignant le plus complètement possible. Plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez dans un premier temps avoir recours aux offres d’emploi pour connaître le salaire moyen pratiqué pour le poste qui vous intéresse. Dans le même ordre d’idées, les chambres de commerce, les syndicats, les cabinets de recrutement ou même un salarié déjà en poste peuvent vous être d’un grand secours. Votre tâche est de connaître au mieux le poste et le marché qui y correspond.

Rémunération ou salaire ?
Mieux vaut éviter de se braquer sur le montant du salaire, car il ne dit pas tout. Prendre en compte la rémunération, c’est-à-dire l’intéressement, les primes, les commissions, le 13ème mois ou encore les avantages en nature, comme une voiture de fonction, sont autant de critères qui paient, à plus ou moins long terme.

Laissez parler le recruteur en premier
Il est en effet impensable qu’un candidat pose ses conditions en matière de salaire dès le début de l’entretien. Il est nettement plus judicieux de laisser le recruteur y venir de lui-même : en le laissant parler, vous cernerez mieux le poste. Vous vous laissez ainsi une plus grande marge de manœuvre. Si vous découvrez par exemple que le poste exige plus de responsabilités que prévu, alors vous pouvez mettre la barre un peu plus haut et exiger un salaire en conséquence.
Qui plus est, il peut aussi vous proposer une rémunération supérieure à votre attente. Vous avez donc tout intérêt à le laisser parler en premier !
Par contre, si le recruteur vous annonce dès le départ un prix, cela signifie généralement qu’il a un budget bien défini, au-delà duquel il ne pourra pas aller.

Si c’est à vous de parler en premier…
Dans le cas où le recruteur vous demande de fixer vous-même votre prix, il est primordial que vous restiez souple et que vous donniez une « fourchette de prix » réaliste. Pour la calculer, basez-vous sur les renseignements que vous avez glanés ou prenez en compte votre ancien salaire en le majorant de 10 à 20%. Bien entendu, les chiffres évoqués correspondent au salaire brut.

Pour conclure, ne vous bradez pas, même si vous êtes au chômage depuis longtemps. Tout travail mérite salaire, et c’est sur votre expérience que l’on vous jugera !
k
7 janvier 2008 15:27
Expliquez-moi la logique de votre parcours ?


Un point fondamental
Dans la conjoncture actuelle, vous armer de votre bonne foi et de toute votre motivation ne suffira pas pour séduire un recruteur. A un moment ou à un autre de l’entretien, il vous questionnera sur votre parcours pour essayer de savoir si celui-ci a été guidé par un véritable projet professionnel. Pour le convaincre, il vous faudra donc vous montrer aussi cohérent que possible.

La logique de votre parcours
En effet, votre réponse ne doit rien laisser au hasard. Le chômage aidant et le monde du travail se durcissant, la concurrence est de plus en plus rude et les recruteurs ont l’embarras du choix parmi des candidats plus motivés les uns que les autres. Pour les départager, ils sont donc contraints d’élever le niveau de leurs exigences. Conclusion : vous devez présenter un parcours proche du sans faute. Bien entendu, ce n’est pas toujours évident. Que faire alors ?

Vous avez le droit à l’erreur
Avant tout, n’oubliez pas que l’objectif de votre interlocuteur n’est pas de vous piéger mais bien de réussir au mieux son recrutement. Alors, oui, vous avez le droit à l’erreur ou à un changement de direction…mais veillez à justifier un « trou » dans votre CV ou des diplômes apparemment sans intérêt pour le poste. Si vous avez pris une année sabbatique par exemple, soulignez les points positifs et les expériences enrichissantes que vous en avez tirés. Bien présentée, votre argumentation peut donner un coup de pouce à votre candidature en mettant l’accent sur un parcours atypique intéressant.

Justifiez vos choix
Malgré tout, le choix de la formation joue un rôle primordial : elle doit être en phase avec le métier auquel vous vous destinez. Avoir une vocation depuis votre plus tendre enfance est un atout formidable car c’est une preuve de maturité. Encore faut-il pouvoir expliquer les raisons de ce choix… Apprendre que vous avez décidé de vous lancer dans une carrière de commercial pour la seule raison que votre père et de votre grand-père ont exercé le même métier risque de suggérer au recruteur un manque d’esprit critique et d’initiative de votre part.

Votre projet professionnel comme fil conducteur
La question d’une formation en adéquation avec le métier que vous convoitez est aussi une façon de savoir si vous en comprenez bien les enjeux et la réalité : votre interlocuteur cherche à déceler votre capacité d’analyse et votre degré de recul. Ce ne sont donc pas obligatoirement tous les petits détails de votre parcours qui l’intéressent, mais plutôt la vision d’ensemble que vous en avez.
En un mot, gardez toujours votre projet professionnel en tête pendant l’entretien, et cette question piège ne sera pour vous qu’une formalité.
k
7 janvier 2008 15:27
Parlez-moi de vos stages !


