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Les entreprises marocaines s'imposent à l'international
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28 décembre 2009 22:52
[www.jeuneafrique.com]

Les groupes en pionniers

La marge de progression des entreprises marocaines est donc grande. Et à la différence des PME algériennes et tunisiennes, elles bénéficient d’un atout de taille : l’effet d’entraînement joué par les groupes, publics comme privés.

Pionniers, ils défrichent les nouveaux marchés de l’export puis servent de point d’ancrage aux PME. Le savoir-faire de l’Office national de l’électricité (ONE) dans l’électrification des zones rurales lui a ouvert des marchés au Sénégal, en Gambie, au Niger, en Sierra Leone et au Tchad. Dans le BTP, la Somagec agrandit le port de Malabo, en Guinée équatoriale, et a décroché, en 2006, la construction du pôle de commerce du port autonome de Dakar. Sothema, le premier laboratoire pharmaceutique de fabrication sous licence du Maroc, a ouvert un laboratoire au Sénégal. De son côté, ONA, le holding royal, premier groupe industriel et financier du Maroc, est très présent à travers ses filiales. Dans les mines, *Managem mise sur l’or au Gabon, le cobalt et le cuivre en RD Congo, en partenariat avec la société nationale *Costamin. Mais c’est Optorg, *spécialiste de l’équipement forestier, minier et pétrolier et de la distribution de véhicules industriels et pour particuliers, qui quadrille le plus l’Afrique subsaharienne, avec une présence au Cameroun, au Tchad, au Gabon, au Congo… De 2006 à 2008, le chiffre d’affaires « africain » d’Optorg a doublé pour dépasser 500 millions d’euros.

Plus médiatisé, Maroc Télécom a pris le contrôle des opérateurs historiques du Burkina et du Gabon et s’est emparé de 51 % du capital de Sotelma, au Mali, le 7 juillet dernier, pour 275 millions de dollars. Mais rien ne serait véritablement possible sans les deux grands champions bancaires nationaux. Attijariwafa Bank finalise actuellement la reprise des filiales du groupe français Crédit agricole au Cameroun, au Congo, en Côte d’Ivoire, au Gabon, au Mali et au Sénégal, rachetées fin 2008. Le deuxième groupe bancaire privé marocain, BMCE Bank, doit faire passer à 51 % avant la fin de l’année sa participation au capital du groupe Bank of Africa (BOA), présent dans douze pays au sud du Sahara.

Un noyau dur sur lequel peuvent se greffer les PME pour réussir leur implantation ou trouver des relais locaux. C’est dans les TIC que l’on recense les entreprises marocaines les plus *volontaires pour jouer la carte de l’international, aussi bien en Afrique, où elles ont toutes un œil sur le juteux marché des paiements par téléphone mobile, que vers le reste de la planète, d’ailleurs. À quinze jours d’intervalle, HPS et Finatech sont venues à Paris affirmer leurs ambitions européennes. Le 1er décembre, Finatech (infrastructures et réseaux, paiement électronique…) s’est présentée comme le « partenaire offshoring » des entreprises du Vieux Continent qui souhaitent sous-traiter leur système d’information. « Après avoir séduit Renault, Peugeot, Axa, Assor…, nous voulons développer nos partenariats avec de grands *comptes en France, en Belgique et en Suisse. Nous leur offrons la possibilité de réduire leurs coûts de 30 % en moyenne », indique Rachid Sefrioui, son PDG.

De son côté, HPS (logiciels de paiement électronique) a inauguré le 17 novembre dernier son bureau parisien. « Cette filiale est devenue nécessaire pour nous rapprocher du marché européen, qui a représenté 38 % de notre chiffre d’affaires au premier semestre 2009 », souligne Mohamed Horani, son PDG. En effet, HPS a décroché en juillet dernier son premier contrat en Suisse auprès d’Accarda (Swisscom), acteur majeur dans les cartes clients des marques avec fonction de paiement. « Nous souhaitons surtout participer au projet européen Sepa – Espace unique de paiement en euros –, qui vise à uniformiser d’ici à 2012 la gestion des paiements électroniques en Europe, notamment pour les entreprises », ajoute Nacer Amraoui, directeur de HPS Europe.

