A l'occasion de la rencontre des « Quatre moteurs pour l'Europe » à Rabat, certains industriels ont pu signer des contrats ou au moins trouver des partenaires potentiels
L'un, Didier Chavanon, est responsable commercial de RER, à Oullins, une entreprise de 15 personnes, spécialisée dans le traitement des fluides par ultraviolet ;
l'autre, Serge Rochepeau, dirige la société Asconit consultants à Villeurbanne. Ses quarante salariés travaillent également dans le traitement des eaux et l'aménagement.
Enfin, le troisième, Jean-Marie Vandeput, est responsable d'Hydro Fluide à Chantemerle-les-Grignan (Drôme), PME de six personnes qui met au point des systèmes de pompage.
Tous les trois étaient de la délégation rhônalpine qui accompagnait Jean-Jack Queyranne à la réunion des « Quatre moteurs pour l'Europe » à Rabat (Maroc) la semaine dernière.
Durant quatre jours, ils ont rencontré des partenaires potentiels, voire plus. Pour deux des dirigeants français, ceux-ci ont plutôt été marocains que issus d'un des trois autres moteurs (Allemagne, Espagne ou Italie). Ainsi, M. Rochepeau a assuré « une dizaine de rendez-vous, des contacts essentiellement avec des bureaux d'étude ».
Comme son engagement à l'export ne date que d'environ un an et demi, sa société « doit cibler ses interventions. Actuellement, nous privilégions le Maroc et les Caraïbes ».
M.Vandeput, lui, cherche plutôt des distributeurs comme partenaires. « Il n'est pas possible de les trouver par téléphone », reconnaît-il. C'est pourquoi il a répondu à l'invitation d'ERAI (Entreprise Rhône-Alpes International) : « Cela me paraît naturel d'avoir la même démarche qu'en France. Investir au Maghreb est intéressant ».
Pour M. Chavanon, les objectifs étaient un peu différents. D'une part, ce n'est pas l'occasion qui a fait le larron. En fait, sa présence dans la délégation française est parfaitement bien tombée au coeur d'une action de démarchage systématique des pays du Maghreb engagée depuis déjà un mois ; avec l'impératif de trouver très rapidement des distributeurs. Car sa société, qui réalise 15 % de son chiffre d'affaires à l'export, n'a pas les moyens de conduire des missions sans résultats : « Le retour sur investissement (les déplacements) doit être très rapide ». Objectif atteint : en une journée trois contrats étaient finalisés. De plus, au fil de sa vingtaine de rendez-vous en quarante-huit heures, il a pu rencontrer un certain nombre de partenaires potentiels espagnols, italiens et allemands. Comme une concrétisation industrielle des Quatre moteurs. M.R-P
"Des entreprises rhônalpines ouvertes sur le Maroc" marrant comme titre surtout en utilisant le terme "ouvertes" es quelles sont ouvertes afin de partager leurs savoir faire avec les entreprises marocainnes ou bien elle le sont dans le but d'ouvrire leurs portes a de potentielles nouveau marchés ? ce qui est biensûr evidement logique pour toutes entreprises charchant a s'enrechire ! j'aurais aimé qu'on nous éclaire un peu plus sur la visite de M.Queyranne président de la région rhone-alpes et ces homologues européens, apres quelques retrouvailles amicales il ya biensûr des interêts ô combiens interessantes pour les entreprises rhônalpines
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