Avez-vous effectué des stages ? Avez-vous eu des petits boulots ?
Vous venez d’achever vos études et vous n’avez pas encore occupé d’emploi rémunéré lié à votre formation. Par contre, vous avez effectué des stages et eu des petits boulots. C’est une information qui intéresse le recruteur. Pourquoi ? D’une part, parce qu’avoir effectué des stages ou eu des jobs étudiants montre votre volonté de vous insérer le plus rapidement possible dans le monde du travail. De même, Si vous avez effectué des stages qui n’étaient pas prévus dans votre formation, n’hésitez pas à en parler : c’est un point très favorable. D’autre part, un entretien au sujet de vos expériences professionnelles aidera le recruteur à en savoir plus sur vous, sur vos motivations, vos capacités, vos compétences.

Comment avez-vous trouvé vos stages et vos jobs ?
Le recruteur souhaite savoir si vous avez eu à chercher par vous même. En clair, vous êtes-vous impliqué dans votre recherche ? Si vous avez bénéficié d’un piston, évitez de trop insister. Néanmoins, les recruteurs ne sont pas dupes, ils savent qu’aujourd’hui trouver un stage ressemble de plus en plus à une recherche d’emploi, avec les difficultés que l’on connaît. Si l’expérience vous a passionné, n’insistez pas inutilement en faisant croire que vous l’avez décroché sans relations. Répondez sincèrement et orientez votre propos sur le détail du stage et son intérêt. Dans le cas contraire, expliquez vos démarches et montrez ainsi votre débrouillardise.

Que vous ont-ils apporté ?
Le recruteur souhaite vous entendre évoquer les missions que vous avez accomplies et savoir ce qu’elles vous ont apporté. Votre vécu l’aide à arrêter sa décision : mieux vaut choisir un candidat ayant déjà exercé des fonctions de commercial ou de comptable, que se baser sur des hypothèses ou sur votre seule formation. En clair, ce sont vos expériences qui convaincront le recruteur, car elles prouvent la mise en pratique des connaissances acquises en formation.

Exercez-vous préalablement et notez sur une feuille les réponses aux questions suivantes pour chacune de vos expériences :
• Quelles sont les compétences que vous avez développées sur le plan technique (connaissance d’un matériel, d’un logiciel, d’une fonction, etc.), sur le plan personnel (développer son sens commercial, etc.) et sur le plan relationnel (capacité à travailler en équipe, à encadrer, etc.)
• Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? (Evoquez les difficultés que vous avez surmontées, pas celles qui restent en suspens)
• Quelles responsabilités vous a-t-on confiées ?
• Quel intérêt ce stage a-t-il présenté pour vous ?


Y avait-il une possibilité d’embauche à l’issue du stage ?
Autrement dit, si vous êtes si efficace, pourquoi l’entreprise ne vous a-t-elle pas embauché ?
Bien entendu, les recruteurs savent que la plupart des stages n’aboutissent pas à une embauche. Néanmoins, si l’on vous pose cette question, voici quelques réponses possibles : l’entreprise avait précisé dès le départ qu’aucune embauche n’était prévue, vous avez préféré enrichir votre expérience, ce stage constituait une étape intéressante mais ne correspondait pas au poste que vous souhaitez occuper, etc.
k
7 janvier 2008 15:28
Pouvons-nous poursuivre l'entretien en anglais ?


Un critère important dans la décision de recrutement
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises attendent de leurs salariés un bon niveau en anglais et éventuellement dans une autre langue. Cette exigence est désormais incontournable pour de nombreux cadres et jeunes diplômés, en particulier dans les sociétés importantes et/ou internationales.

Quel est votre niveau réel en langue ?
Rares sont les personnes capables de déterminer objectivement leur niveau linguistique, c’est pourquoi les tests de niveau de langue sont une excellente solution à cette question.
Pour la langue anglaise, le test le plus reconnu actuellement par les recruteurs est le TOEIC : Test of English for International Communication. N’hésitez pas à le passer, cela vous permettra de faire le point sur votre niveau réel. Le test est pratiqué dans de nombreux centres d’examen en France pour un coût raisonnable (autour de 60€ pour les étudiants et les demandeurs d’emploi). Il s’agit d’un QCM (Questionnaire à Choix Multiple) d’une durée approximative de deux heures. Votre niveau est traduit sous la forme d’une note entre 10 et 990 points :

960 – 990 Maîtrise professionnelle internationale supérieure
905 - 955 Maîtrise professionnelle internationale
785 - 900 Opérationnel supérieur
605 - 780 Opérationnel de base
405 – 600 Intermédiaire
255 - 400 Elémentaire
10 – 250 Faux débutant