Acquisitions en Europe

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Modifié 1 fois. Dernière modification le 29/12/09 01:26 par stealth12.
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29 décembre 2009 01:15
Acquisitions en Europe

Finatech, née en 2007 de la fusion de dix-huit sociétés de services en ingénierie de l’informatique (SSII), est déterminée. « Notre objectif est d’effectuer deux à trois rachats par an de SSII qui réalisent environ 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. En Europe, nous avons déjà deux lettres d’intention en cours que nous pensons finaliser au troisième trimestre 2010 », révèle le PDG.

En s’appuyant sur leurs partenaires à l’étranger, ces entreprises sont en fait parties à la conquête du monde. Avec plus de quarante partenaires internationaux, Finatech est présente aux États-Unis (où elle a pris des participations dans des start-up de la Silicon Valley), en Europe et en Afrique. HPS est active dans plus de soixante pays, travaillant pour des centres de traitement de transactions électroniques desservant trois cents institutions financières. Présente en Asie, notamment au Japon, c’est au Moyen-Orient que la PME réalise plus de 50 % de son chiffre d’affaires, avec un premier bureau ouvert à Dubaï en 2003. S2M, sa compatriote spécialisée aussi en monétique, avec qui elle a d’ailleurs failli fusionner début 2009, s’apprête à lui emboîter le pas. « Nous allons ouvrir une filiale en 2010 à Bahreïn ou à Dubaï pour couvrir le Moyen-Orient, où nous avons déjà un bon portefeuille de références », affirme Aziz Daddane, le président du directoire. Avec une centaine de clients dans vingt-six pays (dont quinze en Afrique), l’entreprise poursuit sa *route, à l’affût. « Entre le rachat de sociétés et l’ouverture de filiales à l’étranger, en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient, nous avons quelques dossiers sur la table pour 2010 », confie le dirigeant.

Quant à M2M Group (gestion de transactions sécurisées), il a ouvert des bureaux à Singapour, à Dubaï, en France, en Égypte et en prévoit un en Algérie, après avoir signé des contrats avec La Poste et le Crédit populaire d’Algérie. Plus exo*tique, la PME a même un pied en Amé*rique latine. « On travaille sur des projets au Brésil, au Pérou, au Chili et même au Costa Rica », souligne Mounir Essayegh, le directeur général. Plus que jamais, le made in Maroc est sans frontières.



ARTICLE DE jeuneafrique
29 décembre 2009 07:00
Maroc telecom est détenue à 53% par Vivendi Universal...
"Avec un H majuscule"
29 décembre 2009 10:50
Citation
Hamid a écrit:
Maroc telecom est détenue à 53% par Vivendi Universal...

On le sais,

Et puis même si elle était détenue à 100% par un tiers étranger, elle restera entreprise de droit marocain. Et c'est ce qui compte.
29 décembre 2009 12:22
Citation
Ali_ben_barri a écrit:
Citation
Hamid a écrit:
Maroc telecom est détenue à 53% par Vivendi Universal...

On le sais,

Et puis même si elle était détenue à 100% par un tiers étranger, elle restera entreprise de droit marocain. Et c'est ce qui compte.


C'est très simple.

Ce n'est PLUS une entreprise marocaine. Il ne faut donc pas la présenter comme telle (ce n'est qu'une filiale de Vivendi, Société Anonyme de droit français.)
"Avec un H majuscule"
29 décembre 2009 13:53
Citation
Hamid a écrit:
Citation
Ali_ben_barri a écrit:
Citation
Hamid a écrit:
Maroc telecom est détenue à 53% par Vivendi Universal...

On le sais,

Et puis même si elle était détenue à 100% par un tiers étranger, elle restera entreprise de droit marocain. Et c'est ce qui compte.


C'est très simple.

Ce n'est PLUS une entreprise marocaine. Il ne faut donc pas la présenter comme telle (ce n'est qu'une filiale de Vivendi, Société Anonyme de droit français.)

Oui Videndi est un Holding S.A de droit français. les résultat de Maroc télécom sont consolidés dans les compte de Vivendi.

Mais Maroc Télécom demeure de droit marocain, et est non dé-localisable.
 
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