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Enseignement Nos enfants en danger
m
11 mars 2009 12:03
L'éducation au Maroc est une catastrophe.On a un taux d'analphabétisme le plus élevé du Maghreb voir d'Afrique. De 1960 à 2005, le taux d’alphabétisation est passé de 22% à 60% selon le rapport du pnud. Il faut ajouter que la scolarité des enfants est inexistante dans les régions enclavées. Le niveau de l'enseignement du service public est déplorable.

"Niveau scolaire
Les enfants perdent leur temps
· En quatre ans, seulement 1/3 des élèves connaît les opérations simples
· Le privé fonctionne mieux
· Les leçons sont débitées sans analyse

Faut-il fermer l’école publique? Au vu des résultats de l’enquête d’évaluation des acquis effectuée par le Conseil supérieur de l’enseignement et dont L’Economiste détient une copie du rapport préliminaire, l’on serait tenté de le dire. Car le niveau de nos élèves est «très moyen à faible» dans les mathématiques, les sciences, la langue arabe et française. L’enquête s’est déroulée à la mi-juin de l’année 2008 et elle a porté sur les apprentissages de l’année scolaire 2007-2008.
Cette évaluation qui a concerné les élèves de la quatrième et la sixième années du primaire ainsi que la deuxième et la troisième années du secondaire collégial a pour objectif de rendre compte de l’état des performances des élèves, mais aussi d’en identifier les principaux déterminants. C’est sûr, le rendement est influencé par les caractéristiques personnelles et familiales et par des facteurs clés du contexte scolaire et parascolaire (voir aussi article page….).
Dans les mathématiques, les élèves du primaire semblent mieux faire que ceux du collège. La moyenne des objectifs réalisés par les élèves du primaire dépasse celle du secondaire collégial. L’écart atteint jusqu’à 16 points entre la sixième du primaire et la troisième année du secondaire collégial.
Une analyse plus détaillée des résultats rend compte de l’étendue des lacunes: le tiers seulement des élèves de la quatrième année du primaire maîtrise l’addition, la soustraction, la multiplication et la division. De plus, six élèves sur dix de la sixième année ont des difficultés avec les chiffres décimaux. Ce n’est pas tout. Un élève sur cinq de la quatrième année et la moitié de ceux de la sixième ne savent pas effectuer les conversions des unités de mesures. Or la bataille des mathématiques commence dès l’école primaire. C’est même une discipline où il est impératif de maîtriser les outils et les savoirs correspondant à une étape donnée avant de passer à une autre. Si l’élève manque une marche, il ne pourra plus monter une autre et poursuivre sa progression. Dans le rapport préliminaire, il est clairement souligné que la maîtrise du calcul au primaire est un préalable à l’apprentissage de l’algèbre au collège et au lycée.
Un des objectifs de l’enseignement des mathématiques, dès l’école primaire, est le développement des qualités de logique et d’aptitude au raisonnement. Or le constat dressé est que nos élèves ne sont pas prédisposés à travailler sur des exercices relatifs à la géométrie et à réaliser des graphiques et la majorité d’entre eux éprouve des difficultés à traiter les questions ouvertes et à utiliser ses connaissances dans les situations complexes. Autrement dit, ils sont incapables de mettre en place une stratégie de résolution face aux problèmes complexes.
Dans les sciences, le constat est également sans appel: «Le niveau des élèves est insuffisant». L’analyse des résultats des tests auxquels les élèves ont été soumis relève que les filles devancent légèrement les garçons, ceux résidant dans les villes ont des niveaux relativement meilleurs, et ceux relevant du système privé ont de meilleurs scores. L’avantage qu’ont les élèves de l’enseignement privé est attribué aux conditions sociales et d’enseignement jugés plus adaptées (nombre d’élèves réduit par classe, disponibilité du matériel didactique,etc). S’y ajoute une gestion centrée sur les résultats.
Le rapport cite une série d’obstacles auxquels se sont heurtés les élèves lors du test, une manière de nuancer les résultats. C’est le cas de la difficulté à s’exprimer par écrit qui s’est soldée par le refus de répondre aux questions qui le nécessitent, de la non maîtrise des termes scientifiques et techniques et de l’incapacité à se souvenir des connaissances enseignées au début de l’année scolaire.

suite [www.leconomiste.com]



Modifié 3 fois. Dernière modification le 11/03/09 12:22 par massouach.
L
11 mars 2009 12:20
Education national du maroc est une tard ce qui donne un peuple illétré c'est logique le jour que notre éducation sera bonne le peuple sera bien instruit et pourra défendre ses droits les plus élémentaires
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
t
11 mars 2009 14:33
Je rêve de voir un jours, L´ education national du maroc dans un très haut niveau, comme ca le developpement du pays sera moins difficile.
D
11 mars 2009 15:03
Salamou Alykoum,


Le probleme au Maorc, c'est que ca fait des decennies qu'on a des rapports qui denoncent la mediocrité de l'education et pourtant rien est fait. Et quand une organisation descerne le bonnet d'ane au Maroc ca ne plait pas.
La verité, c'est que le developpement du Maroc ne pourra pas continuer et encore moins produire des bien a valeur ajoutée si, nous n'pas une main d'oeuvre formée et ou qualifiée, et dans un contexte de competitivités entre pays c'est d'autant plus urgent.
[hr] [b][center]Si perçante soit la vue, on ne se voit jamais de dos[/center][/b][b]Boycottez pour la paix !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! [color=#FF0000]Boycottez!!!!!!!!![/color][color=#FFFFFF]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![/color] [color=#009900]Boycottez pour les enfants de Gaza!!!!!![/color][/b]
s
11 mars 2009 15:41
La question est de savoir si le régime marocain a intérêt à privilégier l'éducation du peuple ?
t
11 mars 2009 16:02
Hassan II n'avait pas dit ( enfin je crois) en parlant des marocains: a quoi bon les éduquer si tous les universitaires sont ou bien des gauchistes ou des islamistes..
T
11 mars 2009 16:24
ILS SONT ENTRAIN DE CREER UNE SOCIÉTÉ D'IGNRANTS DE CORROMPUS ET D'ESCOS,HARAM HARAM ET HARAM.....
L
11 mars 2009 17:27
Citation
TALFIT a écrit:
ILS SONT ENTRAIN DE CREER UNE SOCIÉTÉ D'IGNRANTS DE CORROMPUS ET D'ESCOS,HARAM HARAM ET HARAM.....

je crois pas qu'ils sont entrain de ... , mais plutôt que c'est dèja le cas malheureusement
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
o
12 mars 2009 15:07
C'est bien dommage, et je vous assure que la situation s'agrave de plus en plus...
m
13 mars 2009 14:41
L'analphabétisme a été utilisé comme une arme, celle de créer une société ignorante et docile, plus préoccupé par sa subsistance et que par son avenir politique et social. Elle finira par se retourner contre ce régime , car une telle société est plus facilement manipulable et influençable par des courants extrémistes idéologiques ou religieux. Le pire est à venir pour le Maroc malheureusement.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 13/03/09 14:44 par massouach.
 
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