Qu’avez-vous écrit sur votre CV ?
Si avez passé le TOEIC et que vous avez obtenu une bonne note, notez-le dans votre CV :
rien de tel pour prouver votre niveau d’anglais. En général, on utilise les expressions suivantes pour indiquer sa maîtrise d’une langue. Au traditionnel « Lu / parlé / écrit », préférez plutôt la terminologie suivante :
• Notions
• Scolaire
• Professionnel
• Courant (excellente maîtrise)
• Bilingue (un autochtone parviendra difficilement à vous identifier en tant qu’étranger)


« Quel est votre niveau en langue ? »
Si vous êtes bilingue, dites-le : « Je parle couramment italien, j’ai séjourné à plusieurs reprises / vécu durant x années à Rome, j’ai obtenu 880 points au TOEIC, etc. » Si vous ne maîtrisez pas parfaitement la langue, positivez : « Lors d’un récent séjour à Berlin, j’ai eu l’occasion de me rendre compte que mon niveau d’allemand n’était pas satisfaisant et j’ai décidé de prendre des cours. Depuis mon retour, je consulte d’ailleurs tous les jours la presse allemande sur Internet pour progresser… »

Avez-vous une culture internationale ?
L’attente des entreprises dépasse la simple connaissance de la langue. Désormais, les entreprises recherchent de plus en plus des personnes ayant une culture internationale. Alors n’hésitez pas à évoquer vos voyages, séjours, expériences professionnelles dans un pays, votre connaissance de son actualité, de sa culture, etc.

Avez-vous fait des séjours à l’étranger ?
Si vous êtes parti à l’étranger, enrichissez votre propos en précisant dans quelles conditions : seul, en famille, dans le cadre de votre formation, etc. Si vous n’en avez pas eu l’opportunité, expliquez pourquoi. N’hésitez pas à parler du (des) pays où vous souhaiteriez vous rendre et à en souligner votre connaissance. Ex. : « Je n’ai pas l’opportunité de me rendre souvent à l’étranger, car j’ai travaillé chaque été pour financer mes études. Actuellement, je projette de me rendre aux Etats Unis lors de mes prochaines vacances. C’est un pays sur lequel j’ai beaucoup lu et que j’aimerais découvrir, à commencer par New York».

Pouvons-nous poursuivre l’entretien en anglais ?
Si le poste exige une parfaite maîtrise de la langue, il y a de fortes chances que le recruteur vous propose de poursuivre l’entretien en anglais. Dans ce cas, inutile de bluffer !
C’est une approche très classique, notamment dans le cadre de recrutements pour des sociétés implantées à l’étranger ou pour des postes orientés vers l’international.
Si votre niveau n’est pas celui que vous indiquez sur votre CV, cela aura un effet dévastateur.
Dans tous les cas, répondez dans la langue, même si votre niveau d’expression est très moyen, cela vaut mieux que de refuser de parler.
k
7 janvier 2008 15:28
Vous êtes autodidacte ?


Soyez-en fier !
Selon le Petit Larousse, on dit d’une personne qu’elle est autodidacte lorsqu’elle « s’est instruite elle-même, sans professeur ». Si vous en êtes, partez en entretien d’embauche la tête haute car vous n’avez pas à rougir de votre parcours ! Au contraire, vous devez le revendiquer. La plupart des professionnels ne s’y tromperont pas : ils préfèreront engager un autodidacte compétent, expérimenté, qui a des choses à dire et à montrer plutôt qu’un bac + 5 qui se contente d’exécuter et de suivre le gros du troupeau sans jamais faire preuve d’initiative ou de créativité.

Inspirez confiance
Pour cela, bien évidemment, il vous faudra dans un premier temps rassurer et inspirer confiance en mettant en valeur vos compétences et vos expériences. Il est primordial de bien signifier que c’est vous et vous seul qui avez décidé de ne pas faire d’études ou, le cas échéant, de ne pas en faire dans le domaine professionnel au sein duquel vous travaillez aujourd’hui. Exemples à l’appui, vous devez montrer de façon évidente que vous assumez et justifiez ce choix, ce qui implique aussi que vous avez le sens des responsabilités. Une qualité qui vaut de l’or pour bien des recruteurs. Conclusion : stages, emplois, bénévolat… toutes vos activités, professionnelles et personnelles, sont bonnes à citer si elles abondent dans le sens du poste que vous convoitez.

Profil autodidacte
Car contrairement aux idées reçues, un profil atypique suscite de la curiosité et de l’intérêt, à condition de bien savoir l’utiliser et d’en faire un véritable atout. A vous donc de mettre en avant la maturité que vous avez acquise lors de vos expériences passées en vous confrontant à des situations variées et parfois loin d’être évidentes. Toutefois, ne jouez pas à fond la carte du mercenaire baroudeur. Le propre de l’autodidacte est aussi sa soif d’apprendre. Mettez cet argument en avant et montrez à votre interlocuteur que vous êtes quelqu’un d’ouvert, désireux de se perfectionner, et pourquoi pas même, de se former plus complètement. Vous le conforterez ainsi dans l’idée que, loin d’être une brebis galeuse, vous êtes peut-être bien le mouton à cinq pattes qu’il recherche…
k
7 janvier 2008 15:29
oila oila bonne lecture tongue sticking out smiley
p
7 janvier 2008 18:35
salam

super j ai pas encore tout lu mais merci ça peut bcp nous aider winking smiley
z
7 janvier 2008 18:40
salam

elhamdulilah pour moi, tout est derrière!Angel
donner le lien aurait suffimoody smiley
k
7 janvier 2008 19:08
salam,

j'ai plus le liens sous la main zahra_67 perplexe
sinon ceux qui ont la flemme de lire n'ont pas le mérite de passer un entretien evil
je me suis embêté à faire des copier/coller et c'est pas mal je pense.

les gens sont jamais content lol
p
7 janvier 2008 19:19
Citation
karimero a écrit:
salam,

j'ai plus le liens sous la main zahra_67 perplexe
sinon ceux qui ont la flemme de lire n'ont pas le mérite de passer un entretien evil
je me suis embêté à faire des copier/coller et c'est pas mal je pense.

les gens sont jamais content lol

on peut les lire plus tard winking smiley
k
7 janvier 2008 19:30
Citation
princess819 a écrit:
on peut les lire plus tard winking smiley
bah oui grinning smiley
j'ai pas mis le lien pour une simple raison,une lien peut disparaitre d'un site alors qu'ici ça restera winking smiley
en plus s'il y a quelqu'un qui veut rajouter d'autres points...spinning smiley sticking its tongue out
k
11 février 2008 18:07
un petit up pour Mysteria evil



Modifié 1 fois. Dernière modification le 11/02/08 18:08 par karimero.
M
11 février 2008 14:30
Bonjour les Yabi(e)s,

La semaine prochaine, se tient mon premier entretien d'embauche pour un poste d'assistante sce comptable Clap et je flippe grave grave grave car durant 4 mois j'ai fait que de postuler mais pas de réponse positive.

Cette fois, j'ai réussi à décrocher une entretien grâce à Dieu et je veux pas réitérer les erreurs que j'ai pu produire lors des derniers entretiens.

J'ai remarqué que j'arrivai pas à répondre à cette question : "Quelles sont vos qualités et défauts" ... et là un grand blanc s'installait.

Pourriez-vous m'aider chers yabis à me préparer pour cet entretien et si vous avez quelques astuces et/ou quelques "phrases types" à me filer pour mettre toutes les chances de mon côté, je vous en serais reconnaissante yawning smiley
M
11 février 2008 15:52
confused smiley Personne crying( sad smiley crying(sad smiley
K
11 février 2008 16:34
Citation
Mysteria a écrit:
Bonjour les Yabi(e)s,

La semaine prochaine, se tient mon premier entretien d'embauche pour un poste d'assistante sce comptable Clap et je flippe grave grave grave car durant 4 mois j'ai fait que de postuler mais pas de réponse positive.

Cette fois, j'ai réussi à décrocher une entretien grâce à Dieu et je veux pas réitérer les erreurs que j'ai pu produire lors des derniers entretiens.

J'ai remarqué que j'arrivai pas à répondre à cette question : "Quelles sont vos qualités et défauts" ... et là un grand blanc s'installait.


Pourriez-vous m'aider chers yabis à me préparer pour cet entretien et si vous avez quelques astuces et/ou quelques "phrases types" à me filer pour mettre toutes les chances de mon côté, je vous en serais reconnaissante yawning smiley

Mwa aussi cette question me bloquait car je trouvais ça insensé..ce sont toujours les autres qui pourront nous juger le mieux mais bon j'ai fini par l'admettre et y répondre et je cite mes qualités, celles de mes potes, de mes frères grinning smiley tant qu'à faire ..et les défauts je disais toujours "Je suis perfectionniste" c commun tout le monde le dit tu vas pas dire comme défaut " Je suis nul" grinning smiley

Bref pour réussir un entretien, il faut se montrer très alaise, ça montre ton sens du relationnel et ta confiance en soi mais c'est pas tout faut que tu mets en valeur tes compétences et tes expériences..Bref dans un entretien il faut avoir la grosse tête, crois moi ça joue bcp et ça suscite la curiosité..

Allah Ywafa9/Bonne chance
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